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Walt Longmire - Romans tome 11 sur 17
EAN : 9782351781227
352 pages
Gallmeister (15/03/2018)
3.81/5   212 notes
Résumé :
Comme chaque année, le shérif Walt Longmire s'apprête à traverser le morose hiver des hautes plaines du Wyoming lorsque son ancien mentor, Lucian Connally, lui demande de s'occuper d'une affaire douloureuse.
Dans un comté voisin, l'inspecteur Gerald Holman s'est suicidé dans sa chambre d'hôtel, et Lucian veut savoir ce qui a poussé son vieil ami à se tirer deux balles dans la tête. La curiosité de Walt est piquée, car deux balles, c'est une de trop.
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
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Un Tout autre nom pour la dixième enquête de Walt Longmire, shérif du comté d'Absaroka, Wyoming ! Et bien vous n'y resterez pas longtemps puisque ce dernier est requis par son vieil ami et mentor, à présent retraité, Lucian Connely, pour venir le rejoindre à Gillette dans le comté voisin de Campbell afin d'élucider le suicide d'un inspecteur du cru, Gerald Holman, dont la veuve est l'une de ses anciennes conquêtes. Ouaip Ouaip Ouaip…

Vous me suivez où je vous ai déjà perdu ? le pays de la Powder River les derniers jours de décembre sous une tempête de neige, le moment où tout le monde a envie de penser à autre chose et d'écrire une nouvelle page. Alors les gars là-bas ils sont pas trop motivés, ils sont en baisse de régime, alors lorsque Walt arrive et commence à remuer un peu trop les dossiers, les gars ils se marrent! Et quand il découvre que ce suicide est peut-être lié à la disparition d'une jeune femme, puis d'une autre et encore une autre alors là, c'est de la franche rigolade.


Alors? Alors comme les températures sont fraîches et que Walt s'ingénie à éluder une affaire dans un comté qui n'est pas le sien, il va falloir être patient. de bar en saloon de club de strip-tease en motel, vous allez passer votre temps à vous dévêtir puis à vous emmitoufler. Et même si Walt nous raconte des histoires vous risquez de trouver le temps long, aussi long que le train qui achemine le charbon de l'une des plus grandes mines du pays. Heureusement les avancées de l'enquête nous permettent de quitter le Wyoming enneigé pour le Dakota du Sud tout autant enneigé où enfin Henry, la Nation Cheyenne est au rendez-vous, et là c'est de la remise en forme qui va vous être proposée, après avoir siroté ou dégusté d'incessants breuvages, il va falloir se remuer, courses poursuites, trekkings nocturnes au milieu de nulle part ou plutôt dans le Curt State Park, et là vous allez rencontrer ou frôler les bisons, les mêmes que ceux croisés par Kevin Costner lors du tournage de Danse avec les loups et puis qui dit bison avec Craig Johnson dit présence du Grand esprit et évidemment visions, fantômes… surtout quand on a déjà pris pas mal de plomb dans l'aile.
En résumé je vais vous la faire courte du charbon des tas de charbon, des wagons, d'innombrables wagons et des bisons, un troupeau de bisons pour en arriver à un Tout autre nom !

Je me faisais une joie de retrouver Walt Longmire, j'avoue que j'ai été quelque peu déçue peut-être que j'avais trop d'attente (mon dernier rendez-vous avec le shérif date de Molosses, sixième enquête de la série): des heures chez un armurier du coin donc des pages entières à lire pour comprendre l'histoire et le fonctionnement d'un Colt très spécial, c'est intéressant mais un peu long, des statistiques sur le taux de suicide aux Etats- Unis et j'en passe .

Pour cette dixième enquête de Walt Longmire, notre shérif légendaire bien qu'il ait pris quelques rides esquive tous les dangers, pas besoin de barres énergétiques, ni de potion magique il est invincible et arrivera à dénouer toutes les ficelles de cette enquête. Un shérif digne des super-héros de l'univers Marvel, qui se métamorphose en un Hulk fan de James Bond et de l'Homme araignée, qu'il est grand notre ami, qu'il est grand et très très fort !
Une enquête en demi-lune oups en demi-teinte, une parenthèse de quelques jours avant le nouvel an pour se préparer à devenir un super héros pour sa future petite fille Lola. Sûr que papy Walt va envoyer du bois.

Malgré des dialogues truculents, où humour et dérision sont de mises, il m'a manqué le décor qui avec la conjonction du blizzard et de la neige était peu visible bien que l'ambiance soit là...
Craig Johnson quant à lui donne l'air de s'être bien amusé en écrivant Tout autre nom, distillant des informations, variant les rythmes, multipliant les scènes d'action tout en célébrant l'amitié indéfectible unissant ses personnages récurrents. Autant d'ingrédients dont on pourrait tirer un scénario pour tourner un film à la Tom Mix.

