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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voici mn retour de lecture sur la bande dessinée L'édredon rouge, second tome de la trilogie Madeleine, résistante.
Introduite dans une cellule de Résistance, Madeleine ? nom de code « Rainer » ? se forme aux tactiques d'action et de discrétion..
Avec ses compagnons, dont Picpus, amoureux comme elle de poésie, la jeune femme va nous faire vivre le quotidien de la Résistance avec une précision documentaire jamais atteinte, narrant aussi bien la rencontre avec les camarades du célèbre groupe Manouchian, la joie des victoires que le drame des pertes humaines..
L'édredon rouge est un témoignage, celui de la suite des aventures de Madeleine Riffaud, née en 1924, et résistante pendant la seconde guerre mondiale.
Ce second tome est aussi captivant que le premier et une fois encore j'ai eu l'impression de lire un roman graphique.
Or, il s'agit bien de la vie réelle de Madeleine lors de cette période trouble. Elle a raconté ses souvenirs à Jean-David Morvan qui a tout mis en scène dans cet ouvrage.
Une fois encore, la colorisation est dans les tons bleus et je trouve ça parfait vu les faits relatés.
J'adore les traits des personnages, des paysages, monuments.. C'est précis et cela colle parfaitement avec le scénario.
Ce second tome m'a autant captivé que le premier. Je suis bluffé par ce qu'à vécu cette femme et je sais que je lirais le dernier tome quand il sera publié. Obligé !
Madeleine, résistante, est une excellente bande dessinée que je recommande à tous, à partir de l'adolescence.
Ma note : un énorme cinq étoiles.
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Madeleine fait désormais partie de la Résistance parisienne, sous le nom de code Rainer, comme Rainer Maria Rilke, fait preuve de son talent au fil des missions proposées, en demande de plus en plus risquées, jusqu'au jour où...

Dans ce second tome, le récit est finalement moins centré sur Madeleine que précédemment puisque l'on entre, avec elle, dans le milieu résistant parisien, et donc dans un microcosme qui a besoin de beaucoup de présentations de personnages-clés, d'explications d'actions ou d'évènements permettant à la Résistance de se développer et de marquer les esprits, tout en restant la plus discrète possible dans le même temps.

De même, ce second tome est beaucoup plus dynamique, en lien bien sûr avec la vie désormais beaucoup plus mouvementée de la jeune fille, où chaque instant, plus les missions peuvent être dangereuses, peut être le dernier.

Pour servir la suite de cette histoire de Madeleine Riffaut racontée par elle-même, et toujours présente à travers une voix-off, une mise en scénario toujours aussi cohérente et pertinente, des dessins toujours aussi réalistes et soignés, des couleurs aux tons bleus toujours aussi pertinents eux aussi.

Je remercie les éditions Dupuis et NetGalley de m'avoir permis de découvrir ce second tome. M'est avis que je lirai le troisième tome dès sa publication.
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« Liberté, j'écris ton nom… » Paul Eluard

Une résistance par les mots et par l'action clandestine et un engagement sans faille couleur bleu acier, voilà le prix de la liberté sous l'occupation.

Distribution de tracts, sabotages, guet-apens, meurtres, certains n'hésiteront pas à côtoyer la mort au risque de basculer dans la noirceur pour toujours. D'autres anonymes, par de petits gestes, sauveront des vies sans rien attendre en retour.

Madeleine Riffaud, avec ce deuxième opus, nous conte sa bouleversante et douloureuse résistance auprès de ses compagnons de route. Un récit brutal à la tension constante qui nous plonge avec violence dans une réalité non édulcorée. L'ouvrage est richement documenté et les dessins saisissants. On ne ressort pas indemne d'une telle lecture tant elle sonne juste.

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Âgée de 99 ans Madeleine Riffaud garde une mémoire vive de son incroyable vie et tient à témoigner. C'est ce qu'elle fait dans ce très beau roman graphique "Madeleine, résistante, Tome 2 : L'édredon rouge".
C'est la deuxième partie de la biographie de cette femme extraordinaire dessinée par Dominique Bertail dont elle a coécrit le scénario avec Jean-David Morvan. Je l'ai attendu et j'ai bien fait car je suis enchantée de ce cadeau.

Comme je l'ai déjà écrit, ma mère m'a fait découvrir ses poèmes et j'ai été agréablement surprise de pouvoir en lire quelques-uns dont un inédit intitulé "Carnet de Rainer". Les poésies ponctuent les chapitres de ce roman graphique, ils sont tirés du recueil "Cheval rouge" malheureusement introuvable.

On a vu dans le premier volume que c'est au sanatorium qu'elle lit "Les élégies de Duino" de Rainer Maria Rilke qui lui inspire son nom de résistante, Rainer.
Résistante de la première heure et membre actif des FTP (Francs-tireurs et partisans) elle raconte surtout l'année 1944 quand elle prend des responsabilités au sein du réseau dirigé par Paul. Sa vie et celle de sa petite équipe ne tient souvent qu'à un fil car ils prennent beaucoup de risque mais Madeleine Riffaud est impressionnante, car même si elle a peur, elle affronte le danger. Elle a vingt ans et abat un officier nazi en juillet 1944. Arrêtée comme on le voit sur la couverture en grand format et monochromie de bleu, le cauchemar commence sous la torture.

