AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782384313211
270 pages
Le Mot et le reste (22/03/2024)
4.34/5   46 notes
Résumé :
Près de la frontière italienne, en zone blanche, le village de Tordinona est l’isolement incarné. Voyant la tempête qui se prépare, la patrouille de gendarmerie composée de Marcus et sa cheffe Nadia s’apprête à partir quand le garde-champêtre du village découvre le corps sans vie de la fille du maire. Dès le lendemain, alors que le seul pont reliant le village à la vallée a été détruit par une avalanche, le maire et une partie des villageois s’en prennent à un homme... >Voir plus
Que lire après De neige et de ventVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
4,34

sur 46 notes
5
14 avis
4
3 avis
3
0 avis
2
1 avis
1
0 avis
La masse critique privilégiée de Babelio, c'est une belle opportunité de lire un livre très récent -- celui-ci a été imprimé en mars 2024 -- mais surtout de tomber sur ce que certains lecteurs appellent des pépites et c'est bien le cas de ce polar en huis clos où le suspense pousse le lecteur à tourner très vite les pages. Je remercie donc Babelio pour cette sélection, les éditions le mot et le reste qui m'ont envoyé le livre et Sébastien Vidal d'avoir écrit un si roman d'une telle qualité.

De neige et de vent déroule tous les fils de ce qui est apprécié dans une lecture où peuvent être satisfaits ceux qui aiment la montagne et la nature, l'intrigue policière qui va ici s'exacerber de manière inattendue, les douleurs et doutes de l'existence, le bien et le mal, la bêtise humaine qui se décuple lorsqu'elle est portée en groupe.

Je pense qu'il ne faut rien dire de l'histoire hormis ce qu'en livre la quatrième de couverture que chacun peut choisir de lire ou non, donc pas de développement de ma part dans ce commentaire.

C'est donc un roman dans lequel de très fortes personnalités vont s'exprimer, des plus douteuses suivre le mouvement de la masse, d'autres plus isolés se démarquer d'une violence injustifiée. Ce texte est porteur d'analyses sociétales assez classiques avec l'ordre déboussolé, les marginaux dangereux uniquement dans l'imagination des bien pensants, l'honneur, les blessures physiques et morales, tous les protagonistes dévoilant peu à peu nombre de secrets, le plus tragique sans doute dévoilé à la toute fin.

C'est aussi un vrai roman de nature writing avec des références au Montana, au Wyoming, à des écrivains comme Richard Wagamese qui est cité par Sébastien Vidal, mais aussi le héros des livres de Craig Johnson non cité mais que ses fans reconnaîtront. Toutes les descriptions de cet enferment montagnard de l'hiver en montagne, le blizzard, l'avalanche contribuent à renforcer l'atmosphère saisissante de ce très beau roman.
Commenter  J’apprécie          916
Un voyageur et son chien. Deux gendarmes. Un village perdu à la frontière franco-italienne. le corps d'une adolescente découverte par le garde champêtre. Un drame qui va faire basculer le village de Tordinona dans une violence extraordinaire.
Pour ce village isolé, peu habitué à voir des étrangers, le coupable est tout trouvé : il s'agit du voyageur basané. D'autant que le père de la victime est le maire de la commune. Un colosse de près de deux mètres qui a bien l'intention de rendre la justice à sa manière, aidé dans ses oeuvres par sa fidèle escouade de chasseurs et d'employés fidèles. Il s'en est effectivement fallu de peu que Victor se retrouve pendu au bout d'une corde. Heureusement pour lui, Marcus et Nadia, les deux gendarmes, sont intervenus à temps. Mais le maire a bien l'intention de ne pas en rester là, quitte à considérer les deux militaires comme de simples dégâts collatéraux. Compte tenu de la météo défavorable et d'une avalanche qui a bloqué l'accès au village, la seule solution pour le trio afin de se protéger de ces hommes armés et déterminés, est de se barricader dans la mairie en attendant que l'orage passe. Ils ne sont malheureusement pas au bout de leur peine.

