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3,97

sur 389 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je n'avais pas été fan du dernier roman Lucia de cet auteur ayant un faible pour les livres avec Martin Servaz. Mais il faut laisser la chance à ces nouveaux personnages.
Dans cet opus, on retrouve donc Lucia Gurrero appelée sur une enquête à Madrid. Peut-être que je l'habitue, car la localisation espagnole, cette fois, ne m'a pas dérangée. J'ai bien accroché à l'histoire, principalement peut-être du fait qu'il y a deux enquêtes parallèles à deux endroits d'Espagne différents , Madrid avec Lucia et à Galice, avec Arias. Richesse contre pauvreté devrait-on dire.
En résumé un excellent opus dont je pense il y aura un prochain, car Lucia a encore de la ressource et des ennemis !
« Nous sommes tous le produit de nos gènes, de notre éducation et de notre passé, cela n'enlève rien à notre responsabilité. À tout moment, nous devons choisir - et, en dernier ressort ce sont nos actes qui nous définissent, pas nos paroles ni ce qu'il y q dans la boîte noire de notre cerveau. »
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Les effacées - Bernard Minier

-Dans ce nouveau roman, nous suivons la Lieutenante Lucia Guerrero que nous avions découverte en 2022 dans le livre "Lucia".

- Elle est confrontée à deux enquêtes : dans une Galice hivernale et sombre, a lieu une série d'enlèvements et de meurtres de femmes, des travailleuses matinales, qui semblent n'avoir laissé aucune trace derrière elles, et parallèlement, à Madrid, un assassin cible des figures de la haute société, abandonnant derrière lui un message provocateur : "TUONS LES RICHES".

-Lucia Guerrero est un personnage particulièrement bien dessiné : une enquêtrice brillante mais torturée, dont la personnalité sombre contraste avec celle de son nouveau collègue Mateo Soler.

-L'auteur construit une atmosphère oppressante, où le climat hivernal de l'Espagne – pluie, neige, froid – devient presque un personnage à part entière, renforçant le sentiment de désolation et d'urgence. La plume est fluide et précise, alternant entre les perspectives et les lieux pour tisser une toile complexe. le rythme est soutenu. Des chapitres courts et incisifs, maintiennent le suspense et plonge le lecteur au coeur de l'action et des émotions des personnages. C'est percutant et immersif!

-Le roman est aussi une réflexion sur les tensions économiques et sociales en Espagne, illustrant le fossé grandissant entre riches et pauvres, et dévoilant une société en crise.

-A travers ces deux enquêtes parallèles, le roman oscille entre thriller psychologique et critique sociale. L'intrigue de ce policier est dense et sombre. La lecture est captivante.

-C'est un excellent thriller où Lucia s'impose définitivement comme une héroïne fascinante à suivre.

Lu et chroniqué par Marc
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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En Galice, un tueur kidnappe des femmes qui se lèvent tôt pour aller travailler.

On les surnomme des invisibles des effacés.

Madrid un autre assassin s'en prend à des milliardaires et laisse sur les murs de leur résidence ce message :

“TUONS LES RICHES “

Deux tueurs à l'opposé sévissent en Galice ou à Madrid.

Lucia Guerrero va se retrouver confrontée à deux enquêtes en parallèle, à laquelle elle n'est pas préparée psychologiquement, une enquête tordue, médiatise, elle semble être visée de tous côtés, pas le droit à l'erreur pour elle, comme si elle avait une épée de Damoclès sur la tête.

Bientôt à son tour elle reçoit les messages d'un expéditeur anonyme.

Qui est celui-ci ? Pourquoi elle ?

Ce deuxième volume est bien plus captivant pour moi que le premier. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé le premier tome, mais celui-ci manquait un peu de picante pour moi.

J'ai aimé retrouver une Lucia Guerrero toujours égale à elle-même mais qui se retrouve totalement bousculé par tous les côtés et qui doit prendre des décisions radicales afin d'arriver à mener cette enquête, comme si elle n'a pas le choix d'avancer, n'a rien à prouver ni à elle-même ni aux autres.

Malheureusement ici elle se retrouve très vite confrontée au poids des réseaux sociaux, à la médiatisation des journalistes, à la haine des citoyens, confrontée également à une hiérarchie qui lui demande de rendre des comptes et au cela au détriment de ses valeurs personnelles.

