Pièce de théâtre écrite par Jules Romain et représentée pour la première fois en 1924.
Acte I
Le docteur Parpalaid et son épouse conduisent en voiture le docteur Knock à Saint Maurice. le docteur Knock succède au docteur Parpalaid à Saint Maurice. le Dr Parpalaid vend sa clientèle au nouveau venu. Il profite du voyage pour s'informer du passé professionnel du docteur Knock qui exprime des choses tellement invraisemblables que le docteur Parpalaid se demande si son collègue est bien docteur.
Acte II
Le docteur Knock s'installe. Il se rend compte que son prédécesseur avait peu de clientèle. Il adopte une certaine stratégie pour qu'il en soit autrement. Il commence à se faire trois alliés dans la population du village. Il attend du tambour de ville qu'il annonce dans les rues et sur la place du marché que le docteur Knock pratiquera des consultations gratuites tous les lundis de 9H30 à 11H30. A l'instituteur Bernard, il demande que celui-ci attire l'attention de la population qu'un manque d'hygiène mène à des épidémies mortelles dues à la prolifération des microbes. Au pharmacien qui se plaint de faibles revenus et que dans ces conditions, son épouse ne peut s'habiller comme elle le souhaite, Knock l'assure que bien des gens sont des malades qui s'ignorent et que de les convaincre, il les soignera, des prescriptions s'en suivront. Ce sera tout profit pour le pharmacien (et le docteur aussi).
Il convainc une paysanne que tout le mal qu'elle éprouve prend sa source dans une lointaine chute d'une échelle. La paysanne ne se souvient pas de tels faits. Il promet de soigner une femme riche qui a des insomnies parce qu'elle ne sait comment placer son argent. Ses soins lui coûteront chers. Il diagnostique une cirrhose du foie à un client qui ne s'est jamais plaint de rien. Il est juste venu parce que la consultation était gratuite.
Acte III
L'hôtel du village est transformé en hôpital tellement le docteur Knock à de malades à suivre. le docteur Parpalaid, trois mois après son départ, revient à Saint Maurice et demande une chambre à la patronne de l'hôtel, madame Remy. Elle lui répond qu'il n'y en a plus, toutes sont occupées. Finalement, on n'arrivera à convaincre le docteur Parpalaid qu'il est malade et une chambre lui sera octroyée.
Ce docteur Knock est un charlatan sur toute la ligne.
Je n'ai pas éprouvé grand plaisir à la lecture de cette pièce. Elle ne m'a pas emballée. Amateur de théâtre, j'ai regardé la pièce sur YouTube. Certes, Jouvet et compagnie jouent fort bien, mais il se fait que j'ai à peine ri lorsque le docteur auscultait la femme soi-disant tombée d'une échelle, et, à peine aussi lorsque le docteur auscultait un des deux patients venus ensemble en consultation. Je me souviens pourtant avoir ri considérablement à la pièce de
Molière : « le malade imaginaire, jouée par des rhétoriciens. Mystère des zygomatiques ?