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3,92

sur 1305 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Allez j'ai voulu finalement le terminer en audio afin d'avoir un avis tranché... Un moment laborieux... À vouloir trop faire dans le sensationnel, on en perd de la cohérence et de la sincérité. Ça tombe tellement dans la caricature...
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Enfin!
Après un mois à piétiner dans ma lecture, je suis parvenue au bout de ce thriller.
Moi qui suis fan de Minier depuis son premier roman, je suis bien déçue. L'intrigue ne m'a pas intéressée, Servaz protagoniste principal est fantomatique, et finalement j'ai le sentiment que le schéma est toujours le même. Je suppose que j'ai fini par me lasser.
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Premier Minier pour moi et je suis pour le moins étonné par les avis très positifs lus ici…

C'est un peu un polar Canada dry… ça a la couleur du thriller, ça a l'odeur du thriller mais on est quand même bien loin d'un Thilliez ou d'un Norek…

Certes, les scènes sont gores, les cadavres nombreux et le héros bien torturé mais on est très très loin du Commandant Sharko… On saisit très vite les relations cachées entre les différents protagonistes.

Et cette mise en page à la Musso (même maison d'édition) n'aide pas à se mettre dans l'ambiance…

Pour peu, on dirait que Minier est au thriller ce que Musso est à la littérature…
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Dernière lecture des aventures de Servaz le personnage tant aimé de Bernard Minier et pour moi une très grosse déception
Le pitch semblait prometteur :
- une équipe cinématographique en partie décimée dans des circonstances plus que douteuses et qui vont sûrement nécessité au Commandant Servaz pas mal de boulot

Mais voilà malheureusement je n'ai pas trouvé la suite rythmée et pleine de rebondissements
L'auteur maîtrise le sujet du cinéma horrifique et c'est sûrement très bien documenté mais, ça donne un livre lourd en détails plus ou moins gores qui n'apportent rien se significatif au livre et qui a mon sens le dessert par une grande lourdeur.
Le livre aurait fait 100 pages de moins que ça ne m'aurait pas gênée

Je n'ai même pas été surprise par la fin. Pas de retournement de situation hyper probant.

Serait il temps pour moi de consommer le divorce avec Servaz, j'ai tant de livres à lire
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"Un oeil dans la nuit", c'est l'oeil de la caméra qui capte les pires perversités humaines et c'est horrible ! 😱🩸☠😈 

Judith, une étudiante en cinéma, va avoir la chance de rencontrer le grand réalisateur de films d'horreur Morbus Delacroix, dans sa résidence des Pyrénées. Jusqu'au moment où le rêve va se transformer en cauchemar. Oui, mais pour qui ? Les apparences sont parfois trompeuses...

En parallèle, le désormais célèbre commandant Martin Servaz va être appelé sur une première scène de crime. Puis ses collègues policiers sur une deuxième. Des gendarmes sur une troisième etc... L'enquête est alors lancée sur Toulouse et ses environs, en Normandie, à Paris. le point commun à tous ces meurtres ? le cinéma gore. Celui des films d'horreur, des "snuff movies". Ambiance glauque assurée !

Lorsqu'on décide de se plonger dans un thriller de Bernard Minier, on sait généralement à quoi s'attendre. Ici, point de surprise sur la forme. Où se trouve donc le plaisir d'y repiquer ? Sur le fond, naturellement. Dans cette enquête, l'intrigue se déroule exclusivement dans l'univers du cinéma et plus précisément dans le monde très fermé des films d'horreur. Tout ce que je déteste ! 

Pourquoi donc avoir choisi ce titre ? Par pur masochisme !? Peut-être... Mais c'est surtout pour en apprendre davantage sur cet univers et essayer de comprendre ce qui peut attirer des gens vers ce genre de films. Certains se posent la même question envers les lecteurs de thrillers et de polars mais ici, les images ne nous sont pas projetées directement dans les rétines et les personnages sont fictifs, contrairement aux acteurs qui subissent des sévices voire des tortures bien réels. C'est une sacrée différence et non des moindres. 

Ainsi, mon appréciation est totalement subjective et assumée. N'ayant aucun atome crochu avec le cinéma et encore moins avec les films d'horreur, mon opinion n'a pas évolué après ma lecture. Donc sans surprise, je n'ai pas adhéré à l'histoire. 

En revanche, les constructions des intrigues et la fluidité d'enchaînement des diverses pièces du puzzle sont toujours les points forts des thrillers de Bernard Minier, et ça, c'est vraiment appréciable. 

