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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je crois que c'est la première fois que j'ai autant de mal à entrer dans un texte de Stefan Zweig. D'habitude, il parvient à me happer sans difficulté dans n'importe quel univers qu'il aborde (les biographies, les nouvelles…). J'ai même failli abandonner. Cependant, déçue de ne pas apprécier La Peur, je suis allée jeter un oeil sur le résumé sur Wikipédia (qui en dévoile beaucoup) ce qui m'a donné envie de découvrir le "comment" maintenant que je connaissais le dénouement.

L'héroïne n'attire pas tellement l'empathie et je l'ai même trouvée pafois un peu agaçante dans son rôle de bourgeoise superficielle qui ne prend conscience de la belle existence dont elle jouit que lorsqu'elle pense le perdre. Et le mari me laisse avec une impression très mitigée : il se révèle plus attentif et aimant que ne le pensait la jeune femme, mais il a une façon bien cruelle de forcer son épouse à avouer pour lui accorder ensuite le pardon.

Il y a beaucoup d'introspection de la part de l'héroïne et assez peu d'action. En effet, en seulement quelques rencontres avec une femme inquiétante, l'auteur fait passer son héroïne par tous les stades de la peur depuis la petite frayeur exaltante à l'idée de braver l'interdit sans vraiment prendre de risque jusqu'au désespoir qu'entraine l'angoisse de tout perdre lorsqu'on ne trouve plus aucune issue. C'est une véritable étude de la peur et de ses effets, mais cela m'a semblé parfois un peu long...

C'est dommage, je termine le recueil avec la nouvelle qui m'a le moins plu...
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La peur est un recueil de six nouvelles de Stefan Zweig ,de valeurs inégales pour moi. Comme souvent ,Zweig dissèque les sentiments humains avec précision ,la psychologie des personnages étant bien développée . Toutes les nouvelles sont assez intéressantes à lire mais "Le bouquiniste Mendel" et "la collection invisible" m'ont particulièrement touché ,surement parce que la beauté et la tragique se mêlent pour rendre le tout bouleversant. Ces deux là méritent bien plus que 3 étoiles .Si vous aimez Zweig ,vous serez conquis .
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L'histoire semble à première vue banale, une jeune bourgeoise oisive trompe son mari. Surprise par une femme peu scrupuleuse qui en profite pour la faire chanter odieusement, elle ne vit plus que dans une peur irraisonnée d'être confondue par son mari, et c'est la descente aux enfers.
Au début, je n'avais guère d'empathie pour cette petite dinde sans consistance et je n'ai pas accroché tout de suite, mais comme toujours, le talentueux Sweig a plus d'un tour dans son sac pour vous séduire. En fait, ce que j'ai trouvé le plus intéressant dans cette nouvelle est que, au-delà de la peur grandissante soutenue par un rythme qui vous tient haletant, et en dépit que j'ai pressenti le dénouement de l'histoire, c'est la prise de conscience de cette femme du vide de sa vie, de son insignifiance, de ses propres sentiments, de sa propre valeur et de celle des êtres qui l'entourent. En sorte que sa faute la sauve, lui donne enfin une consistance, la fait naître à la vie. Une excellente analyse des faiblesses et des turpitudes humaines, comme toujours.
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Dans ce recueil de nouvelles de Stefan Zweig intitulé « La Peur », seules les deux premières y font référence. Les autres nouvelles nous rapportent des tranches de vie, des épisodes du quotidien, un peu moins intéressants mais toujours très bien écrits.
Quant au premier récit, il relate la peur d'une gentille et honnête jeune femme qui a commis l'erreur par ennui, de tromper son mari. Malheureusement, elle se retrouve confrontée à un corbeau qui va la faire chanter. L'auteur nous décrit avec art et subtilité toutes les peurs qu'elle va endurer depuis la crainte jusqu'à l'épouvante en passant par l'angoisse, l'effroi, la terreur…
Stefan Zweig nous délivre également quelques propos philosophiques sur le thème de la culpabilité.

Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
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Euh, pas le meilleur Zweig, pas du tout le meilleur Zweig: une bourgeoise a un amant. Un jour elle se fait surprendre par une femme qui va la menacer et la faire chanter. La peur devient un des personnages de la nouvelle. J'ai regretté 2 choses: la fin attendue et moralisatrice et le mépris pour les gens du peuple que j'avais déjà remarqué dans Amok que j'avais pourtant adoré.
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Une femme bourgeoise et oisive, a un amant. un jour en sortant de chez lui une femme vulgaire l'accoste et l'invective concernant son amant. Elle lui jette de l'argent pour se libérer de cette situation embarrassante. Commence alors un chantage régulier qui plonge Irène dans une peur incontrôlée et incontrôlable.
J'ai eu bcp de mal à entrer dans cette histoire, n'étant pas très encline à compatir avec la protagoniste... Mais après un effort pour avancer dans le récit, j'ai finalement apprécié de poursuivre et le dénouement de cette nouvelle.
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J'ai trouvé la qualité des nouvelles quelque peu inégale : j'ai bien apprécié la première, qui donne son nom au recueil, pour son histoire et son analyse de la peur et ce qu'elle fait aux gens ; Révélation et Leporella était aussi relativement intéressante ; en revanche j'ai eu peu d'intérêt pour La femme et le paysage. le bouquiniste Mendel et La collection invisible avait une sorte d'histoire touchante et de morale, mais sans plus, d'autant plus qu'elles étaient très courte. Je retiens cependant que j'ai plutôt accroché avec l'écriture de Zweig et ses talents de conteur, et je ne serais pas opposée à lire un autre livre de lui, peut-être tenter une de ses non-fictions historiques.
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Recueil de 6 nouvelles inégales autour de la peur. J'ai apprécié la 1ère où une femme adultère apeurée par les conséquences de son acte songe au suicide jusqu'à un retournement inattendu. J'ai dégusté la description du métier de pickpocket faite par le narrateur de la deuxième nouvelle. Belle observation. Mais après , hormis le fait que ce soit bien écrit, je me suis un peu endormi ... Avis partagé en résumé.
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Un recueil de nouvelles dont la plusieurs touchent le thème de la peur. Des histoires courtes, efficaces, dans le style direct de Zweig. Des descriptions puissantes, des ambiances tantôt palpitantes tantôt envoûtantes, de la psychologie aussi et du suspense. J'ai particulièrement aimé "La peur", "Révélation inattendue d'un métier", "Leporella" et "Le bouquiniste Mendel".
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Un bon recueil de nouvelles, avec du bon et du très bon.
Du côté du bon : "Révélation inattendue d'un métier", "Leporella", "La femme et le paysage".
Du côté du très bon : "La Peur", "Le bouquiniste Mendel", et "La collection invisible"
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