Dracula

Je n'ai pas souvenir d'avoir autant galéré lors de mes premières, lointaines, lectures ! Ou ça a mal vieilli ou je vieillis mal mais une fois terminé le journal de Jonathan Harker sur son séjour en Transylvanie, les échanges épistolaires ont été une vraie purge !

Les femmes sont naïvement niaises, ou l'inverse, et Jane Austen a écrit sur les femmes de manière beaucoup plus vivante et intéressante 100 ans plus tôt !

J'ai lu en diagonale à partir de la moitié, je voulais être certaine de ne rien rater et je me suis donné l'impression d'être maso !

Je vais cesser de lire des livres qu'il faut soi-disant lire ou incontournables ou oeuvres indémodables ! J'adore ce qu'on appelle le Classique mais pas tout le monde ! Ceci dit il y a de la littérature blanche contemporaine qui me fait le même effet !

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Aïe aïe aïe (ail, ail, ail?), je ne le croix pas! Dracula a failli m'avoir avant la fin du livre.
Si j'ai accroché sur une bonne moitié du roman, celle durant laquelle Jonathan est dans le chateau de m'sieur Drac puis le début de la partie londonienne, la suite (la recherche des caches puis la poursuite jusqu'au chateau) m'ont laissé à peu près aussi froid que la peau d'un vampire.
Je pense que cela a tenu principalement à trois choses :
-tout d'abord la forme. le roman est entièrement composé des journaux de chacun des protagonistes. Au delà du coté multi voix du récit, la forme propre au journal de chacun a fini par me lasser.
-ensuite, j'ai été un peu agacé par le coté artificiel des relations entre les personnages, qui se déclarent des amitiés profonds et intenses au bout d'une demi heure de causerie.
-enfin, et je crois que c'est ce qui m'a le plus manqué dans ce roman (mais cela est du à l'écriture en mode journal), le personnage central, le mordu des Carpates...il est où????? Dans la deuxième partie du roman, il est quasi absent, on court après, on l'aperçoit, on le devine...mais bien peu de présence au final.

Bref, j'ai un peu l'impression d'être passé à coté de ce qui fait la renommée de ce livre....

A ma grande surprise ,je me suis laissée happer par cette histoire de Dracula !Après un début fastidieux le roman prend un rythme plaisant , les personnages entrent en scène ,surtout le Pr van Herling ...L'écriture , très 19ème siècle est parfois un peu "poussive" mais on se laisse embrigader dans la chasse à Dracula .
Dire que je garderais un souvenir extraordinaire de ma lecture serait mentir mais cette ambiance , ces personnages qui nous apparaissent comme sortis d'un autre monde (bonjour ,l'image de la femme de l'époque"soit belle et tais toi") cette bondieuserie à tout va ce climat limite réalité /fantastique m'ont finalement davantage plu que déplu.
Je crois sincèrement qu'un décalage de géneration et d'âge important ne nous permet d'avoir le même ressenti que des plus jeunes vis a vis de ces histoires vampiresques.

Voilà un livre que je n'avais jamais osé lire, par peur du contenu principalement. Etant plutôt peureuse, j'ai toujours bêtement cru que ce livre pourrait me faire peur. Après lecture, je me demande bien pourquoi on parle de ce récit comme de l'épouvante, parce que je n'ai pas eu une once d'inquiétude XD

Jonathan Harker répond à une invitation du comte Dracula. Arrivé dans son mystérieux château, de drôles d'évènements vont se produire, au point qu'il fera tout pour fuir cet endroit. Pendant ce temps, en Angleterre, la meilleure amie de sa fiancée tombe gravement malade et semble se vider de son sang chaque nuit… Pourquoi? Comment? le professeur van Helsing va se rendre sur place pour tenter de résoudre ce mystère.

L'histoire part d'une idée de base très intéressante, seulement elle s'essouffle très vite et devient très ennuyeuse par moments. le récit est présenté sous forme épistolaire avec des échanges de lettres et des extraits de journaux tenus par les participants à cette affaire. Ces documents parlent de tout et de rien, du coup le récit avance très lentement, comme un escargot… L'histoire ne progresse que par petit bout pour se dénouer en quelques pages au final.