Ceci étant dit, je suis inquiète quant à l'avenir du commandant Servaz. Il n'a pas l'air en très grande forme en ce moment, malgré sa rencontre à Paris avec Franck Sharko et sa halte au bistrot normand "Le Bussi". Serait-ce la mort prochaine du cygne !? 🤔
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Des membres d'équipes cinématographiques, techniciens et producteur, sont retrouvés morts dans de mystérieuses circonstances. C'est le point de départ d'une nouvelle enquête pour Martin Servaz et son équipe qui vont devoir, pour l'occasion, s'intéresser au milieu du cinéma d'horreur. Une enquête qui va se révéler complexe et hasardeuse dans une atmosphère, glauque et dérangeante. Dans ce même temps, Morbus Delacroix, réalisateur maudit sur lequel circulent les rumeurs les plus folles, qui vit reclus dans une maison dans les Pyrénées, reçoit une jeune étudiante en cinéma. Celle-ci ayant inopinément décroché un entretient, part à sa rencontre pour découvrir ses troubles secrets. Génie pour les uns, mentalement dérangé pour les autres, toutes les pistes semblent étrangement, au fil des investigations, converger vers lui, comme si ces morts trouvaient leur source dans Orpheus sa dernière production, un film devenu mythique car jamais exploité.
Le récit est dense, bien construit mais le style de l'auteur est toujours aussi primaire, sans rythme et plein de poncifs. Les initiatives des policiers sont comme d'habitude irréfléchies, peu judicieuses voire stupides. Aux habituels questionnements existentiels et émotionnels du commandant Servaz, aux longues descriptions des itinéraires rue par rue s'ajoute ici une énumération fastidieuse d'oeuvres cinématographiques plus ou moins obscures. L'auteur a minutieusement étudié son sujet, ses références sont multiples et à vrai dire mêmes trop nombreuses. Les dialogues s'apparentent parfois à un cours exhaustif suffisant ou même à un quiz sur les films, les réalisateurs, les plans séquence et autres scènes d'horreur. L'intrigue est l'occasion pour Bernard Minier de rendre hommage à différents cinéastes et adresser quelques clins d'oeil à ses camarades de plume.
L'histoire se veut sensationnelle, originale et horrifique, mais au final, le scénario se révèle plutôt classique avec beaucoup de déjà-vu, peu de surprises et nombre d'incohérences. Les secrets indicibles et horrifiques se résument à démasquer une pauvre paranoïaque vengeresse, un pervers narcissique manipulé et un vague ramassis de piètres sadiques sexuels
Le thème était séduisant, la trame prometteuse mais pour autant, Bernard Minier se contente d'une fade mise en scène assez surfaite, lacunaire et peu captivante. le coup de théâtre final n'augure rien de nouveau si ce n'est un énième retour en arrière avec la réapparition d'un personnage éculé présageant la réitération d'une intrigue maint fois rebattu.
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Livre écouté en audio sur Audible

Bon... Je n'aime pas trop faire des retours de lecture en demi-teinte mais j'avoue que là, c'est une déception.

Je suis une grande fan de Bernard Minier et j'ai adoré la série de Martin Servaz, je n'attendais qu'une chose, c'était de le retrouver. Mais là, clairement, l'auteur m'a perdue.

Le pitch : un homme est retrouvé mort dans un hôpital psychiatrique, Servaz est en charge de l'enquête. En parallèle, nous suivons Judith, une jeune étudiante en cinéma qui va rencontrer Morbus Delacroix, un génie du film d'horreur, pour travailler sa thèse. Petit à petit, le monde du cinéma horrifique va se mêler à l'intrigue et Servaz va être plongé dans une enquête qui sera bien plus difficile que tout ce qu'il a connu avant.

Je dois reconnaître à l'auteur qu'il excelle dans une chose, c'est le rythme. Encore une fois, ici, pas de temps mort, les chapitres s'enchaînent, l'horreur est parfois à son comble et il n'épargne pas ses héro•ines... Je dois aussi reconnaître le travail considérable réalisé pour donner du crédit à ce monde du cinéma d'horreur, la culture acquise et transmise par Bernard Minier pour nous plonger dans le sujet et créer une ambiance oppressante.

Oui, mais voilà... À vouloir trop en faire, l'auteur nous noie dans les références cinématographiques, les descriptions de films d'horreur. Alors, certes, c'est intéressant mais c'est too much pour moi. Je n'ai pas lu ce livre pour tout savoir du cinéma d'horreur mais pour suivre une enquête. Et l'enquête justement en pâtit, je m'attendais à quelque chose de plus élaboré et finalement, on tombe un peu dans le cliché et la facilité.

Et en parlant de clichés, j'en ai eu ma dose dans ce livre, et notamment les clichés misogynes. Pourquoi toujours faire référence au physique des femmes qui sont toutes belles à tomber (sauf Samira qui a un corps de déesse mais un visage hideux, on nous le répète à chaque fois) ? Si vous cherchez la définition du male gaze, en voici un très bel exemple. Je passe sur les clichés du policier qui ne souffre aucune douleur et qui fait fi de toutes les procédures. Si j'avais déjà remarqué tout cela avant, ça ne me gênait pas trop mais là, c'est trop voyant, trop appuyé. Et pourquoi choisir des noms aussi tordus pour les personnages de ce thriller ? À croire qu'il faut être bizarre pour travailler dans le monde du cinéma d'horreur...

Je n'ai pas bien compris non plus l'intérêt des passages liés au prêtre, ça n'apporte pas grand-chose, de la même façon que j'ai trouvé que l'enquête n'avançait pas bien vite au début, même si les choses se sont améliorées par la suite.

Bref, si j'avais adoré les précédents opus, je sors de cette lecture assez déçue. Alors je ne m'avoue pas vaincue, mais il est clair que si la prochaine enquête de Martin Servaz est aussi poussive, ce sera sans moi pour les suivantes.
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C'est la première fois que je lis un livre de Minier et j'en sors dubitatif : est-ce sérieux ou une vaste plaisanterie ? Est-ce que l'auteur s'amuse à reproduire dans son livre les scénarios glauques et poisseux des films d'horreur de série Z, objets du roman ?

Lorsque j'ai lu la scène du , je me suis vraiment posé la question : est-ce que l'auteur se fout de nous ? C'est tellement grotesque que cela doit être une parodie.

Sinon, l'intrigue principale est très très légère : il ne faut pas être très malin pour deviner les intentions de l'héroïne dès les premières pages.

Bref, une déception.
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