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Les nouvelles aventures de Lapinot tome 6 sur 10
EAN : 9782844148964
48 pages
L'Association (17/06/2022)
3.92/5   71 notes
Résumé :
Quand Lapinot se réveille en pleine forêt, il n’en croit ni ses yeux ni ses oreilles… un gros bonhomme, vêtu de braies bleues et blanches et affublé d’un casque l’apostrophe : « Astérix ! ». Lapinot, incrédule, laisse ce curieux personnage en plan et poursuit son chemin. Une malencontreuse rencontre avec une patrouille romaine puis les soins donnés par Panoramix – qui évidemment, lui fait boire de la potion magique – achèvent de le convaincre : il semble bien qu’il ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Lapinot se réveille en pleine forêt, habillé d'un pantalon rouge, d'un ceinturon vert à boucle dorée et d'un maillot noir, son casque ailé non loin de lui : il est devenu Astérix, ce qu'Obélix, accompagné d'Idéfix, reconnaît dès la septième case en s'écriant le nom de son compère. Les deux amis vont être entraînés dans une aventure où ils vont rencontrer celui qui se prétend Toutatis, le célèbre dieu gaulois par lequel ils jurent tout le temps. ● En couverture apparaît le terme « parodix », mais est-ce vraiment une parodie d'Astérix ? Ce n'est pas sûr, c'est plutôt une relecture des aventures créées par Goscinny et Uderzo à la toute fin des années 1950. Mais il paraît que pour des raisons juridiques l'auteur est obligé de faire passer l'album pour une parodie, sinon il n'aurait pas le droit d'emprunter les personnages. ● Car on retrouve ici tous les personnages de la célèbre bande dessinée, le chef Abraracourcix, le druide Panoramix, le barde Assurancetourix, etc. Les fondamentaux sont là aussi : les sangliers, les Romains, les bagarres, les jeux de mots, la potion magique, le banquet final etc. ● C'est aussi une vraie aventure, avec ce dieu frelaté qu'est Toutatis. ● Alors, quelles sont les différences ? Lewis Trondheim représente la violence de façon bien plus réaliste : on voit beaucoup le sang couler, certains Romains sont amputés, décapités. ● Pourtant, ses personnages sont représentés de façon plutôt moins réaliste que dans les albums d'Astérix. Outre Lapinot, beaucoup ont des traits zoomorphes ; même Obélix a un appendice nasal animalisé. ● Outre la représentation de la violence, la principale différence est le jeu avec la réalité et le réalisme. Lapinot est censé venir de la réalité et se retrouve plongé dans un univers fictif, même si c'est une fiction que tout le monde connaît. Au début, il croira même à une farce et pensera avoir atterri dans le parc Astérix. ● Or bien sûr Lapinot ne vient pas de la réalité mais de l'univers fictif de Lewis Trondheim pour qui il représente lui aussi un personnage de série. Et c'est un lapin, pas un être humain… Pourtant l'univers dessiné est plutôt réaliste, ne serait-ce qu'en raison de la représentation de la violence, comme dit au point précédent. Il y a donc un jeu entre la réalité et la fiction, d'autant que les albums d'Astérix sont cités et que les personnages en parlent. ● C'est aussi la confrontation entre deux univers fictifs, celui de Goscinny – Uderzo et celui de Trondheim. ● Enfin, on peut se demander si le faux dieu Toutatis n'est pas à l'image du faux auteur d'Astérix qu'est Trondheim ici. ● Bref, malgré les multiples interprétations qu'on peut faire de cet album et les prises de tête auxquelles il peut donner lieu, il est indéniablement moins distrayant qu'un album d'Astérix, même ceux créés par les continuateurs de l'oeuvre, et surtout beaucoup beaucoup moins bien dessiné. On peut même dire que la comparaison en la matière est fort cruelle… ● Donc tout cela pour dire que sans en méconnaître les prétentions intellos (ça ne m'étonne pas que ça plaise à France Culture et à Télérama !) j'ai été plutôt déçu par cet album !
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Lapinot ouvre les yeux et se retrouve en braies dans la forêt qui sépare le village gaulois des camps fortifiés romains. Face à lui, fidèle à ses marottes, Obélix a un petit creux et il voit en Lapinot son comparse de toujours, le brave Astérix. « Mais vous voyez bien que je ne suis pas Astérix. […] Regardez mes oreilles ! Et mes pieds ! » (p. 1) Notre héros lagomorphe n'est pas au bout de ses surprises, car voilà qu'est arrivé au village un hôte de marque, le dieu Toutatis en personne ! Il sait tout des aventures d'Astérix et est venu avertir les Gaulois d'une attaque imminente de Jules César. Pour se défendre, heureusement, il y a la fameuse potion magique… Et Lapinot qui a retrouvé Richard se demande bien comment échapper à cet univers qui n'est pas le sien. « On tousse et on l'accuse de nous avoir refilé le Covid. / Mince, d'ailleurs si on est asymptomatique, on risque de contaminer tout le village. » (p. 25) Tout est un peu trop réel dans ce monde, et pas seulement le cadre ! « Wahou… les décors sont comme dans les BD. » (p. 8) Ici, les coups blessent et l'ambiance bon enfant fait place à l'instant de survie. Et surtout, Lapinot connaît ses classiques : Toutatis, c'est surtout une expression, pas un personnage. « Jamais Goscinny ni Uderzo n'ont réellement parlé de dieu ou de religion… » (p. 11) Alors, avant de retrouver son univers, il doit remettre les cases en place !
La première couverture annonce la couleur, donc personne ne peut prétendre être trompé sur la marchandise : « Attention !!! Ceci n'est pas un album d'Astérix Parodix : » de fait, l'hommage est assumé, mais plein d'autodérision. Lewis Trondheim manifeste clairement qu'il connaît les aventures d'Astérix et que l'oeuvre de Goscinny et Uderzo lui est très familière. Ce n'est que pour mieux la détourner, toujours avec respect, mais en y injectant une dose de folie foutraque que les auteurs originaux n'auraient probablement pas reniée. D'autant qu'avec cet album, Lewis Trondheim relance l'éternel débat sur l'appartenance du Mont-Saint-Michel à la Bretagne ou à la Normandie.
J'ai donc enfin lu le tome 6 des nouvelles aventures de Lapinot. Il m'a fallu de la patience. Parce qu'il est paru après le tome 7 et parce que l'auteur a encore fait durer le supplice en publiant les mini-albums 5.1 et 5.2 ! Mais le voilà enfin rangé à sa place, juste après le volume 5 : mon goût pour l'ordre est satisfait ! Et je l'avoue, ça valait la peine d'attendre !
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Un pastiche, sinon rien

