Anzu et le monde des Ténèbres

N'est-ce pas qu'elle est attirante cette couverture pleine de promesses, tout comme l'histoire ? On nous dit que c'est pour les fans de 5 mondes et du film le voyage de Chihiro de Miyazaki, que nous pouvons y retrouver des airs de Ghibli. Amateurs de folklore japonais, vous êtes ouvert à la diversité, vous aimez les quêtes initiatique voire les manga et les animes, c'est totalement pour vous. Certes si vous avez de l'expérience, cela reste classique, cela n'en est pas moins efficace et une fort belle lecture à conseiller. du Kinaye comme je l'aime, ça fait plaisir.
Ce one-shot nous est proposé par Mai K. Nguyen sous un dessin particulier aux fonds plutôt violets, notamment dans Yomi, mais agréable, auquel on se fait. Certains moments dont le passé d'Anzu, son monde présent etc. sont eux sous fond à dominante verte. A la fin, nous avons une page de remerciements, Kamo et Yokai du folklore japonais avec une illustration beaucoup trop mignonne et qui aide à situer, un glossaire et une note de l'autrice. le tout se laisse très bien lire. Une aventure riche et complète sur environ 250 pages.
Anzu vient d'emménager. Ils sont en plein obon, une fête importante pour célébrer les morts dans leur culture. Anzu est mal dans sa peau, elle pense à disparaître, être invisible, elle est désagréable avec les siens, et ceux qui voudraient l'approcher. Anzu a toujours été proche de sa grand-mère qui est morte, qu'on verra dans ses souvenirs, une dame qui lui a donné de bons conseils et beaucoup encouragée.
Au cours de l'histoire, nous sentons que la culture d'Anzu est dure à vivre pour elle par moment, face à des gens incompréhensifs, qui ne connaissent pas et jugent. Elle a cette peur de ne pas y arriver,
que tout recommence. C'est donc aussi l'histoire de sa prise de courage, de conscience, et une quête initiatique.
Anzu va rencontrer un chien, mais celui-ci lui vole son précieux collier. Elle ne le poursuit donc pas tête baissée comme Alice (aux pays des merveilles) mais pour récupérer son bien. C'es à sa grande surprise qu'elle atterrit dans le pays de Yomi, et au grand désespoir du chien qui s'avère être le gardien de la porte de Yomi, et veut réparer cette bévue. Celui-ci rencontre également quelques difficultés.
Anzu, se fait appeler Anne, justement à cause d'un souci d'identité, de remarques passées. Là-bas, nous avons tout un monde à découvrir, peut être l'avons nous déjà croisé d'une façon ou d'une autre
dans d'autres histoires, oui une partie peut faire penser à Chihiro. Anzu est accueillie en grande pompe par Izanami, qui semble l'avoir guidé jusqu'ici.
Mais ce n'est pas un lieu où elle devrait être maintenant, elle n'aurait jamais dû pouvoir y accéder alors pourquoi ?
Le gardien et Anzu vont pouvoir apprendre à se connaître, se confronter, progresser ensemble.
Nous voyons bien passé ses sentiments sur le visage d'Anzu, elle pleure parfois, mais à Yomi elle prend aussi du courage, elle veut faire les choses justement et aimerait malgré tout retrouver sa famille.
Suivez cette belle histoire qui vous amènera dans un lieu interdit et assure l'ambiance, profitez également de bien l'observer, de la promenade, mais attention restez sur vos gardes, l'heure n'est pas encore venue d'y rester.

Anzu est une jeune pré-ado/ado qui vient de déménager avec ses parents. Si ce changement de lieu ne lui convient pas, ce n'est pas vraiment la perte de “ses amies” qui en sont la cause mais plutôt le fait de devoir recommencer. On comprend rapidement que ses origines japonaises servaient d'excuses à un harcèlement qui s'était calmé quand elle s'est « occidentalisée ». Pendant son installation et l'organisation d'Obon, une fête en l'hommage des ancêtres, Anne/Anzu va poursuivre un chien qui lui a volé son bien le plus précieux : le collier que sa grand-mère lui avait offert. Cette chasse l'amène dans le monde des esprits/yokais. C'est alors que commence une aventure palpitante qui va changer nos deux personnages. Que ça soit Anzu ou le chien-gardien, tous deux sont particulièrement mal dans leur peau et vont redécouvrir l'amour et la confiance en soi mais aussi l'amour de sa culture, de ses traditions. C'est une histoire très bien menée, qui permet de questionner sur l'importance de ses racines. Il permet aussi d'illustrer le fait qu'être en paix avec soi-même est primordial et participe à minimiser les mauvaises choses qui peuvent nous arriver. Etre sur de soi et s'aimer, ça ne résout pas toute la haine que les autres peuvent vouloir nous témoigner mais ça peut les restreindre ou aider à laisser couler les mauvaises ondes. J'aime ce message rappelant de manière détournée l'importance d'être soi même et le bienfait pour le moral quand on assume qui on est. Si les dessins très brut aux couleurs particulières m'ont sortie de ma zone de confort, j'ai vraiment trouvé l'histoire addictive et es messages importants. C'était une très bonne lecture.

