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sur 514 notes
"De meute à mort" est la suite de "Même pas mort" où nous retrouvons Bellovèse neuf ans après les événements du premier tome, il fait désormais partie de la suite du Haut roi en tant que champion et guerrier accompli.
Le contexte historique mettant en scène les querelles entre peuples de la Gaule est assez fascinant, Eduens, Biturriges, Senons ou autres Sequanes nous plongent dans une part de notre histoire que nous ne connaissons finalement que fort peu car antérieure à la guerre des Gaules menée par César.
Une Gaule druidique, qui connaissait déjà des différends religieux longtemps avant les guerres de religion.
Je fais tout de suite une digression pour dire que je retrouve beaucoup de l'atmosphère de la "Saga du roi Arthur" de Bernard Cornwell qui se trouve sur mon île, y compris en terme d'intensité.
Si le récit du premier tome se déroulait sur une période de quelques semaines, ce tome deux va quant à lui se focaliser sur deux journées, et ce seront deux jours d'une grande intensité car il va vraiment se passer beaucoup de choses.
La fête de l'été est un événement incontournable auquel le Haut roi se doit d'assister avec sa suite. Après deux années de disette le mécontentement gronde et les augures se doivent d'être bons, sur le chemin les jeunes seigneurs de la suite "lèvent" un dix cors, une bête d'exception qu'il est impensable de ne pas poursuivre, la chasse s'organise, prélude à deux jours de folie, d'intrigues, de trahisons et de combats homériques.
Jaworski nous propose ici quelque chose de résolument différent de "Gagner la guerre" quant au style, et c'est tout aussi bon en terme d'intensité et de créativité, c'est... Enorme !
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Désoeuvrée, la dernière page tournée, je mesure la chance que j'ai eu de lire les deux premiers tomes l'un à la suite de l'autre. Car, à partir de maintenant, je vais devoir attendre ! le sablier a commencé son lent écoulement et ma patience, sa désespérance. Les relire en attendant. Et à l'instant, vous faire part de mes impressions à l'achèvement de la lecture de la première partie de cette deuxième branche des rois du monde.

Rappelez-vous ! Bellovèse a entrepris de raconter sa vie à un ami ionien, marchand de passage, à qui il offre l'hospitalité. En échange, il se doit d'accepter d'être « le légataire du récit de sa vie ». La première nuit a donc vu défiler les aventures de sa jeunesse et son retour d'entre les morts.

Aux abords de la deuxième nuit, Bellovèse reprend le fil de son discours : Neuf années se sont passées. Il est au service du roi Ambigat, qui l'a admis à la cour. Réaliste, il sait qu'il ne récupèrera jamais son trône et à défaut d'une fidélité aveugle au roi des celtes, il comprend où est son intérêt et se contente d'une vie de héros, serviteur du haut roi.
Seulement, rien ne va à l'intérieur du royaume : les dieux abandonnent les hommes et les cultures, laissent les bêtes et les hommes mourir de faim et de maladie, et n'épargnent personne, fils de gueux ou de seigneurs, tous meurent et la colère des grands comme des petits, gronde...

Chasse Royale s'ouvre avec cette phrase assassine :
Le ton est donné et l'on devine que tout ce qui va suivre ne fera que nous mener à cette issue fatale. « De meute à mort », on suit le déroulement sans faille des heurts et des batailles, des conflits et des guerres intestines. Bellovèse au milieu de tout cela, se trouve confronté à un dilemme qu'une Antigone n'aurait pas renié !
Je m'arrête là ! Et n'en dévoilerait pas plus... Juste vous parler encore des batailles, de ces poursuites à perdre haleine, de cette forêt obsédante, empêtrés que nous sommes dans ses sous-bois et les méandres de ses maléfices... et des combats dont la seule issue dont on soit sûre, est que Bellovèse en ressort vivant, puisqu'il est là, auprès de nous, cette nuit, à nous conter son histoire...

