On découvre Lyon, quelques années avant la Révolution, avec un garçon paysan du Dauphiné (un coin qui n'est plus du tout la campagne depuis longtemps) plongé dans le monde de la Fabrique qui se déchire entre négociants et ouvriers canuts. L'auteur nous le raconte avec une langue très travaillée (il faut s'habituer au rythme et ensuite, ça roule), riche du vocabulaire local (traduit), en passant par le "je". Ça rend un peu artificiel parfois (un gone qui ne connait que son lopin de terre peut-il avoir ces belles phrases dans sa tête ?) et c'est aussi un peu au détriment des personnages autour (ils n'existent que par rapport au lien qu'ils ont avec le narrateur) mais la description historique est vivante (pour moi qui connait bien les lieux) et bien agréable à lire.
L'histoire, assez triste, n'est que le début des aventures de Jacques.
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