Bien sûr, il s'agit d'une enquête authentique, qui prend le temps de se mettre en place, qui se développe progressivement. On n'est pas dans un monde imaginaire, mais bel et bien dans une enquête inquiétante qui fait frissonner et fait dresser les poils sur la peau. Je me demandais à chaque instant quelle partie allait commencer, et quelle partie allait mettre fin à ce cauchemar.

J'ai aimé retrouver une Lucia Guerrero toujours égale à elle-même mais qui se retrouve totalement bousculé par tous les côtés et qui doit prendre des décisions radicales afin de d'arriver à mener cette enquête, comme si elle n'a pas le choix d'avancer, n'a rien à prouver ni à elle-même ni aux autres.

Un suspense captivant, des pages que j'ai tourné avec frénésie, et cette montée d'adrénaline qui faisait battre mon coeur sans relâche, pour ce roman, je n'ai pas considéré les avis, je me suis laissée emporter complètement et je pense que j'ai bien fait car sinon je n'aurais pas apprécié de la même manière.

J'ai trouvé que l'auteur abordait des thématiques vraiment importantes qui sont dans le vrai qui sont en corrélation avec tout ce qui se passe actuellement en Espagne et même en France.

Les médias sociaux amplifient la tendance à se prendre pour un justicier en ligne, à travers une simple pression sur les touches d'un clavier d'ordinateur ou d'un écran tactile de téléphone.
On y déverse toutes sortes de méchancetés, et bien sûr, tout le monde suit comme des moutons. Souvent, cela engendre la haine, la vengeance et d'autres comportements aussi laids les uns que les autres.

On aime bien être suivi, mais on n'aime pas être suivis en retour. Être pointé du doigt ne nous plaît pas, sauf quand ce sont les autres qui le sont.
On oublie souvent que les réseaux sociaux ne reflètent pas la réalité, mais ne sont qu'une pâle copie de nous-mêmes.
Ouvrir la boîte de Pandore est simple, mais la refermer est plus difficile. Juger rapidement par un like, une vidéo ou une photo est très facile, accessible à tous.

Bien souvent, les médias ont des effets néfastes sur les individus, créant et imposant souvent la peur, et parfois même altérant leur perception de la réalité. Certains cherchent à être médiatisés et idolâtres. Puis tu as ses journalistes prêts à tous pour l'exclusivité de leur vie.

Il aborde également les inégalités de classe sociale et je trouve qu'il fait cela de façon juste et pertinente sans entrer dans le cliché.

La justice également dans sa globalité.

Le monde de l'art est abordé également, comme il sait toujours bien le faire par des recherches historiques en amont et attention on en prend plein la vue.

Oui, je suis bien informé sur l'Espagne, je suis familiarisé avec beaucoup d'aspects de la vie là-bas du fait de mes origines espagnoles. Ma famille est pratiquement basée là-bas, ce qui me permet d'avoir une bonne compréhension de la vie quotidienne et de la situation actuelle du pays. L'Espagne a évolué au fil du temps ; bien qu'elle ne soit plus simplement une destination touristique, elle demeure un pays chaleureux accueillant et ensoleillée, et qui garde une place spéciale dans mon coeur.

Je me suis retrouvé dans cette atmosphère puisque je connais Madrid puisque je connais la Galice, l'Espagne dans sa généralité et c'était comme si j'étais là-bas chez moi, mon havre, mon cocon.

J'ai vraiment apprécié retrouver Lucia Guerrero, elle porte bien son nom, elle a beau être malmenée, secouer, paume, en colère, elle reste forte, courageuse et droite et franchement par moments elle me fait un tantinet penser à moi dans certains traits de caractère.

Je dois également souligner que le personnage d'Arias apporte son lot de surprises et d'ingéniosité.

L'écriture est toujours au rendez-vous, et cela depuis que je suis l'auteur depuis son tout premier roman glacé.

Quand c'est l'auteur, on pourrait presque dire que je ne suis pas objectif et pourtant comme je citais plus haut le premier tome avec l'inspectrice Lucia pour moi, il me manquait cette touche de picante pour faire waouh.

Je pense que le prochain tome va s'avérer éprouvant et surprenant et qu'on ne sera pas au bout de nos peines, je pense que l'auteur n'en a pas fini de nous malmener.

