J'ai pris une sacrée claque avec ce roman, on peut dire qu'il m'a remué les tripes ! 



Bien sûr j'ai connaissance des différentes guerres, des différents massacres et catastrophes à travers le monde, j'en ai suivi de près certains avec récits et documentaires à l'appui.



Mais avec Karine Giebel, j'avais le sentiment de me tenir près du personnage principal et de voir à travers ses yeux, ou plutôt à travers l'écriture de l'auteure.



Elle a réussi à écrire ces passages de l'histoire comme si elle y était, comme si toutes ces images venaient du tréfonds de ses souvenirs.  Je connais cette auteure pour l'avoir déjà lu à plusieurs reprises et j'avais déjà constaté cet excès d'empathie mais là, on peut dire qu'elle s'est surpassée.



Dans ce roman, le personnage principal, Gregory, est humanitaire et à travers ses missions, nous revisitons l'histoire humanitaire de 1992 à 2009, en passant par Sarajevo, le Rwanda (génocide), la Tchétchénie, l'Indonésie, la Colombie, la Bosnie-Herzégovine, le Sénégal, la République du Liberia, le Pakistan, la République du Congo, la Bande de Gaza... Et chaque destination est le théâtre d'horreurs de toutes sortes, de morts, de blessures tant morales que physiques...Et surtout la folie, la cruauté et l'horreur dont sont capables les hommes.



Comme il l'est dit dans le résumé, Gregory y trouve un sens dans sa vie, il ne peut pas s'en passer au péril de sa vie, mais aussi de sa situation familiale. 



C'est un roman qu'on oublie pas, et qui restera gravé un bon moment dans ma mémoire... 

Je viens vous parler d'un livre dont on ne sort pas indemne, qui se grave en plein cœur, un roman tellement dur, que j'ai dû faire des pauses. Pourquoi dur? Car il est basé sur de véritables catastrophes, des drames humains terribles, des guerres, l'atrocité humaine. Mon cœur s'est fendu plusieurs fois.



Je n'ai pas mis longtemps à le lire par volonté mais par manque de temps, mais j'ai trouvé ces pauses salvatrices pour reprendre mon souffle. C'est mon second roman de l'autrice et même si pour le précédent j'avais eu un coup de cœur, celui ci le surpasse encore.



J'ai vu quelques retours négatifs, des personnes qui ne retrouvaient pas la plume habituelle de l'autrice. N'ayant pas de recul suffisant je ne peux comparer à ses autres romans et pour ma part j'ai été complètement captivée. Je suis ravie de m'être plongé dans ce livre les yeux fermés car si j'avais su l'histoire, je n'aurai sans doute pas tenté l'aventure et ça aurait été dommage.



Ce livre bouleversé, bouscule mais il ne reflète pourtant que la réalité de certains dans d'autres pays. Je me suis énormément attachée à Grégory Paul ou encore Zina et Anton.



Une plume qui aura su me captiver d'un bout à l'autre de l'intrigue de ce premier tome mais qui me fait trépigner d'impatience de connaître la suite à l'automne 2024.



En bref, une franche réussite pour ce roman noir qui restera gravé en mois.

Karine Giebel est de ces auteurs qui décrivent à la perfection les atrocités dont est capable l' Homme. Quel terrain plus propice que celui des guerres : Kenya, Bosnie, Rwanda, Tchétchénie, Congo, Colombie, Bande de gaza, Afghanistan, Gregory infirmier de la Croix rouge y effectue des missions dont il ne ressort jamais indemne. Il sauve des vies et sacrifie la sienne. Témoin des horreurs des guerres il meurt chaque fois un peu. Karine Giebel plonge le lecteur dans les abysses de la psychologie humaine et nous laisse dans l'attente du sort de Gregory et de son grand ami médecin, Paul aux mains du taliban d'une part mais également de son fils adoptif rescapé et vivant en France d'autre part.

Un page turner que l'auteure maîtrise à la perfection car elle sait rendre le lecteur addict même si ce qu'il lit est d'une insupportable cruauté.

J'ai eu l'impression d'être dans un reportage car c'est très bien documenté et excellemment retranscrit.

C'est également un hommage à tous ceux qui risquent leur vie pour en sauver.

Vivement cet automne pour la suite !

