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Après le bignami sentimental soutenu par une prose plate,sans intérêt de Postorino alors que je m'apprêtais à lire un auteur sud américain, par pur hasard m'arrive entre les mains le dernier livre de l'écrivain croate Jurica Pavicic , des nouvelles. Et devinez le sujet ? Toujours la guerre en l'ex-Yougoslavie (1991-2001). Bien qu'une seule nouvelle soit entièrement consacrée à la guerre, c'est elle qui y donne le ton. Entre Pavicic et Postorino , un abysse littéraire et historique.Là où Pavicic en quelques phrases brosse avec brio et concision un portrait , une atmosphère, un événement…l'autre se noie dans détails et clichés arrosés de larmes de crocodiles.

Dans ce recueil en cinq actes , Pavicic attaque avec la nouvelle portant le nom du titre, et nous plonge illico dans l'horreur d'une guerre où les valeurs courantes de l'existence changent de donnes. le problème une fois l'horreur accomplie aucune chance de «  rewind »,”Il aurait mieux valu que ce ne soit pas ainsi. Il aurait mieux valu pour lui que la vie puisse faire marche arrière, comme pour une cassette avec la touche rewind, qu'il puisse revenir à ce matin où il est sorti du Puch, pâle comme un protée, recroquevillé, avec ses bras fins et blancs comme ceux d'un violoniste. Mais il n'y a pas de touche rewind dans la vie. Toni ne peut plus ne pas être un meurtrier. Et moi, je ne peux pas ne pas être son complice.”
Au second acte , «  le Tabernacle » , à travers un appartement récupéré par son propriétaire d'origine à la mort du locataire , on entrevoie en quelques pages un aperçu de l'Histoire croate de 1946 à nos jours, avec toujours le suspens en bonus qu'il poursuit dans les trois nouvelles suivantes . Deux frères , l'un policier l'autre qui tourne mal, deux soeurs séparées par la guerre et des frontières qui se disputent un héritage et le dernier génial, un géomètre qui débarque à la frontière Croatie -Bosnie Herzégovine pour mission de mesurer la frontière pour l'emplacement d'un nouveau post- frontière, seront prétextes pour vous emmener dans les dédales de l'Histoire complexe de l'ex- Yougoslavie et de ses habitants.

J'avais beaucoup aimé son premier livre « L'eau rouge », sa prose , son goût pour le suspens qui sous couvert de fiction lui permet superbement de relater la réalité sociale de son pays m'ont encore une fois éblouie. Je le recommande même aux ennemis (es)des nouvelles 😁!
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J'ai aimé les deux livres précédent de cet auteur.
Alors lorsque j'ai vu qu'il avait sortie ce recueil de nouvelles je me suis précipité dessus pour l'acheter.
J'ai trouvé ses 5 nouvelles très prenante, touchante et triste.
C'est l'image de la Croatie, pendant et après la guerre de Yougoslavie.
Des récits hors du commun qui vous prends aux tripes.
Et je me suis laissé prendre par l'émotion. Je suis attristé par ses personnages hors norme, à la fois héros, fou et abandonné dans leurs souvenirs…

J'y ai découvert un pays ravagé par la peine et qui malgré cette guerre stupide reste remplis d'espoir…

bonne lecture !
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La nouvelle ne ment pas !

C'est au pied du mur qu'on voit le maçon. Peut-être… C'est dans l'art de la nouvelle qu'on voit l'écrivain. C'est sûr. Car le genre ne peut souffrir l'à peu près, la faute de carre, l'usurpateur. C'est la chambre noire de l'écriture, où l'impératif de concision passe au révélateur les failles. Ou le talent.

Après les fabuleux L'Eau rouge et La Femme du deuxième étage, le Collectionneur de serpents – traduit par Olivier Lannuzel – consacre en cinq nouvelles Jurica Pavičić et l'installe au rang des meilleurs, confirmant au passage l'aptitude d'Agullo à sortir de l'ombre des auteurs européens inconnus du lectorat français.

Dans tous ses textes, le conflit qui déchira la Yougoslavie est omniprésent, frontalement ou en arrière-plan.

C'est cette vie des tranchées dont Pavičić après Jünger, Dorgelès, Weller et tant d'autres, décrit l'horreur et les petits détails et humanités du quotidien, qui permettent de chasser les angoisses de l'attente.

Ce sont les souvenirs et les relents de la guerre qui remontent en fin de journée à l'intérieur du pays croate, quand la bora se lève et fait tourbillonner une terre marquée par la souffrance, les déchirements et les pleurs.

C'est la fatalité des conflits qui passe sur les générations les plus anciennes, mais qui marquent de manière indélébile les plus jeunes, futurs acteurs d'une difficile reconstruction.

