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Paradise Kiss tome 1 sur 5

Misato (Traducteur)Thibaud Desbief (Traducteur)
EAN : 9782871296881
178 pages
Kana (20/11/2004)
4.07/5   141 notes
Résumé :
La très sérieuse lycéenne Yukari n'a qu'une obsession : réussir son entrée à l'université. Son assiduité aux études n'a d'égale que sa phobie excessive des gens. Aussi, quand un garçon tente de l'aborder, puis qu'un travesti lui barre la route, elle s'effraie au point qu'elle s'évanouit ! Lorsqu'elle se réveille au "Paradise Kiss", une sorte de bar tenant lieu d'atelier de couture, elle apprend que ses "agresseurs" sont des étudiants d'une école de mode qui travaill... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Lorsque ce spin-off/suite de Gokinjo est sorti, je n'ai pas hésité une seule seconde. J'avais adoré les histoires de Mikako et de ses amis, l'ambiance douce amère, l'humour mêlé à des situations parfois tristes et mélancoliques, la pointe de folie propre aux créateurs. J'espérais retrouver cette ambiance dans Paradise Kiss et ce premier tome me donne bon espoir.

Nous ne retrouvons pas les personnages de la première saga, physiquement parlant, mais ils sont cités à de nombreuses reprises (j'espère de petites apparitions de temps à autres tout de même). La nouvelle bande ne nous est donc pas totalement inconnu. Nous retrouvons la petite soeur de Mikako, Miwako qui ressemble énormément à sa grande soeur, même si Miwako semble plus fragile. Arashi est le fils de Risa, Hiroyuki. A cela s'ajoute bien entendu de petits nouveaux : …, rebaptisé Caroline, George et Isabella. Un petit groupe riche et complexe qui donne tout de suite le ton. Sans compter que ce premier tome est dense, très dense. Difficile de se dire qu'avec quelques pages, on puisse glaner autant de choses, mais si. Et cela sans que ce soit oppressant. Les situations respectives et les personnalités de chacun sont tout de suite mises en place. C'est plaisant et toujours très bien tourné. Graphiquement parlant, on retrouve le style de Ai Yazawa : élégant, fin, avec un touche sur les détails et aussi ce côté sombre dans l'épaisseur des traits qui rajoute un côté de noirceur si je puis dire. le style est aussi plus travaillé et on se rapproche de la qualité de Nana, où le niveau est plus abouti pour moi.

Côté histoire, on replonge dans celui de l'école d'art et aussi de nos étudiants. le groupe de quatre amis est spécialisé dans la mode et ils préparent leur défilé de dernier année. le stress, leur avenir respectif, les choix qu'ils vont devoir faire planent déjà sur l'histoire. A cela s'ajoute Yukari, notre jeune étudiante bien sous tout rapport qui elle aussi se prépare au grand saut avec le choix de son université et surtout ses concours. le personnage tranche vraiment avec les autres, et ce choc des « cultures » ainsi que les différences d'âges donnent encore plus de punch au récit. Les préoccupations de chacun sont différentes mais il n'en reste pas moins qu'elles ont leur importance. Il y a aussi ce futur incertain qui se profile : anxiogène, inconnu, et qui peut tout changer. Des sujets assez profonds qui sont ponctués de temps à autre par des touches plus frivoles et légères. On retrouve bien entendu des romances, plus ou moins complexes, des conflits, des prises de conscience, des retrouvailles. Des thèmes qui sont chers à Ai Yazawa.
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Ayant terminé avec succès ma relecture du génial Gokinjo, j'ai logiquement enchaîné avec une petite relecture de Paradise Kiss, spin-off de la saga qui reprend le même univers mais avec la soeur de Mikako, le fils de Risa et celui de Hiroyuki.

L'histoire de ce titre est assez particulière. Série 5 tomes à l'origine mais existant aussi sous forme d'un volume unique chez nous, dont on aimerait bien une réimpression au passage, la série est sortie au Japon non pas dans un magazine de prépublication comme d'habitude mais dans un magazine de mode, le Zipper, entre 2000 et 2003. Il est arrivé ensuite très rapidement chez nous, en 2004, alors que le tome 1 de Gokinjo venait tout juste de sortir lui aussi un mois plus tôt. J'ai donc en fait, à l'époque, découvert les deux titres en parallèle ^^!

