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Citations sur Marius (101)

" MARIUS. --- Il vous a dit qu'il allait se remarier ?
M. BRUN. --- Oui, et je trouve qu'il va un peu vite... Il n'y a que trois mois qu'il est veuf...
MARIUS. --- Il est veuf depuis trois mois, mais cocu depuis vingt ans"
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César : [...] Tu mets un tiers de curaçao. Fais attention : un tout petit tiers...Bon, Un tiers de citron. Tu vois, Un BON tiers de Picon. Tu vois. Et alors, un GRAND tiers d'eau.

Marius : Et ça fait quatre tiers.

César : Et alors ?
il boit une gorgée du mélange)

Marius : Dans un verre, il n'y a que trois tiers.

César : Mais, imbécile, ça dépend de la grosseur des tiers !
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HONORINE: Vous savez, il y en a qui seraient bien contents de la prendre sans rien ! Nous ne sommes pas chez les nègres et elle n'est pas bossue pour que je lui achète un mari !
CÉSAR: Oh ! mais, dites, si votre fille n'est pas bossue, moi, mon petit n'est pas boiteux ! Et vous pouvez chercher sur tout le port de Marseille. Vous en trouverez peut-être des plus grands et des plus gros, mais des plus beaux, il n'y en a pas ! Il n'y en a pas ! Vous avez beau rire ! Il n'y en a PAS ! Et vous savez, ce n'est pas parce que c'est mon fils : moi, je vous parle impartialement. Il est beau mon petit... C'est un beau petit...
HONORINE: Alors, parce qu'il est beau, il lui faut la fille de Rochilde ?
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Si on ne peut plus tricher avec ses amis, ce n'est plus la peine de jouer aux cartes.
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Le soleil est le dieu du jour. Mais cachez-lui ce frais visage. Car il pourrait brûler, dans son ardeur sauvage, Les douces roses de l'amour !
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Il y a longtemps que je l'ai remarqué. A Marseille il n'y a rien d'aussi pénible que le travail.
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Quand on fera danser les couillons, tu ne seras pas à l'orchestre.
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L'honneur, c'est comme les allumettes : ça ne sert qu'une fois.
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CÉSAR
..Tu ne sais même pas doser un mandarin-citron-curaçao.
Tu n'en fais pas deux pareils !

MARIUS
Comme les clients n'en boivent qu'un à la fois,
ils ne peuvent pas comparer.

CÉSAR
Ah ! Tu crois ça ! Tiens le père Cougourde, un homme admirable qui buvait douze mandarins par jour, sais-tu pourquoi il ne vient plus ?
Il me l'a dit. Parce que tes mélanges fantaisistes risquaient de lui gâter la bouche.

MARIUS
Lui gâter la bouche ! Un vieux pochard qui a le bec en zinc.

CÉSAR
C'est ça ! Insulte la clientèle au lieu de te perfectionner dans ton métier ! Eh bien, pour la dixième fois, je vais te l'expliquer, le picon-citron-curaçao. (Il s'installe derrière le comptoir.) Approche-toi !
(Marius s'avance et va suivre de près l'opération. César prend un grand verre, une carafe et trois bouteilles. Tout en parlant, il compose le breuvage.) Tu mets d'abord un tiers de curaçao. Fais attention : un tout petit tiers. Bon. Maintenant, un tiers de citron. Un peu plus gros. Bon. Ensuite, un BON tiers de Picon. Regarde la couleur. Regarde comme c'est joli. Et à la fin, un GRAND tiers d'eau. Voilà.

MARIUS
Et ça fait quatre tiers.

CÉSAR
Exactement. J'espère que cette fois, tu as compris.
(Il boit une gorgée du mélange).

MARIUS
Dans un verre, il n'y a que trois tiers.

CÉSAR
Mais, imbécile, ça dépend de la grosseur des tiers !

MARIUS
Eh non, ça ne dépend pas.
Même dans un arrosoir, on ne peut mettre que trois tiers.

CÉSAR (triomphal)
Alors, explique moi comment j'en ai mis quatre dans ce verre.

MARIUS
Ça, c'est de l'arithmétique.

CÉSAR
Oui, quand on ne sait plus quoi dire, on cherche à détourner la conversation. Et la dernière goutte, c'est de l'arithmétique aussi ?

MARIUS
La dernière goutte de quoi ?

CÉSAR
Toutes les dernières gouttes ! Il y en a toujours une qui reste pendue au goulot de la bouteille ! Et toi, tu n'as pas encore saisi le coup de la capturer. Ce n'est pourtant pas sorcier ! (Il saisit une bouteille sur le comptoir, et tient le bouchon dans l'autre main. Il verse le liquide en faisant tourner la bouteille.)

MARIUS
Tu verses en faisant un quart de tour, puis, avec le bouchon, tu remets la goutte dans le goulot. Tandis que toi, tu fais ça en amateur. et naturellement, tu laisses couler la goutte sur l'étiquette... Et voilà pourquoi ces bouteilles sont plus faciles à prendre qu'à lâcher !
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La vérité, c'est que tu es mou et paresseux. Tu es tout le portrait de ton oncle Emile. Celui-là ne passait jamais au soleil parce que ça le fatiguait de traîner son ombre.
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