AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,48

sur 2651 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un vert anis bien flashy doublé d'une violine exubérante,
Une texture imitation croco, un style brillant,
Un petit coffret luxe assorti au marque-page qui va bien,
Une illustration équivoque qui n'en dit pas long,
Un titre accrocheur et archi-connu...

Bref, j'avoue que c'est le joli coffret pocket qui m'a séduite, comme une fringue que j'aurais achetée de façon compulsive ou comme un sac, ou une ceinture, que sais-je ? Et alors, y'a pas de mal à ça, non ? Un livre comme un objet de mode...

C'est exactement ça, un livre comme un objet de mode. L'intrigue est inexistante, il faut le dire, les personnages plats à mourir, il ne se passe rien durant quelques 450 pages, la fin est prévisible et précipitée ; les personnages sont creux et stéréotypés, sans intérêt, ambitieux, qui plus est et bien nombrilistes.

Néanmoins, accordons à Lauren Weisberger d'être parfaitement documentée sur l'envers du décor (ça sent le vécu, paraît-il) et sa plume, si elle n'a rien de littéraire, reste, pour le moins, très agréable et très drôle.

Bref, un livre pour se pavaner, à la plage... ou, tiens ! chez le médecin : il remplacera à merveille les vieux magazines de modes que, Mesdames, après ladite lecture, vous n'apprécierez plus jamais comme avant...

Et pour d'échanges littéraires, rendez-vous aussi sur Instagram :

Lien : http://www.instagram.com/les..
Commenter  J’apprécie          240
J'ai un avis très mitigé sur ce bouquin. Il est considéré comme un classique de la chick-lit, le titre était très tentant et même si la couverture ne m'a pas particulièrement plu je voulais depuis longtemps me plonger dans ce livre qui promettait d'être drôle et rafraîchissant.

Le pitch de départ : Andrea, tout juste sortie de l'université, rêve de travailler pour un magazine américain, mais pour cela elle va devoir travailler pendant un an avec LA femme la plus influente des État-Unis (voir du monde, à en juger certains passages), j'ai nommé Miranda Priestly, rédactrice en chef de Runways, le magazine de mode par excellence.

L'intrigue est inexistante. Si on me demandait de raconter l'histoire, c'est simple, je n'y parviendrai pas pour la bonne et simple raison qu'il n'y a pas d'histoire. Ça traîne en long en large et en travers durant 441 pages, et c'est profondément ennuyant. Pourquoi écrire un pavé alors qu'il n'y a rien à raconter sur un sujet pareil ? Nous suivons Andrea - ou Andy pour les intimes - au quotidien durant une année de sa vie. Une année qui est supposée changer le cours de son existence (ou pas). J'avoue avoir apprécié l'évolution du personnage d'Andrea, cela permet de voir à quel point nous pouvons être égoïste et influençable, même si ce point positif demeure minime dans cette ambiance si monotone.

L'univers de la mode est vraiment trop stéréotypé. de l'assistante en chef qui regarde notre pauvre héroïne de haut aux hommes influents gays en passant par les employées qui sont horrifiées à l'idée de prendre un repas de plus de 200 calories, c'est du déjà vu et du réchauffage de ce qu'on a l'habitude de cotoyé. Bref, aucun point original. Je tiens à préciser à madame Weisberger que toutes les femmes qui travaillent dans le milieu de la mode ne sont pas forcément exécrables et anorexiques, et que les hommes ne sont pas tous gays.

Sans parler de la fin qui est totalement médiocre, mais à l'image de tout le roman car elle est prévisible à 100%.

Quant aux personnages... Comme l'indique le titre, je m'attendais à ce que le personnage de Miranda soit tyrannique, diabolique, cruel, bref tout ce que vous voulez, alors qu'en réalité c'est une bonne femme immature et capricieuse qui se prend pour le nombril du monde. Elle, rédactrice en chef d'un magazine ? Chef oui, rédactrice non ! On ne la voit pas une seule fois exercé son métier, sauf si celui est d'être blessante, méchante et mauvaise envers ses assistantes qui lui obéissent au doigt et à l'oeil.