Je découvre avec un plaisir non dissimulé cette nouvelle plume qui vient d'être récompensée par le Prix Landerneau Polar 2024. le corrézien fait mouche avec ce roman parfaitement calibré qui allie un scénario sans faute nous réservant son lot de rebondissements avec une atmosphère angoissante accentuée par cette neige omniprésente qui change les repères et vient à couper du monde ce village. Cette neige et ce vent impétueux qui apportent le chaos climatique alors qu'un esprit de vendetta a déjà gagné les hommes du village. Capables des pires extrémités en toute impunité dans cet univers en forme de huis clos.
L'auteur montre ainsi les dégâts de l'intolérance dans un milieu refermé sur lui-même. La haine qui gagne sur la raison même si l'auteur nous réserve quelques ( belles) surprises en forme de contre pied à cette masse agissante et rugissante sous l'emprise d'un homme qui a perdu tout discernement. Comme si le Bien ne pouvait que vaincre le Mal au final.
Je recommande .

Commenter  J’apprécie          283
« De neige et de vent » se déroule près de la frontière italienne, dans le petit village de Tordinona. le lieu importe peu finalement, puisque, si je ne m'abuse, il est fictif. Seul le « Teatro Tordinona », théâtre situé à Rome, construit en 1670, puis reconstruit trois fois, ayant changé de nom plusieurs fois, dispose aujourd'hui de trois salles d'exposition dont l'une porte le nom d'un illustre dramaturge, Luigi Pirandello. Heureux hasard ou coïncidence, Tordinona est précisément le lieu où se joue une pièce de théâtre grandeur nature, où les acteurs de l'intrigue imaginée par Sébastien Vidal pourraient être vous et moi. Car, dans ce microcosme, miroir de notre société, fleurissent nos humanités, qu'elles soient abjectes ou honorables.

Ce qui distingue Tordinona de n'importe quel village est son emplacement où un seul pont permet de s'en échapper. Isolé, en zone blanche, entouré de montagnes, il est aisé d'en demeurer prisonnier. Ce sont précisément des conditions météorologiques dantesques « De neige et de vent » qui vont séquestrer ses habitants du reste du monde. « Le blizzard furieux malmène les flocons qui grêlent les murs et les toits, piquent avec acrimonie leur visage, tout est balayé et bouleversé. le hurlement de la bise qui se prend dans les gouttières et les branches dépouillées agresse les tympans, la lumière donne l'impression de mourir. de sombres nuages obèses formant un vaste océan aux limites inconnues compriment le village. le clocher a désormais disparu dans leur ventre et on ne sait plus où commencent les rafales de neige et où finit le ciel, plus bas que jamais. » Parallèlement, Marcus et Nadia, gendarmes, vont être appelés par le garde champêtre sur les lieux d'un drame : le corps d'une jeune femme a été retrouvé, sans vie. Il s'agit de la fille du maire, Basile Gay.

À Tordinona, plusieurs camps s'affrontent : les anciens et les néoruraux. Les premiers vivent là de père en fils depuis le dix-neuvième siècle. Des bourrus, des taiseux, aux coeurs aussi durs que la roche. Leurs femmes sont dévouées, soumises, l'émancipation a raté le virage du village. Les seconds ont repris une ferme, élèvent des chèvres et des brebis, font du fromage et ne sont pas acceptés par les habitants. « Ici, on n'aime pas le changement, donc on n'aime pas les étrangers, même les touristes, qu'ils aillent se faire escroquer ailleurs. » Alors, quand Victor Pasquinel, voyageur « de passage où il ne fallait pas » arrive dans le bourg avec son chien, on ne peut pas vraiment dire qu'il soit accueilli les bras ouverts… La découverte d'un cadavre catalyse une multitude d'émotions, et pas seulement les plus positives.