"C'est ma deuxième histoire préférée !" Voilà ce que m'a dit mon loulou à la fin de notre lecture. Cela veut tout dire 😊

Mon fils et moi nous sommes régalés à tourner les pages de cette grande BD.

Une BD nous embarquant dans la culture japonaise. Pas d'inquiétude pour celles et ceux qui ne sont pas familier avec les termes, il y un lexique illustré à la fin de la BD.

Anzu est une enfant mal dans sa peau. Elle se fait appeler "Anne" et a beaucoup de mal à gérer la différence de culture entre sa famille et ses amis.

Lors de la fête d'Obon (la fête où les vivants honorent leurs morts), elle va se retrouver accidentellement dans le royaume de Yomi où elle voudra libérer des âmes prisonnières de Izanami, une déesse des Enfers.
Elle sera accompagnée dans sa quête par Limbo, le gardien de Yomi, mais également de sa grand-mère décédée.

Nous apprenons beaucoup de choses sur la culture et le folklore japonais et en particulier pendant les festivités d'Obon. C'est très intéressant.
Le récit véhicule de beaux messages comme l'amitié, la confiance en soi et en les autres, la notion du bien et du mal.
Elle aborde également le deuil, les différences culturelles.

Les personnages sont tous attachants et ce fut un plaisir de suivre leurs aventures.

Au niveau des dessins, ils sont très sympas et le papier glacé donne un rendu de couleur très beau. Pour les enfants c'est l'idéal car cela attise leur curiosité et leur attrait pour lire l'histoire.

Ce fut une belle découverte pour mon fils et ce fut un plaisir de parcourir Yomi auprès d'Anzu et ses amis.

Je remercie beaucoup Babelio ainsi que les éditions Kinaye pour notre lecture dans le cadre de la masse critique.

Note: 4.5/5
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Comment trouver sa place lorsqu'on est perdu, non seulement dans son environnement, mais aussi dans son propre coeur ? C'est l'enjeu d'Anzu et le monde des ténèbres. L'héroïne, Anzu, préfère se faire appeler « Anne » pour éviter des brimades liées à ses origines japonaises. Au début du récit, elle ne sait plus qui elle est, elle s'est renfermée sur elle et évite le contact des autres… Ce dont elle n'arrive pas à se séparer, cependant, est son collier léguée par sa grand-mère aujourd'hui décédée. Ce bijou va susciter de nombreuses convoitises qui vont entraîner la jeune fille dans des péripéties hautes en couleur, folkloriques et magiques. Anzu va donc effectuer un voyage initiative dans le monde mystérieux de Yomi, peuplé de créatures surnaturelles et mystiques dont on lui parle depuis sa plus tendre enfance. Dans cet univers alternatif, Anzu va être amenée à faire des choix et à vivre des événements qui l'aideront à se réconcilier avec son identité. Un voyage des plus émouvants, palpitants et touchants. L'histoire nous emporte avec une facilité déconcertante, on ne s'ennuie pas un seul instant, on se retrouve complètement transportés dans ce monde magnifique rempli de dangers. Si les pages ne défilent pas tout à fait à grande vitesse, c'est pour une bonne raison : les dessins absolument incroyables. J'ai rarement été aussi éblouie par un style graphique : toutes les couleurs sont sublimes, leur assortiment est soigné et délicat, créant une véritable identité propre à la bande dessinée qui retranscrit parfaitement l'ambiance de Yomi. Chaque planche est parsemée de détails soigneusement choisis, rendant toute sa majestuosité à l'histoire créé et dessinée par Mai K. Nguyen. Que ce soit au niveau des dessins ou de la narration, l'histoire d'Anzu et le monde des ténèbres est une merveille à mettre entre toutes les mains, petites et grandes. Je ne cesserais jamais de le recommander tant cette BD mérite d'être découverte et appréciée !

Ce fut avec grande joie que j'ai découvert être choisi lors de la Masse Critique pour lire cette superbe BD !

J'ai était vraiment transporté dans cette univers mythique et j'ai adoré les personnages, d'autant plus le Gardien…

La culture Japonaise l'a toujours impressionné par son ampleur et ses mythes et c'est un sujet qui révèle chez moi une immense curiosité ! Celle ci a largement était pour lors de la lecture de cette BD !

J'ai vraiment aimé l'attention porter aux lecteurs avec le lexique en fin de livre car j'ai appris pleins de nouvelles choses!

Cette BD aux planches particulières et accrocheuses a enflammée mon envie d'en apprendre plus sur le Shintoïsme ! C'est donc un sujet que je vais creuser en littérature et plus particulièrement en bd ou manga si je trouve :)

C'est une BD d'autant plus appréciable pour ses sujets abordés : la confiance en soi, le deuil, l'harcèlement scolaire, l'amitié et la religion.

Une fabuleuse découverte qui m'en a mis plein les yeux et l'esprit ! :)