La Nausée

Roman assez difficile d'accès puisqu'il ne s'y passe rien. Il s'agit d'un homme, Roquentin, qui réfléchit à sa condition et plus largement, à la condition humaine. Roman écrit à le première personne, le narrateur se retrouve par exemple, durant une bonne trentaine de pages, assis dans un bar en contemplant un verre de bière tout en réfléchissant à l'absurdité de la vie. Il déambule dans une ville qu'il ne connait pas et est soudain saisi d'une horrible «nausée» devant le monde qui l'entoure.
Roman néanmoins intéressant pour toutes les réflexions philosophiques qu'il apporte puisque Roquentin va accéder au chemin de la vérité en découvrant le véritable sens du mot «exister» mais qui serait plutôt à rapprocher d'une étude philosophique et non d'un roman. Pour cela, voir l'ouvrage du même auteur L'existentialisme est un humaniste.
La nausée, en tant que roman, est assez ennuyeux mais, qui en y cherchant bien, nous apporte une réflexion sur la vie et sur la place que nous tenons dans le mone.

Quel bavardage ennuyeux! C'est un Jean-Paul Sartre de 33 ans qui a commis ce texte, que certains appellent un "roman philosophique".....L'homme seul, qui vit sans but, qui observe le monde, les autres, les trouve médiocres: cela a fait l'objet d'un certain nombre d'autres livres. Celui-ci est un pensum dont on est heureux de sortir. Que Sartre soit pessimiste, pourquoi pas? Qu'il juge tout ce qu'il observe comme étant dérisoire et méprisable, c'est plus discutable. Il fait preuve là d'un complexe de supériorité vraiment désagréable. Quant à la "philosophie" du maître, on s'en passerait. Pire: des enseignants, des responsables de programmes de l'Education Nationale ont cru bon d'inscrire ce livre au programme des lycées: c'est tout à fait absurde et contre productif. C'est un choix idéal pour détourner les jeunes de la lecture, de la littérature et de la philosophie. Faire connaître Sartre aux lycéens, alors que tant d'autres auteurs leur restent inconnus? (leur fait-on lire, par exemple, cet écrivain parfait qu'est Julien Gracq?). Laissons cette Nausée, laissons ce Sartre jeune bien mal vieillir comme il l'a fait, s'empêtrer dans sa logique indéfendable de négation des crimes du Stalinisme, oublions tout cela, et ouvrons de vrais livres, lisons de bons auteurs.

Sartre a réussi son coup : il nous donne la nausée. On est littéralement plongé dans un ennui gluant.

La lecture de cet ouvrage date .... j'en ai toutefois un souvenir de malaises qui correspond bien au titre. Une lecture assez difficile, à analyser

Sartre n'a jamais été ma tasse de thé, mais bon classique à avoir lu...

Antoine Roquentin découvre l'absurdité de la condition humaine et connaît la Nausée...

Le même contenu avec un auteur différent aurait sans doute suscité moins d'engouement...
Ayant une certaine appétence pour la psychologie/philosophie existentielle, c'est avec envie que je me lance dans la lecture de ce roman.
Après réflexion, il ne fallait peut être pas appréhender ce livre comme un roman...
J'ai eu beaucoup de mal à terminer la lecture, peu d'émotion pour ma part, un livre que je trouve fade, insipide...
Certains passages du livre sont des références connues et utilisées en cours de philosophie et de psychologie, mais de là à écrire 200 pages relatant les difficultés qu'éprouve Mr Roquentin à exister et à se sentir exister et à percevoir l'existence autour de lui... Autant résumer sa pensée en quelques pages ou agrémenter l'histoire de rebondissements.
Enfin je n'ai pas accroché.

Ce roman, cet auteur, ses romans…le tout est considéré comme une icône, comme un génie de la littérature française, comme un dogme,…bref interdiction de le critiquer. Ses écrits forcément extraordinaires !!!!
Et pourtant, que d'erreurs de jugements l'homme a pu faire et pas de petites erreurs…
Il tente d'aborder le problème de l'étrangeté, de l'absurde, de l'existentialisme…quelle noirceur, quelle défaitisme,…quelle absurdité.
Effectivement, il n'y a que les gens qui n'ont rien à faire pour trouver que la vie est absurde.
Effectivement, il n'y a que les gens qui n'ont du temps qu'à perdre pour réfléchir sur le temps perdu.
Effectivement, il n'y a que les gens qui réfléchissent trop sur « le pourquoi du comment, » pour finir par croire que leurs réflexions peuvent devenir un courant de pensée philosophique.
Analyse traduite de manière si pessimiste, si lasse, si ennuyeuse... : raconter le dégoût des choses qui nous entoure, être « dégoûté » parce qu'un galet n'est qu'un galet, c'est-à-dire sans existence, comme l'homme, que c'est absurde, etc et... je crois qu'il y'a des questions existentielles plus graves dans la vie... mon dieu c'est à moi qu'il a assurément transmis la nausée!
Il existe tellement de manière de s'engager dans la vie, il existe tellement de choses passionnantes dans la vie, il existe tellement de défis à relever dans la vie, …
Il y a tellement de grandes et petites choses dans la vie à améliorer que de mener des réflexions comme ce personnage et comme cet auteur sont totalement incompréhensibles, ineptes, inutiles, absurdes…
Effectivement, il n'y a que les gens qui sont en dehors de la vie, en dehors de la réalité qui ont le temps de se poser ce genre de questions.

J'ai tenu sans avoir complètement la ……., mais j'ai tenu. J'attendrai quelque temps avant de me lancer dans un autre Sartre. (En fait je n'ai rien compris. Mais chutttt !)