Je n'aime pas les romans qui finissent sur un point d'interrogation. Or, c'est ce qu'il se passe avec celui-ci.

En globalité, l'histoire était intéressante. Nous plongeons au cœur de l'art sous la forme de peintures et de tatouages. Le roman est ponctué de mystère et de suspens. Le rythme est pas mal mais aurait pu être meilleur.

Je n'ai pas compris certaines scènes qui, pour ma part, n'avaient rien à faire là. L'autrice passe du temps à décrire la vie de personnages secondaires que nous n'apercevons que durant quelques pages. J'ai trouvé cela inutile.

Nous suivons un duo d'enquêteurs pour lequel je n'ai pas ressenti d'attachement.

J'avais envie de connaître le fin mot de l'histoire mais j'avoue avoir un peu décroché à un moment donné. Nous ne sommes pas ici dans un page turner, de mon point de vue.

En conclusion, je dirais que cette lecture est moyenne. J'ai lu de bien meilleurs thrillers.

Après avoir dévoré « Jeu de peaux » et « Bestial » d’Anouk Shutterberg je ne pouvais que me pencher sur le dernier thriller de l’auteure « La nuit des fous »…

Ce thriller où nous retrouvons le commandant Jourdain malmené dans « Bestial » peut se lire sans problème en n’ayant pas lus les deux précédents que je recommande tout de même car excellents.

« La nuit des fous » nous propulse dans le Jura, dans la région de Dole ou cinq corps viennent d’être découverts lors de travaux. Macabre découverte sur ce chantier de construction d’une nouvelle résidence à Saint-Ylie, petit quartier tranquille en périphérie de Dole. L’intrigue démarre sur les chapeaux de roue car les corps découverts sont anciens rien n’est plus difficiles pour les enquêteurs mandatés sur cette affaire que de remonter le temps pour découvrir le message laissé par le tueur dans son jeu de pistes. Toujours traumatisé par la perte de sa fille, le commandant Stéphane Jourdain va devoir laisser ses démons de côté pour en compagnie de son groupe de l’OCRVP traquer le responsable de cette monstrueuse mise en scène. Qui sont donc ces cinq personnes ainsi enterrées dans des caisses en bois et dont les corps suppliciés ont été agrémentés de fils de fer afin de leur donner une posture particulière ?

Certains personnages particulièrement pervers donnent une dimension glaçante à ce thriller ou en parallèle de l’enquête, nous faisons la connaissance de Elise, jeune femme à qui la vie ne sourit pas beaucoup. Grandement handicapée par une maladie chronique extrêmement douloureuse, elle se met à la recherche d’une hypothétique tante, secret de famille découvert à la suite du décès de son père.

Le rythme rapide grâce aux chapitres courts ferre le lecteur dans un véritable engrenage agrémenté d’une playlist concoctée par l’auteur.

Ne connaissant pas cette région j’ai eu la curiosité de faire quelques recherches sur les endroits cités. Bon finalement pas sûre d’y aller passer des vacances, j’aurais peur d’y croiser quelques fantômes des âmes torturées dans ce roman !

Anouk Shutterberg sera présente sur le Gujan Thrillers Festival les 28 et 29 Septembre prochains à Gujan Mestras en Gironde.

Après la révélation, la confirmation !

J'avais déjà été bluffé par son premier roman, mais alors là...



Une affaire classée refait surface. Plusieurs vagues d'enlèvements ont eu lieu entre 2006 et 2020.

Stéphane Jourdain et Lucie Bunevial-Rizzoni, sont appelés sur l'enquête.

Duo avec qui nous avons fait connaissance dans son premier roman "Jeu de peaux".

D'autres personnages y font aussi leur apparition.

Quel plaisir de les retrouver.



Puis, la réception d'un SMS. "Si vous cherchez les filles, suivez les chiens..."



L'auteure m'a, tout de suite, plongé dans l'intrigue.

Les flashbacks, sur les différentes périodes de l'enquête, sont très prenants.

Le fait qu'il y ait plusieurs récits, donne du rythme, nous accapare.

La mécanique se met en place.



Elle nous détaille toute l'atrocité dont la nature humaine est capable...

Des conditions sauvages, dans une ambiance de grognements, de hurlements bestiaux, y sont décrites.

Cette violence, cette animosité m'ont dérouté.



Quelles séquelles peuvent-elles laisser ?



Tout est bien ficelé, ça rend ce roman addictif.

Le rythme est soutenu, tout du long, et accélère sur les derniers chapitres.

J'ai fait quelques rencontres bestiales au fil de ma lecture.



Malgré ce côté sombre, elle arrive à y glisser des notes d'humour, qui m'ont fait sourire.

La référence au tatoueur, Mikael de Poissy, dont j'apprécie le talent, est un beau clin d'œil.



Un coup de cœur pour moi !

La Louve a encore frappé.

Elle m'avait prévenu d'avoir le cœur bien accroché, je confirme.



