Cette série est toujours une exquise pépite qui se déguste, qui nous perd délicieusement, qui émerveille notre regard, et qui l'air de rien place des réflexions dévastatrices et percutantes.
Reiko continue à chercher des informations, à interagir. Kowloon continue à nous fasciner, à être comme un lieu à part, pourtant de l'extérieur cela ne vend pas du rêve.
L'histoire est racontée de manière très étrange, il semblerait qu'elle emmêle tous les fils, l'espace-temps.
Au milieu de cela, il y a parfois de simples instants de vie qui nous parlent, envie de lire très vite la suite d'un livre qui nous a tenu en haleine, envie de lire la suite de son manga, ici par la magazine Jump.
Parfois aussi, le passé se relie au présent, la façon de manger la pastèque de Reiko. Notre chère Reiko cherche des informations sur elle, sur la Reiko B, et si elle n'a pas vraiment de passé, cela change la donne ?
Le récit nous parle de nos choix de vie, de vivre en accord avec soi-même, de faire attention à soi, qu'un sourire vaut toute les chirurgies esthétiques au monde et que celle-ci ne pourra jamais nous assurer certains points.
Nous continuons à découvrir nos personnages, peut-être des traces du passé, un certain courage et au contraire suivre une vie préétablie et des règles.
Kudô nous étonne également en chantant fort et regardez bien les paroles.
Puis à Kowloon il y a des moments comme hors du temps, où on se demande si c'est la réalité. Souvent nous avons déjà joué dans des thrillers sur les illusions, les hallucinations, de savoir si c'en est ou non, ce qui est réel. En bref, la grande question cela nous est vraiment arrivé ou alors c'est juste notre imagination ? Qui n'a pas gardé même en changeant certaines choses des traces de son passé, ou alors qui n'a pas eu envie de se lever le matin quand c'était l'heure, ou encore voire la scène de son livre se déroulait sous ses yeux.
Nous avons même le droit à une très belle page couleur.
Nous ne savons jamais vraiment ce qu'il en est, encore moins où nous allons, mais la mangaka
Jun Mayuzuki a assurément réussie à complètement nous envoûter.
Cela passe autant par l'histoire que le graphisme, ses jeux sur les ombres, tout ce qu'il dégage.
C'est une expérience totalement à part mais qui vaut le coup. Une merveille.
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