Lapinot se retrouve plongé dans l'univers d'Astérix, avec tous ses personnages (même les pirates) et dans le fameux petit village qui résiste encore et toujours. Au début, Lapinot croit à un jeu de rôle grandeur nature mis au point par son ami Richard, avant de comprendre que cet univers-là est réaliste : on peut s'y blesser et quand, fortifié par La Potion, on frappe les Romains, ils ne volent pas hors de leurs caligae, mais meurent vraiment dans un geyser de sang. Que s'est-il passé ?


C'est clairement indiqué sur le sticker de la couverture : « Attention, parodix ! Ceci n'est pas un nouvel album d'Astérix ». On n'est jamais trop prudent, mais en même temps, le dessin laisserait difficilement planer le doute...

On trouve dans cet album, tous les marqueurs de la série : les blagues sur les gros, les sangliers, le poisson pas frais, les porteurs d'Abraracourcix…, les anachronismes…

Pour les jeux de mots, Trondheim a trouvé une astuce. Plutôt que risquer à son désavantage, une comparaison avec Goscinny (même Ferri pourtant doué se fourvoie avec des mauvais -et c'est un spécialiste qui vous parle- calembours tels qu' « il ne faut pas prendre l'Helvétie pour des lents ternes »), le père de Lapinot rend les Romains responsables des pires jeux de mots possibles, en raison d'un probable bug dans la transposition temporelle. C'est bien vu. Se confronter à l'auteur d' « il ne faut jamais parler sèchement à un Numide » n'est jamais simple, et de ce point de vue, même si ce n'est pas de la tarte, son but est atteint. Oups !

Au rayon dessin, c'est du Lapinot. Personnellement, ça ne m'attire pas et si on ne m'avait pas aimablement offert cet album, je ne m'y serais jamais plongé. le dessin ne gêne pas le déroulement de l'histoire, mais à mon sens, ne la sert pas non plus.
Plus embêtant, le name-dropping/private joke. Citer Richard, Marc Mollot ou Erwann Plougalec fait sûrement plaisir aux intéressés, mais ça met un peu le lecteur moyen à l'écart.