Pour ce tome ci, j'ai beaucoup apprécié ma lecture, mais ce ne sera pas un coup coeur, bien qu'il m'ait malmené et secoué la cabeza (tête) comme un cocotier.

Je reste une passionnée inconditionnelle de l'auteur et je le suis dans l'ombre à l'ombre des projecteurs et des réseaux sociaux car moi et les réseaux sociaux c'est je te suis fui moi, je m'en éloigne en ce moment.


“Tous les arts sont fondés sur un certain degré de fausseté. “
Stendhal


“Redouté par les uns et adulé par les autres, le réseau des réseaux présente un double visage : ce peut être à la fois un danger et vecteur de liberté. “
Guigou


“Félicitations. Politesse de la jalousie.”
Bierce

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Voilà, mon auteur chouchou ne fait jamais long feu dans ma PAL, il atterrit très vite dans la bibliothèque livre lu!

Dur, dur de quitter Servaz, je ne vous le cache pas.
Mais bon, j'avoue qu'avec ce tome, je commence à m'attacher à Lucia. C'était pas gagné, elle m'agacait un peu avec son côté torturée. Désolée M.Minier, j'aime vos livres mais vous m'avez fortement frustrée en changeant de personnage principal!

Parlons de ce roman, je trouve que la personnalité de Lucia devient intéressante, émouvante dans sa façon de se battre face à une hiérarchie qui lui impose des choix auxquels elle n'adhère pas du tout.

J'ai adoré me balader en Espagne, en plus j'avais besoin de soleil. L'idée des deux enquêtes avec le contraste de l'intérêt qu'elles suscitent auprès des médias, des réseaux sociaux et des gens hauts placés, reflètent tellement notre société...malheureusement!

Lucia s'affirme et j'aime beaucoup ça, le choix de l'auteur de traiter ces deux enquêtes en parallèle, que Lucia garde un oeil sur la Galice avec le même acharnement qu'à Madrid ne nous permet pas de poser le livre. Son collègue Arias prend plus de place, je le trouve sympathique et tenace.

Bon je vous passe le page turner, le temps qu'il a fallu à l'auteur pour l'écrire et moi pour le lire...

Je reste encore et toujours impressionnée par le travail de recherche des auteurs si minutieux qu'on le ressent à travers la lecture.

Me voilà donc impatiente de retrouver Lucia sur une autre enquête et voilà aussi que j'ai envie d'aller en Espagne, un road-trip mais maintenant j'ai peur, certaines personnes semblent peu recommandables de ce côté de la frontière.

Oui, vous aurez compris je suis fan de Bernard Minier est-ce que je manque d'objectivité?
Non j'ai adoré ce roman !
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Un policier comme je les aime ! Magistral !

Le retour de Lucia Guerrero, lieutenante à l'UCO. Une héroïne que je trouve Badass et que je prends plaisir à retrouver, qui va encore être malmenée tant à titre personnel.

Le retour aussi de Bernard Minier sur les terres espagnoles pour mon plus grand plaisir.

Au travers des 2 enquêtes qui nous sont proposées : la disparition suivie du meurtre de jeunes femmes invisibles (les effacées) se rendant au travail à l'aube en Gallice et en parallèle les meurtres spectaculaires de riches notables de Madrid avec ce hashtag qui devient viral #tuonslesriches.

Même si Lucia doit laisser son collègue Arias (mention spéciale pour ce personnage que j'ai adoré) géré les crimes en Gallice, Lucia va se donner à fond dans l'enquête à Madrid.
Mais voilà la pression est forte : sa hiérarchie jusqu'au ministre de l'intérieur, les média, jusqu'aux incels (vous savez ces groupes de masculinistes qui pensent que tous les malheurs sont du fait des femmes et se retrouvent sur des forums afin d attiser leurs sentiments).
A côté de ça, sa vie personnelle est compliquée et les séquelles de l affaire précédente (Lucia Tome 1) sont encore fortes.

Bien chahutée, elle garde un oeil sur la Gallice et le psychologue qu'elle consulte va bien l'aider et va aller au delà des apparences et s'aventurer dans le monde de l'art contemporain pour résoudre ces (ses) 2 affaires.

