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4,26

sur 7616 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Justine Neige est une jeune femme un peu " rock and roll" qui va danser le samedi soir au club " le Paradis", qui s'ennuie avec son pépé et sa mémé qui l'élèvent car elle orpheline comme son cousin Jules ! Mais elle aime les"vieux" et s'épanouit à leur contact dans la maison de retraite " Les Hortensias" ou elle est aide soignante..elle les chouchoute, les écoute : ils sont sa raison d'exister !
Elle va être attirée par Héléne ( quasi centenaire ) qui vit dans un monde imaginaire peuplé de symboles ( la mouette ) et, qui va lui conter par bribes son histoire romanesque avec l'homme de sa vie Lucien...Justine note tous les détails du récit dans un cahier bleu, et s'attache à celle qui lui fait vivre par procuration des instants merveilleux, qui l'emporte dans un autre monde ! Il faut dire que chez pépé et mémé taiseux et peu chaleureux la vie est triste, ennuyeuse et, heureusement qu'il y a son cousin Jules qu'elle adore..et pourtant...pourtant elle va découvrir les secrets de sa famille, leur gros mensonge et la vérité sur l'accident qui a tué en même temps ses parents et ceux de Jules !
Un roman agréable à lire sur la vie des anciens qui attendent au fond de la maison de retraite qu'on leur rende visite pour qu'ils ne soient pas oubliés des leurs ! Un roman sur la mémoire, la transmission, sur les " non-dits" , les secrets et sur le besoin d'amour de ces oubliés qui finissent leurs jours embués de leurs souvenirs ! J'ai préféré le livre " changer l'eau des fleurs " de Valérie Perrin ( avis personnel ! )
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Justine a 21 ans, orpheline, elle vit avec son cousin chez ses grands-parents dans un petit village. Elle a un travail qu'elle adore : elle est aide-soignante dans une maison de retraite. Elle est très proche des résidents, notamment d'une vieille dame qui s'appelle Hélène et lui raconte son passé, par bribes, Justine le note sur un cahier bleu.
Elle passe ses soirées en discothèque et a une liaison avec un jeune homme auquel elle ne veut pas s'attacher.
Elle se pose aussi des questions sur l'accident de voiture dans lequel ses parents et son oncle et sa tante ont péri.
Cette lecture ne m'a pas trop emballée, c'est plein de bons sentiments.
Enfin, c'est juste mon avis !
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Je vais aller à l'encontre de beaucoup de critiques mais je n'ai pas du tout accroché à ces "Oubliés du dimanche". J'ai connu la vie en maison de retraite pour y avoir rendu visite durant quelques années à un parent et j'ai beaucoup de respect pour les personnes qui y travaillent. J'ai retouvé dans ce roman beaucoup de choses qui sonnaient "vraies" et les situations m'ont semblé réalistes. Néanmoins je n'ai pas accroché malgré tout au personnage de Justine. Peut-être parce que l'auteur a voulu lui donner une personnalité pas trop lisse en nous racontant sa vie extérieure, ses amours passagers. Mais cela manque très sincèrement de finesse il m'a semblé. Comme si l'auteur forçait le trait alors qu'un plus de subtilité aurait mieux servi l'histoire. Dans le registre "maison de retraite", j'ai largement préféré "Tu comprendras quand tu seras plus grande" de Virginie Grimaldi. Je vais vite oublier "Les oubliés du dimanche" qui n'a vraiment pas été un bon moment de lecture pour moi.
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Je n'ai mis que trois étoiles à ce roman car, si je l'ai trouvé touchant, je ne suis malgré tout pas franchement éblouie par l'écriture.
Est-ce la peine de pitcher ?
Peut-être pas...
Tant pis.
Voici l'histoire tragique de Justine, vingt et un ans. Parents morts dans un accident de voiture. Une plaque de verglas, et puis plus de maman ni papa, plus d'oncle et tante. Elle grandit chez ses grands-parents, avec son cousin qui, dans ces conditions, devient son frère.
Son métier, aide-soignante dans une maison de retraite.
Et la voilà qui s'éprend du petit-fils d'Hélène.
Mieux, la voilà éprise d'Hélène. Une fascination pour cette femme et sa mouette, pour cette histoire d'amour très tendre.
J'admets, je n'ai pas été très emballée par Changer l'eau des fleurs. du coup, Les oubliés du dimanche fut une bonne surprise.
C'est attendrissant, parfois lumineux, l'histoire d'Hélène est la partie la plus captivante de ce livre. Pour cette partie-là, entrecoupée, je le conseille. Par moments, de belles phrases naissent de la plume de Valérie Perrin. C'est "habité", le mot convient.
Pour moi, bien meilleur que Changer l'eau des fleurs.
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Avis très mitigé sur cette lecture !

