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3.26/5 (sur 77 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Alger , le 09/1940
Biographie :

France Huser est une romancière et critique d'art française qui vit et travaille à Paris.

Elle est journaliste au Nouvel Observateur.

Elle est l’autrice d'une dizaine de romans dont Aurélia, Les lèvres nues, La Colline rouge, et Le Murmure des sables publiés aux Éditions du Seuil, et La fille à lèvre d'orange, La triche et La peau seulement, parus chez Gallimard.

France Huser a été lauréate du prix Amerigo Vespucci en 2004 pour son roman Le Murmure des sables.

Source : wikipédia
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Bibliographie de France Huser   (13)Voir plus

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Video et interviews (5) Voir plusAjouter une vidéo

France Huser et Pierre Rosenberg
Bernard PIVOT reçoit deux invités pour cette émission. Pierre ROSENBERG, auteur du livre "Le chat et la palette", parle des tableaux représentant des chats dans l'histoire de la peinture ; ce livre regroupe précisément des reproductions de toiles de ce type. Il donne des précisions sur les chats en général, animal qui est visiblement son préféré. Il évoque un grand nombre de peintres...

Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
J'avais peur des maisons. Une fois franchi le seuil, n'allaient-elles pas se refermer définitivement sur moi ?
J'avais peur des maisons et des objets trop bien rangés. J'aimais les chambres d'hôtel, lieux entre parenthèses, tapis volants jetés par intervalle dans une vie. On pouvait y pleurer et jouir et tout oublier, sitôt l'escalier redescendu, la clé rendue à l'hôtelier.
Quand on m'offrait un bibelot, un meuble, une boîte, je m'empressais de les donner : il fallait toujours songer au départ. Rien ne devait m'alourdir.
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J'étais étreinte de ce silence que les églises donnent à ceux qui croient.
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Nous nous rencontrâmes à mi-chemin, devant la glace.
Elle nous servit d'intermédiaire. Nous nous connaissions si peu, à peine osais-je te regarder ; ce furent nos ombres, dans l'imprécise clarté des rideaux entrouverts, puis nos reflets dans la glace, qui se connurent d'abord.
Tu défaisais mon corsage ou soulevais ma jupe, ou je m'agenouillais devant toi et je tournais parfois la tête pour découvrir cette autre femme que tu fabriquais avec moi.
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Tous les chemins sont en fuite - ils se croisent et se rejoignent sans qu'il soit désormais possible de les distinguer. Une main glisse sur l'autre, puis dessous et la sienne sur la sienne - encore et plus vite - et dessous, et dessus, l'une sur l'autre. Et l'autre encore à nouveau. Elles se touchent à peine, se fuient peut-être. Les poissons glissent aussi sans se rencontrer, l'eau partage leur ombre.
Ce sont des histoires racontées en murmures. Dans les marges de l'avant-sommeil, quelquefois, elles se frôlent mais jamais ne se mêlent. Telles les paroles jamais dites et celles que l'on écoute pour les taire ou les défaire.
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Longtemps, je ne sus rien de cette petite fille, sinon qu'elle s'appelait Aurélia puisque c'était le nom que je lui avais choisi. Ou plutôt, il s'était imposé à moi sans que je puisse rien y faire. J'avais beau feuilleter les calendriers, me rappeler les héroïnes de romans, tous les autres noms glissaient sur son visage. Aurélia. Derrière elle, le feu, le rouge safran de l'Inde. Aurélia, venue habiter son prénom et qui bougeait ses doigts très fins. Je restais immobile, j'avais peur.
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Je croyais tout connaitre de l'attente. J'appris qu'elle peut être la surface gelée d'un lac où l'on glisse sans pouvoir marcher ; on a envie de la briser, nulle prise, la glace est trop épaisse.
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C'était ta vie que je voulais garder. Mais c'était impossible. Malgré mes efforts, elle filait entre mes doigts, je ne pouvais pas la préserver, je ne pouvais pas fermer mes mains et la retenir.
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- Faire le portrait de quelqu'un, c'est découvrir son secret.
...Modi scrute son modèle avec une telle force qu'il devine non seulement sa personnalité, mais ce qu'il a vécu. Quand il commence à me peindre, il me semble que je vais enfin savoir qui je suis. Et surtout pourquoi j'accepte tout de lui et la vie qui est la nôtre.
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Je m'appelle Jeanne. Jeanne Hébuterne. J'ai vingt et un ans. Mes yeux sont bleus. Toi, tu les a peints plus clairs encore.
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Pourquoi cette mélancolie chez tes personnages, pourquoi les yeux qui se dérobent? Parce que tu regrettes de n'avoir pu les sculpter? Je veux découvrir celui que tu étais avant de renoncer à la sculpture. Alors seulement je pourrai comprendre pourquoi tu te détruis ainsi.
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