J'ai pu anticiper facilement les évènements, je me suis étonnée de très peu de choses et je me suis ennuyée très vite. Les personnages n'ont pas relevé mon intérêt, car ils sont assez fades et trop conventionnels (peut-être est-ce normal pour un texte de l'époque). Mina m'a quand même plue de part sa force et son intelligence, mais à part cela rien, le néant absolu!

On pourrait croire que j'ai vraiment détesté cette lecture, détrompez-vous! En fait, c'est grâce à l'écriture sublime, presque poétique, de Bram Stoker que j'ai pu poursuivre jusqu'à la fin et terminer ce livre. J'ai rarement eu droit à un style aussi beau et je n'ai pas boudé mon plaisir. Mais le style ne fait pas tout, et une belle plume sans contenu ne sert pas à grand chose…

Maintenant je peux dire: j'ai lu Dracula! Même si je ne garderai aucun souvenir impérissable de ce livre, lire du Bram Stoker valait quand même le détour.

Lire « Dracula » me semblait aussi improbable que sauter en parachute.
Et pourtant, je suis venue au terme de ce pavé, au bout d'une dizaine de jours.
J'ai été très intéressée par la première partie dans laquelle nous découvrons Jonathan Harker dans le château du comte Dracula. J'ai aimé frissonner dans l'atmosphère oppressante des lieux.
Ensuite, je me suis ennuyée, trop de détails, trop de pages inutiles.
Bref, ce genre de lecture n'est pas pour moi, ce qui ne met nullement en cause la qualité du livre.
Lu pour valider mon Challenge Multi Défis 2023.

Dracula. Ce mot résonne dans la tête et provoque l'afflux de nombreuses images : un château désolé, des montagnes enneigées, des canines longues et acérées, des flots de sang écarlate, un clerc de notaire effrayé, une jeune fille anémique, des boîtes remplies de terre, des crucifix, des fleurs d'ails nauséabondes, un aliéné au corps brisé et une créature cruelle vivant dans les ténèbres et ayant pour seule compagnie les loups et les rats.

En écrivant Dracula, Bram Stoker ignorait certainement qu'il avait donné naissance à un mythe qui ferait fantasmer des générations de lecteurs mais aussi de spectateurs.
Je fais partie de ces spectateurs qui ont tremblé devant les crocs de Christopher Lee, qui ont prié pour le salut de Peter Cushing et qui ont eu l'esprit enfiévré par le regard perçant de Gary Oldman.

Je ne pouvais pas ne pas lire Dracula, je voulais connaitre l'histoire originale inventée par l'écrivain Irlandais. Je dois le dire tout de suite : j'ai été un peu déçue par le livre et, chose rare, j'en ai préféré l'adaptation signée Francis Ford Coppola.

En premier lieu, j'ai trouvé le livre un peu long, certains passages s'éternisent inutilement. Ensuite, le comte Dracula n'est présent qu'à travers les récits des différents protagonistes : ses apparitions sont fugaces et pas bien effrayantes. van Helsing a beau claironner qu'il est fort comme dix hommes et plus rusé qu'un singe, le comte n'agit pas beaucoup, prend vite la fuite et sa fin est rapide. Ses pouvoirs sont vite déjoués et le combat contre cette grande force du mal a des allures de pétard mouillé.

Mais plus que tout, c'est l'absence de poésie et de sensualité qui m'a le plus manquée. Coppola a ajouté une dimension amoureuse à l'histoire originale : Dracula retrouve en Mina sa femme tant aimée et part en Angleterre pour faire de Mina sa nouvelle compagne. Cette dernière tombe amoureuse du comte et leur histoire est tragique et émouvante. Cet ajout apporte de l'humanité au comte et donne à l'histoire une dimension épique hélas absente du roman.

Dracula n'a pas été une lecture désagréable (j'ai beaucoup aimé l'idée des journaux intimes) mais elle n'a pas été à la hauteur de mes espérances.
Tant pis pour moi !

