AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Lucia Guerrero

Série de 2 livres (En cours). Écrite par Bernard Minier (2),

Lucia par Minier
Bernard Minier
3.78★ (4263)
tome : 1
Les Effacées par Minier
tome : 2

Vous aimez cette série ? Babelio vous suggère

806 lectures
3 livres
3667 lectures
3 livres
592 lectures
2 livres
2550 lectures
3 livres
2406 lectures
3 livres
4367 lectures
3 livres
2610 lectures
3 livres

Dernières critiques
Lucia

C'est une très belle enquête de Bernard Minier. Quoi de mieux que l'Espagne et l'art pour mettre en scène des meurtres ?

La réponse est évidente. L'intrigue et le personnage de Lucia Guerrero nous capte et nous font passer un bon moment.

Hâte de lire le Lucia 2!

Commenter  J’apprécie          00
Les Effacées

📖 Galice. Lucia est à la recherche d’un tueur qui kidnappe ses victimes sur le trajet de leur travail. Les femmes sont ensuite retrouvées dans un petit trou creusé par le meurtrier, une sorte de rituel autour d’elles.

Madrid. Maria Millan est retrouvée morte. Son corps a été coupé en deux. Lucia est appelée sur place. Quand elle arrive sur les lieux, un message est découvert : “Tuons les riches”.

Deux enquêtes, deux mondes différents, deux tueurs sans scrupules.

***

✒️ 𝑪'𝒆𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒂𝒊𝒏𝒔𝒊 𝒒𝒖𝒆 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒄𝒊𝒆𝒕𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒅𝒆𝒓𝒏𝒆𝒔 : 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒆𝒔𝒔𝒊𝒎𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒆𝒈𝒆𝒓𝒆𝒕𝒆, 𝒎𝒐𝒓𝒂𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒉𝒚𝒑𝒐𝒄𝒓𝒊𝒔𝒊𝒆, 𝒆𝒙𝒄𝒆𝒅𝒆𝒏𝒕 𝒊𝒏𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍 𝒆𝒕 𝒂𝒎𝒏𝒆𝒔𝒊𝒆. 𝑺𝒂𝒖𝒇 𝒒𝒖𝒆, 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒍'𝒂𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒍𝒖 𝒒𝒖𝒆𝒍𝒒𝒖𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒕, 𝒍'𝒊𝒏𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒓𝒆𝒏𝒅 𝒍𝒆 𝒔𝒂𝒈𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒔𝒂𝒈𝒆 𝒆𝒕 𝒍'𝒊𝒅𝒊𝒐𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒈𝒆𝒓𝒆𝒖𝒙.

💶 La haine. La haine envers les riches, la haine envers les femmes. Ce sentiment exacerbé par les médias, les réseaux sociaux, des hommes et des femmes. Ce sentiment qui prend le dessus sur tout le reste et qui vous pousse parfois à agir de façon inconsidérée…

📜 Bernard Minier remet en scène son nouveau personnage, Lucia. A travers elle, à travers son enquête, l’auteur s’ancre dans notre présent, dans ces messages de haine que l’on retrouve à présent un peu partout.

Une enquête de haut vol, un personnage toujours aussi attachant, une virée dans les méandres d’âmes sombres, où la différence des classes s’ouvre sur un gouffre sans fonds.

Encore une fois, une excellente lecture 🖤
Commenter  J’apprécie          80
Lucia

J'ai eu du mal à rentrer dans l'intrigue puis j'ai pu lire cette œuvre pendant une période de congés et je n'ai plus lâché l'enquête. Sur la fin, j'ai découvert qui pouvait être à l'origine des meurtres et des mises en scènes avant l'épilogue. Et j'étais en accord avec Lucia.

J'ai beaucoup apprécié ce roman
Commenter  J’apprécie          00
Les Effacées

Les Effacées, Lucia - Tome 2, par Bernard Minier, lu par Alice Taurand, Lizzie, 2024



La lieutenante de la Guardia Civil Lucia Guerrero ne sait plus où donner de la tête, entre son travail et ses problèmes personnels…

Elle va devoir enquêter en même temps sur deux affaires bien différentes. En Galice, elle est sur la piste d'un mystérieux tueur en série qui s'en prend à des femmes se levant tôt pour aller travailler ; ce sont ses victimes qui donnent son titre au roman. Mais quand, à Madrid, une sorte de Robin des bois s’en prend aux ultra-riches, déclenchant la panique au sein des plus hautes institutions du pays, elle est appelée sur place en renfort, devancée par sa réputation.



Deux mondes, celui des prolétaires et celui de ceux qui vivent dans les ors de la république…

Une inégalités de traitement et de moyens mis en œuvre pour résoudre les enquêtes…

Tout était réuni pour faire de ce livre un excellent roman noir mais, malgré la mise en avant des inégalités sociales, la narration reste construite sur une suite de péripéties et un écheveau de suspense, certes captivants, mais parfois prévisibles. Les réflexions de l’auteur sur la situation, la comparaison avec la lutte des gilets jaunes français par exemple, paraissent plaquées sur le récit, comme artificiellement rajoutées pour donner un effet de crime en rapport avec l’expression d’un trouble économique et social.

La situation personnelle de Lucia, ses absences répétées vis-à-vis de son jeune fils, sa difficile implication dans l’état de santé de sa mère, sa confrontation avec la misogynie ambiante et les violence envers les femmes m’ont paru traitées plus naturellement.

Le côté un peu fantastique, en rapport avec de vieilles légendes de Galice, autour de « el aire », aurait mérité plus de développement.



