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3,96

sur 1035 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un bon petit polar qui ne révolutionne pas le genre, certes, mais qui se lit tout de même avec un certain plaisir.
Strasbourg, un scientifique est retrouvé assassiné et surprise (!), son cerveau a été volé mettant la commissaire Cannelle Pourson (original comme prénom !) et son équipe dans l'incompréhension et la stupéfaction.
Lyon, un physicien disparaît sans laisser de trace. Cette fois c'est Simon Vairne, lieutenant à la DGSI qui va sur place enquêter et se rendre compte que ce n'est pas le premier savant concerné. Un lien avec l'affaire strasbourgeoise ? En plus à Lyon, Simon se découvre suivi et sous surveillance. Un complot ?
Bientôt à Aix en Provence, une nouvelle disparition d'un gros ponte de la science. Cette fois, c'est la pugnace Marion Mastereaux qui est en charge du dossier. Et ses investigations la font avancer dans une direction qui finit par titiller le sixième sens de Simon.
Les trois enquêtes se déroullent en parallèle même si, très vite Simon et Marion vont devoir faire équipe. Ils suivent des pistes, en abandonnent d'autres, jusqu'à la révélation finale.
L'histoire n'est pas en elle même d'une originalité folle, passé la situation initiale du vol de cerveau. Mais on suit sans déplaisir le déroulement de l'intrigue.
Le style d'Alexis Laipsker est dynamique avec des chapitres courts, un certain sens de l'action et une petite dose de suspense. On tourne les pages pour avancer dans l'histoire. L'auteur utilise la technique du roman feuilleton avec des cliffhangers très nombreux en fin de chapitres pour nous obliger à enchaîner les chapitres. C'est un des atouts de ce polar nerveux.
La révélation finale n'est pas très prévisible pendant au moins la moitié du livre, et même après, on se laisse embarquer dans une résolution très classique mais assez bien amenée.
Le point faible de ce premier roman policier ce sont les personnages. Les trois héros enquêteurs sont assez stéréotypés et peu développés. On connaît peu de chose de leur vie à part le fait qu'ils sont de bons flics et pour Simon Vairne un as du poker et des probabilités mathématiques. Chacun d'eux reste assez superficiel et, tout compte fait, peu charismatique, voire un peu trop cliché : la femme flic qui a du sacrifier sa famille pour son boulot, le petit génie rebelle envers sa hiérarchie, le canon de beauté qui a du se durcir pour prouver sa compétence dans un monde machiste.
D'ailleurs, la destiné de l'un des trois laisse un peu dubitatif, comme si l'auteur ne savait pas comment le faire évoluer. Je n'en dirais pas plus.
Au final, un thriller qui se lit avec plaisir mais qui possède quelques défauts dans la mise en place des personnages. Cela reste toutefois une bonne surprise et me donne envie de continuer à découvrir cet auteur. C'est plutôt bon signe.
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Voilà un grand polar. Laissez-vous d'abord entraîner par l'histoire, ces scientifiques de renom qui sont les cibles d'un criminel, apparemment ; puis par toutes les connaissances, et il y en a, que l'auteur a dû apprivoiser avant de nous les servir intelligemment, nécessaires apparemment ; puis des personnages de caractère qui ne se laissent pas berner, apparemment ; puis par la grande manigance à laquelle j'ai assisté, apparemment. A. Laipsker est un filou qui nous amuse et nous abuse ! Et, en plus, comme une bonne raison de plus, l'oeuvre vient de recevoir le prix des Nouvelles voix du polar 2021. J'aurai voté pour celui-ci aussi.
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Découverte de cet auteur à travers Instagram, et je ne suis pas déçu. Un polar bien construit, sans artifice et sans morts inutiles bien que le premier crime soit particulièrement sanglant. On y retrouve les codes d'une enquête de flics, de plusieurs flics même, dont les liens se recoupent peu à peu pour former l'intrigue principale. Alexis Laipsker sait tenir le lecteur en haleine du début à la fin par une montée en pression progressive et bon sens de la narration. J'ai beaucoup apprécié le flic de la DGSI, avec son recours quasi inconscient aux probabilités. Un polar efficace.

