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EAN : 9782800169316
120 pages
Dupuis (07/10/2016)
3.81/5   86 notes
Résumé :
18 juillet 1936 : le jeune gouvernement espagnol des républicains, issu de l'alliance des partis de gauche, est renversé par les troupes du général Franco, plongeant le pays dans trois années de guerre civile puis presque quarante de dictature répressive. Pour Isabel, courageuse couturière, ce sera également le début d'une vie nouvelle, faite de lutte et de résistance. Proche du syndicat anarchiste CNT qu'elle a rejoint quelques mois auparavant, elle va devoir prend... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Comme il l'avait déjà fait dans un précédent ouvrage, Les guerres silencieuses, qui évoquait les années passées à Sidi-Ifni par son père durant son service militaire, Jaime Martín s'inspire de son histoire familiale et nous raconte dans Jamais je n'aurai 20 ans ce qu'il advint de ses grands-parents pendant et après la guerre civile espagnole.
Cette histoire personnelle, familiale, intime, révélée au compte-goutte par ses proches à la demande de l'auteur est symptomatique d'une époque tumultueuse, dans laquelle elle s'inscrit au fer rouge. Elle débute en 1936 à Melilla, sur les pas d'Isabel, la grand-mère couturière qui apprend à lire et à écrire auprès de jeunes militants anarchistes, et qui doit s'enfuir à Barcelone à la suite du coup d'état et des représailles qu'il engendre. Elle se poursuit sur le front de Lerida aux côtés de Jaime le grand-père andalou artilleur dans l'armée républicaine, et se termine à Barcelone, sous une chape de plomb et de silence dans l'Espagne des vainqueurs.
"J'avais vingt ans et je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie. »
La génération croquée avec pudeur et délicatesse par Jaime Martín dans ce beau roman graphique, peut dire elle aussi que tout menace de ruine, la perte des êtres chers, les idéaux parfois quand ils s'entrechoquent avec la réalité mais pas l'amour puisque c'est lui qui permettra à Jaime et Isabel de survivre et de fonder une famille.
Ce qui m'a séduite à la lecture de Jamais je n'aurai 20 ans, en plus de la thématique, ce sont les lignes très épurées, et le choix des couleurs, éclatantes souvent, les trois couleurs du drapeau républicain déclinées sur la couverture et au fil des pages, dans toutes leurs nuances. De plus Jaime Martín place au coeur de son récit une femme de caractère, sa grand-mère, et lui fait la part belle, la dessinant sur la couverture telle la Niña Bonita qui aurait troqué son bonnet phrygien contre un calot de la C.N.T. L'auteur est parvenu avec cet ouvrage à nous intéresser en dépit ou grâce à son côté très personnel.

Je remercie Babelio et Aire Libre pour ce joli cadeau de fin d'année.
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« C'est en Espagne que ma génération a appris que l'on peut avoir raison et être vaincu, que la force peut détruire l'âme et que, parfois, le courage n'obtient pas de récompense. » La citation est d'Albert Camus et date bien sûr du début de la guerre d'Espagne. Nous sommes en 1936 et les répercussions du coup d'état initié par les nationalistes dans la partie hispanique du Maroc gagnent peu à peu l'ensemble du pays. En à peine quelques semaines c'est toute l'Espagne qui se retrouve coupée en deux : d'un côté les nationalistes soutenus par l'Allemagne nazie et dirigés par Franco, de l'autre les républicains qui entament un combat désespéré contre le fascisme. Trois ans plus tard l'affaire est pliée : les nationalistes ont gagné, Franco prend le pouvoir et le gardera jusqu'à sa mort en 1975. Que deviennent alors ceux qui se retrouvent dans le camp des vaincus ? Ceux qui ont survécu mais qui n'ont pas perdu espoir en le retour d'un régime démocratique ? C'est sur cette question que se penche Jaime Martin dans « Jamais je n'aurai 20 ans », bande dessinée touchante dans laquelle l'artiste revient sur l'histoire de ses grands-parents, Isabel et Jaime. La première est couturière et doit fuir le Maroc espagnol au moment du coup d'état en raison de ses liens trop étroits avec un groupe de jeunes anarchistes. le second est un jeune artilleur amateur de boxe combattant aux côtés de l'armée républicaine.