Ce sont ces villages croates quasi-abandonnés, cette terre « lie de la lie, le cramé qui est au fond de la poêle, tout ce qui reste parce que ça ne vaut rien. »

Ce sont ces familles à jamais déchirées par la guerre vécue dans des lieux – et donc dans des camps – différents, que même les souvenirs d'une vieille maison de famille ne suffisent pas à resouder.

Ce sont des frontières à redessiner et des crimes anciens à venger.

C'est enfin le Tabernacle, formidable texte d'émotion et d'humanité, maîtrise parfaite de tous les codes de la nouvelle, rappelant avec un brin d'espoir, les liens invisibles et insoupçonnés qui unissent parfois les hommes et les âmes qui autrefois s'opposaient.

Non, la nouvelle ne ment pas et le Collectionneur de serpents vous le prouvera.
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Dernier recueil de nouvelles du mois, sauf découverte de dernière minute : celui d'un auteur déjà rencontré avec L'eau rouge, un roman noir qui explorait les répercussions d'une disparition, celle d'une jeune fille. Ce devait être le premier auteur croate que je lisais, et j'avais beaucoup apprécié ce roman qu'on a vu, avec raison, un peu partout. Revoici donc Jurica Pavičić avec cinq nouvelles assez longues. Là encore, l'auteur est allé vers les atmosphères sombres, sans que ce soient des nouvelles policières.
La première nouvelle, « le collectionneur de serpents », montre avec beaucoup de finesse et d'empathie trois jeunes appelés dans la guerre serbo-croate en 1992. Ils passent beaucoup de temps à attendre, et l'un d'entre eux, le plus jeune, tue des serpents et collectionne leurs peaux. Mais le conflit se fait proche…
Dans « le tabernacle », le lien avec la guerre est plus ténu, mais pas absent. Un homme récupère l'appartement de sa famille, qu'un vieux locataire ne voulait pas quitter, et il y fait une curieuse découverte, dans une chambre inoccupée…
La nouvelle suivante, « La patrouille sur la route », une histoire de frères très dissemblables, est assez triste, et la suivante, « La soeur », au sujet d'une maison pleine de souvenirs, l'est également, mais tellement bien écrite aussi…
La dernière nouvelle « le héros » renoue avec le thème de la guerre, ou plutôt de ses suites, c'est l'histoire d'un géomètre chargé de venir prendre des mesures pour affiner le nouveau tracé de la frontière. Il est logé chez une veuve sur les hauteurs d'un village. Non, ne cherchez pas, cette nouvelle va prendre des chemins auxquels on ne s'attend pas du tout !
Ce que j'ai beaucoup apprécié avec ces nouvelles, c'est qu'elles prennent le temps de bien installer situation et personnages, et qu'elles arrivent à mêler plusieurs thématiques, d'où l'incertitude à chaque fois sur le thème dominant, à savoir celui qui va amener un tournant dans la vie des personnages. C'est particulièrement le cas dans la dernière nouvelle, mais pas seulement. L'écriture, toujours marquante, doit très certainement aussi à la traduction d'Olivier Lannuzel : c'est un plaisir de lecture, vraiment !

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L'art de la nouvelle est exigeant.
Jurica Pavicic y réussit brillamment .
La guerre est tapie au creux de chaque histoire.
Elle hante le passé et le présent de certains,
va briser l'avenir d'autres.
L'univers est noir avec de belles éclaircies,
souvent, offertes par la nature
où règnent les amandiers.
Ça vous prend aux tripes ces récits,
où la guerre ses menaces,ses conséquences,
font payer un énorme tribut à la population.
Tout est en suspens, tenu par le conditionnel..
Belle maestria narrative, écriture ciselée
Un petit( car il est court) chef d'oeuvre !
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On ne compte plus les découvertes littéraires enthousiasmantes de la maison d'éditions Agullo nous entraînant aux quatre coins de l'Europe avec une prédisposition marquée pour les auteurs des pays de l'Est et plus particulièrement du côté de la Pologne avec la rencontre et le succès phénoménal de Zygmunt Miloszewski publié chez Mirobole quand Nadège Agullo y travaillait encore en tant qu'éditrice avant de créer l'entreprise à son nom où elle met en valeur les romans policiers de Wojciech Chmielarz, autre romancier polonais reconnu. Peut-être moins visibles, mais pas moins passionnants, en ce qui concerne notamment la littérature noire, il y a eu des escapades dans d'autres contrées comme la Roumanie avec Bogdan Teodorescu, la Slovénie avec Arpad Soltesz et un retour en Pologne avec Magdelana Parys qui séjourne désormais à Berlin tout comme Maryla Szymiczkowa, nom de plume d'un couple d'auteurs gays. Beaucoup plus médiatisée, c'est l'arrivée de Jurica Pavičić, en tant que premier auteur de polar croate traduit en français, qui a suscité un intérêt certain avec L'Eau Rouge (Agullo 2021) vaste panorama de l'histoire contemporaine du pays se déclinant sur un brillant registre de roman choral aux tonalité intimistes récompensé du Prix du polar européen et du Grand prix de littérature policière. Son précédent roman, La Femme du Deuxième Etage publié en 2022 par Agullo, tout aussi remarquable et remarqué d'ailleurs, s'articule autour de l'anatomie d'un fait divers et de la mutation d'une société en suivant le parcours d'une femme purgeant sa peine de prison pour avoir empoisonner un membre de sa famille, avant de s'exiler sur une de ces petites îles que l'on trouve au large de la Croatie. Et puis de manière plus frontale, Jurica Pavičić dépeint les fracas de la guerre de Yougoslavie dans une première nouvelle intitulée le Collectionneur de Serpents donnant son titre au recueil rassemblant quatre autres récits imprégnés des échos de ce conflit fratricide dont les répercussions bouleversent le destin de ces femmes et de ces hommes de l'ordinaire.