Comme vous devez vous en doutez, le personnage d'Andrea, notre narratrice, parfaitement niais qui frôle parfois même l'idiotie. C'est « la jeune femme en couple, pleine de rêve d'avenir, qui croise the beau mec hyper sexy à une soirée et qui ne contrôle plus ses hormones pour finalement culpabiliser et revenir à la réalité ». J'aurai bien aimé pouvoir la gifler, pour la bonne et simple raison qu'elle manque de cran, voir même de personnalité. Un peu de caractère bon sang ! Elle se laisse marcher sur les pieds, elle n'ose jamais rien dire, elle se transforme au fur et à mesure en toutou branché à son téléphone prête à exaucer tous les souhaits de sa patronne, qui au passage sont des exigences futiles qui donnent naissance à des tâches irréalisables et ingrates. A fil de son évolution, on se rend compte que ce personnage délaisse sa famille, sa meilleure amie et son petit ami. Andrea devient accro à son travail et j'ai trouvé cela désolant. J'insiste ce sur point, j'ai trouvé son comportement innaceptable sur certains points : comment peut-on préférer la compagnie d'une vieille garce à celle des gens qu'on aiment ?

Les personnages secondaires les plus présents dans ce roman sont également le comble de la banalité.
Emily, collègue d'Andrea, sympa mais pas trop et qui est d'autant plus "toutou".
Alex, petit ami d'Andrea, le mec parfait : attentionné, gentil, adorable, mignon comme tout, prof et éperduement amoureux d'Andrea depuis 4 ans, alors qu'elle se montre particulièrement distante, voir agacée lorsqu'elle est avec lui et cela durant toute l'année de son travail chez Runway.
Lily, meilleure amie d'Andrea, avec un petit penchant pour la bouteille. Elle entraîne parfois Andrea dans des plans totalement immatures, elle est irresponsable et elle en paiera les conséquences.
Christian, écrivain sexy, qui se révèle être un chaud lapin. Évidemment, des personnages comme lui, on a en vu beaucoup mais c'est le seul qui ai réussit à me faire sourire (mais pas rire). Certaines de ses réparties sont très amusantes, et je regrette que sa relation avec Andrea ne soit pas allé plus loin.
Quant à la famille d'Andrea, je n'ai pas particulièrement accroché non plus, mais je ne reproche rien à l'auteur de ce côté là puisque nous ne les croisons pas souvent.

Le style d'écriture est correct, l'écriture est fluide et se lit facilement, même si parfois j'ai eu l'impression que l'auteure cherchait absolument à nous faire rire, du coup certaines répliques manquaient cruellement de naturel et de crédibilité.

En conclusion, je pense que j'aurai plus aimé ce roman si : premièrement, il était moins long. Deuxièmement, le synopsis était plus original. Troisièmement, les personnages étaient plus recherchés et approfondis.
Je ne m'attendais pas à du grand art, mais quand même... « le Diable s'habille en Prada » est une grosse déception pour moi.
Commenter  J’apprécie          210
Je l'ai lu quand il est sorti il y a quelques années de ça...Disons que ça m'a occupée pendant un après-midi!
Ce bouquin est bourré de clichés et superficiel comme c'est pas permis!
C'est le genre de livre qui me lasse très vite,l'histoire de la pauvre biche qui se retrouve propulsée dans le nid de vipères on a fait plus original!
A lire pour les fans du genre mais les autres passez votre chemin.
Commenter  J’apprécie          153
Mais pourquoi POURQUOI cette jeune femme à priori intelligente et archi-diplômée reste-t-elle travailler en tant qu'esclave 24/24 pour cette Miranda?? ça n'est pas très clair.
L'histoire n'a rien d'extraordinaire, et traîne en longueur. On voit la fin arriver dès le premier jour d'Andrea chez Runway . Et en plus, ça n'est pas particulièrement drôle.

Bref, dans le genre chick-lit, c'est loin d'être ce qui se fait de mieux! J'ai lu ce livre parce que j'en ai beaucoup entendu parler, mais je pense que sa renommée est avant tout due au film!!

2 étoiles quand même parce que tout n'est pas mauvais, il y a quand même quelques passages sympa, et j'ai apprécié l'évolution du personnage principale, Andréa.
Commenter  J’apprécie          150
Fan de chick lit depuis déjà longtemps, je n'avais jamais eu la chance de découvrir ce "classique" si souvent cité quand il est question de ce genre littéraire. Ayant appréciée le film, je me suis décidée à me lancer dans la lecture du roman. Malheureusement, ce fut une déception.