Je ne peux que la recommander.

Si vous ne la connaissez pas encore, ne vous privez pas !

Son troisième roman me fait déjà les yeux doux, depuis un moment.

Après avoir découvert Anouk Shutterberg avec « Jeu de peaux » je ne pouvais que me pencher sur son thriller suivant « Bestial » et retrouver avec plaisir le commandant Jourdain, Lucie Bunevial et Asako bien sûr !

Dans ce thriller dur, haletant et complètement addictif, des jeunes filles disparaissent : 12 ans, même profil et aucune piste hormis le quartier ou elles ont disparu. Le titre est annonciateur et l’enquête est compliquée car des disparitions identiques il y en a eu d’autres…. 5 ou 6 mais neuf ans plus tôt !

Enfin un message « Suivez les chiens » et des colis reçus par les familles. Âmes sensibles s’abstenir car le roman n’épargne rien de nos peurs ni des perversions de l’âme humaine…

Le rythme soutenu et la plume incisive de l’auteure ont fait que je suis ressortie de ce thriller complètement essoufflée, recrachée par les dernières pages…

Vite je vais replonger dans le dernier opus de Madame Shutterberg, « La nuit des fous », qui sera présente à Gujan Mestras les 28 et 29 septembre prochain sur le Gujan Thrillers Festival.

Chronique sur le livre «LA NUIT DES FOUS» de Anouk Shutterberg

(Editions RECAMIER - 2023)





Anouk Shutterberg est une auteure française née à Besançon. Elle s’est lancée dans l’écriture tardivement, mais non sans un grand talent. Son troisième et tout dernier opus en est la preuve.



Parmi ses œuvres :



2021 : «Jeu de Peaux», aux Editions Plon

2022 : « Bestial », aux Editions Plon.



« LA NUIT DES FOUS » est le troisième thriller de Anouk Shutterberg, une auteure dont style est incisif et addictif.



Deux histoires vont se croiser. Tout d’abord, celle d’Elise, une jeune femme souffrant d’un « handicap invisible » qui tente de retrouver désespérément, le seul membre de la famille qui lui reste après le décès de son père, et celle de la découverte de cinq corps enterrés dans des parallélépipèdes identiques en bois et disposés de manière étrange, non loin d’un hôpital psychiatrique. Le tueur a t-il un message à faire passer ? Et dans l’affirmative, quel est-il ?



Elise commencera à nouer des liens étroits avec sa nouvelle « famille », tout d’abord par l’envoi de lettres. D’un autre côté, le commandant Jourdain tentera de résoudre l’énigme des corps retrouvés à Dôle, dans le Jura. Épaulé par une psychologue et ses collègues, dont Noémie Sanchez, il aura bien du mal à mener cette affaire à bien, encore tourmenté par la mort de sa femme et de son enfant. Arrivera t-il à trouver le « mot » de la fin ? L’affaire s’avère extrêmement complexe, les énigmes et les preuves se multiplient, ce qui fera tourner l’équipe en bourrique. Qui peut bien être derrière tout cela ? Qui peut avoir l’esprit assez tordu pour inventer un tel mode opératoire ? Opère t-il seul ?



Quand à Elise, que va t-elle découvrir en rencontrant enfin le dernier parent qui lui reste ? Sa maladie ne va t-elle pas la freiner dans ses démarches ?



Mystères et secrets parsèment leurs histoires. Que vont-ils découvrir ?



« LA NUIT DES FOUS » m’a encore une fois fasciné de par l’écriture accrochante de l’auteure. Le style est parfait, l’enquête bien ficelée avec de nombreux rebondissements. La psychologie des personnages est bien étudiée et bien retransmise au lecteur, pour des moments d’angoisse assurés. Anouk Shutterberg me fait vibrer à chaque lecture. Vous traverserez des moments remplis de suspense, de découvertes, d’angoisse, mais toutes ces émotions valent bien le coup pour découvrir un final captivant.



Encore une fois je n’ai pas été déçue par cette auteure que je recommande fortement. Ses livres ne sont cependant pas à mettre entre toutes les mains. Âmes sensibles s’abstenir ! Vous aurez été prévenus.



Mention spéciale également pour la mise en avant d’un personnage principal souffrant d’une maladie dite « invisible », mais non moins grave, qui peut avoir de sérieuses répercussions sur la qualité de vie. On ne parle pas assez souvent de ces choses là, alors un grand merci !



Il ne me reste qu’à vous apporter quelques précisions : le livre « JEU DE PEAUX » est en cours d’adaptation audio visuelle, quand à « BESTIAL », ce dernier a obtenu, en 2022, le prix découverte de l’Iris Noir à Bruxelles.



Alors qu’attendez vous pour découvrir cette auteure hors du commun ?



Un grand merci à Anouk Shutterberg et aux Editions Récamier pour leur confiance renouvelée.