Le Collectionneur de Serpents.
En 1992, les combattants se terrent dans des tranchées pour faire face aux soldats monténégrins dans un échange quotidien de tirs et de bombardements. Et puis c'est un jeune garçon qui débarque dans son uniforme trop grand en étant chargé de manipuler des missiles filoguidés antichars. Un peu comme dans jeu vidéo. Mais quand il faut abattre des prisonniers trop encombrants la guerre n'a plus rien d'un jeu.

Le Tabernacle.
Niko a bataillé pendant quinze ans pour récupérer l'appartement dont il était le propriétaire mais dont il ne pouvait avoir l'usufruit car occupé par M. Vujnović, un vétéran de la guerre qui avait obtenu gain de cause devant les tribunaux. Néanmoins, à la mort de ce locataire encombrant, Niko peut désormais entamer les travaux. Mais lors de la rénovation, il découvre une pièce étrange aux allures de sanctuaire.

La Patrouille Sur La Route.
Policier officiant dans la petite localité d'Imotski, Josip Jonjić patrouille non loin de l'Herzégovine en se remémorant ses rapports houleux avec son frère Frane, un ancien soldat qui s'est reconverti dans la contrebande et le trafic de drogue.

La Soeur.
Ne pouvant racheter la part de sa soeur, Margita s'apprête à céder la vieille demeure insulaire de son grand-père à une architecte de Rijeka. En faisant visiter la maison familiale, Margita se remémore les souvenirs avec son aïeul ainsi que tout ce qui la sépare de sa soeur Marija qui vit dans la lointaine Belgrade, devenu un autre pays après la guerre.

Le Héros.
Robert séjourne dans un petit village situé non loin de l'Herzégovine. En tant que géomètre, il est chargé de mesurer la frontière en vue du nouveau poste-frontière que l'on va bâtir dans le cadre des accords Schengen. Mais tandis qu'il parcourt la région, Robert semble être à la recherche de quelque chose … ou de quelqu'un.


Il faut bien avouer que l'on reste, une fois encore, complètement saisi par la maîtrise de l'écriture du Jurica Pavičić parvenant à restituer d'une manière magistrale les affres de la guerre de Yougoslavie au détour de ces cinq nouvelles composant le Collectionneur de Serpents où l'on passe de l'atrocité "ordinaire" des champs de bataille, en s'attardant sur les rancoeurs qui en découlent au sein des familles, pour s'achever sur une espèce de solde de tout compte en traquant ceux qui se sont livrés au pires exactions durant cette période tragique. Et sans grandiloquence, sans excès, l'auteur décline cette tragédie dans la banalité d'un quotidien que les événements de l'histoire bouscule plus ou moins soudainement comme en témoigne ces hommes mobilisés intégrant le front en quelques jours à peine, pour faire face aux assauts de l'ennemi tout en perdant pied, peu à peu, dans le fracas des combats. On devine ainsi cette dichotomie entre la vie journalière et l'impact de la guerre dont on perçoit la douleur insidieuse qui laboure le coeur des membres de ces communautés s'accommodant tant bien que mal aux nouvelles frontières qui se sont dessinées. Sur des registres bien différents et toujours avec cette sobriété caractérisant l'auteur, on ressent également cette somme de regrets et de tristesse émanant de l'ensemble des personnages traversant les différentes nouvelles qui semblent se télescoper les unes les autres, au détour d'un assemblage élaboré avec une indéniable habilité nous permettant d'assimiler l'intégralité des incidences de cette guerre qui va déchirer et dissoudre des familles entières. Mais au delà de la tragédie, on retrouve, dans le Collectionneur de Serpents, cette humanité et cette lueur d'espoir émergeant en filigrane au sein de cette atmosphère méditerranéenne si caractéristique imprégnant ces cinq récits bouleversants où l'ombre côtoie la lumière dans un agencement narratif d'une remarquable intensité.