« De neige et de vent » est un huis clos où la notion de justice n'existe plus et où les haines suscitées par la méfiance de l'autre prennent toute la place. « Si ce n'est toi, c'est donc ton frère. », si ce n'est ton frère, c'est ton voisin, ou ces néoruraux « ces accidents de la nature » qui empoisonnent notre manière de vivre, ou encore cet étranger qui a franchi le pont de la ville récemment. C'est l'heure du déchaînement des haines déclenché par ce décès incompréhensible. La mort de Caroline n'est d'ailleurs qu'un prétexte à cette étude sociologique où la fourmilière s'agite, retirée des règles sociales de base à cause d'une mauvaise tempête. »(…) on serait plutôt dans un état ségrégationniste américain quelque part à la charnière des années cinquante-soixante. Au point où ils en sont, ils vont arborer des cagoules pointues et enflammer des croix devant les maisons de ceux qu'ils détestent. » L'observation de ce déchaînement de la nature humaine est aussi passionnante que pathétique, ceux qui pensent être dans leur bon droit face à ceux qui défendent le droit. Un maire omnipotent, deux gendarmes blessés par la vie, mais combatifs et déterminés, des villageois résignés et manipulés.

Sur la grande scène du théâtre de la vie, « De neige et de vent » est un flocon de neige presque insignifiant, mais pourtant fort révélateur de ce dont l'homme est capable, livré à lui-même. Sébastien Vidal y développe la peur de « l'étranger », la haine de la différence, l'apogée d'une forme d'extrémisme, la violence exacerbée, le désir de vengeance qui vient balayer toute raison. Dans l'esprit des grands romans américains, une large partie est consacrée au décor, cette nature qui reprend ses droits et vient ensevelir les dernières onces d'humanité. « La malédiction de ce lieu est le manque, le manque d'amour et le manque de mots. Il n'y a que le vent, qui ne fait jamais que passer, pour pousser son hurlement et enfreindre la règle de la saison froide et muette. » Au-delà de la poésie qu'il manie avec grande dextérité pour décrire l'environnement, quand tous sont retirés du monde et ne rêvent que de vengeance, seuls les deux gendarmes profitent de cette opportunité pour faire le point sur leurs existences. Nadia touchée dans sa chair, Marcus dans son esprit. Leur retranchement forcé dans ce monde où tout va trop vite permet ce temps d'introspection dont ils sont si cruellement besoin. Pour Victor, l'homme à protéger, l'observation de sa conscience et le souvenir de ses voyages passent par l'écriture. Il tient un carnet où se mélangent textes divers, poèmes et pensées. Même les « âmes grises » de ce village n'ont pas le pouvoir d'arrêter ses mots. « Il se dit que la vie des humains devrait être rythmée par ces deux évènements fondamentaux que sont l'horreur et le crépuscule. La Grande Parenthèse dans laquelle se développe la Vie. Ce serait un beau moyen de reprendre contact avec leur origine, la Nature. »

« De neige et de vent » prend souvent la forme de toiles que l'on visite en arpentant le roman. Les tableaux se succèdent, jour, nuit, jour, nuit, mais je souhaite insister sur l'écriture de Sébastien Vidal qui autorise ce prodige : « Le jour est là, la nuit s'est réfugiée dans les sous-sols, dans les greniers et les caves humides. Elle s'est repliée au plus profond des forêts, sous la neige et peut-être aussi dans le tunnel. Elle n'est pas partie loin car elle sait que l'intermède sera bref. La lumière qui ratisse le village tombe de fatigue. Grise, lente, dessinée au crayon de papier. Elle jette sur toute chose un masque de mort, une allure affligée d'exister. », la nature se façonne pour prendre des allures humaines, « Les ventres blancs marbrés de noir des bouleaux accentuent le tableau morne qui se peint et se dépeint sans cesse. On dirait qu'ils pleurent et que du rimmel coule sur leurs troncs d'un marmoréen sale. », la neige et le vent écrasent tout, les contours des lieux, les paysages, les hommes et leur raison. « La neige recouvre le village. Tout est blême. Les turbulences du vent augmentent. L'océan de nuages est si bas qu'il projette une couleur écrue, parcourue de veines grises et noires. La lumière rasante donne une impression d'épuisement. »

