L'histoire est intéressante, et m'a plu, ainsi que le dénouement, mais elle ne restera pas dans le palmarès, malgré tous les travers particuliers des protagonistes.
A noter quand même les tournures de phrase que j'ai trouvé très alambiquées parfois (mais je suppose que c'est du à la traduction française d'un langage compliqué en anglais) avec aussi beaucoup de confusion sur les personnages lors de la lecture, l'arbre généalogique en début de l'oeuvre est effectivement très bienvenu.
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Commence remarquablement, avec des personnages bien campés, mais on s'enlise progressivement dans des aller-retour entre les époques et des digressions psychologiques. La fin est délayée au point de la rendre a peu près illisible. Que de talent gâché!
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Le général s'excusa. Il appartenait à cette génération d'hommes, peut-être la dernière, pour qui les rôles masculins et féminins étaient totalement distincts. Les hommes ne mettaient pas les pieds dans les chambres d'enfant et ne bavardaient pas avec les gouvernantes. Les hommes, pareils à des sultans, n'avaient aucun rapport avec les enfants, même les garçons, tant qu'ils n'étaient pas parvenus à l'âge de raison.
Hélène appelle toujours la pendaison de Véra "tu-sais-quoi". Elle ne saurait en exprimer la douleur autrement que par un euphémisme.
Mon père était capable de se convaincre de n'importe quoi dès qu'il avait vraiment envie de le croire, si improbable que ce fût, s'il essayait avec assez de conviction
Ou peut-être était-ce le mariage de deux aveugles, l'union de l'infirme et du bancal.
Pedro Almodovar - "En chair et en os"