A travers l'histoire de sa famille, c'est aussi l'histoire de cette période particulièrement douloureuse pour l'Espagne que l'auteur cherche à revisiter. La première partie relatant la rencontre entre les deux amants lui permet ainsi de revenir sur le déclenchement du coup d'état et sur les premières batailles menées par l'armée républicaine tandis que la seconde partie consacrée à la vie de famille du couple se focalise davantage sur l'installation et de le durcissement de la dictature. Anciens sympathisants républicains arrêtés en pleine nuit pour être fusillés, jeunes idéalistes impitoyablement massacrés, conditions de vie de plus en plus précaires, emprise croissante de la religion catholique... : les scènes dépeintes sont éloquentes et offrent un portrait glaçant de ce que peut être le quotidien d'un peuple vivant sous un régime dictatorial. Régime qui, comme on le constate ici, peut s'imposer à une vitesse effrayante et laisser de nombreuses cicatrices qui, elles, ne s'effaceront pas aisément. L'ouvrage n'est malgré tout pas fait que d'épisodes tragiques puisqu'il nous raconte aussi et surtout le quotidien d'une famille qui, par sa détermination et son courage, parviendra à survivre à la tourmente fasciste. La grand-mère de l'auteur, notamment, forge le respect par sa débrouillardise et son tempérament qu'elle transmettra d'ailleurs à ses trois filles qui sont loin de se douter des épreuves endurées par leurs parents avant leur naissance.

Avec « Jamais je n'aurai 20 ans » Jaime Martin rend un émouvant hommage à ses grands-parents tout en brossant un portrait saisissant de la guerre d'Espagne et de la vie sous la dictature de Franco. Un ouvrage à mettre entre toutes les mains.
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L'auteur (et dessinateur) Jaime Martín s'est inspiré de son histoire familiale afin de nous raconter ce que ses grands-parents avaient vécu pendant et après la guerre civile espagnole.

Melilla (partie hispanique au Maroc), 1936. Nous faisons connaissance d'Isabel, couturière de son état et future grand-mère de l'auteur (bon, là, elle était jeune, elle ne le savais pas encore).

Lorsqu'à lieu de coup d'état, les représailles qui suivent l'oblige à fuir à Barcelone, car elle avait fréquenté des jeunes militants anarchistes, apprenant à lire et écrire auprès d'eux. Ensuite, elle rencontrera Jaime, un artilleur dans l'armée républicaine…

L'Espagne est coupée en deux : d'un côté les nationalistes soutenus par l'Allemagne du moustachu et dirigés par Franco, et de l'autre les républicains qui tentent de combattre le fascisme. Ils lutteront durant 3 ans et ensuite, les nationalistes gagneront et Franco prendra le pouvoir.

Et là, il ne fera pas bon se retrouver dans le camp des vaincus, dans le camp de celles et ceux qui ont lutté contre le régime fasciste et qui espéraient un retour à un régime démocratique.

Le récit prendra son temps, nous livrant au compte-goutte les souvenirs de Isabel et de toutes les horreurs qu'elle a vu et vécu (ses amis abattus, notamment), expliquant ensuite tout ce qu'elle fit afin de faire vivre sa famille et tenter de sortir de la misère.

Commence alors le règne de la débrouillardise, dans une société où les femmes n'ont rien à dire et où les hommes n'aiment pas discuter avec les femmes, préférant parler avec les maris et comme Isabel a du caractère, elle préfère négocier elle-même, son époux étant un peu plus mou qu'elle.

L'auteur, tout en finesse, nous montrera combien il est difficile de vivre sous un régime dictatorial (sauf si vous êtes copain avec le dictateur ou ses sbires), combien les conditions de vies sont médiocres, que l'on vit dans la précarité, dans la peur de se faire arrêter par les flics, de se faire racketter par eux,…

C'est glaçant ! Je ne comprends toujours pas les gens qui souhaiteraient vivre dans une dictature !

J'ai apprécié les dessins, les couleurs douces et le personnage d'Isabel, qui a réussi à tirer tout le monde vers le haut, mais sans jamais regarder les autres d'en haut. Et puis, tout n'est pas que misère, dans ces pages, il y a aussi des petites joies, les plaisirs de la vie de famille, les enfants qui grandissent… Et Isabel est un personnage attachant, fort débrouillarde et je l'ai adorée.

Un roman graphique qui parle de la guerre d'Espagne, de toutes ses horreurs (sans forcer le trait, sans être glauque), de la vie des gens dans l'après-guerre, sous le régime franquiste et un bel hommage rendu par l'auteur à ses grands-parents.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Une belle histoire familiale, celle de l'auteur, traversée par la guerre civile espagnole. Ses grands-parents maternels, issus d'un milieu pauvre s'étaient engagés du côté républicain.
C'est la grande histoire à travers la petite qu'il nous est permis de suivre ici. À travers un dessin tendre et des couleurs émouvantes, nous suivons ce terrible conflit, ravageur à plus d'un titre, à commencer par toutes celles et ceux qui ont cru en l'espoir d'un monde libre et humain.
Mais, Jaime Martin ne s'arrête pas à décrire ces champs de bataille, il nous raconte aussi la vie après : celle, pour ces combattants de la liberté, sous la dictature de Franco.
"Jamais je n'aurai 20 ans.", paroles que l'auteur attribue à Isabel, sa grand-mère, en 1936, à la veille de ses vingt ans et du coup d'État franquiste, font écho à l'incipit d' "Aden-Arabie", de Paul Nizan, en 1931 : "J'avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel age de la vie."
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L'histoire débute dans les années 70 à Barcelone. Lors d'un pique-nique organisé par la famille pour le printemps, les enfants jouent à la guerre, pendant que l'un des parents filme, cela fait resurgir les terribles souvenirs, les traumatismes de la guerre civile d'Espagne que les grands-parents : Isabel et Jaime ont vécus. Mais hélas ce genre de "jeux , de jouer à la guerre" a toujours existé et est assez malsain.