Le début a été un peu difficile car il a fallut s'adapter au discours et au style de Justine (l'héroïne de ce roman).
Je trouve que certains mots assez crus dénotent légèrement avec la douceur du roman.

Néanmoins, l'alternance entre le présent avec l'histoire de Justine et le passé par l'histoire d'Hélène est intéressant. J'ai vraiment adoré et j'ai été prise plutôt par l'histoire d'Hélène qui est touchante.

La fin est en revanche un peu longue à mon goût.

Dans l'ensemble, une bonne lecture mais qui ne me restera pas longtemps en tête.
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J'ai lu ce livre mais je me suis vite ennuyée pendant les recits de la vieille dame je m'attendais davantage à avoir un témoignage d'une personne travaillant en maison de retraite. J'ai fini la lecture mais je n'ai pas été convaincue et plutôt déçue.
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Moi qui avais tant aimé Changer l'eau des fleurs (2018), j'ai été quelque peu déçue par ces Oubliés du dimanche, écrit avant, en 2015.

Certes, on suit avec intérêt l'évocation des destins croisés de Lucien et d'Hélène, d'Armand et d'Eugénie. Celui tragique de leurs fils jumeaux et de leurs épouses, tous les quatre tués dans un accident de voiture, et laissant orphelins Justine et Jules encore tout petits.

Et puis, on est sensible à l'engagement désintéressé de Justine, vingt-et-un ans, dans son boulot d'aide-soignante à l'EHPAD de Milly qui aime donner de son temps libre pour écouter les belles histoires de vie des résidents et laisser traces de celles-ci pour leurs proches. Elle cherche à puiser dans ce lien avec les personnes dont elle s'occupe au quotidien une affection qu'elle n'a pas reçue et à s'enrichir d'une histoire familiale qui n'est pas la sienne et qu'elle n'a pu vivre puisque dépossédée de ses parents très jeune.

Car elle n'a reçu que très peu de traces de vie de ses parents et encore moins d'informations sur les circonstances exactes de leur mort. Elle connaît bien sûr la version officielle mais s'interroge sur la réalité de celle-ci. Et si, derrière l'apparente normalité, se cachait autre chose ? Quel secret cachent ses grands-parents ? Pourquoi son cousin Jules, qu'elle considère comme son frère, ne veut-il plus entendre parler de ses grands-parents maternels suédois ?

Ne pas avoir la possibilité de comprendre le pourquoi du comment, c'est ce qui manifestement empêche Justine d'avancer dans sa vie somme toute trop "pépère" pour son âge, mais néanmoins dont elle se suffit et ne cherche surtout pas à changer. Alors qu'elle n'arrive pas à s'attacher à son petit ami "dont elle ne sait pas comment il s'appelle", elle accompagne Hélène jusqu'à la fin et vit, en quelque sorte, par procuration, la belle histoire d'amour contrariée qui l'a unie à Marcel, son homme balafré et amnésique, perdu de vue après la guerre.

Donc, ici, plusieurs histoires s'entremêlent dans le passé et dans le présent. Si l'on comprend bien l'idée de transmission de l'histoire d'une famille pour savoir, comprendre, se construire et grandir... on reste quand même sur sa faim face à une Justine mutique, soumise aux circonstances et somme toute peu désireuse de changer le cours des choses. En cela, elle prend le risque de reproduire les non-dits de ses aînés.

Une anecdote amusante (mais quand même un peu dramatique dans ses conséquences potentielles) s'ajoute au contexte et aux diverses histoires déjà en présence. Cela vient un peu comme un cheveu sur la soupe (mais c'est en fait le prétexte trouvé pour permettre à Justine d'accéder au dossier de l'accident de ses parents et oncle et tante). Un corbeau sévit au sein de l'EHPAD : il informe les proches des résidents de la mort de ceux-ci. Or, il s'agit d'un canular pour obliger ceux-ci à se déplacer et à rendre visite à leurs proches. Une façon pour l'auteure d'évoquer l'isolement dans lequel se trouvent les résidents placés et ce sentiment de solitude qui les tuent à petit feu.

