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EAN : 9782226316257
256 pages
Albin Michel (27/05/2015)
4/5   5 notes
Résumé :
Qu’est-ce que la maladie ? Pourquoi suis-je malade ?
Question sans fin, qui en présuppose d’autres : qu’est-ce que être ? Qui suis-je ? Qui est malade ?
Dans la continuité de ses ouvrages devenus des classiques : « Manque et Plénitude » et « Prendre soin de l’être », Jean-Yves Leloup interroge les Thérapeutes d’Alexandrie, les penseurs de l’Antiquité, les différentes traditions spirituelles et les pratiques analytiques d’aujourd’hui, afin de nous condu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Très intéressant ouvrage pour trouver des clés de spritualité et de guérison intérieure auprès des Pères du désert.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
C'est l'ouverture qui sauve et qui guérit, c'est ce qui nous rend à l'espace, au « large » (cf. yesha, respirer au large, être sauvé, en hébreu). Un espace s'ouvre dans le corps : allégement des blocages et des tensions. Un espace s'ouvre dans le coeur : allégement des attachements et des dépendances. Un espace s'ouvre dans l'esprit : allégement des fixations et des obsessions. Un espace s'ouvre dans l'existence, l'ouverture au plus proche est ouverture à l'Infini. L'« Ouvert » est un des noms les moins blasphématoires de Dieu (le moins fermé), c'est aussi un des noms de la grâce, la grâce qui guérit (qui nous met au large) et qui ne peut être ni acquise ni méritée. L'espace n'est pas quelque chose que l'on pourrait chercher ou saisir, il est là depuis toujours, la grâce nous est toujours donnée, toujours insaisissable, l'espace est là devant nos yeux et nos yeux ne peuvent le « voir »
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Aimer, c’est se découvrir aimé. C’est découvrir qu’en tout acte d’amour, il y a participation à un Amour qui se donne à nous, qui nous donne de participer à sa Vie. C’est en ce sens que saint Jean pourra dire : « Quiconque aime, Dieu demeure en lui et lui demeure en Dieu, car Dieu est Amour. » C’est toujours une grâce de pouvoir aimer, ne serait-ce qu’un chien, qu’une fleur… « L’enfer, c’est de ne pas aimer », de ne plus pouvoir aimer.
(page 149)
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Qu’est-ce qu’un thérapeute ? Nous connaissons les différentes étymologies qui tournent autour des verbes « servir » et « soigner » et cela suffit sans doute à définir le thérapeute comme « celui qui sert », « celui qui prend soin » ; noble service et noble tâche qui demandent des compétences médicales ou psychologiques, mais aussi des qualités de cœur et de conscience, « un savoir-être ». Pourtant nous oublions un élément important de l’étymologie même du mot « thérapeute » : Théos, la référence à Dieu. Il s’agirait alors de « servir Dieu » et de « prendre soin de Dieu », étymologie inaudible pour la plupart de nos contemporains.
Notre mot « Dieu » vient du latin dies, qui veut dire le « jour », la lumière ; pris dans ce sens, le thérapeute est celui qui serait au service de la lumière, en lui-même et en tout être, celui qui prend soin de la clarté qui est au cœur de chaque chose. Dans une perspective non dualiste et scientifique, la lumière est considérée comme la plus haute « vitesse » de la matière, ou la matière, la vibration ou vitesse la plus lente de la lumière. Prendre soin de la lumière, c’est prendre soin de notre matière en devenir : « Je suis » ce que « Je serai ». Voir Dieu c’est voir le Jour, voir l’Invisible qui enveloppe tout ce qui existe, et qui habite aussi le fond de tout ce qui existe. La Vie est invisible, nos corps, tous les éléments de l’univers en sont la manifestation visible, mais la Vie elle-même demeure invisible.
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C’est donc par l’apaisement du mental et le passage au-delà de toutes pulsions, émotions, paroles, pensées, c’est par le silence du corps, du cœur et de l’esprit qu’on entre dans une nouvelle vie, une nouvelle conscience et un tout autre Amour.
(page 63)
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Le Logos, pour Philon, est ce principe de la création entière intelligible et sensible, il est l’instrument par lequel Dieu accomplit la création :
« C’est le Logos, plus ancien que ce qui a été créé, dont se sert, comme d’un gouvernail, le pilote de l’univers pour conduire l’univers.
Et lorsqu’il formait le monde, il l’a utilisé comme un instrument pour l’accomplissement irréprochable de son dessein ».
« Dieu n’a besoin de rien, car il possède tous les biens, mais il donne, en se servant de son Logos comme ministre de ses grâces : c’est par son Logos qu’il a créé le monde. »
(page 55)
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Jean Yves Leloup présente son livre « Dictionnaire amoureux de Jérusalem » à la librairie La Procure à Paris. Retrouvez le livre : https://www.laprocure.com/dictionnaire-amoureux-jerusalem-jean-yves-leloup/9782259206631.html [Émission tournée le 27 avril 2010]
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