Jean-Philippe Jaworski nous livre une fois de plus une écriture sublime sans être pédante, qui colle au récit et ne le lâche plus ! J'ai fait de multiples retours en arrière pour avoir le plaisir de profiter des sonorités et des images naissant de ce si beau langage. Et quel bonheur de retrouver de-ci de-là, quelques dialogues bien fleuris, qui n'auraient pas dépareillés dans « gagner la guerre » à côté des pépites du genre sorties tout droit de la bouche de Benvenuto...
Il nous embarque tellement dans sa vision du monde celte, dans cette magie qui suinte de toute chose, naturelle comme une évidence, de tous ses personnages qu'il façonne en orfèvre (hommes, animaux et éléments naturels tels cette forêt, dont je ne me lasse pas)... que je suis restée démunie à la lecture des derniers mots...
Sur une liseuse, on oublie les pages, on oublie le volume constitué par celles déjà lues, et on est sans ressource quand l'écran se fixe.
Il n'y a plus rien !

J'ai hâte que vous l'ayez lu. J'ai hâte de lire vos critiques, de savoir ce que vous en avez pensé. Je sais que vous ne serez pas déçus, car comment pourrait-on l'être si l'on a apprécié la première partie du récit de la vie de Bellovèse ?
Et je me réjouis à l'idée de découvrir ce qui vous aura le plus touché, emballé, bluffé... quels extraits vous allez choisir de diffuser sur Babelio et quelles images ils feront de nouveau naître en moi...
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Jaworski, ça se mérite !

Alors que tu peines à suivre une tribu celte dans une chasse effrénée au grand cerf - Un dix cors, c'est quelque chose ! -, que tu ne comprends pas bien où tout cela va te mener, que finalement tu te retrouves à entreprendre une course avec une autre tribu – tu cours, tu cours, sans bien savoir où tu vas – pour finalement te retrouver au rendez-vous avec tout un tas de tribus arrivées avant toi...T'as presque envie de lâcher prise. Tous ces noms de Celtes à coucher dehors, toute cette flopée de guerriers, tous ces chefs et fils de chefs qui t'apostrophent et te toisent.
Y a pas à dire, t'es bien tombé au beau milieu d'un grand bordel auquel t'entraves pas grand chose. Si ce n'était la plume séduisante du Grand Druide Jaworski, t'aurais déjà replié ton tartan et remballé ta lance.


Et puis, d'un seul coup, coup de tonnerre. La lumière jaillit et tu te retrouves au beau milieu de la mêlée. Mais, là, tu ne lâches plus rien. Tu mènes la course en tête, tu te débats avec Bellovèse, tu le suis quoiqu'il arrive, même si tu n'es pas bien sûr du camp qu'il a choisi.
- Ehh Bel ! Ton frère, ta mère sont dans le camp adverse...t'es sûr de toi là ?
Tu restes avec celui qui a tué ton père ?
Des salauds, y en a partout...Oui, je comprends bien...Mais tout de même !


Bref, Bellovèse, c'est ton héros, alors peu importe, c'est lui que tu suis, jusqu'au bout...Deux jours, trois jours...les nuits deviennent des jours, les jours deviennent des nuits. le temps n'existe plus. de tous ces combats, tu ne pourras pas rester vivant bien longtemps. Il y aura bien un moment où une javeline se fichera en plein coeur.


- Ouai, mais, Même pas mort !

Ah oui, c'est vrai...

Tu nous emmènes jusqu'à perdre haleine vers la fin.
Et quelle fin !!!

Si tant est qu'il y ait une fin...
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Je poursuis ma lecture de la saga Les Rois du Monde de Jaworsky avec ce deuxième tome découpé en plusieurs parties.
Bercée par l'indéniable talent de conteur de Jean-Philippe Jaworski, je suis retournée dans le royaume de la Celtique où j'ai immédiatement participé à une chasse aux cerfs dans des bois sacrés. Au détour d'une clairière j'ai vu les restes d'un sacrifice à une déité de la forêt. Plus tard, assise auprès d'un feu, j'ai écouté un roi narrer les aventures du père de Bellovèse lors de la Guerre des Sangliers avant d'être moi-même plongée dans une sanglante mêlée guerrière pour finir enfin par rejoindre le choeur de la Meute dont les accents assourdissants de violence naissent dans les dettes de sang.