Retour en 1936, Isabel ne sait pas lire, mais une amie le lui apprend. En plus de cela Isabel travaille dans un atelier de couture, et coud pour la femme du colonel Don Manuel.
Une fois de plus, la mentalité du pays et surtout de son gouvernement est rétrograde, et patriarcale (=conservateur). Pour eux, les femmes doivent être à la maison et elles ne doivent pas prendre de décision (quand bien même cela pourrait être plus judicieux que l'avis des hommes) et les hommes eux, à la guerre. Sans oublier que les conservateurs prévoient surtout de chasser les communistes d'Espagne.

Le 17 juillet, le lendemain du 20 ème anniversaire d'Isabel, un coup d'État est fait par les milices carlistes et les phalangistes (extrême droite).
Tout ce qui est communiste, anarchiste ou ami d'eux est persécutés, arrêtés, puis assassinés sans jugement par la milice. Isabel est sauvée de justesse par Don Manuel, elle ira à Oran, où elle rencontrera son futur mari : Jaime, puis Barcelone leur destination à tous les deux.

Jaime survivra à la guerre en s'étant battu du côté des Républicains, en tant qu'artilleur. Mais même après la guerre, des gens comme lui seront chassés, persécutés, arrêtés, torturés et assassinés pour avoir été du côté des vaincus. Ou tout simplement dénoncé à la milice car certain.es sont jaloux, envieux de l'autre ou tout simplement par méchanceté et de sentir dominant... Jaime et Isabel vivront dans cette peur que cela leur arrive aussi d'être réveillé en pleine nuit, ou arrêté en plein jour... En eux ils ont une force incroyable, et formidable d'avancer pour offrir à leurs 3 filles un avenir loin de la pauvreté, de la misère, de la guerre, de la peur qu'eux-mêmes ont vécue.

Isabel qui est une très belle femme, aurait pu se marier avec un homme qui l'aurait entretenu, et n'aurait pas eu besoin de travailler, pouvant ainsi profiter de son temps libre imposé, comme cela est dans une société patriarcale. Mais elle et son mari, n'auront pas peur de se salir les mains, de faire du démarchage, de ramasser les ordures pour y gagner leur vie. Car la récupération a une valeur souvent inestimable, et dévalorisé.
Ce qui est encore plus beau, est que même s'ils sont loin d'être riche, ils n'hésitent pas à aider d'autres gens, que ça soit pour aider les autres, partager leur nourriture, radio, téléphone, charrette et voiture.

Les chapitres sont ornés de citations montrant la détermination des putschistes d'extrême droite, qui ont pour volonté de détruire, terroriser, et ne pas s'excuser. Et des citations comme celles d'Albert Camus, Tacite montrant à quel point la folie de ces monstres d'humains en liberté qui tuent, massacre sans pitié, et ne se rende pas compte de la destruction mentale sur leur victime, consciemment voulu et de leur offrir « un monde de merde. » Ce qui est toujours d'actualité...


À la fin du livre, dans la chronologie, on y lit, on (re)apprend que les monstres ont la vie facile et longue... L'un d'eux : Franco, un des grands hauteur de cette : tyrani, oppression, etc sur son peuple, a laissé le pouvoir de chef d'État qu'en 1974, peu de temps avant sa mort en 1975, à Juan Carlos. (Rappel l'histoire de cet album débute dans les années 1970)
Mais qu'aussi : nous la France, allié de l'Espagne République, car nous leur avons vendu des armes (mais moins efficaces que les avions, bombardiers vendus par Hitler et Mussolini à Franco), pour s'enrichir sur eux, avons été aussi les alliés d'Hitler dès 1939, puisque la France après avoir ouvert les frontières auparavant fermé, et avoir désarmés les résistants républicains espagnols, les ont accueillis pour les placer en camp d'internement dans de terribles conditions, (voir aussi le livre : le photographe de Mauthausen) bafouant une fois de plus les droits de l'homme, la convention de Genève.