Grâce à une écriture riche et évocatrice, Sébastien Vidal dépeint le décor hivernal impitoyable qui enveloppe le village, créant ainsi une atmosphère sombre et oppressante. Les descriptions minutieuses des paysages enneigés et des tempêtes de vent renforcent le sentiment d'isolement et de désespoir qui imprègne le récit. « De neige et de vent » se présente comme une exposition de toiles où chaque tableau dépeint une scène saisissante, où les éléments naturels semblent refléter les tourments intérieurs des personnages. L'écriture de Sébastien Vidal offre une immersion totale dans ce huis clos oppressant, où les émotions et les doutes des personnages s'entrelacent avec la force de la tempête qui fait rage à l'extérieur. Même dans cette lumière épuisée, l'auteur souligne la résilience de ces trois personnages retranchés, déterminés à vaincre la folie des hommes. « C'est Soulages qui doit être aux manettes, et dont Marcus acquiert la certitude qu'il y aura, à un moment donné, un trait de lumière sublime. » Si la lumière semble faible ou éteinte, elle offre pourtant un contraste saisissant avec l'obscurité d'une situation sombre et désespérée.

Découvrir la plume de Sébastien Vidal c'est comme se laisser envelopper par les rayons d'une flamme douce et apaisante dans un paysage enneigé et déchaîné. Chaque mot est une étincelle de poésie qui réchauffe l'âme et éclaire les recoins les plus sombres de l'histoire.
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
Commenter  J’apprécie          100
C'est l'hiver. Un marcheur, sac à dos et chien, arrive dans un bled de montagne bien paumé pas très loin de l'Italie où il veut se rendre. La neige tombe à gros flocons et ce qui se prépare, c'est une tempête, une vraie, la pire de toutes. Il doit très vite trouver refuge pour lui et sa bête. Personne dans les rues de ce bled sans âme. Il se réfugie dans un café. le patron n'est pas bien bavard. Il n'aime pas trop les étrangers surtout s'ils sont un peu basanés. Il lui conseille quand même d'aller passer la nuit à la ferme Arc-en-ciel où se trouve une bergerie. La nuit sera terrible…
La seule patrouille de flics qui traîne encore dans le coin a hâte de redescendre dans la vallée. Mais avant de partir, ils ont bien envie d'aller acheter quelques fromages de chèvre à la ferme Arc-en-ciel, paraît qu'ils sont très bons ces fromages... Faudrait quand même pas perdre trop de temps… Ils risqueraient de le regretter….
Allez, je me tais. J'ai adoré ce roman dans lequel l'atmosphère est particulièrement bien rendue grâce à un travail d'écriture exceptionnel. Franchement, c'est assez rare dans un roman policier de lire une évocation aussi vive et impressionnante des lieux. En effet, le paysage est presque le personnage principal de l'histoire tellement les descriptions sont saisissantes et l'atmosphère terriblement oppressante. On est plongé dans une tempête apocalyptique qui va retenir prisonniers dans un huis clos effrayant des gens qui se haïssent.
Cette tempête semble être la métaphore des tourments de certains, des haines qui les torturent et des souffrances intérieures qui les dévorent.
La pire des tragédies va avoir lieu. Et croyez-moi, vous êtes loin d'imaginer le degré de cruauté dont certains hommes sont capables par ignorance, bêtise et préjugés stupides ! Coupés du monde, les hommes deviennent des fauves. La justice, ils la font eux-mêmes ! Tout est permis… le village devient alors le microcosme d'une société xénophobe et raciste renfermée sur elle-même, toujours prête à désigner du doigt des coupables et à user de la violence pour faire disparaître les boucs émissaires. La noirceur de l'âme humaine n'est pas belle à voir… C'est un gouffre sans fond… Effrayant...
Avec en sus un petit côté western pas piqué des vers… Faites gaffe de ne pas vous retrouver nez à nez avec une Winchester modèle 1894 calibre 30-30 ou un Colt modèle 1911 calibre 45. Ça fait des gros trous ces petites choses-là !
Si vous aimez les flics qui lisent Hugo et apprécient la poésie, allez-y, ce roman est fait pour vous !
Un prix Landerneau Polar 2024 archi-mérité !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          161
« La vengeance vient comme la brise, elle repart comme le tonnerre. »

L'inscription à l'entrée du village était pourtant claire, ici à Tordinona l'accueil ne sera pas des plus chaleureux : « VOUS POUVEZ ENCORE FAIRE DEMI TOUR ».