J'ai aimé la séquestration de Elise une femme qui n'a pour but que de survivre pour son bébé. Sa solitude, son Enfermement, la situation dans lequel elle est réduite tout ça fait froid dans le dos. J'ai aimé lire l'histoire de Roger, amoureux d'une déséquilibré qui la suit dans son délire aveuglé par sa beauté et son "Amour". J'ai aimé l'équipe du commissaire Jourdain prêt à tout pour sauver une femme séquestree. J'ai aimé l'explication finale d'une malade mentale qui règle ses problèmes de lecture et d'orthographe en de vengeant sur les autres. C'est une histoire qui fait froid dans le dos et ça m'a plu de voir que c'est une affaire sur des dizaines d'années. J'ai moins apprécié l'histoire compliquée des détails de l'enterrement mais bon. C'est un roman agréable à lire, le suspens s'installe bien . C'est pas mal du tout

𝑼𝒏 𝒓𝒆𝒏𝒅𝒆𝒛-𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒆 𝒄𝒐̂𝒕𝒆́ 𝒔𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒂𝒎𝒐𝒓𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒍'𝒉𝒖𝒎𝒂𝒊𝒏



A 33 ans, Julian Rizzoni est un peintre de renommée mondiale, connu tant pour ses œuvres que les polémiques qu'elles peuvent soulever. Alors, lorsque les peaux de plusieurs de ses connaissances, sur lesquelles il a dessiné, tatoué, sont déposées chez Sotheby's pour être vendues, l'affaire prend une tournure particulière. 10 corps délestés de toute la peau de leur dos, 10 corps dépecés, 10 pièces de peau parfaitement tatouées et parfaitement conservées... c'est donc 10 potentiels cadavres.



Le commandant Stéphane Jourdain, chef de la DJP, et Lucie Bunevial, capitaine de police, vont mener cette enquête singulière et dont le retentissement pourrait dépasser les frontières nationales.



Je ne connaissais pas Anouk SHUTTERBERG dont Jeu de Peaux est le premier thriller, paru en 2021 aux éditions PLON.



Son écriture est immersive et m'a fait penser à la préparation d'un reportage, caméra sur l'épaule, en mode shaky camera. Les descriptions sont comme des plans filmés sur les scènes que découvrent les enquêteurs, sur l'évolution de leurs sentiments et positionnements au fil de l'enquête. Le choix descriptif et celui du champ grammatical est sombre, cru, violent et plonge le lecteur dans cette intrigue noire et angoissante.



Quant à la fin du livre ? Elle pourrait bien vous laisser songeur, mâchoire inférieure pendante, durant plusieurs minutes, avant que la monosyllabe allongée "nooooooooon" ne sorte de votre bouche. Doute ? Refus ? Ou simplement un fort sentiment de s'être fait bluffer ?



Même si j'avais de fortes suspicions, concernant le coupable, et si j'avais saisi certaines de ses motivations, il me restait quelques zones d'ombres et surtout, surtout, je n'avais pas envisagé ce final !



Un premier thriller réussi donc, et qui promet de belles perspectives pour les suivants (Anouk SHUTTERBERG a désormais 3 thrillers publiés à son actif).



Enfin, avant de vous laisser commenter ou réagir, je vous rajoute cette petite note : étrange coïncidence, mon livre a perdu sa "peau" pendant que je le lisais. Un bon support pour une chronique que vous pouvez retrouver sur Instagram pour mieux comprendre ce aque je veux dire :)
Lien : https://www.instagram.com/p/..

« J’ai gagné, salopard. Papa, regarde-moi, je suis libre ! »

C’est à cet instant qu’elle réalise que ses pieds n’accrochent plus rien. Le vide…



Les disparitions de jeunes filles sont le point culminant d'un iceberg très lugubre, dont l'auteure n'y va pas par quatre chemins dans ce deuxième roman. Les personnes sensibles devraient s'abstenir. En effet, vous serez plongé dans les obscurités de l'enfer, où vous explorerez la face la plus sombre et pervertie de l'humanité, dans un monde glauque, méprisable et malsain. Le fait de passer d'une temporalité à l'autre dans la construction non-linéaire du livre, qui emmène le lecteur dans un périple à travers l'Europe sur la trace d'un réseau criminel transfrontalier, peut sembler étrange au début, mais il finit par fournir du dynamisme au scénario grâce à ses courts chapitres. Malgré le fait que l'on puisse comprendre la trame et que tous les éléments s'emboîtent à la fin, l’écrivaine a tendance à introduire trop de thèmes simultanément, ce qui peut donner une impression désagréable d'une histoire qui s'égare en présentant de nouveaux personnages et intrigues sans préavis au début de chaque section. En fin de compte, on ne peut contester que l'œuvre est bien structurée, qu'elle retient l'attention de bout en bout et que sa conclusion, particulièrement captivante, répond aux espoirs suscités. Une auteure très douée qui crée des récits policiers de haut niveau, très sombres, à découvrir absolument !