Cette première partie est très riche en actions et batailles de toutes sortes.
Le récit se veut critique sur la guerre et ses conséquences humaines et morales. Il est beaucoup question de l'exaltation de la jeunesse et de son regard enflammé à l'idée de la guerre. Ceux-ci finissent par se dissoudre et seule reste la désillusion de la victoire. Perte d'amis, absurdité, séquelles, tous les affres et les travers de la guerre sont bien retranscris jusqu'à la désillusion de la victoire, celle-ci laissant un goût amer aux vainqueurs.
Bellovèse n'est pas un héros très sympathique, il trompe sa femme et laisse de côté sa vengeance pour avoir femme et richesses
Son sens de la loyauté est ambigu entre la vengeance de son père et son allégeance au roi. Pourtant, on ne peut que comprendre ses choix même s'ils nous laissent parfois perplexes.
Un tome riche en rebondissements et en actions. Trahison, complots, batailles épiques et religion druidiques forment le coeur de cette épopée.
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Bellovèse reprend le récit de sa vie auprès de son hôte ionien.
9 ans se sont écoulés depuis les évènements du tome 1 qui ont vu Bellovèse rejoindre la cour du Haut roi Ambigat. Il rejoint ainsi son frère, Ségovèse, au gué d'Avara, se range en quelque sorte, rompant par le fait avec sa mère.
On le retrouve alors qu'Ambigat et sa troupe se rendent à Autricon où tous les peuples gaulois se rassemblent pour célébrer l'arrivée de l'été.
Le rendez-vous est important, d'autant plus cette année-là. En effet, il va peut-être permettre de se concilier à nouveau les dieux qui infligent aux hommes une série de calamités : météo épouvantable entrainant famines et maladies des troupeaux….
Et si Ambigat par ses excès s'était attiré la défaveur des dieux ? Et si, lors de la guerre des Sangliers, le camp des vainqueurs, soit le camp d'Ambigat, n'avait pas désigné le Grand Druide légitime ?
Le récit couvre ces deux folles journées et folles nuits qui vont sceller le basculement des alliances.
Chevauchée au coeur de la forêt à la poursuite d'un improbable 10 cors, retrouvailles des peuples à la fois alliés et rivaux, trahisons, combats, magie, accord avec les dieux. le lecteur n'a pas le temps de reprendre son souffle car il veut savoir quel choix fera Bellovèse, et ce choix est cornélien.
Je me suis à nouveau laissée embarquer à la suite de Bellovèse à la rencontre de ces peuples gaulois si mal connus. Querelles, coups de gueule, rancunes, calculs, croyances et crainte de dieux cruels qui se mêlent des histoires des hommes tout en suivant leur propre dessein…
J'ai adoré la plume de Jaworski, son sens du récit qui ici adopte un rythme haletant, avec un vocabulaire à la fois désuet et précis qui permet une immersion parfaite dans un univers historique que nous connaissons si mal bien que nous nous réclamions régulièrement de nos racines gauloises.
La suite, vite !
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C'est une lourde tâche que celle qui incombe au Grec venu réclamer l'hospitalité de Bellovèse car c'est à lui qu'il revient d'écouter le récit de la vie du grand héros afin d'empêcher que son nom ne sombre dans l'oubli. Après avoir évoqué la défaite de son père et ses conséquences pour sa famille ainsi qu'une partie de son enfance et ses premiers faits d'armes, Bellovèse entame ici sa seconde nuit de narration. Si la précédente levait le voile sur plusieurs années de l'existence du protagoniste, notre héros choisit cette fois de se focaliser sur seulement deux jours de sa vie. Mais deux jours ô combien éprouvants et déterminants pour la suite de son existence. Plusieurs années ont passé depuis sa réconciliation avec son oncle et la fin de son exil et on découvre un Bellovèse plus âgé, plus charismatique et surtout plus sage qu'auparavant. le voici désormais marié, père de deux filles et guerrier respecté ayant gagné sa place parmi les redoutables héros formants la garde rapprochée du haut-roi. Seulement la révolte commence à gronder au sein des royaumes celtes : les récoltes se font de moins en moins abondantes, des maladies frappent le bétail et beaucoup sont ceux qui blâment Ambigat pour cela. C'est au cours du banquet célébré à Autricon à l'occasion de l'arrivée de l'été que la situation va toutefois vraiment basculer tandis que les échos d'une guerre passée se font de nouveau entendre.