Bouleversant, ce récit montre aussi que les Français n'avaient pas tous la folie nécessaire pour s'engager dans la résistance mais aidaient souvent les partisans en danger en prenant des risques. D'ailleurs, j'aime beaucoup le titre "L'édredon rouge" qui évoque l'importance de l'aide des parisiens, Rainer ayant été sauvée par une vieille dame qui la cache dans sa chambre sous le gros édredon rouge qui est sur son lit (il y en avait un comme ça chez ma grand-mère). Les soldats allemands ne vont pas la trouver et Madeleine Riffaud regrette de ne pas être retournée voir cette dame qui l'a sauvée.
Si jeune et déjà une vie exemplaire, j'attends la suite avec impatience.


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Madeleine est maintenant résistante. Elle se forme, prend du grade, s'implique de plus en plus. Cet album est le témoignage de cette résistante où elle raconte plein d'anecdote qui ont construit l'époque. On écoute la voix de Madeleine, Reiner de son nom de code, les décisions difficiles à prendre, les camarades à protéger, à cacher, les missions à distribuer, les rencontres de passages, de ceux qui l'ont aidée ou qui l'ont trahie. C'est une histoire passionnante à lire, une plongée dans une réalité maintes fois racontées et pourtant indispensable à connaitre.
Côté graphisme, le gris bleuté donne de la profondeur aux dessins, appuyant les contrastes entre ombres et lumières. le trait est précis, détaillé refaisant vivre les rues parisiennes des années 50.
Ce deuxième tome d'une série retraçant le destin d'une femme hors norme laisse Madeleine en mauvaise posture et j'ai vraiment hâte de connaitre la suite de son histoire.
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Paris, 1942. une jeune femme de 18 ans s'apprête à recevoir sa première mission de sa cellule de résistance. Son nom de code: Rainer, écoute-la te raconter sa vie de résistante au quotidien, écoute Madeleine Riffaud.

Comme dans le premier tome, ce sont ses paroles que nous transmet JD Morvan dans cet album essentiel, à la portée documentaire évidente. Passer inaperçue, les rendez-vous, les armes, les tracts, les actions... Madeleine nous livre ses souvenirs précieux pour raconter ceux qui, comme elle, ont résisté.

Je l'ai déjà dit après le tome 1, après le cahier numéro 5 paru en juin mais aussi après l'exposition du Festival d'Angoulême, le dessin de Dominique Bertail prend une part essentielle à la qualité de ces récits. Son bleu unique et ses nuances apportent une dimension particulière ainsi que la précision des décors et la qualité des personnages avec une Madeleine lumineuse au charisme bluffant.

Le témoignage de Madeleine Riffaud est complémentaire de celui de Ginette Kolinka dont je parlais hier. Des femmes qu'il faut écouter et lire maintenant, sans tarder, pour ne pas oublier. La fin bouleversante de ce tome 2 me donne déjà envie de lire la suite....
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Suite des aventures de Madeleine Riffaud, connue dans la résistance sous le nom de code "Rainer".
Un témoignage glaçant de la vie des parisiens sous l'occupation, mais aussi de l'intérieur des réseaux de résistance.
Madeleine a gravi les échelons. Son audace et son courage ont été reconnus, et elle dirige maintenant sa petite cellule.
Cantonnée dans des missions d'écriture et de distribution de tracts, elle n'avait en effet qu'une envie, avoir un rôle plus actif au sein de son organisation.
Mais dans ce milieu, les événements font que les choses changent rapidement, et Madeleine va à son tour les vivre, les subir, en comptant des amis au nombre des victimes de l'occupant, ou de ceux qui ont pris bien du plaisir à collaborer avec l'ennemi.
Dans bien des cas, il valait mieux tomber aux mains de la gestapo que de la tristement célèbre milice française.

Dans ce deuxième récit, on peut à nouveau suivre l'action depuis le coeur même de la résistance. On accompagne Madeleine dans ses missions, de plus en plus risquées, qui une fois entamées, risquent toujours d'être la dernière.
Une série qui, à mon sens, devrait faire partie intégrante des cours d'Histoire...
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La Madeleine et les souvenirs

En 2017, Jean-David Morvan tombe sur un reportage de Pierre Hurel : « Résistantes ». C'est là qu'il entend parler pour la première fois, de Madeleine Riffaud. Dès lors, il n'aura de cesse de convaincre la résistante de raconter son histoire en bande dessinée.

D'abord rétive, elle se laisse finalement convaincre car « faire passer ce message, c'est son [mon] boulot ».

Le premier volume « La rose dégoupillée » racontait le parcours de la jeune Madeleine, depuis son enfance dans les années Trente, dans un petit village de la Somme encore couturé des cicatrices de la Première guerre, jusqu'à son entrée encore modeste dans la Résistance, comme « factrice ».

Dans ce deuxième volume, « L'édredon rouge », Madeleine prend du galon. Comme elle le dit en un parfait résumé de son remarquable parcours, « Je ne suis pas une victime, je suis un résistant » !