Contraint de trouver rapidement un refuge à cause d'une tempête de neige, un voyageur va pourtant oser passer outre l'avertissement. Son espoir, trouver un toit pour s'abriter pour la nuit. C'est sans compter sur le « sens de l'accueil » plus que relatif pour ne pas dire inexistant des habitants.
Au même instant, deux gendarmes sont en visite dans le village pour y rencontrer le maire dans le cadre d'une de leur patrouille habituelle.

Les conditions météorologiques deviennent alors apocalyptiques. Une avalanche détruit la seule route d'accès à Tordinona bloquant ainsi ensemble villageois, voyageur et gendarmes. Bientôt l'électricité est coupée, puis c'est au tour des lignes téléphoniques. le piège se referme.

« C'est un vent féroce. C'est un hurlement. C'est un lieu perdu. La bise violente une armée de flocons affolés. Elle passe en sifflant comme un serpent sur un corps à demi enseveli dans la neige. Sous son souffle, une mèche de cheveux se soulève et frémit. À côté de la tête dont les yeux éteints fixent le ciel, une larme rouge cinglante sur les cristaux blancs ; une unique goutte de sang figée par le froid. »

Comme si la situation n'était pas assez difficile, on retrouve le corps sans vie de la fille du maire. Pour ce dernier le coupable est tout désigné, il s'agit forcément du nouvel arrivant. Aveuglé par la douleur, la colère et surtout par sa haine de « l'étranger », il entraine avec lui une partie du village dans une vengeance aussi violente qu'impitoyable.

Sébastien Vidal excelle à faire entrer le lecteur dans son huis-clos oppressant grâce notamment au soin apporté pour décrire l'atmosphère des lieux, mais aussi la force des éléments. Ça souffle fort, le froid est cinglant, la nuit noire et profonde. On sent l'amateur de nature writing tant ses descriptions sont soignées, souvent très contemplatives, voire poétiques. C'est pour moi le gros point fort de ce roman.

J'ai en revanche quelques réserves sur le village en lui-même. L'auteur m'a semblé y aller parfois un peu fort sur le côté bas du front, barbares et ultra racistes des habitants de Tordinona. Par contre la contamination insidieuse à tout le village de la vengeance et de la violence est très intéressante et raconte bien les rancoeurs qui gangrènent les hommes au fil des années.

Cette exagération se retrouve aussi dans l'intrigue qui connait, surtout vers la fin, des rebondissements pas toujours très crédibles. Pour autant l'histoire est prenante, sans temps mort et profite bien de ce format plutôt court.

Merci à Wyoming dont le billet m'a permis de découvrir ce roman et cet auteur. Charmée par le style de Sébastien Vidal, j'irai certainement piocher de prochaines lectures dans ses autres livres.
Commenter  J’apprécie          165


critiques presse (1)
Actualitte
19 mars 2024
Un roman noir au style fluide — avec un vocabulaire riche, des phrases longues et une syntaxe soignée, ce qui ne gâche rien, bien au contraire. Le lecteur navigue au fil d’une intrigue où les interactions ambiguës entre les personnes creusent le malaise. L’omerta est de mise.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
L’arrivant se penche et se rapproche pour lire une phrase inscrite à la peinture sous le nom du village : vous pouvez encore faire demi tour.
Commenter  J’apprécie          20
Tu as vu comme ils nous regardent passer quand on vient ? Les gens de ce bled m’ont toujours fait penser au roman Délivrance, tu as l’impression que ça peut dégénérer n’importe quand, pour n’importe quoi. Tu m’étonnes que les touristes traînent pas trop dans le coin.
Commenter  J’apprécie          00
Je pense qu’il n’y a rien de plus bête et dangereux qu’une foule en colère. Le nombre décime les conventions sociales, l’intelligence est divisée par le nombre d’individus.
Commenter  J’apprécie          00
– Soupçonnés ? Juste soupçonnés ? – Ici, ce qui compte c’est pas vraiment les preuves, c’est l’intime conviction, rétorque Orazio.
Commenter  J’apprécie          00
Il voit un homme tout blanc tenant un smartphone à l’œil coruscant.
Commenter  J’apprécie          00

Video de Sébastien Vidal (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sébastien Vidal
Salon du Polar "Les Grands Espaces"
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (229) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2880 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..