Ainsi, comme Gokinjo la série est forcément très orientée mode, peut-être même encore plus, ce qui n'est pas pour me déplaire. La parution dans le Zipper a d'autres incidence du côté de la narration avec des chapitres un peu plus décousus les uns par rapport aux autres au début, plus courts aussi, un air plus mature et surtout un format plus grand, inhabituel chez l'autrice, mais parfait pour admirer ses superbes dessins. D'ailleurs, je préfère largement la première édition de Kana pour cela à l'intégrale version pavé sortie ensuite... Dans la première édition, on a des couvertures qui font gravure de mode et chaque tome s'ouvre sur une des créations de George sur son mannequin (l'objet) avec un papier calque du meilleur effet. J'adore !

Mais venons-en à l'histoire. Celle-ci se passe donc longtemps après la fin de Gokinjo, on y retrouve la petite soeur de Mikako, Miwako, qui va désormais elle aussi à Yaz'Art, l'école de mode où a été sa soeur. Mais ce n'est pas elle l'héroïne, c'est Yukari, aka Caroline, une lycéenne banale qui tente de passer les concours des grandes universités pour assurer son avenir. Elle n'a rien à voir avec la mode mais le hasard va changer les choses quand Arashi (fils de Risa) va tomber sur elle et même flasher sur elle, voyant en elle, le mannequin parfait pour leur défilé de fin d'année. le styliste de ce défilé, c'est l'excentrique George, un gentleman aux cheveux bleus complètement farfelu. La vie de Yukari va prendre un tournant à 180°.

Au début, j'ai eu du mal à m'habituer au changement de ton de Paradise Kiss par rapport à son aîné. Celle-ci était plus farfelue, plus décousue, mais sa maturité m'a convaincue au fur et à mesure. J'ai beaucoup aimé la présence bien plus importante que dans la première série de la mode et de la création artistique. L'autrice fait un excellent choix en situant son histoire dans le même cadre mais en n'en faisant pas une copie. Elle choisit un angle différent en se centrant sur le futur défilé de nos élèves et en choisissant des héros qui n'ont rien à avoir avec Gokinjo, les enfants et soeurs de la première série étant plutôt les personnages secondaires. Bref, elle fait du neuf avec du vieux et c'est très réussi.

Les personnages sont vraiment typés et donc accrocheurs. Yukari est l'exemple même de la jeune lycéenne japonaise typique mais elle cache une beauté froide et intemporelle que nos apprentis artistes vont révéler. C'est une jeune fille attachante car peu sûre d'elle. Elle ne sait pas encore ce qu'elle veut faire dans la vie. Elle est gentille et maladroite également aussi bien en amitié qu'en amour et ça la rend particulièrement touchante. George, lui, est aux antipodes. Il affiche une assurance à toute épreuve. C'est le styliste farfelu et racé par excellence. Il a aussi un côté très mystérieux. Il n'a aucune gêne à s'avouer bi ou à faire du rentre dedans à l'héroïne, mais le styliste est SA grande passion.

A côté d'eux, nous avons un quatuor de personnages tout aussi marquants et travaillés, et ce dès le premier tome. Miwako et Arashi, les rejetons de la première série, sont l'autre couple de l'histoire mais leur romance n'a rien de simple. L'autrice l'avait déjà esquissé à la fin de Gokinjo. Il y a en effet un triangle amoureux complexe autour de Miwako, cette jeune fille qui souffre depuis toujours de terribles angoisses. Arashi, derrière son look grunge, est adorable mais très possessif envers elle. Miwako lui cache pas mal de choses. C'est donc une relation potentiellement explosive. La cinquième roue du carrosse, c'est Hiroyuki, le fils de l'ancien patron du bar qu'ils ont transformé en atelier, lui aussi connait Miwako depuis toujours et a / a eu (?) des sentiments pour elle. C'est le beau gosse premier de la classe typique et on le découvre ici à travers le regard de Yukari avec qui il va au lycée. Reste Isabella, homme ou femme, on ne sait au début, mais iel impressionne par son look très excentrique mais superbe, on dirait le/la grand(e) frère/soeur de la troupe.