Jurica Pavičić : le Collectionneur de Serpents (2008 : Skupljać zmija,Patrola na cesti - 2013 :Tabernakul, Heroj, Sestra). Editions Agullo Court 2023. Traduit du croate par Olivier Lannuzel.

A lire en écoutant : Ista Slika de Darko Rundek. Album : Ruke (Remastered 2022). 2022 Menart.
Lien : http://www.monromannoiretbie..
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J'ai à peu près l'âge des hommes de ces nouvelles de Jurica Paviĉić, ceux qui sont encore en vie. Comme eux je suis né autour de l'année 1970, mais pas en ex-Yougoslavie, j'ai cette chance. En 1992, se retrouver avec un uniforme sur le dos à rôder avec la mort est monnaie courante dans ce coin d'Europe. D'un côté de l'arme ou de l'autre selon les nouvelles : les uns meurent sous les balles de leurs ex-voisins dès les premiers combats, les autres tirent et tuent, et ne s'en remettent pas ou si mal. 10 ans, 20 ans ou plus encore après, les souvenirs ravivent les douleurs et les combats réellement fratricides.
Pour les femmes, ce n'est guère plus enviable, en plus du poids des traditions et des violences ordinaires, elles subissent les hommes revenus du front hantés par leurs actes et leurs mémoires.

Dans chaque nouvelle, sous le regard acéré et sensible de l'auteur, ce sont des vies ordinaires prises dans les plis brutaux de l'Histoire, ses rudes années 90 pendant lesquelles la Yougoslavie se délite en quelques semaines brûlantes et trop souvent mortelles.
Ce sont bien cinq nouvelles proposées dans ce recueil, mais j'ai eu plusieurs fois l'impression de lire des fragments d'une même histoire, avec à chaque nouvelle, la guerre des années 90 dans un angle plus ou moins ouvert, plus ou moins lointain.

Je connaissais Jurica Paviĉić romancier (L'eau rouge et La femme du deuxième étage), je le découvre nouvelliste, à l'aise et talentueux sur trente pages comme sur trois cents.
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Ce qui faisait notamment le prix de L'eau rouge et, à un degré moindre, de la femme du deuxième étage, était la formidable architecture narrative, conçue par Jurica Pavičić, l'intérêt allant crescendo pour le lecteur, de par cette virtuosité tranquille. Sur le terrain de la nouvelle, le collectionneur de serpents en administre une preuve éclatante, l'auteur croate n'est pas non plus un manchot. Parmi les cinq histoires qui composent le recueil, aucune ne marque une baisse de niveau, composant un ensemble homogène et vibrant, autour de la guerre en ex-Yougoslavie. La première nouvelle ainsi que la dernière sont les plus explicites quant à l'horreur des combats qui ont eu lieu mais elles ne sont pas nécessairement les plus réussies, tellement Jurica Pavičić est brillant dès lors qu'il s'attache aux cicatrices indirectes laissées par cette période, qui mettront bien plus qu'une génération, en Croatie et dans les pays voisins, à s'estomper. Comme dans ses romans, la concision est l'un des autres points forts de l'écrivain, il lui faut tellement peu de mots pour décrire un paysage, une relation entre deux êtres, ou la psychologie profonde de ses personnages. Et toujours avec une empathie immense envers ceux, ses frères et soeurs humains, qui comme lui ont connu et subi un traumatisme qui conditionne leur présent et leur avenir.
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Dans ces 5 récits, l'auteur aborde des destins individuels dans lesquels la guerre n'est jamais loin et se trouve même parfois au centre de l'intrigue. Si j'ai préféré certaines de ces nouvelles, en particulier la première qui est aussi la plus longue et celle qui a donné son titre au recueil, elles n'en sont pas moins toutes remarquables et je ne peux que conseiller ce formidable auteur qui mêle avec talent récits intimes et histoire de son pays. Il sait nous bouleverser comme nous tenir en haleine. J'avais beaucoup aimé aussi son roman L'eau rouge, et j'ai prévu de lire prochainement La femme du 2e étage.
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Je continue à m'enthousiasmer pour Jurica Pavicic, conteur de grande classe dont le talent éclate dans chaque page de ce recueil de nouvelles.
5 textes qui forment une sorte de chronique kaléidoscopique de la Croatie, marquée à jamais par la guerre et dont l'empreinte semble impossible à effacer.
Directement ou indirectement, l'histoire récente du pays façonne les personnages de Pavicic. Avec des mots simples, des mots forts, une grande tendresse et beaucoup de réalisme, il promène son regard aiguisé sur ces hommes et ces femmes qui ont laissé un peu de leur âme dans le conflit. de sa plume jaillit une émotion toute en retenue qui pourrait passer pour du détachement si ce n'était pas aussi magistralement exécuté.
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