La version audio de ce roman est très réussie ; la voix légèrement voilée d’Alice Taurand, découverte dans le 1er tome, correspond toujours aussi bien à la personnalité de l’héroïne. Ce fut une écoute agréable, une audio-lecture détente.



Il y a quelques mois, après ma lecture du premier opus de la série consacrée à Lucia, je me retrouvais un peu déçue d’avoir été déçue… En effet, Bernard Minier fait partie des auteurs que j’apprécie et que je suis particulièrement et j’étais vraiment curieuse de sortir de la série consacrée à Martin Servaz pour voir comment il met en scène une héroïne féminine.

Je persiste dans ce sentiment de déception, cette impression de facilité… Il me manque un je ne sais quoi pour y croire vraiment, plus d’originalité et de profondeur dans le mécanisme.



#LeseffacéesLuciaTome2 #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal


Lien : https://www.facebook.com/pir..
Commenter  J’apprécie          120
Les Effacées

Des morts à l'encre invisible et d'autres stabilotées.

En Galice, des femmes sont kidnappées au petit matin sur le chemin du travail et retrouvées mortes quelques jours plus tard. Comme quoi, il peut se passer des choses en Espagne avant 22 heures.

Le sort de ces travailleuses de l’ombre ne passionne pas les foules à l’inverse des meurtres de personnalités madrilènes fortunées qui surviennent au même moment. D’un côté, des morts dont on remarque à peine l'absence. De l’autre, des nantis refroidis. Comme disait à peu près Jean de la Fontaine, Pas de pot à faire, les deux finissent en terre.

Les psychopathes auraient pu avoir une pensée pour la police et se coordonner pour ne pas perpétrer leur crime en même temps, mais la concurrence n’encourage pas les échanges de bons procédés, même quand la clientèle n’est pas la même. C’est comme les boulangers de mon quartier qui partent en vacances toujours en même temps. Un bon mobile de crime.

Contrainte par sa hiérarchie de se consacrer en priorité aux victimes de première classe, Lucia, l’enquêtrice tatouée et pugnace de la Guardia Civil, va devoir faire face à un tueur qui laisse toujours le même petit message sur les scènes de crime : « Tuons les riches ! ». Si les slogans les plus simples sont les meilleurs, les plus simplistes sont les pires. L’accroche devient devise sur les réseaux sociaux qui s’embrasent et organisent une partie de chasse aux puissants. Un Marx et ça repart.

Lucia n’a pas le don d’ubiquité mais elle suit de près l’enquête de son adjoint en Galice qui se lance dans une course contre la montre sans vélo, exercice risqué dans un pays où la ponctualité n’est pas la première qualité et où la vitesse moyenne de marche de la population ibère dans les rues ne dépasse pas celle d’un trail en Ehpad. Que mes racines espagnoles me pardonnent. Et comme je ne suis pas à un cliché près, j’ai été étonné de découvrir dans le roman que cette région n’était pas uniquement le point de rassemblement de marcheurs mal fagotés en pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle avec des ampoules aux pieds et l’envie irrépressible d’écrire un livre ennuyeux sur les randonnées existentielles. Si, si, il y a des vrais gens sans bâton de marche et coups de soleil sur les mollets qui ne sont pas à la recherche d’eux-mêmes.

Cette double enquête, construite très habilement par Bernard Minier sur les clivages de la société, ne manque pas de rythme et ne s’égare pas dans des friches idéologiques. Comme souvent chez ce polarier à succès, les scènes de crime et d’ouverture sont à l’inverse du titre, indélébiles. En revanche, une fois encore, les dénouements sont peu crédibles et nécessitent beaucoup d’huile d’olive pour passer.

Je reste assez convaincu par le personnage charismatique et intègre de Lucia même si je regrette que ce deuxième opus, focalisé sur les deux intrigues, ne permette pas d’en savoir davantage sur elle et ses doutes.

Plus moderne que son Martin Servaz des Montagnes, qui j’espère ne passe pas ses vacances en Espagne (cela lui rappellerait trop le boulot), Bernard Minier a le mérite d’avoir créé deux héros récurrents différents, attachants, qui ne sont pas de la même génération mais, qui j’en suis convaincu, vont finir par se rencontrer.

PAN ! con tomate

Commenter  J’apprécie          734
Lucia

Captivant !!! Ce polar m’a tenu en haleine jusqu’au dernières pages. Et contrairement à certains autres ouvrages qui ont de nombreuses pages, je n’ai à aucun moment ressenti de longueurs ou de longues descriptions inutiles qui n’apportent rien à l’histoire.
Commenter  J’apprécie          10
Les Effacées

C'est un polar classique qui n'a rien de bien nouveau. Qui a rajouté un trop long couplé sur les émeutes, ce qui n'apporte rien au livre, qui laisse le doute en fin pour assurer une trilogie. D'ailleurs je me demande pourquoi j'ai mis 3 étoiles...
Commenter  J’apprécie          10
Les Effacées

J'avais aimé Lucia lors notre première rencontre dans le roman éponyme mais cette deuxième rencontre fut plus terne: ce personnage manque de relief, de coffre. Désolé mon Bernard mais je me suis ennuyé. Comble pour un thriller, je n'ai pas vraiment compris qui a tué et en fait je m'en fous un peu ; le principal est que j'ai été au bout. Ce que j'ai compris par contre en lisant la fin, c'est qu'il y aura une suite. J'essayerai car j'ai envie de retrouver Lucia.
Commenter  J’apprécie          00

{* *}