Bref, l'ensemble est très agréable, plutôt drôle et sans être inoubliable, laisse un bon souvenir. C'est déjà pas mal.
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Lapinot se réveille dans la peau de Astérix.
Tout est là : les sangliers, les Romains, les personnages...il y a même du nouveau dans le village, pour la première fois, un dieu se manifeste en personne.
Lapinot-Astérix est confus...c'est tout de même étrange. Bien d'autres surprises attendent notre héros, ce monde dans lequel il évolue a tout de même quelques différences significatives par rapport aux cases des BD.
Cet épisodes des nouvelles aventures de Lapinot est fort différente des autres tomes. On y retrouve les ingrédients habituels mais tout en respectant l'univers d'Astérix.
On sent la volonté de Trondheim de rendre hommage à Goscinny, Uderzo et au monde qu'ils ont inventé, tout en gardant, évidemment, son style, son gout pour le tacle, l'ironie et le sarcasme.
Pas le meilleur tome de la série mais un bon moment de lecture tout de même.
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Première impression en refermant la BD : l'auteur s'est bien amusé, il s'est fait plaisir en empruntant l'univers de Gosciny et Uderzo. Oui, il s'amuse à dessiner le village gaulois, son décor et ses habitants. Oui, on retrouve tout ce qui fait les codes d'un album d'Astérix, le cahier des charges pourrait-on dire : une chasse aux sangliers, une bagarre entre Gaulois, un camp romain, des jeux de mots « à la pelle » pour en reprendre un donné dans le texte, des chansons d'Assurancetourix, et, surtout, un banquet final sous les étoiles...
Oui, tout pourrait être pareil, sauf que Lewis Trondheim ne dessine pas Astérix, non, celui-ci a les traits de son propre héros, Lapinot. D'ailleurs, c'est Lapinot – que je ne connaissais pas, cela me donne envie de découvrir. L'intrigue est plutôt accessoire, il n'y a pas un rythme trépidant, le méchant n'est une caricature. Nous aussi, lecteurs, on s'amuse, et on s'amuse aussi des décalages et des anachronismes par rapport à ce qu'on connaît, les références comiques à notre actualité contemporaine – le COVID, les restrictions de circulation, les réseaux sociaux..., mais aussi des allusions aux films d'Astérix et à Gérard Depardieu, Lapinot pensant que c'est l'acteur devant lui. J'ai particulièrement été intéressée par l'usage de la violence : chez Goscinny et Uderzo, la violence fait sourire, les Romains reçoivent des baffes qui les assomment. Ici, c'est "la vraie vie", il y a donc du sang, des morts. de même, dans une optique plus actuelle, les Gaulois sont présentés comme des chasseurs qui pillent les ressources, la forêt n'est pas inépuisable en sangliers. Je regrette cependant que Lapinot s'allie à Assurancetourix, certes peu présent dans l'oeuvre -mère ce qui permet de le mettre en avant, mais on perd le duo avec Obélix, réduit à un gros benêt, plus que ça même. La série s'appelle "les Aventures d'Astérix le Gaulois", certes, mais Obélix apporte la poésie, la gentillesse et l'amitié - je pense à Porthos dans les Trois Mousquetaires.
A la fois un hommage de fan et une légère irrévérence qui amène le côté humoristique, sans que ce soit un album pour enfants, ils ne comprendraient pas tout, et cette lecture "casse le mythe". Un meilleur Astérix que les albums repris de façon « officielle » ?
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critiques presse (7)
Bedeo
04 août 2022
Le récit se renouvelle quelque peu avec d’autres types de situations, mais passe davantage par des hauts et des bas, alternant baisses de régime et moments truculents.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
03 août 2022
Un récit intelligent, où l’écrivain questionne le vrai et le faux, la réalité et la fiction, le possible et l’improbable.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
27 juillet 2022
In fine, et sans trop dévoiler les divers rebondissements, quiproquos et réflexions psychologiques de cet opus, osons affirmer que Trondheim a une nouvelle fois bien réussi son coup : faire sourire au travers d’une aventure aussi facétieuse que respectueuse de l’univers originel.
Lire la critique sur le site : BDZoom
ActuaBD
27 juillet 2022
Le graphisme est dans la lignée du dessin-écriture de ses Lapinot, sans sophistication. Le scénario, quant à lui, ne brille pas par son originalité. Voyage quantique inexpliqué et véritables morts fondent l’histoire. C’est un peu court...Lewis Trondheim utilise Astérix pour lancer des réflexions plus ou moins pertinentes.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
05 juillet 2022
Le résultat est souvent tordant, même si cet exercice de style volontairement délirant demeure un peu anecdotique – forcément, puisqu’on est dans la parodie pure, on ne retrouve pas la profondeur de certains épisodes de Lapinot.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
28 juin 2022
Après avoir rendu hommage à Spirou & Fantasio, dans une aventure de Lapinot, Lewis Trondheim réussit son pari avec cette aventure d'Asterix le gaulois...pardon, de Lapinot le gaulois ! Un récit qui parvient à vous faire rire, à vous mettre de bonne humeur et qui s'avère des plus réussis.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Telerama
28 juin 2022
Romains, pirates et potion magique orchestrent une réjouissante parodie. Un peu cruelle aussi.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Qu'il prenne 3 goûtés de potions magique à son réveil ça va le requinquer.
- Moi au aussi j'ai un peu saigné des gencives quand je me suis brossé les dents... Je me sens un peu faible... Je pourrais...
- Non!
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« On tousse et on l’accuse de nous avoir refilé le Covid. / Mince, d’ailleurs si on est asymptomatique, on risque de contaminer tout le village. » (p. 25)
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« Mais vous voyez bien que je ne suis pas Astérix. […] Regardez mes oreilles ! Et mes pieds ! » (p. 1)
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Oui, oui...C'est un gros malentendu. Euh...Un Grand malentendu...
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« Wahou… les décors sont comme dans les BD. » (p. 8)
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