Il y a une excellente alchimie entre eux. Les camarades de Yaz'Art bossent dans un bel esprit de camaraderie sur les pièces de leur défilé et plus. En effet, ils ont déjà créé leur propre marque et en vise la vente dans des boutiques de mode. L'autrice glisse également beaucoup d'humour dans leurs échanges, des blagues parfois même en-dessous de la ceinture qui m'ont bien amusée, c'est super agréable. Ça crée un cocon plein de bonne entente comme dans Gokinjo. La seule différence, c'est qu'ici on sent aussi qu'il y a des turpitudes cachées en chacun et entre certains qui pourraient faire tout exploser à un moment donné.

L'arrivée de Yukari va bouleverser un peu l'équilibre du groupe. Miwako va tout de suite l'adopter et la rebaptiser (lol), ce qui lui fait enfin une amie proche fille, ce dont elle avait besoin. Quant à George, il semble pour le moment se plaire à la titiller, la tester et il y a des étincelles entre eux. Mais tout va un peu vite à mon goût, Yukari se précipitant un peu tellement elle tombe sous son charme mystérieux et ravageur.

Ravageurs, les dessins le sont également. L'autrice a encore gagné en profondeur et en finesse depuis Gokinjo qui avait bien 5 ans de plus. le découpage des cases est vif et percutant, le rythme est d'emblée rapide même si l'autrice se réserve des petites poses humoristiques ou romantiques. le design des looks des différents personnages est juste sublime aussi bien les pièces de modes que les looks plus casual. Je suis complètement sous le charme. le trait d'Ai Yazawa est toujours aussi expressif et varié, notamment dans les visages des personnages. Ils font toujours autant grandes gigues mais c'est mieux proportionné que dans Gokinjo. J'ai juste du mal avec la tête de George, son cou est parfois bien trop épais et l'implantation de ses cheveux trop haute, ça me perturbe. Pour le reste, c'est sublime et l'édition de Kana est à la hauteur.

Un dernier mot sur celle-ci, dans ma première édition, il y a pas mal de coquilles, textes inversés dans les bulles ou entre les bulles et les pensées hors bulles des personnages, erreurs de noms, petites fautes d'orthographe. Pour que je les note, il faut vraiment que ça fasse tache, parce que souvent j'y suis insensible et je ne les vois pas ^^!

Avec un premier tome vraiment dynamique et percutant, Paradise Kiss offre une belle suite à Gokinjo, une suite qui propose vraiment quelque chose de plus avec ses personnages plus matures, ses propos plus diversifiés et sa mode bien plus présente sûrement grâce au choix du magazine de publication. le grand format lui convient à merveille. On s'amuse énormément mais on ressent aussi de belles bouffées d'émotion et on sent que le drame et les questions existentielles ne sont jamais bien loin. J'ai hâte de relire également la suite !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Voilà le troisième shôjo de l'auteur que je lis : celui-ci m'a été vivement recommandé par une amie, et en dépit de la déception qu'a été Je ne suis pas un ange je l'ai écoutée et je ne regrette absolument pas. Drôle, vif et frais, cette série est bien partie pour me plaire!
Notre héroïne s'appelle donc Yukari : elle ressemble plus à Misuki dans Last Quarter que Midori dans Je ne suis pas un ange. Distraite, facilement impressionnable mais énergique, ce personnage est une bouffée d'air frais ; que l'on soit portée sur la mode ou pas, on s'identifie facilement à elle. Pourtant, difficile pour elle d'occuper le devant de la scène car elle est entouré de personnalités aussi fortes et aussi extravagantes que l'équipe du Paradise Kiss : Miwako la lolita aux cheveux roses, Arashi le rockeur impulsif et jaloux, Isabella le travesti aux allures de lady et enfin Georges, styliste de talent qui prend un malin plaisir à faire tourner Yukari en bourrique. Je ne peux pas dire qui est mon personnage favori, ils sont tous très attachants (et complètement délurés!), même si j'ai une petite préférance pour l'adorable Miwako.
Un manga qui se déroule dans le milieu de la mode, quelle bonne idée! Suivre l'élaboration du projet de Georges et les débuts de la collection "Paradise Kiss" pimente la romance qui se dessine dès le premier tome. Romantique donc, mais pas niais : pas de longueurs et du rythme, au contraire. Tandis que Yukari découvre l'univers déjanté de Miwako et les autres, on ne s'ennuie pas une seconde!

