Pour le pire, tome 8

Pour le pire nous a habitués aux pires délires, notamment dans les couvertures de l'auteur, mais alors là, je n'avais pas du tout prévu qu'il irait aussi loin et nous emmènerait sur cette voie !

Avec tout l'art de la mise en scène burlesque et décalée qu'on lui connaît, Taro Nogizaka nous entraîne dans un vaudeville incroyable dans ce tome. Il fait preuve d'une science narrative folle en disposant ses pièces au fil des pages avec mystères, tramant son pied de nez sous nos yeux sans qu'on s'en rende compte avant la touche finale qui nous explose au visage. Incroyable !

J'ai adoré la façon dont il m'a retourné le tête, se creusant les méninges pour nous rendre Shinju toujours plus attachante malgré ce qu'elle a pu commettre. Il joue à fond sur notre corde sensible avec les révélations sur sa mère, sa soeur, son âge mais aussi son lien avec Arata qui s'est créé au fil de l'aventure. Tout cela se mélange dans nos têtes et on ne peut qu'avoir pitié d'elle malgré ses moments où la psychopathe en elle ressurgit et où elle nous fait flipper. C'est hyper ambigu et génial !

Tout le tome est ainsi tourné vers LE point de bascule de la série où tout semble converger, où tout semble enfin prendre sens, comme si on voyait enfin la trame générale, mais je parie que ce n'est encore qu'un effet d'optique et qu'on aura encore de belles surprises. J'ai adoré pour ma part celle que nous réserve ce tome et qui est si bien orchestrée telle un drame au théâtre en plusieurs actes. Cela rappelle ces grands films avec attentat ou casse hyper chiadé dont on suit l'organisation en X actes. J'adore ça ! Je me suis totalement laissée prendre par le plan imaginé par Shinju, je n'avais rien vu venir et je trouve ça génial de la voir jouer ainsi avec les failles du système pour se ménager un espace de liberté.

Maintenant la série a pris un tel tournant que je suis archi curieuse de voir comment elle va se remettre sur les rails, car je la vois mal quand même partir dans un road trip d'amoureux en fuite, fuyant la police dans tout le pays. Et je suis aussi hyper curieuse de l'évolution de Shinju hors des murs de la prison, avec son cher Arata qu'elle semble vouloir dévorer tout cru comme une mante religieuse. Mon dieu comme l'auteur a réussi à la rendre fascinante et inquiétante au point d'être hyper malaisante. A nouveau, j'adore ce mélange d'eroguro et de thriller qu'il a su concocter avec une touche très cinématographique et très américaine.

Probablement le meilleur tome de la série jusqu'à présent, celui-ci m'a totalement retournée la tête et fait vivre de sacrées émotions fortes grâce à la narration impeccable de l'auteur. C'est malin, c'est inspirant et inspiré. Ça se dévore et ça file les chocottes. Shinju, quelle héroïne ! 
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Encore un tome qui se dévore, cette série nous donne décidemment bien des palpitations. Elle a aussi une façon de jouer sur la loi et des réflexions très percutantes.
Elle nous tient en haleine, et Shinju nous mène par le bout du nez, en plus elle met souvent Arata au défi, les relèvera-t-il ?
Quelle belle couverture, elle symbolise totalement ce que nous allons retrouvés, de sacrés scènes vous attendent.
Alors prêt à embarquer ?
Arata est au début dans une position retorse et complexe, de plus comme il n'a plus le droit de voir Shinju, il se réfugie dans son travail et fait plein d'heures. Son patron est même inquiet pour lui, suite à cela il aura une discussion très intéressante avec lui qui fait réfléchir. Il y aura même des comparaisons avec ce que font les animaux.
De manière générale, il y en a aussi sur la famille, le couple, les enfants.
D'un autre côté, le procès va surprendre bien des gens, mais ce n'est pas cela le plus marquant, mais ce qu'a manigancé Shinju aidé de son avocat en profitant de quelques failles de la loi. Ils vont en faire suer plus d'un. Et cela n'a rien d'illégal. Shinju va aussi mettre à l'épreuve Arata. La vie n'est pas une sinécure avec elle.
Arata fait de la moto, le dessin est déjà stylé, mais dans sa combinaison de motard et sur son engin il l'est encore plus. Tracer la route ça a quelque chose.
La fin arrive vite, et nous n'avons qu'une envie découvrir la suite.

Il est des séries tellement prenantes et intelligentes que l'on a toujours plaisir à les retrouver. Pour le pire en est un excellent exemple, et même après huit tomes le mystère Shinju reste entier et pousse le lecteur à vouloir en savoir toujours plus. Disponible aux éditions Glénat depuis le 21 juin 2023, Taro Nogizaka continue de jouer avec nos nerfs et nos sentiments, jouant sur l'ambivalence et la complexité de son héroïne. Est-elle une victime innocente ? Une tueuse machiavélique ? Son mari Arata est de plus en plus perdu et risque à tout moment de franchir la ligne rouge.

Pour le pire, c'est avant tout l'histoire d'un mariage, celui de Shinju Shinagawa, tueuse en série de 21 ans connue sous le sobriquet de Bozo Shinagawa, et de Natsume Arata, travailleur social dans l'aide à l'enfance qui a promis à un des gamins dont il s'occupe de retrouver la tête de son père, massacré par la tueuse. Comment, me direz-vous, un travailleur social certes un brin mauvais garçon s'est retrouvé à épouser une serial killeuse ? Tout commence quand Takuto, le fils d'une des victimes du clown Shinagawa, avoue avoir pris contact avec la meurtrière de son père dans l'espoir de savoir ce qu'il est advenu de la tête de celui-ci toujours portée disparue.

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Un thriller qui ne mettrait pas mal à l'aise son lecteur serait-il un bon thriller ? 🙂 Ce qui est intéressant, dans cette série, c'est que l'intrigue est très bien construite, mêle habilement la romance et l'intrigue policière, en nous orientant vers un dénouement que l'on devine à la hauteur. La couverture de ce huitième tome de "Pour le pire" est parfaitement adaptée à son contenu. Ne pas savoir sur quel pied danser avec le personnage féminin renforce le suspense et nous partageons le malaise ressenti par les autres personnages. Mais ce qui surprend ici est l'attitude de son mari, Arata. Depuis le premier tome, on pouvait se demander pourquoi il avait épousé une femme suspectée d'être une tueuse en série. On a depuis souvent l'impression qu'il est un benêt manipulé par son épouse. Mais il s'avère que sa personnalité est plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord, et dans ce tome-ci, ses prises de décision font avancer l'intrigue de façon fort intéressante.
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wooo ! Il s'est passé un truc de fou dans ce tome. Je me demande vraiment comment ça va avancer pour la suite. le prochain tome est d'ailleurs prévu pour septembre 🍂

Cette saga est toujours aussi chouette. Chaque tome se lit vite et comporte son lot de rebondissements. Je ne crois pas avoir déjà eu un volume qui trainait en longueur et dans lequel je m'ennuyais. Mais ici, vraiment, coup de poker que je n'avais pas vu venir 😳

C'est une saga un peu borderline, qui frôle partout l'excentrique et le malsain. Mais il y a de l'humour et une certaine fascination qui me pousse à continuer. Je veux vraiment connaître le fin mot de l'histoire 🤭
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