Un excellent album dessiné fait par Jaime Martin, retraçant une partie de l'histoire du côté civile et militaire côté républicain durant la Guerre Civile d'Espagne.
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critiques presse (3)
BoDoi
26 janvier 2017
On est touché par cette soif de vivre qui anime les personnages. C’est forcément sensible, car intime.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
25 janvier 2017
Un très beau tableau d’une vie entre deux eaux, avec un couple à la fois vaincu et résistant, éclairé par une révélation finale en forme de thérapie familiale.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
31 octobre 2016
Une incroyable lecture qui ne laisse absolument pas indifférent, et qui marque encore longtemps après la dernière page refermée !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
- Une grève des locataires ? C'est possible ?
- Mes parents m'ont raconté qu'ils avaient failli la faire en 1917.
- Alors pourquoi pas maintenant ? Les loyers sont toujours beaucoup trop chers, et beaucoup d'appartements n'ont pas d'eau courante. Rien n'a changé depuis lors.
- Les propriétaires sont toujours représentés dans les assemblées d'arbitrage, jamais les locataires. C'est pour ça qu'on ne résout jamais leurs problèmes.
- Quand nous sommes au chômage, nous n'avons pas droit à une prorogation avant l'expulsion...
- Et les propriétaires ne se chargent toujours pas de l'assainissement des logements...
- ... Et il n'y a toujours aucune taxe pour ceux qui laissent leurs logements vides...
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Nous n'avions eu besoin de rien dire. A cet instant nous avons compris que la guerre était perdue. Que les démocraties nous avaient abandonnés, que le capitalisme s'était allié au fascisme parce que ce sont deux faces d'une même pièce.
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"Il faut semer la terreur... il faut laisser une sensation de domination en éliminant sans scrupules et sans hésitation tous ceux qui ne pensent pas comme nous."
Ordre émis par le général putschiste Emilio Mola, le 19 juillet 1936
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- Nous n'avons pas encore vu de voiture.
- Ce n'est pas facile, pour en avoir une, il faut être très, très riche.
- Ça s'appelle un millionnaire.
- Comment on fait pour être millionnaire ?
- Tu dois naître riche. Ensuite, une fois grand, tu deviens millionnaire.
Commenter  J’apprécie          70
p.108-10.
Jaime : Ne dis pas ça. Toi seule sais les sacrifices que nous avons dû faire pour qu’elles ne manquent de rien. Tu aurais donné ta vie pour qu’aucune d’elles n’ait à vivre la moitié de ce que tu as enduré.
Isabel : Laisse, Jaime.
Encarnita : Mais de quoi est-ce que vous parlez ? Nous ne vous avons jamais rien demandé ! Moi je veux juste décider quoi faire de ma vie !
Jaime : Bien sûr, que tu ne sais pas de quoi je parle ! Et tes sœurs non plus ! Vous n’avez jamais rien su parce que nous ne voulions pas que vous découvriez dans quel monde de merde nous vivons. Vous ne savez pas que votre mère...
Isabel : Jaime, arrête, s’il te plaît.
Jaime : Votre mère a dû abandonner sa famille au milieu de la nuit parce qu’ils venaient la chercher pour l’assassiner.
Elvira : Maman ! Tu ne nous as jamais raconté...
Jaime : Bien sûr que vous ne comprenez pas de quoi je parle, Encarnita !
Isabel : Elle savent qu’il y a eu une guerre, Jaime. Qu’est-ce que ça a à voir avec la petite ?
Jaime : Tout !
Encarnita : ?
Jaime : Je parle d’assassins. De personnes qui se sont consacrées à pourchasser des gens. À nous pourchasser, nous. Ta mère et moi... comme si nous étions des animaux. Tu veux savoir pourquoi je ne supporte pas de te voir avec ce gamin ? Moi aussi ils sont venus me chercher à la maison pour me fusiller. Votre mère le sait bien. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que c’est le boulanger qui m’a dénoncé. Ce phalangiste était dans la voiture qui est venue me chercher. Il m’a montré du doigt.
Encarnita : Mais pourquoi a-t-il fait ça ?
Jaime : Parce qu’il en avait le pouvoir... juste pour ça.
Isabel : Pourquoi n’as-tu jamais dit ... ? Je ne comprends pas... Toutes ces années à acheter du pain à ce criminel...
Jaime : Je ne voulais pas t’accabler avec ma haine, avec ma peur... Je voulais que tu te sentes en sécurité. Mais je ne peux pas oublier... comment faire si chaque jour où le pain entre à la maison, chaque bouchée a le goût de la mort ? Juste imaginer ce bourreau faire partie de notre famille me rend malade...
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