De l'impression de tracts clandestins, au cambriolage chez les commerçants collaborateurs, du sabotage à l'exécution d'un officier allemand au lendemain d'Oradour-sur-Glane, Madeleine s'engage totalement. Arrêtée, elle ne garde qu'une idée en tête : tenir 3 jours sous la torture, pour laisser au réseau le temps de se réorganiser.

Jean-David Morvan retranscrit avec tact et talent, l'état d'esprit de Madeleine, plongée dans la vie de ces réseaux, tissée de courage, de volonté, de trahisons parfois. Madeleine a l'esprit de la résistance chevillé au corps et elle est de ceux qui considèrent qu'on peut toujours dire non.


Aux pinceaux, Dominique Bertail, continue à émerveiller avec son dessin sobre et puissant, tout en lavis bleu, seulement ponctué de deux touches de rouge quand apparait sur les murs, la fameuse Affiche rouge du réseau Manouchian. (Pourtant, les dernières pages m'ont un peu gêné, le dessin paraissant parfois un peu bâclé sur certaines cases des pages 128 à 131. Tout ça reste quand même tout relatif.)

De la grande et belle BD.

PS. Madeleine Riffaud, aujourd'hui aveugle et alitée depuis des années, a été abusée (procès en cours), par une aide à domicile qui aurait détourné au moins 140 000 € ! Jusqu'au bout, il lui faudra donc lutter ?
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L'an dernier, j'ai raté le premier tome dans les Figaro de mon père... mais cette été 'ai récupéré toute la B.D. comme j'avais fait avec un tome de Spirou et Fantasio, car une bonne partie de l'Eté, souvent à partir du 14 juillet, pendant 4à 6 semaine, dans le Figaro Magazine, il y a avec des jeux et des tests, des épisodes d'une B.D. entière à détacher.. on ne sait jamais à l'avance ce que cela va être... et là, pour la deuxième fois, il s'agit d'une B.D. féministe sur une résistante : Madeleine Rffaud dites Rainer, en hommage à une allemande!
Un début original pour ce tome 2 car on nous parle des résistants poètes... car Madeleine compose des poèmes cours pour ses tracts et ces graffitis au mur, au lieu de slogan dont elle ne se sent pas capable de trouver.... Simplement copier ne semble pas son fort... mais surtout on rentre dans le milieu très féminin et très dangereux des opératrices radios, celui-là très dangereux!
Il faut bien comprendre que si chaque groupe de résistant était bien individualisé, le reflet des convictions de ses membres, bien vite, avec les délations, des groupes aux idées totalement opposés se sont regroupé!
L'anti-communiste a fréquenté et combattu avec le communiste, l'athée a combattu avec le catholique et le juif, le chef d'entreprise avec le policier et l'ouvrier... pour expliqué tout cela, il y a un livre très facile à lire, et qui montre oh combien les femmes étaient utilisées ( surtout comme messagères, on ne se méfiait pas d'elle) : L'Espérance est un Risque courir de Jérôme Cordelier...
L'ambiance de l'armée des ombres, mais avec des histoires vraies cette fois... et pas un roman inspiré de faits réels en inventant des personnages... une époque violente qui fera quelques nostalgiques, comme c'est si bien expliqué dans la Taupe (Tinker Taillor Soldier Spy) de le Carré, car on avait l'impression d'y voir clair... et pourtant, la notion de l'époque de s'allier à un Staline pour lutter contre un Hitler n'était pas si évidente pour tous... C'est ce qu'on oubli trop souvent de dire, cette guerre, comme dans la chanson de Brassens, Mourir pour des Idées... d'accord mais de mort lente, parce qu'il fallait être sûr de ne pas se tromper d'ennemi à combattre... ce qui est aujourd'hui encore plus difficile qu'à l'époque, il n'y a qu'àà voir le déclenchement de la guerre en Ukraine ( lire d'ailleurs Quand l'Ukraine se lève de Constantin SIgov et Laure de Mandeville...
Une B.D. bi chromique, des degrés de bleu et de banc pour nous mettre dans l'ambiance grisaille de l'époque des vieux films de guerre de l'après-guerre!
Et la résistance, c'est surtout l'argot de résistance, les antenne de doryphore.... pour les voitures de triangulation des messages radios... une crosse d'Evêque dessiné pour la rue des Bernardin... comment utiliser des mots pour ne pas dire un lieu, ou pour insulter les Boches (sous entendu les Nazi plus que les Allemands) pour donner l'alerte! Une B.D. très intéressante et facile à lire!
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L'édredon rouge (2023) est la deuxième partie de Madeleine, roman graphique de Jean-David Morvan (scénario) et Dominique Bertail (dessin) d'après les souvenirs de Madeleine Riffaud. Sous le nom de code de Rainer, en hommage au poète allemand Rainer Maria Rilke, Madeleine entre dans une cellule de Résistance. Elle narre les missions, les rencontres, et les nombreux morts qui jalonnent son quotidien. Une histoire émouvante et édifiante magnifiquement servie par des dessins superbes en nuances de bleu.
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