Tout commence par un sordide événement, un des plus grands scientifiques français a été retrouvé assassiné dans son laboratoire. Mais cet événement, déjà remarquable par lui-même est aussi singulier par l'atrocité du mode opératoire. En effet, les flics constatent que son cerveau a été volé. A partir de ce constat, toutes les hypothèses sont étudiées, psychopathe, vengeance, secte… surtout que quelques jours plus tard, un autre génie de la physique disparait.

En résumé, une belle rencontre pour l'amateur de polar français que je suis. Il complète sans rougir Tackian, Thilliez, Norek ou Minier sur ma bibliothèque. Les codes sont simples et percutants, peut-être un peu trop classiques, mais je chipote car l'alchimie prend bien. Rendez-vous pour une prochaine lecture.

❓Connaissez-vous cet écrivain, votre avis ?

Lien : https://jmgruissan.wixsite.c..
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Un scientifique détenteur du Nobel est sauvagement assassiné dans son labo alsacien, et son cerveau lui a été volé.
Un autre scientifique de renom est enlevé, comme trois autres scientifiques parmi les meilleurs, partout sur le territoire.
Le lieutenant Simon de la DGSI est mis sur le coup, il contacte bientôt la responsable de l'enquête sur l'assassinat, Cannelle, et rejoins Lyon Marion, la policière en charge de trois des disparitions. Ensemble, ils vont se lancer à corps perdu dans une enquête improbable…
Polar très sympa, avec des personnages de (fort) caractère, la trame de l'enquête a ses fondements dans le domaine scientifique mais rassurez vous: on comprend tout! Les deux policiers, Simon de la DGSI et Marion de la Police, font un couple d'enquêteurs bien campés et même s'ils se retrouvent quelques fois dans des situations abracadabrantesques, ils sont attachants et plein d'humour. L'enquête n'est pas trop glauque, elle est surtout pleine de prises de tête et de surprises jusqu'au bout!
Je l'ai lu un dimanche pluvieux et j'y ai passé du bon temps.
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À Strasbourg, une commissaire enquête sur le meurtre d'un scientifique férocement mutilé tandis qu'à Lyon (et ensuite à Aix et Paris), un duo de lieutenants essaye d'éclaircir le mystère de quelques savants disparus qui refont miraculeusement surface une semaine après leur « enlèvement »...
Un polar rythmé et bien construit, à l'intrigue originale et tordue à souhait. Machiavélique aussi ! L'auteur ne se perd pas en fioritures et va droit au but, sans toutefois oublier de caractériser excellemment ses personnages principaux. J'ai donc particulièrement apprécié le couple d'enquêteurs, plutôt singuliers, dynamiques, non-dénués d'humour et entre lesquels l'entente complice fait doucement son chemin.
Une bonne lecture... addictive !
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Ayant découvert l'auteur, Alexis Laipsker, grâce à son dernier roman « Les poupées », qui a été un très joli coup de coeur, j'ai voulu me plonger dans son univers en découvrant ses autres ouvrages.

Le personnage principal, le lieutenant Vairne, n'a pas été choisis au hasard, car c'est un clin d'oeil au poker, tout comme son auteur lui-même, qui est un grand spécialiste dans ce domaine.
Cet avantage permet de ressentir la maîtrise du bluff ainsi que le très bon radar du non-verbal.

J'ai beaucoup apprécié la manière d'analyse et de raisonnement, assez atypique, du lieutenant Vairne qui consiste à utiliser une évaluation avec comme méthode le pourcentage et statistiques qui s'inspirent du poker.

L'intrigue est bien ficelée dont nous mettons du temps à en connaître les clés de ce mystère.

J'ai apprécié le fait que l'auteur ait mis en avant le côté sexiste que certaines peuvent vivre dans le monde de la police alors qu'elles ont tout autant leur place que les hommes.