Je pense que je vais plutôt relire les premières enquêtes qui selon mes souvenirs lointains ont davantage de profondeur et retrouver l' univers qui m'avais tant séduit lors de sa découverte.
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Sans vouloir vexer personne , je ne suis pas persuadé que le Wyoming soit la destination la plus prisée quand on veut faire une " virée " aux États- Unis ....Naturellement , si vous pensez que mes propos sont " discutables " , je suis prêt à passer " sous les fourches caudines " , mais je viens de lire " Tout autre nom " et j'avoue que je n'ai pas vraiment trouvé matière à me précipiter....L'hiver ...et quel hiver .Des trains ...de deux kilomètres de long . du charbon ...noir ...menaçant. Et des histoires plus que sordides , des enlèvements de jeunes femmes , des fusillades , des morts ...Franchement , comme " ambassadeur de l'Etat " , on pourrait trouver mieux que Craig Johnson dont on peut se demander pourquoi il n'y est pas " personna non grata " ....Oui mais voilà, il s'en excuse le bougre ,et on le sent bien , il l'adore cette région mais quand on choisit un décor pour un sujet aussi fort , il faut savoir s'adapter. Et franchement , l'effet est bluffant , au milieu du récit, vraiment , le froid , la neige , la brume , les bisons créent une ambiance sans équivalent, du grand art d'oppression , et , dans tout ça, un humour de second degré brillantissime qui donne au récit un "je ne sais quoi d'irrésistible ", c'est extraordinaire de finesse , de bluff , un mélange de terreur et de dérision incroyable . Et quel dénouement , digne des plus grands " films catastrophes" dont on connaît la fin sans , à aucun moment pouvoir " baisser la garde " , au cas où....C'est "géant " , tout simplement " géant " et l'on comprend tout à fait les amis et amies babeliotes qui attendent chaque nouvelle parution de " l'artiste au Stenton" ....
Alors , me direz - vous , ça , c'est la seconde partie du roman . Et la première?
La première, c'est un train qui passe , un quart d'heure au passage à niveau , , des copains qui échangent ...deux mots ...secs ...forts....des mots qui " claquent " , même pas des phrases , avarice du langage , des regards , des poignées de main calleuses autant que généreuses , des personnages qui envahissent l'espace , des personnages dont on ne sait pas si on les reverra ou non, s'ils sont importants ou pas , qui vous donnent le tournis ( au point que j'en ai établi une fiche , si , si ...).Une première partie qui vous mène gentiment par le bout du nez , c'est tellement efficace que vous êtes tout surpris de voir le rythme s'accélérer et devenir.....Mais bon sang , pourquoi ce suicide ?
Je ne connais pas le Wyoming et , franchement , je ne sais pas si j'irai un jour ...Par contre , honte à moi , je ne connaissais pas Craig Johnson et ça, vraiment , ça peut , ça doit et ça va s'arranger . Il suffit de bien se couvrir parce que , même si , comme on dit " c'est chaud " , il faut reconnaître que , " ça caille aussi " , l'haleine du bison rechauffe et glace . C'est comme ça , tout en dualité....
Le résumé de l'histoire ? Ben ça va pas ? C'est écrit au dos du bouquin et largement suffisant , non ? Mais attention , hein , le Craig , c'est un malin . Il sait que vous êtes sous le charme ...et surtout " ferré " et bientôt féru. Oui , il m'a bien eu ....mais il en aura d'autres ....et c'est heureux .
Après, c'est bien vous qui voyez , moi , j'dis ça , j'dis rien....mais tout de même, ce serait dommage que.....
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Indiscutablement, Craig Johnson maîtrise l'art de camper des personnages, ils sont nombreux dans ce roman et, même si parfois l'intrigue principale est délaissée pour de multiples digressions, elle n'en souffre pas et offre un suspense prenant à mesure que son dénouement approche.

Le personnage principal, Walt Longmire, est doté d'un humour à toute épreuve dont il use sans cesse au fil des situations lesquelles proposent des dialogues pleins de saveur qui enrichissent considérablement une histoire policière assez classique.

Elle se situe dans les hautes plaines du Wyoming -- on verra d'ailleurs qu'un chauffeur de taxi de Philadelphie ignore l'existence de cet Etat -- et l'hiver rude de la région apporte une note essentielle à l'histoire qui doit aboutir impérativement le 1er janvier très proche.

Les bars, boîtes de nuit, motels, restaurants sont souvent les cadres intérieurs des étapes du roman -- il fait si froid dehors -- mais les trains vont aussi jouer un rôle, déterminant d'ailleurs par leur longueur générée par le nombre impressionnant de leurs wagons pouvant aller jusqu'à 140. Ces trains transportent du charbon qui vient ajouter encore plus de noirceur à la couleur de l'enquête menée par Walt.

Ici, il s'agit d'un mystérieux et improbable suicide d'un shérif et de la disparition de plusieurs filles dont on peut imaginer qu'elles ont subi un triste sort que l'enquête initiale n'a pas approfondi.