Bien qu'initialement prévu comme un deuxième tome à part entière, « Chasse royale » n'est au final qu'une première partie et se termine donc de manière assez abrupte. Jean-Philippe Jaworski réussit malgré tout son pari et nous offre un second opus à mon sens largement supérieur au premier car beaucoup plus épique. La colère, l'épuisement, la nervosité, l'excitation précédant le combat…, autant de sentiments émanant de ces guerriers livrant ici un combat désespéré et que l'auteur parvient à transmettre à son lecteur au moyen de scènes de combat d'une grande intensité. Les intrigues politiques occupent également une place plus importante dans le récit et on suit avec intérêt l'évolution des relations entretenues par tous ces hommes comptant parmi les plus redoutables et les plus influents du monde celte. La puissance du roman tient cela dit avant tout à l'ambiance dont il est imprégné. Que ce soit par le biais des décors, du comportement des personnages ou encore des précisions apportées concernant telles coutumes ou traditions, Jean-Philippe Jaworski parvient l'espace de trois cent pages à véritablement nous faire basculer dans le mode de pensée celte. L'existence de magie, d'esprits ou de divinités capables d'interférer dans la vie des mortels semble alors on ne peut plus naturelle et on ne doute pas une seule seconde avoir eu affaire au dieu Cernnunos ou au maître des forêts et non à des êtres ordinaires.

Une première partie alléchante mettant en scène un bref mais déterminant moment de la vie de Bellovèse qui se fait plus attachant et plus profond que dans le précédent opus. On attend maintenant avec beaucoup d'impatience de découvrir le sort que connaîtra le héros et surtout le camp pour lequel il choisira de combattre dans la terrible guerre qui s'annonce…
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
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Il a pris du corps, Bellovèse, depuis ce jour où une lance l'a envoyé faire un tour, aller-retour, vers l'autre monde. Neuf ans se sont écoulés. Auprès de son oncle, le haut roi Ambigat, il est devenu un guerrier accompli, a pris femme et fondé sa maison. Mais voilà que l'ère faste du règne semble révolue. A des hivers trop doux, succèdent des printemps trop pluvieux, la maladie se met dans les champs, les récoltes s'amenuisent, les troupeaux dépérissent... Ambigat n'aurait-il plus la faveur des dieux ? Si les signes s'obstinent, la révolte a toute les chances d'éclater contre ce maître vieillissant - quoique toujours redoutable - qui n'accomplit plus son rôle.
Entre l'homme à qui il a prêté allégeance et la mémoire de son père vaincu, Bel va devoir à nouveau faire un choix - d'autant plus difficile que l'honneur, la famille et les affections se trouvent également dans les deux camps. Enfin, deux camps, c'est vite dit : ce qui veille au fond de la forêt possède une opinion bien particulière sur le destin des royaumes des hommes... et l'utilité possible du jeune homme.

Révolues, les turbulences insouciantes de 'enfance, ses affections faciles et la poésie sauvage de l'adolescence qui adoucissaient le premier tome des Rois du monde. Ici, le lecteur est tout entier plongé dans l'univers âpre des guerriers - défis, batailles et sacrifices, morsure des armes dans la chair, têtes tranchées, amis perdus. Ici, derrière les flamboyances du feu, du fer et du sang, la forêt se creuse d'ombres plus menaçantes que jamais, peuplée de bêtes étranges et de fantômes.
Moins légère, d'une poésie plus âpre, l'écriture ne perd rien de sa puissance et sait donner aux combats, à la mort même, la dimension de l'épopée. L'affaire est peut-être un peu longue à démarrer mais une fois lancée, elle est superbe et laisse augurer de fort bonnes choses pour la suite - avec en prime une orientation des plus intéressantes à la relation des deux frangins, Bel et Ségovèse. Vite, vite, la suite !
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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J'attendais beaucoup de ce dernier roman de Jean-Philippe Jaworski : je n'ai pas été déçue.