Ce roman se lit facilement mais l'on sent dès le début qu'il est "bancal", comme s'il manquait une pierre à l'édifice. En effet, on peut reconnaître la qualité d'écriture dont fait preuve l'auteure mais malheureusement, celle-ci est dénuée de toute trace d'humour. Or, l'humour est un élément nécessaire à tout bon roman de chick lit, tout le monde le sait. de plus, les personnages m'ont semblé trop beaux, trop gentils, trop faux. le monde de la mode est censé être impitoyable or, la vision que l'auteure en donne dans ce roman ressemble à une vision édulcorée. On pourrait s'attendre à ce que les collègues d'Andrea, à la pointe de la mode, se moque d'elle où lui rendent la vie dure mais au contraire, seuls quelques faits rapportés au cours du récit nous informent que quelques personnes ont pu dire quelconque critique insignifiante à son sujet. Je n'ai également pas apprécié cette impression de superficialité dont fait preuve le roman. J'ai même eu la nette impression que parfois, le roman était là pour nous inciter à devenir comme Andrea : perdre du poids et rentrer dans la "normalité" du monde de la mode. Enfin, Andrea, le personnage principal rappelons-le, a eu le don de m'énerver quelques fois par ces réactions assez puériles et immatures à mon sens.

En définitive, ce roman n'a pas été une réussite pour moi. Pourtant, après avoir lu d'autres romans de cette auteure, on pouvait s'attendre à mieux. Pour ceux et celles qui hésitent à le lire, je vous recommande le film du même nom, plus drôle et plus réaliste.
Commenter  J’apprécie          90
Enfin, je l'ai terminé.

J'ai « aimé » les 50-100 premières pages. le reste, j'ai trouvé long, répétitif et voilà.
Je suis allée jusqu'au bout pour pouvoir au moins dire: je l'ai lu. Mais cela ne m'a vraiment pas emballé.
Je ne suis pas sure de retenter un livre de cette autrice, malheureusement je ne crois pas que ce soit vraiment mon style.
Commenter  J’apprécie          80
super girly et drôle. assez mordant aussi, bien mieux que le film !
Commenter  J’apprécie          80
J'ai découvert l'histoire du Diable s'habille en Prada lors de sa sortie en salle en 2006. Même si je suis normalement pas une grande adepte de la chick-lit et de ses dérivés cinématographiques, je suis allée voir ce film au cinéma rien que pour l'excellente Meryl Streep. Et j'ai étais séduite par ce long métrage.

Après avoir vu le film quelques fois, j'ai donc fini par me procurer le roman. Beaucoup plus étoffé, il est aussi en réalité beaucoup plus ennuyeux et tiré par les cheveux. Oui, le film m'avait fait rire, il n'était pas trop long, et il racontait une histoire légère, agréable pour se changer les idées en fin de journée. Mais il avait apparemment aussi élagué tous passages inutiles, longs et alambiqués. J'ai du mis reprendre en plusieurs fois pour le lire, et encore j'ai lu certains passages en diagonale...

Pourquoi avoir fini ce livre ? Mystère.
Commenter  J’apprécie          60
Je n'ai aucun intérêt particulier pour la mode, qu'elle soit masculine ou féminine. Mais j'ai lu ce roman car le titre du roman a attiré mon attention. L'ayant péniblement achevé, je n'ai pas été convaincu. Mais je savais bien, au départ, que mon profil personnel ne faciliterait pas mon intérêt pour le sujet du livre.
L'auteur a voulu dépeindre en détails deux personnalités antagonistes: une patronne tyrannique et fantasque (Miranda) et une jeune employée qui est devenue son assistante presque par miracle (Andrea). Miranda en fait des tonnes et Andrea fait l'impossible pour s'y adapter. Après tout, de telles relations professionnelles peuvent exister dans d'autres milieux que celui de la mode: c'est ce qui, à mes yeux, sauve un peu ce roman. Mais franchement, le plus souvent je me suis ennuyé.
Commenter  J’apprécie          52
C'était l'été. Qui dit été dit lecture légère. le Diable s'habille en Prada me paraissait être le compagnon idéal pour lézarder et affiner son bronzage.