Bon, je ne vais pas épiloguer sur ce roman. J'étais très excité de m'attaquer à un tel classique de l'imagination humaine et de la littérature mais je ne suis jamais vraiment rentré à fond dedans. L'écriture est belle et fluide mais les descriptions sont nombreuses, et fastidieuses à mon goût, les différents personnages qui s'expriment utilisent beaucoup de mots pour exprimer des choses simples et cela m'a vite lassé. L'idée de lire le journal de bord ou les échanges de lettres de différents personnages est intéressante et réussie car cela nous permet de rentrer dans l'intimité de plusieurs personnages en même temps. La forme est donc originale mais sur le fonds, je n'ai accroché que par intermittence, seul Jonathan Harker et Lucy Westenra ont réussi à me faire brièvement frissonner alors que John Seward a suscité quelque peu mon attention lorsqu'il évoquait le patient Renfield. Mais arrivé à la moitié du roman, je n'en pouvais plus, je terminais une page sans me souvenir de ce que j'avais lu. Pas pour moi. du même acabit que Frankenstein mais en deux fois plus long. Cela restera l'exception qui confirme la règle mais pour une fois j'aurais préféré l'adaptation cinématographique à l'oeuvre originelle.

La légende de Dracula fascine et attire toujours autant car le mystère garde son attrait éternellement. C'est pourquoi, après avoir vu les oeuvres adaptées au cinéma, j'ai décidé de me plonger dans l'oeuvre originale, m'attendant à être époustouflé par un roman aussi mythique. Malheureusement, j'ai été assez déçu ! Je n'ai jamais réussi à accrocher véritablement à l'histoire et j'ai eu un peu de mal à la terminer. Peut-être le format de roman épistolaire m'a-t-il quelque peu perturbé...Toujours est-il que les allers-retours entre les récits des différents personnages m'a un peu lassé, tout comme le rôle de certains dans l'histoire, ou la présence toute relative du personnage central...Bref, j'en suis ressorti très mitigé...

Impression très mitigée à l'issue de cette lecture ...

Avertissement : ma critique de ménagère-comptoir-du-commerce-bas-du-front sera "pleine" de "spoiler" ...

J'ai trouvé les 100 premières pages géniales (en gros : jusqu'à la première morsure de Lucy). C'est réellement immersif, l'arrivée de Harker au château de Dracula est prenante (avec l'atmosphère qui se tend progressivement jusqu'à la fin du chapitre IV ! ... D'ailleurs ces quatre premiers chapitres auraient pu constituer une nouvelle tout à fait honorable!), le compte rendu du voyage des caisses en bateau direction l'Angleterre est sombrement captivant ...

Mais ensuite , après la morsure de Lucy , le rythme s'alourdit et ce ne sont que :

- redondances (on A COMPRIS que vous notez tous les évènements dans vos journaux, et qu'il faut BIEN LES NOTER et les mettre dans l'ordre CHRONOLOGIQUE, etc ...)(franchement à la quarante millième allusion genre "il faut vraiment que chacun note bien ça dans son journal et que chacun lise bien le journal des autres pour être bien au courant de ce que chacun aura noté dans son journal à telle heure tel jour afin de synchroniser nos actions tels des Power Rangers" j'avais envie de hurler ...).

- formules vieillottes (je n'en peux plus des congratulations à la : "vous avez de la chance d'avoir une femme si intelligente" , " la faible femme que je suis est bénie d'être entourée d'hommes si attentionnés" "vos qualités de scientifiques sont époustouflantes vous êtes si rigoureux" "dieu nous bénisse d'être tous si géniaux" , et que nous pleurons, et que nous nous félicitons , et que nous nous étonnons de voir des femmes pas trop bêtes mais surtout si belles en même temps, et que nous trouvons si beau d'avoir des hommes si dévoués à des femmes étonnamment cérébrées, etc ...)

- Etc.

... RHHHHHHAAAAAAAAAAA on peut faire péter 200 pages en ôtant tous ces passages horripilants qui n'en finissent plus de plomber le rythme ...