Tout est bien orchestré par Craig Johnson, les grincements des wagons et le souffle acéré de la bise se mêlant pour donner au sujet l'ampleur d'un bon roman de nature sauvage et de suspense policier, agrémenté de considérations pertinentes sur l'existence et ses chausse-trappes si nombreuses.
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Walt, c'est bath.
Habituellement.

Un Johnson légèrement en deçà, fait assez rare pour être souligné.
N'en demeure pas moins des personnages toujours aussi emblématiques empêtrés dans une sombre histoire de suicide à deux coups (retour de la balle magique tirée au Texas en 1963) et de disparitions féminines à répétition.

Si le ton général est toujours aussi plaisant, il ne suffit pas à compenser une histoire qui aurait la fâcheuse tendance à s'éparpiller un peu trop.
Ajouter à cela l'arrivée de la Nation Cheyenne sur le tard et un running gag sur l'accouchement qui finit par lasser, voilà, la messe est dite, le chapitre clos, un Tout Autre Nom à classer juste à côté des millésimes Johnsoniens suffisamment nombreux pour maintenir une confiance sans faille à cet auteur qui aura su créer une franchise de qualité.
Franchise n'appelant qu'un abonnement sur le long terme malgré un léger trou d'air sur le vol Nantes-Wyoming de 18h17, heure locale.
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Alors que la fifille chérie du shérif Longmire , est sur le point d'accoucher, quekifait le héros ? Et bien , il enquête pour rendre service à un ami, sur les raisons du suicide d'un autre ami…
Et en fouillant dans ses dossiers, il tombe sur la disparition d'une femme, puis deux, puis trois, dans le même périmètre. Raconté comme ça, ça a l'air inintéressant, mais Craig Johnson a des projets pour vous… Une petite ballade dans des conditions extrêmes dans le Wyoming, poursuivi par des bisons, côtoyant un fantôme indien ,sage parmi les sages , dans des paysages superbement décrits. On peut faire confiance au shérif Longmire pour distribuer quelques coups de poing, cribler de balles les méchants, aimer son adjointe et nous régaler de quelques répliques sympathiquement drôles. Une série qui a du charme, un peu macho, mais attachante et originale.
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critiques presse (1)
Actualitte
23 mai 2018
Avec Tout autre nom, Craig Johnson démontre son talent, indéniable. Et savoureux.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Mon attention fut attirée par une Cadillac Escalade EXT qui venait d’entrer sur le parking et longeait les chambres ; le véhicule ralentit lorsqu’il arriva à notre hauteur. Les fenêtres étaient embuées, mais grâce à la lumière émise par le tableau de bord, je pus voir qu’une femme était au volant. Elle faillit s’arrêter, mais à ce moment-là, elle examina plus attentivement mon pick-up – les étoiles et la barre lumineuse – et s’empressa de prendre le large. J’aperçus la plaque d’immatriculation au moment où elle tourna devant le Aces & Eights au coin du motel : 17 – le comté de Campbell.
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Me disant que j’allais m’efforcer de lui témoigner l’hospitalité coutumière des gens de l’Ouest, je fis un pas en avant et tendis la main. — Walt Longmire, je suis le shérif du comté d’Absaroka. Elle regarda ma main, les bras toujours serrés contre elle ; quelques doigts agrippant la poignée de la porte pour empêcher le froid de pénétrer dans sa chambre. — Ici, c’est le comté de Campbell!
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- Chut.
Quelque chose expira à ma gauche.
- Cette chose ou cette personne se déplace dans cette tempête à une vitesse impressionnante.
- C'est peut-être un cheval ? Ou un puma ?
- Non, c'est forcément une créature qui est à l'aise dans une épaisse couche de neige et les pumas ne font pas ce genre de bruit. (…)
- Hé…
- Ne bouge pas. La chose se trouve juste devant nous.
- Peut-être que c'est un arbre.
- Cela signifierait que le pick-up a roulé dessus ; d'autre part, les arbres ne respirent pas. (…)
- C'est un bison, et je pense qu'il y en a plus d'un, chuchotai-je.
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Un gars qui travaillait pour la Burlington Northern Santa Fe m’a dit un jour que, dans le nord du Wyoming, les trains se composent d’environ cent quarante wagons et qu’ils sont longs de deux kilomètres, mais quand on est arrêté pour en laisser passer un, on a bien l’impression qu’ils sont encore plus longs.
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- Vous savez combien je fais travailler de filles par an ? (…)
- Combien de filles faites-vous travailler par an ? (…)
- Un putain de tas.
- Définissez putain de tas.
- Putain comme sacrément, tas comme beaucoup.
Sans la moindre raison, je commençais à bien l'aimer.
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Videos de Craig Johnson (51) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Craig Johnson
https://www.laprocure.com/product/1439358/johnson-craig-le-pays-des-loups
Le Pays des loups Craig Johnson Éditions Gallmeister
©Marie-Joseph Biziou, libraire à La Procure de Paris
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