Andrea Sachs – Andy pour les intimes –, fraîchement sortie de l'université, rêve d'écrire pour un célèbre magazine new-yorkais. Avant d'y accéder, elle décroche un job d'assistante à Runway, LA référence dans le domaine de la mode, un poste pour lequel « des milliers de filles se damneraient », et qu'elle devra exercer pendant 1 an. Seulement bémol, Andy n'y connaît rien à la mode. Pire, elle n'a jamais entendu parler de Miranda Priestley, figure emblématique qui règne en maître sur le monde impitoyable de la mode. On suit donc le parcours du combattant d'Andy, navigant entre les caprices d'une patronne tyrannique et sa vie privée qui ne tient plus qu'à un fil.

Le Diable s'habille en Prada contient tous les ingrédients pour une bonne chick-lit traditionnelle : une jolie jeune fille, à la poursuite d'un job de rêve, une meilleure amie un peu fantasque, un petit ami presque idéal, un « love interest » (le monsieur intrigant et sexy mais qui n'est pas le petit ami). de plus, l'écriture assez fluide aide à avancer dans les pages. Il manque pourtant ce petit piquant, caractéristique de la chick-lit, cette petite touche d'humour qui fait sourire au fil de la lecture ; ce piquant est, selon moi, parti dans le film. Car oui, il faut préciser que j'ai vu (et re-vu, et re-revu, et re-re-revu) le film éponyme, et donc, mon avis ici n'est sans doute pas objectif . L'adaptation cinématographique donne une autre perspective aux événements et aux personnages sans pour autant dénaturer l'ADN de l'histoire originelle.

Ici, on voit effectivement Andy perdre de vue tous ses principes, négliger ses amis et sa famille, et se transformer en un larbin pendu toute la journée à son téléphone pour exaucer les voeux d'une patronne dictatrice. Elle est entourée par des personnages secondaires plutôt transparents: Emily, la collègue qui est clairement le lèche-botte de Miranda ; Lily, la meilleure amie, immature, qui aime un peu trop picoler et dont la vie sentimentale est plutôt instable ; Alex, le petit copain presque parfait (mignon, gentil, attentionné, prof, et très amoureux, tellement amoureux qu'il fait preuve d'une patience monstrueuse devant la nouvelle Andy), Christian, écrivain de talent hyper sexy qui tente d'attirer Andrea du côté obscur de la force (elle n'est plus à ça près après tout)… Mon point scandale serait : MAIS OÚ EST NIGEL ?! Alors que ce personnage est quasi essentiel dans le film, très présent et charismatique, il est totalement absent dans le livre (non, je ne compte pas les 3 pauvres lignes qui lui sont consacrées, et qui le décrivent comme une espèce de grande perche portant une combinaison moulante et un boa, le faisant passer pour une folle. NON. Nigel est petit, chauve, il porte des costumes et il a un sens de l'humour et une classe qui n'appartiennent qu'à lui). Vous l'aurez compris, j'ai été corrompue par le film.

Je n'ai pas eu de plaisir particulier à lire cette chick-lit qui s'annonçait plutôt prometteuse, vus le film et l'engouement autour. Je ne peux cependant pas dire que je suis déçue, dans la mesure où les deux oeuvres sont sensiblement différentes : alors que dans le film certains aspects de l'histoire des personnages sont survolés (notamment l'amitié qui lie Lily et Andy), d'autres sont plutôt mis en avant (l'histoire d'amour entre Alex et Andy) ; l'angle choisi dans le film m'a beaucoup plus enthousiasmé que le livre.

Néanmoins, suivre les aventures d'Andy n'était pas désagréable en soi, mais la lecture a été aussi longue et laborieuse que le temps qu'elle a passé à Runway...
Commenter  J’apprécie          42




Lecteurs (7607) Voir plus



Quiz Voir plus

Le diable s'habille en Prada

Qui a écrit "Le diable s'habille en Prada"?

Isabel Wolff
Lauren Weisberger
Sarah Mlynowski
Helen Fielding

10 questions
164 lecteurs ont répondu
Thème : Le Diable s'habille en Prada de Lauren WeisbergerCréer un quiz sur ce livre

{* *}