A mon sens, ce qui ressort de cette lecture, c'est avant tout une grande sensation de tristesse :
1/ Triste est la vie d'Hélène, perdue sans son Marcel, restant veuve d'un mari qu'elle n'a jamais épousé, sans enfant et enfermée dans son illettrisme. Jusqu'à ce qu'un événement change la donne...
2/ Triste est la vie de Marcel perdu dans le noir de son enfance, puis dans les limbes d'une mémoire tronquée et sous l'emprise d'une femme qui l'a volé à une autre. Jusqu'à ce que, à la faveur d'un cambriolage, la lumière revienne...
3/ Triste est la vie d'Armand et d'Eugénie, les grands-parents de Justine, enfermés dans leurs erreurs et dans leurs secrets. Auront-ils le cran de faire face à leurs responsabilités ?
4/ Triste est la vie de Justine qui surprotège son cousin-frère, se contente du peu que la vie lui donne et préfère, via son cahier et son stylo, vivre la vie des autres plutôt que de vivre la sienne. Jusqu'à ce que... le mystérieux corbeau se dévoile à elle.

En conclusion, je trouve que c'est un livre bien écrit, sensible, avec une héroïne attachante, mais cela reste malgré tout très conventionnel (le caractère inéluctable du destin des petites gens et immuable de la vie dans un petit village où il ne se passe rien). Les personnages subissent tous leur destin, sauf peut-être l'infirmière qui prend en charge Marcel). Des sensations de tristesse, de fadeur, de silence et d'immobilité prédominent. Pour moi, c'est un livre qui ne me laissera pas un grand souvenir et vraiment je le regrette car j'avais vraiment bien aimé ma première découverte de Valérie Perrin avec Changer l'eau des fleurs.

Après-coup, j'ai découvert qu'il s'agissait du premier roman de l'auteure. Ceci explique sans doute cela.



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Et hop encore un livre lu de Valérie Perrin mais je persiste et signe pour moi ce n'est pas de la littérature. Oui certes c'est un livre mais qui peut uniquement servir de base à un scénario à un téléfilm américain. Alors oui on ne le lâche pas une fois en main, on veut absolument savoir la fin mais au final que reste-t'il de cette lecture. En même temps tous les gouts sont dans la nature quand je vois le nombre de lecteurs je me dis que oui ça permet de tenir un livre entre les mains et de lire mais ce n'est pas mon style de lecture cvar ça glisse trop vite. Tout est bien ficelé et l'histoire se dévoile peu à peu jusqu'à l'explosion finale où tout se dévoile tranquillement. C'est certain que c'est super mega mielleux et à l'eau de rose. On passe un bon moment bien calé dans son canapé un peu hors du temps. Alors pourquoi comme on regarde un téléfilm sur la 6 un jour de pluie autant s'évader avec un bouquin.
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Je suis conscient que mon appréciation sur ce livre va à contre-courant de la très grande majorité des lecteurs qui ont aimé et encensé ce livre avec une belle unanimité. Je plaide pour le droit à la différence. Chacun recherche des choses différentes dans la lecture et pour ma part je n'ai pas trouvé dans ce livre ce que cherche habituellement. J'ai abandonné le livre à la page 141, et j'ai fait beaucoup d'efforts pour ne pas l'abandonner avant. Je n'ai pas adhéré ni au style, ni au ton qui reflète une espèce d'enthousiasme artificiel, recherchant la complicité permanente avec le lecteur. C'est plein de bons sentiments mais les bons sentiments ne suffisent pas à faire un bon livre. J'ai l'impression d'assister à l'exécution d'une recette avec tous les ingrédients qu'il faut pour plaire au plus grand nombre. de plus on reste à la surface des choses, les personnages n'ont pas de consistance, d'épaisseur. C'est une suite d'anecdotes. Mais ce livre n'est pas un cas isolé. Un certain nombre d'écrivains actuels agissent de même.
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Les oubliés du dimanche est un roman qui entremêle plusieurs histoires à différentes époques. Celle de Justine aide soignante dans un Ehpad qui a été élevée ainsi que son cousin germain par ses grands-parents. Leur histoire se dessine petit à petit, un peu à la manière d'un puzzle. Justine adore son travail et noue des relations chaleureuses avec chacun des pensionnaires. Mais sa préférence va à Hélène et elle décide à la demande du petit-fils d'Hélène d'écrire l'histoire de sa vie. Nous suivons également la vie des parents de Justine et son cousin et en filigrane se dessine peu à peu l'existence d'un secret de famille. Sous nos yeux se déroulent des vies compliquées, fracturées, désespérées mais qui ont malgré tout des moments de bonheur. J'ai passé un très agréable moment avec le roman de Valérie Perrin et je ne peux que le recommander.
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