Hirayasumi, tome 4

Tranche de vie par excellence, Hirayasumi confirme son statut de série simple qui me fait simplement du bien quand je la lis. Pas de complication incroyable, juste du quotidien et le plaisir d'y suivre nos héros qui évoluent au gré des saisons.

Le fil d'Hirayasumi est simple : la vie. Tandis que l'hiver s'installe, les fêtes de fin et début d'année arrivent et nos cousin-cousine avancent tranquillement au fil du temps qui passent. Sans tension, sans complication, nous assistons donc à leur premier Noël, premier retour à la maison, etc. C'est amusant, calme et reposant.

L'auteur concocte ici une histoire pleine de bienveillance où des gens très différents se rencontrent, s'ouvrent et se côtoient. C'est le cas de notre agente immobilière dans le premier chapitre qui, bordélique chez elle, fait la connaissance de quelqu'un de plus minimaliste qui lui ouvre avec humour de nouveaux horizons. C'est également le cas de Natsumi qui se pensait bien loin du clan des populaires de sa fac, mais qui à l'occasion d'une soirée va se découvrir des points communs avec eux. Keigo Shinzo nous apprend ainsi à briser nos préjugés et à oser aller à la rencontre des gens, comme l'avait déjà fait avec émotion, Hiroto avec la mamie qui lui a légué sa maison. Verdict : ça fonctionne plutôt bien.

Après la vie n'est pas qu'un long fleuve tranquille, le quotidien lui-même peut être source d'aventure et rebondissement. Hiroto va le découvrir avec humour à ses dépends quand le chauffe-eau qu'il aime tant le lâche, le poussant à changer sa façon de vivre : il va devoir travailler plus et ne plus tant se laisser vivre mais assumer. Natsumi, aussi, va se réveiller et assumer son rêve de devenir mangaka, l'avouant à ses parents, après avoir déjà fait le pas d'en parler avec des gens qu'elle pensait inaccessible. Chacun avance et c'est touchant à voir.

Keigo Shinzo manie donc avec brio la simplicité du quotidien et sa magie, ses hauts et ses bas, ce qui rend la lecture de Hirayasumi si tendre et touchante, si cocasse et amusante. On se sent bien avec ces personnages qui pourraient être nous et on aime les brefs instants de vie qu'il nous laisse à voir dont certains semblent reposer sur du vécu comme la rencontre avec ce tantô (responsable éditorial). C'est pour ça que ça semble si authentique.
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Hirayasumi, c'est un peu mon manga doudou du moment, celui que j'aime lire pour me détendre car je sais que je vais forcément passer un bon moment. le tome 3 nous avait laissé sur un petit cliffhanger, avec Yomogi qui est invitée à prendre le thé par l'écrivain Ishikawa. J'adore la dynamique de ces deux là, l'un est minimaliste tandis que l'autre est bordélique : c'est savoureux à lire, j'ai bien ri au début de ce tome (le coup de la boîte de mouchoir sous la table est toujours aussi drôle). Un duo qui détonne ! Je les verrais bien ensemble, mais en même temps... J'adore aussi la dualité entre Yomogi et Hiro (le côté speed/dynamique contre le côté insouciant haha).
Presque tout le monde est présent dans ce tome (à part Hideki, l'ami d'Hiroto, qui est juste mentionné) et on suit avec douceur chacun des personnages. On s'attache encore plus à eux (comment est-ce possible alors que je les aimais déjà beaucoup ?) et j'ai adoré découvrir qu'Hiroto était lui aussi un grand fan de bain (c'est mon grand moment détente du lundi, comme je le comprends !).

La petite histoire
Nous retrouvons Hiroto et surtout sa cousine Natsumi et ses amis dans leur vie quotidienne. Hiroto poursuit son bonhomme de chemin dans sa vie professionnelle et sentimentale pendant que Natsumi raffermit ses relations avec ses amis et commence à assumer son projet de vie.

Mon ressenti

Encore un plaisir de suivre ces personnages. J'apprécie toujours autant les interactions et les dessins tout en rondeur. Un manga qui fait du bien.

Cher.e.s modérarateurices de passage : je vous promets que je ne suis pas en train de spammer sur cette série. Si, en fait, mais c'est pour une bonne cause. Car chaque tome de cette série de mon coeur mérite toujours un peu plus d'être lu. Après un tome 3 riche en """révélations""" (le mot sonne si fort ahah), l'on retrouve une certaine douceur dans celui-ci, une langueur de vivre... quoique légèrement perturbée par certains événements inattendus du quotidien. J'ai apprécié découvrir comment les différents personnages parvenaient à surmonter ces péripéties, ces petits (ou moins petits) problèmes qui ponctuent leur vie. Ce tome nous apprend que l'on n'est pas obligé de sourire si l'on n'en ressent pas l'envie. Pour autant, l'on ne doit pas hésiter à évacuer nos pensées parasites, nos émotions trop fortes sur le moment, quitte à aller faire du sport un bon coup (réel, merci Hiroto pour ce moment de folie). Et puis, l'on finit toujours par retomber sur nos pattes... quoique pas forcément comme on l'avait prévu.
Bref, j'ai besoin de mon tome 5.

La suite de la tranche-de-vie signée K. Shinzo. Sur les tomes 3 et 4, j'ai eu une nette préférence pour le T3, qui expose avec beaucoup de douceur le personnage d'Akarin et introduit de nouveaux personnages intrigants (comme cet écrivain minimaliste). Ces nouvelles dynamiques (et nouvelles têtes) ont été la bienvenue pour apporter un peu de consistance à cette série que je trouvais un chouïa légère sur son début. le T4 a été un peu plus décousu pour moi, même si on progresse sur divers sujets pour les personnages. J'ai bien aimé, mais j'ai pas été autant charmée que pour le T3. A voir avec la suite (l'auteur s'améliore en dessin je trouve par contre !).