Par ailleurs j'ai été agacée , bien sûûûûûr, par les passages où les personnages ménagent des autoroutes à des situations pourries : la mère de Lucy qui dégage l'ail de la chambre sans se demander pourquoi tout cela a été mis là (genre y'a des hommes qui tentent de sauver sa fille à de multiples reprises et qui font toute une installation de tarés dans sa chambre et elle se pointe et dégage tout parce que ça pue ?!), non non on ne laisse pas Mina seule, et ce soir là Mina non tu ne vas pas te pointer à la fenêtre quand tu sais que ta meilleure pote a claqué d'un suçon après avoir ouvert la fenêtre etc ... ), et j'en passe. le fameux coup des films d'horreur où on les voit se mettre dans des situations débiles volontairement ...rien de plus horripilant...

Quelques regrets/interrogations:

- J'ai trouvé dommage, après avoir fait monter la sauce à son sujet , qu'on laisse tomber Renfield comme une vieille chaussette...
Ok ils poursuivent leur mission contre le comte et on a d'autres chats à fouetter que de savoir ce que devient Renfield mais bon ... on s'est tapé pas mal de chapitres à venir voir si la grenouille qu'il est (façon de parler... ) montait à l'échelle ou pas ... du coup c'est bizarre de ne pas avoir au moins deux lignes (on était plus à ça près hein, vu les longueurs...) sur son devenir à la fin ...
(Remarquez c'est peut-être précisé dans un passage que j'ai sauté ...)( *rougit-de-honte*)(car oui j'avoue : j'ai sauté quelques paragraphes , n'en pouvant plus de certaines lenteurs ... ).

- Je n'ai toujours pas compris comment Jonathan Harker avait pu réapparaitre sain et sauf après ce que suggérait la fin du chapitre 4. A tout moment je m'attendais à ce que l'on découvre qu'en fait, tadadammmm lui poussent des canines et/ou qu'il s'arrache un masque tel Fantomas genre "ah ah vous croyez que j'étais un gentil mais non depuis le début j'étais un espion de Dracula car si j'ai pu revenir après le chapitre 4 c'est que j'ai servi d'apéro à Dracula et ses Claudettes " ... mais visiblement non .
C'est sûr que si il y a un film Jonathan Harker doit être joué par Bruce Willis (blague uniquement comprise par les quarantenaires ou plus ... rapport à l'incroyable résistance des personnages incarnés par cet acteur au ciné... ), au moins.

- par ailleurs on en parle tant et on le voit si peu après le chapitre 4 : Dracula. Sans déconner ça aurait été peut-être plus excitant d'avoir sa version des faits ... Quel dommage qu'il n'ait pas tenu un JOURNAAAAAAL ... (Sans parler de la fin ... tout ce tintouin pour finir comme ça , pof ...)(en gros comme dans les films d'action de série B : on se tape une course poursuite interminable en bagnole et puis paf , rideau).

BREF : ça aurait pu être mieux. Mais je suis bien contente d'avoir lu ce monument de la littérature populaire et j'ai maintenant hâte de dégoter une version du film de Coppola histoire de voir ce que cela donne et si tout le monde se balade bien avec son journal pour y noter tout bien comme il faut :)

Commencé dix mois auparavant, il est grand temps que ce chef d'oeuvre de la littérature anglo-saxonne retourne à sa place : dans le fond de mon placard. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé d'arriver au bout.

Ce n'est certaine pas la forme de ce roman qui m'a dérangée. Mélange entre journal de bord, journal intime et correspondances, Dracula a tout d'une oeuvre originale. Cette présentation de l'histoire a l'avantage de rendre on ne peut plus clair le rapport espace/temps dans le roman. Grâce aux indications, on sait toujours où et quand on est.

Ce n'est pas non plus le style d'écriture qui m'a rebutée. Au contraire, l'auteur s'adapte parfaitement à la condition sociale de chacun. de plus, le style est bien choisi en fonction du support sur lequel est racontée l'histoire.

Ce qui à mon sens a le plus péché, c'est la longueur de l'histoire. Arrivé à 210 pages, il ne s'est encore rien passé de follement excitant, rien qui ne fasse monter le suspens et/ou la suspicion. Entre le monsieur qui nous raconte les moindres détails de son voyage et les deux femmes qui jacassent avec deux médecins, les pages ne se tournent plus et je m'endors inlassablement. L'histoire ne m'intéresse pas et je ne vois pas de bout se profiler lointainement à l'horizon.

Il faut persévérer qu'ils nous disent… C'est ce que j'ai fait, sans résultat !

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