Les 2 enquêtes sont passionnantes. J'ai aimé le dénouement des deux et en ce qui concerne la Gallice, j'ai aimé l approche du psychologue qui sans excuser le coupable nous donne une approche intéressante (cf. le cas du petit Albert). Pour Madrid, c'est le petit côté malin de Lucia que j'ai aimé (mais aussi replacer mon échange avec l auteur sur les pratiques policières qui divergent entre l Espagne et la France notamment sur les ecoutes) outre le mobile et l'environnement.

Quant à ce dernier chapitre sur Bateman (sorry en audio je n'ai pas forcément la bonne orthographe), ça laisse présager un prochain roman fascinant.
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B Minier a mis au repos Martin Servaz et ce n'est pas pour me déplaire.

J'avoue que depuis quelques opus, je suis moins emballée par ce Monsieur

On retrouve ici Lucia notre enquêtrice espagnole au fort caractère et au talent de déduction indéniable

Et l'auteur ne la ménage pas puisqu'elle se trouve embringuée dans 2 affaires complément différentes :
- la première se déroule en Galice où des jeunes femmes qui viennent d,être embauchées depuis peu se retrouvent enlevées puis assassineees alors que tôt le matin elles partent travailler aux heures ou peu de personnes se promènent dans la rue
- la deuxième quant à elle se déroule à Madrid où des personnes richissimes se font tuer et leur corps est mis en scène de façon dégoûtante.

Ça part à 100 à l'heure et ces 2 enquêtes donnent au livre beaucoup de rythme. C'est très glauque et la,plume de B Minier sait mettre en avant le coté horrible de ces 2 affaires. le personnage de Lucia est très attachant et j'espère qu'on la retrouvera bientôt pour une autre aventure.

En résumé Très bon polar rythmé et bien écrit. On se prend vite au jeu même si certains scènes sont à la limite du supportable
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SOMBRE
Sur la côte espagnole, Lucia Guerrero, de la Guardia Civil, est sur la trace d'un prédateur, ombre invisible, responsable de la disparition de plusieurs jeunes femmes, toujours de condition modeste, systématiquement retrouvées mortes le cinquième jour suivant.
Survient alors à Madrid un des meurtres les plus spectaculaires ayant jamais été perpétrés, touchant cette fois-ci à l'opposé une milliardaire, et signé d'un "Tuons les riches" déchaînant rapidement une éruption sociale inquiétante dans un pays en proie à la crise, et où les inégalités s'accroissent.
C'est le ministre de l'intérieur qui prend alors personnellement la décision de rappeler l'enquêtrice Guerrero à la capitale, l'arrachant ainsi à son enquête sur les effacées de Galice...
La mort ne fait pas de distinction et frappe, quelque soit son statut...

Un polar haletant, sombre et pluvieux, dans lequel Bernard Minier entretien une tension difficilement supportable...
J'ai adoré retrouvé l'univers de l'auteur que j'aime tant. Un immanquable !

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Quel plaisir de retrouver Lucia Guerrero ainsi que son collègue Arias !

Dans ce nouvel opus, direction l'Espagne de nouveau, avec deux enquêtes, deux enquêteurs et deux tueurs.

L'une nous mène en Galice, avec un tueur qui déteste visiblement les femmes et s'en prend aux plus faibles, celles qui se lèvent tôt, les invisibles, les effacées.

Et l'autre qui nous mène à Madrid avec un tueur qui déteste les riches et les tue en laissant derrière lui le message "Tuons les riches".

Et alors en prime Lucia va se retrouver aussi inquiétée personnellement , mais par qui ? 😱
On retrouve ici Lucia plus intimement pour notre plus grand plaisir. On la découvre encore plus entière et passionnée, avec un caractère bien trempé. Arias quant à lui n'est pas en reste dans cette intrigue rondement menée. Des personnages au top vraiment.

Bernard Minier aborde ici des sujets tout à fait d'actualité et qui ne sont pas sans rappeler des évènements que l'on a connu aussi en France.

Deux intrigues machiavéliques, riches en rebondissements et dont le suspense ne faiblit pas. J'ai trouvé l'ambiance vraiment angoissante avec un rythme haletant.