Ce deuxième volume de la série "Roi du Monde" est un chef-d'oeuvre, encore meilleur à mon goût que le premier tome, qui s'égarait un peu dans une construction mal rythmée. Ici, c'est tout le contraire : l'intrigue se déroule en deux jours, il commence aux dernières heures du voyage du Haut-Roi Ambigat et de sa suite, dont fait maintenant partie Bellovèse, vers Autricon pour une cérémonie druidique qui doit réunir tous les rois celtes, et se termine au lendemain de cette fête funeste... le récit et purement linéaire, lent, et il ne se passe pas grand chose dans les premières centaines de pages.

Et pourtant, on ne s'ennuie pas. Car l'écriture de Jean-Philippe Jaworski, envoutante et sublime, emmène le lecteur sur les sentiers embrumés des forêts, dans l'horreur sanglante et sacrée des sanctuaires, dans la magie celte. Son vocabulaire, précis, recherché, qui ne peut être familier qu'à l'adepte des compte-rendus de fouilles archéologiques celtiques, coule cependant, vivant, et recrée un monde fabuleux, entre légendes et histoire.

Ce livre est un bon roman de fantasy, mais c'est aussi une très grande oeuvre littéraire, qui emporte son lecteur loin du quotidien, vers un univers onirique et poétique.
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Quelle épopée !!!

Neuf ans se sont écoulés depuis que Bellovèse et Ségovèse sont arrivés à la cour du Gué d'Avara.
Le Haut-Roi vieillit et la Celtique décline.
Lors de la fête de l'été (la Cintusmos) toute la Celtique est rassemblée. Durant la nuit noire, un complot fomenté par Articnos et Morigenos tente de renverser Ambigat.
Ségovèse prend le parti des rebelles quant à Bellovèse, il soutient Ambigat …

Jean-Philippe JAWORSKY, nous livre ici une superbe épopée. Les champions des deux camps, tels les héros de la mythologie, semblent inébranlables. Les ambiances de fête ou de batailles sont tellement bien décrites que j'ai l'impression de sentir les odeurs (bonnes ou mauvaises d'ailleurs), d'entendre le vacarme des manifestations de joie des convives comme les colères des combattants.
J'ai été sensible aux hésitations de Bellovèse à pencher pour l'un ou l'autre camp, à sa tristesse lors de la perte de ses proches.

Qu'une hâte : le retrouver dans le prochain opus.

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Macédoine Royale

Ces quelques lignes risquent de ressembler à une double critique. J'ai eu la très mauvaise idée de lire cette Chasse Royale en parallèle au Lion de Macédoine de Gemmell.

De fait, au début c'était plutôt plaisant et instructif de comparer ces peuplades d'ante-christ, la gouaille sanglante, bruyante et débordante des Bituriges à la société très organisée mais néanmoins tout aussi belliqueuse de la Grèce et ses pays limitrophes.
Et puis rapidement j'ai peiné sur le Gemmell, que j'ai trouvé trop manichéen, gentillet, policé. Mou.
Et surtout, surtout, comment se comparer à l'écriture vive, intelligente, pleine et vivante de Jaworski, dans un tome qui, de plus, n'est que mouvements ?

Les héros de ces deux livres sont prédits néfastes à leur nation, mais c'est l'incurie de Bellovèse que j'ai préférée suivre; la magie étreint discrètement les deux ouvrages, mais c'est celle sauvage, brutale, cornue du peuple celte qui me semblait légitime.

Oh oui quelle erreur de découvrir Gemmell en lisant du Jaworski, mais quel bonheur que de retrouver ce dernier, même si je pense que le meilleur geste serait encore de lire les rois du monde une fois tout publié, histoire de ne rien manquer, l'ouvrage semblant se découper en bien plus que trois volumes.
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