Ce qui a aussi été appréciable, c'est de mettre à l'honneur le milieu scientifique en parlant de la physique et de la chimie.

Les chapitres sont courts, nous alternons entre deux personnages (Simon et Cannelle).

Pour conclure, j'ai passé un agréable moment de lecture avec ce livre. le début est un peu long au démarrage, mais une fois lancé cela monte crescendo.
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Alexis Laipsker n'est pas qu'un joueur de poker, il est également un romancier hors pair(e) (d'as).
J'ai en effet immédiatement succombé au récit de son premier roman .

Côté pitch nous avons un scientifique de renom assassiné à Strasbourg et d'autres ,retrouvés vivants , mais hagards , semblant avoir perdu leur mémoire alors même qu'ils ont disparu de la circulation pendant plusieurs jours d'affilée dans différentes coins de France . L'enquête est menée d'un côté en Alsace par la commissaire à poigne, Cannelle Pourson , de l'autre par le lieutenant Simon Vairne, membre de la DCRI et joueur de poker de haut niveau( tiens tiens …) bientôt rejoint par la charmante lieutenante Mastereaux en poste à Aix en Provence.
Pour Veirne les chances que ce qui s'apparente à des enlèvements, soient pure coïncidence est relégué à moins de 10% de probabilité, la seule méthode de réflexion et de décision qui vaille pour lui .
Une rude partie pour les deux équipes d'enquêteurs qui n'ont que peu de pistes à se mettre sous la dent si ce n'est un symbole difficilement déchiffrable. Les pontes ont beau être tous des scientifiques, ils n'ont pas d'autres points communs, ne se connaissent que de manière très diffuse. Mais Simon sait que la patience et la roublardise sont deux qualités essentielles pour gagner au poker comme pour débusquer un criminel .

J'ai avalé ces 450 pages en quelques heures grâce au style et au rythme dynamique qui ne faillît pas . Comme les enquêteurs on se laisse entraîner dans ces énigmes qui semblent insolubles au premier abord. On s'attache sans mal au personnage de Simon, roi du bluff et de la séduction mais qui sait aussi faire fonctionner ses méninges à plein régime quand il s'agit de tirer des probabilités sur tel ou tel événement ou sur la véracité d'un témoignage capital. le scénario tient parfaitement la route avec ces équipes qui vont mettre leurs informations en commun au risque de perdre la conduite de l'enquête ( pas si sûr que ce soit si fréquent dans la réalité ).
L'auteur mène parfaitement sa barque et les lecteurs avec lui , leur réservant de très beaux rebondissements et sachant préserver le suspense entier jusqu'au dénouement final .
Un très bon roman policier et un auteur à suivre assurément.
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Lorsque j'ai vu la couverture du livre et son titre j'ai tout de suite été attirée ainsi que par la quatrième de couverture
Je l'ai lu en un week-end. J'ai eu du mal à le lâcher.
En temps que lectrice on a nos préférences et nos agacements… Autant je comprends ce besoin de commencer fort pour accrocher le lecteur autant ça m'agace, ce fut le cas ici avec le meurtre en version directe et détaillée dans le premier chapitre. Je me suis dit pourvu que ça ne soit pas comme ça tout le long… C'est là que la réputation d'une maison d'édition fait qu'on se dit « chez Michel Lafon on ne fait pas dans le gore ». Oui l'auteur joue avec le cerveau de ces personnages et celui de ses lecteurs mais pas avec de l'hémoglobine à tout crin.

Ce que j'ai aimé entre autre c'est la présence féminine aux commandes des enquêtes. Elles sont belles, fortes et intelligentes et indépendantes. Elles ne sont que deux mais elles vont jouer des rôles déterminants. le personnage central est un homme lui aussi séducteur, joueur, forte tête et intelligent… Il va jouer le rôle de pivot, même si à un moment donné il a laissé de côté une partie de l'enquête. On aura évidemment aussi des tensions sexuelles.