La plume reste fluide et cinématographique, les images nous viennent naturellement. Vous l'aurez compris, j'ai été totalement emportée avec ce thriller qui s'est révélé être un vrai page turner et et je ne peux que vous encourager à le découvrir aussi
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Bernard Minier jongle désormais avec deux séries d'enquêtes. Celle de Servaz, au rythme et à l'écriture denses et touffus. Et il faut désormais compter avec celle de Lucia, davantage dans un format page-turner. Qui est diablement efficace: j'ai turné, j'ai turné sans arriver à m'arrêter!

Pitch (4ème de couv):
"En Galice, un tueur kidnappe des femmes qui se lèvent tôt pour aller travailler. Des invisibles. Des effacées.
A Madrid, un autre assassin s'en prend à des milliardaires et laisse sur les murs de leurs résidences ce message: "TUONS LES RICHES".
Deux tueurs. Deux mondes. Et le spectre d'un embrasement général, d'une confrontation de classes inédite et explosive.
Les enjeux, qui se dévoient peu à peu à Lucia Guerrero, enquêtrice de la Guardia Civil, sont vertigineux.
Quand, à son tour, elle reçoit les messages d'un expéditeur anonyme, la question se pose: serait-elle devenue un simple jouet entre les mains des deux tueurs?"

C'est enfin le retour de Lucia la guerrière, nouvelle héroïne du polar français avec laquelle il faut désormais compter. Flic borderline, qui a tendance à tester les limites de sa résistance physique et psychique, le personnage s'étoffe de plus en plus dans ce second volet et laisse découvrir par petites touches ce qui se cache dans sa caboche. Ca donne de l'impulsivité, de l'explosivité, de la noirceur et de la passion.
Minier vient également offrir (en pâture?) à sa Lucia de Batgirl son Joker. Un ennemi qui va venir titiller ses failles. En espérant que cela débouche à terme sur un duel explosif!

Avec Lucia, Minier vient davantage explorer l'aspect cinématographique du polar. Tout est très travaillé visuellement: des lieux choisis pour les scènes les plus épiques du roman aux caractéristiques des meurtres et mises en scène des cadavres. Tout est fait pour laisser sur la rétine des images très colorées et parfois très crues alors que l'on est simplement en train de parcourir des mots en noir et blanc. C'est la vraie force du roman. Peut-être au détriment du fond de l'enquête elle-même, dont l'issue me semble un peu… exagérée?

Pas de doute: cette série est taillée pour offrir du suspense et du divertissement et séduire le plus grand nombre de lecteurs de polars.
La suite dans deux ans probablement… le temps que Servaz reprenne du service!

PS: merci Monsieur Minier pour la dédicace! L'attente fut longue mais elle valait le coup!
Lien : https://www.facebook.com/unl..
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Enfin le Tome 2 que j'attendais avec tant d'impatience !

Nous retrouvons avec plaisir la Lieutenante Lucia Guerrero, 37 ans, dans une nouvelle enquête horrifique, en Espagne.
Tout d'abord alpaguée en Galice pour traquer un tueur en série, semblant s'en prendre qu'aux femmes aux revenus modestes, travaillant toutes de nuit, elle est soudainement rapatriée à Madrid… Une milliardaire meurt de façon horrible, s'en suit d'autres meurtres, toujours des personnes aisées.
Ce sera donc sa priorité, le ministère en ayant décidé ainsi : les riches sont plus important que les pauvres !
Toujours une phrase écrite à chaque corps retrouvé : TUONS LES RICHES.
Avec les réseaux sociaux d'aujourd'hui, s'en suivra émeute et lynchage, où Lucia en subira malheureusement les frais, avec son tempérament de feu bien connu.
Nous retournons une fois de plus dans les entrailles de l'Art.


J'ai encore une fois adoré ce nouveau Minier, j'aime sa plume et ses personnages, j'aime ses intrigues et leurs dénouements.
J'aime rentrer dans l'univers noir que l'auteur nous propose à chacun de ses romans, les Humains ont tellement de noirceurs dans leurs âmes.
Tout est toujours très travaillé et bien ficelé.
La fin nous annonce un Tome 3 que je suis impatiente de découvrir, annonçant ainsi une enquête encore plus personnelle pour Lucia.
C'est intriguant de constater que Bernard Minier met toujours les enfants en seconde position ! Que ce soit Martin ou Lucia, leurs enfants sont toujours laissés de côté, jamais en priorité, y compris dans l'enfance de chacun des protagonistes.
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