Quant aux dessins, je reviens sur ce que j'en ai déjà dit précédemment : le coup de crayon de Ai Yazawa ne ressemble à celui d'aucuns managakas. Trait fin et travaillé, jambes interminables, lèvres pulpeuses, prunelles profondes, ses personnages sont magnifiques. le petit plus dans Paradise Kiss, ce sont les vêtements : même si j'imagine que c'est impossible à porter dans la vraie vie, j'adore ceux portés ou créés par Yukari, Miwako et les autres. Ce manga date d'une petite dizaine d'années, mais il n'a pas trop vieilli et tous ces vêtements restent un plaisir pour les yeux!
Un doute subsiste en revanche : Paradise Kiss est-t-il un shôjo ou un jôsei? Après avoir feuilleté la suite que j'ai emprunté à la bibliothèque, je trancherai plutôt pour le second. Car si le ton et le sujet de la mode sont légers, la série aborde aussi d'autres thèmes comme la fin de l'enfance, la peur de l'avenir et les difficultés de devenir un adulte. C'est pourquoi je le recommanderai plutôt à un public âgé de quinze ans et plus.
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Paradise Kiss est un shojo du même auteur que Nana. J'ai d'ailleurs lu les 1ers tomes de la série Nana après avoir lu Paradise Kiss mais j'ai rapidement décroché, devant la similitude de l'histoire (en même temps, entre shojo et shojo...) et la longueur de la série.
Paradise Kiss, par contre, ne dure que 5 tomes. 5 tomes qui condense le talent d'Ai Yazawa. Paradise Kiss se rapproche aussi plus du josei que du shojo, car il contient des scènes explicites de relations sexuelles et aborde sans pudeur et avec grande véracité la découverte des émois amoureux et charnels de l'héroïne.
C'est pour cela que la série m'a beaucoup plu : le traitement de ce sujet, très vrai, agrémenté d'une touche d'humour pour alléger le tout. Les relations entre les autres personnages sont aussi bien vues et bien traitées. le dessin est sublime, et l'histoire se passant dans le milieu de la mode, on a droit à de très beaux dessins de robes de rêves !
Une histoire bien écrite, des personnages bien vus, dans lesquels on peut se reconnaître, des relations crédibles - amours contrariées, problèmes de couple, relations d'amitié, problématiques de l'avenir professionnel, de la poursuite de ses rêves, premières relations sexuelles, et pas forcément avec l'homme de ses rêves, etc - et dessin magnifique, une réussite !
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C'est une plongée dans un monde où le génie côtoie le travailleur acharné; Où l'imagination n'est pas un luxe et où la norme c'est qu'il n'a pas de norme.
Yukari a passé sa vie à étudier pour satisfaire les désirs de sa mère mais quand elle se heurte à George Koizumi tout son monde éclate.
Ce manga est une ode à la mode mais pas celle qui vous uniformise non celle qui vous révèle, qui vous identifie et vous personnalise.
Les personnages vont faire face à la réalité, à leurs choix, à leurs émotions pour mieux grandir, s'assumer et éclore tels des papillons dans l'univers de paradise kiss.
Le dessin est à tomber par terre, les personnages attachants, sans concessions, passionnés... c'est à lire sans modération.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Jusqu’à ce jour, j’avais toujours couru sans même regarder autour de moi, dans un long tunnel sombre. J’avais couru vers la sortie sans réfléchir, une sortie qui n’était qu’une sortie finalement. Un néant tout blanc, qui ouvrait grand sa gueule, et ça, cela me faisait vraiment peur.
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Je déteste les hommes qui se parfument...
... Mais son odeur à lui...
... Je l'aime à en mourir.
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Je pensais... que personne ne s'intéresserait à mes histoires.
Je pensais qu'on se moquerait de moi... si je parlais de ma vie.
Mais Georges est différent... Les personnes de l’atelier sont différentes. Parce que... Ils mènent la vie qu'ils ont choisie.
Moi aussi j'aimerais être comme eux. J'aimerais vivre comme eux.
Mon cœur s'emballe.
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Yukari: Attendez! Ce n'est pas le chemin pour aller à la cave!
George: Qui t'a dit qu'on allait à l'atelier?
Yukari: Où va-t-on?
George: Au Paradis.
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