Grégory est un infirmier humanitaire dont le dévouement pour les autres est sa principale motivation, même au détriment de son premier amour, sa famille. Prêt à être déployé dans les zones les plus périlleuses du globe, il s'efforce de sauver un maximum de vies au milieu des tragédies de la guerre. Faire le bilan entre les survivants et les décédés, maintenir un esprit positif malgré un bilan souvent sombre, voilà son quotidien. Ce livre se démarque par son style unique et captivant. Il met en lumière l'importance cruciale des missions humanitaires, trop rarement mises en avant, dans notre monde actuel. À travers ce récit de guerre, l'impatience grandit de découvrir la suite et de se rapprocher davantage du personnage de Grégory.

Dans son treizième roman, l'autrice met en lumière un infirmier de la Croix Rouge appelé à travailler dans les zones de conflit où l'humanité perd chaque jour un peu plus ses valeurs.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..

Un livre coup de poing sur le dévouement de ces hommes et de ses femmes de l'ombre face aux atrocités de la guerre.



C'est une lecture dont on ne sort pas indemne. Premier tome d'une duologie, je suis pressée de lire la suite mais je suis aussi contente de cette respiration.



Je ne le classerai pas comme un thriller mais plus comme un roman noir.



C'est surtout un bel hommage, malgré toute la noirceur, pour ses soignants qui décident de tout quitter pour pratiquer leur métier loin de nos conditions occidentales. En tant qu'infirmière, je ne peux être admirative face à cet engagement.



Ce récit c'est la vie de Grégory, celui qui donne son temps pour les autres au détriment de sa vie personnelle.



Le travail de recherche en amont a du être colossale. L'auteure a du être secouée par l'écriture de ce roman.



Pour ce qui est de la narration du livre audio, le conteur est parfait pour cette histoire.



En bref, une lecture qui ne pourra pas vous laisser insensible et qui vous marquera.

OUF, j'en suis enfin sortie !

Mais où donc et dans quoi Karine Giebel a voulu nous embarquer ?

Quand je me plonge dans un livre, j'ai envie de m'évader, de découvrir de nouvelles choses et là : que j'allume la tv ou que j'ouvre son livre, c'est la même mais en prie...

Nous avons tous les détails des horreurs de la guerre (Rwanda, Pakistan, Congo, Bande Gaza...) et même si l'on comprend un peu mieux se qui se passe dans la tête de ces médecins et infirmiers humanitaire, l'histoire se veut creuse et répétitive.

A la place d'un roman , on a l'impression de se plonger dans un reportage où rien ne nous est épargné mais qui ne va rien nous apporter de plus tellement les actions sont pareils.

La barbarie et la violence des hommes face à leurs prochains ne fait aucun doute mais la répétition ne fait pas spécialement l'empathie ...

A mon grand regret, car je suis fan de cette auteur, le livre 2 ne fera probablement pas parti de mes futures lectures mais je ne lâcherais pas son écriture car une histoire d'amour connaît des hauts et des bas !

Voilà une histoire originale sur un infirmier qui travaille pour la Croix Rouge, et notre autrice nous emmène en voyage sur à peu près tous les conflits internationaux. Ses descriptions sont franchement touchantes (on frôle le patos parfois mais c'est bien fait alors !). Il y manque juste un truc essentiel si on pense qu'on va lire un thriller : on a l'impression de presque lire un essai, un reportage. Pas un polar : ou alors, il faut considérer que toute cette violence décrite partout sur notre Planète est susceptible de rentrer dans ce genre littéraire dite "polar". Après tout, tous ces crimes contre l'humanité sont des crimes au sens propre. Et nous montrer ainsi leur banalité et atrocité en temps de guerre est une étrange idée de roman qui fait mouche. Avec, en plus, ce titre qui va parfaitement : le blast, cette onde de choc ; jusqu'à quel point peut-on être choqué sans être affecté ? Face à ces crimes contre l'humanité des médecins et infirmiers dévoués et courageux. Et si c'est une forme d'hommage à ces professionnels qui loin de chez eux bravent les dangers pour sauver des vies, c'est réussi. Tant pis pour le thriller, sauf les tomes suivants (?) (puisque celui-ci est annoncé comme premier - attention au patos quand même, qu'on peut comprendre sur un premier volume qui pose l'action, mais ...)