La narration est à la troisième personne on va donc pouvoir suivre plusieurs lieux : Paris, Lyon, Strasbourg etc. Alexis Laipsker a décidé de construire sa narration en alternant les deux équipes qui vont rapidement se former. C'est une méthode classique pour maintenir le lecteur attentif. D'autant qu'il joue avec les chutes et cliffhangers en fin de chapitre, vous savez le truc qui vous agace parce qu'il faut lire le chapitre suivant (sans pouvoir le sauter) pour avoir la réponse ! Cela fonctionne bien puisque ainsi on peut suivre deux enquêtes différentes qui semblent avoir un lien entre elles sans vraiment le savoir. du coup le lecteur parfois comprend certaines choses avant les enquêteurs.

J'ai beaucoup aimé la spécificité du lieutenant Vairne à savoir les probabilités et son passé de joueur de Poker. Il analyse tout avec ce prisme très particulier. En regardant de prés on découvre que l'auteur est un spécialiste du poker.

C'est un roman qui allie réflexion et action ce qui donne des variations de rythmes qui stimule la lecture. Pas trop le temps de s'appesantir.

Quelques éléments surprenants : coopérations entre les différents services de police, partage des informations, déplacements très aisés, c'est aussi normal que deux policiers se retrouvent sans téléphone pendant un jour ou deux (alors que toi ton téléphone casse et tu vas vite t'en chercher un dans n'importe quel commerce). Bon d'accord cela contribue à l'aspect dramatique de l'histoire.

La résolution de l'énigme comporte quelques mises en lumière et d'autres restent un peu dans l'ombre. Un peu comme dans la vraie vie…

Le sujet est intéressant par qu'il est abordé sous différentes facettes, médical (avec plusieurs focus), criminel, financier, politique…

En conclusion je dirais que c'est un bon roman policier et j'espère que c'est la naissance d'un duo d'enquêteurs qui va collaborer sur d'autres affaires. Les personnages méritent d'être plus développés dans d'autres épisodes.
Lien : https://latelierderamettes.w..
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Deuxième livre que je lis d'Alexis Laipsker et pour ne pas faire dans la normalité, je les ai lus dans le désordre, mais fort heureusement il ne s'agit pas d'une série, donc pas de crainte à avoir pour suivre l'histoire !
Celui-ci est donc le premier livre de l'auteur et vu que j'avais beaucoup aimé ‘Le mangeur d'âmes' et que celui-ci avait de bonnes critiques, je n'ai pas pu m'empêcher de me le procurer il y a un petit moment déjà et il est évident qu'il me tardait de le lire !

L'histoire débute avec une scène de crime assez violente ou le commissaire Pourson va devoir enquêter. Elle découvre le cadavre du professeur Toussaint, violement assassiné.
Et parallèlement à ce crime on va suivre le lieutenant Vairne de la DGSI, qui va enquêter sur la disparition d'un physicien.

Ce livre fût une lecture facile avec deux enquêtes en parallèles, on se demande ou tout cela va nous mener et je dois dire que j'ai beaucoup aimé ce style de déroulement !
J'ai aussi beaucoup aimé les personnages de Simon (qui curieusement a des similitudes avec l'auteur, études et Poker) et Marion. Ils forment un duo qui se rencontre d'une manière choc, mais qui finit par bien fonctionner et je dois avouer que j'ai aimé leur petit jeu de vas-y que je te taquine gentiment et avec humour.

En conclusion, j'ai passé un agréable moment lecture avec ce livre et pour un premier livre ce fût une réussite !
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Pour son premier roman Alexis Laipsker donne le ton. C'est très facile à lire, les chapitres son courts et l'intrigue est palpitante. Mais voilà... sans vouloir en dire plus, le début commence très bien, ça va à cent à l'heure par la suite, mais malheureusement on sent venir la fin du roman bien avant la fin de celui-ci.
Alors ce n'est réellement pas mauvais du tout pour un premier Polar, c'est même très acceptable mais il y a quand même un suspens dont on reste sur sa faim en refermant le bouquin.
Je mets quatre étoiles pour l'ensemble de l'ouvrage tout de même et pour un premier Polar.
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