AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Alex Rider tome 9 sur 11

Annick Le Goyat (Traducteur)
EAN : 9782012022898
408 pages
Hachette (01/06/2011)
4.08/5   110 notes
Résumé :
Scorpia, cet organisme de l'ombre qui a fait tuer les parents d'Alex Rider, est plus puissant que jamais et joue avec le feu dans la poudrière du monde : le Moyen Orient. Personne n'est mieux en mesure d'ébranler Scorpia que Alex. Et personne n'est mieux à même de déstabiliser Alex que Scorpia.
Que lire après Alex Rider, tome 9 : Le réveil de ScorpiaVoir plus
Cherub, tome 1 : 100 jours en enfer par Muchamore

Cherub

Robert Muchamore

4.23★ (27172)

18 tomes

Henderson's Boys, tome 1 : L'évasion par Muchamore

Henderson's Boys

Robert Muchamore

4.04★ (2237)

7 tomes

Bodyguard, Tome 1 : L'otage par Bradford

Bodyguard

Chris Bradford

4.71★ (1014)

6 tomes

Le programme, tome 1 : Cible nº1 par Zadoff

Le programme

Allen Zadoff

4.38★ (323)

3 tomes

Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
4,08

sur 110 notes
5
4 avis
4
2 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
Cette fois-ci, Jack a décidé qu'il était temps pour Alex de raccrocher de son "emploi" d'espion. D'ailleurs, le jeune adolescent est d'accord avec elle et comme il vient de fêter ses quinze ans et qu'il ne ressemble plus à un enfant sans défense, il est persuadé d'être enfin tranquille.
De leur côté, le MI6 découvre le corps d'un membre de Scorpia qui travaillait visiblement sur une affaire importante. Ils doivent trouver de toute urgence un espion tout en sachant qu'ils ne peuvent plus demander l'aide d'Alex.
Sauf que, voilà qu'un mystérieux sniper s'en prend à Alex en tentant de le tuer alors qu'il se trouve à l'école. Son ami, Tom Harris est légèrement blessé ce qui rend Alex fou de rage. Il se lance alors à la poursuite de son assaillant, bien décidé à se venger.
Le MI6 propose à Alex de rechercher les responsables de cette attaque et en profite pour lui demander de se rendre au Caire pour enquêter sur un agent de sécurité, qui aurait un lien avec le membre de Scorpia. Alex sait qu'il n'a pas vraiment le choix et accepte cette mission sauf que cette fois-ci, Jack est bien décidée à le suivre en Égypte afin de veiller sur lui.

Un tome beaucoup plus sombre que les autres. Jusqu'à présent, Alex était parvenu à conserver son innocence mais ce n'est plus le cas à la fin de cet opus. le lecteur ne pourra que ressentir de la tristesse pour le jeune agent qui voit sa vie voler en éclat.
Le lecteur pouvait croire qu'il serait impossible de taper beaucoup plus fort qu'avec le tome 8 mais une nouvelle fois, Anthony Horowitz nous prouve le contraire. Même si le lecteur le savait déjà, il comprend qu'Alex Rider a vraiment plongé dans un univers sombre où il faut luter chaque instant pour demeurer en vie.

Un tome qui se termine sur une pointe de tristesse mais qui donne surtout envie aux lecteurs de découvrir la suite...
Commenter  J’apprécie          10
Ce gamin est sacrément solide. D'habitude, après une intro sur un truc suspect qui sera au coeur de l'intrigue ensuite, on retrouve Alex et on découvre comment il va être associé au problème. Grâce à lui, on comprend les tenants et aboutissants du complot auquel il va mettre fin.

Ici, Alex tarde à apparaître, à se demander s'il va remettre son “costume” d'espion. On commence par un zoom sur les méchants. le grand chef puis le “chargé de mission” avant d'entrer un peu dans les détails du complot. Pour la première fois (de mémoire), on nous révèle d'entrée de jeu les grandes lignes du plan des méchants. Ensuite, on fait un tour à Gibraltar puis au MI6 pour voir les premiers rouages du plan se mettre en place. Pour enfin retrouver Alex pas au mieux de sa forme évidemment… Au final, ce “montage” donne envie de savoir si Alex va rempiler, comment, quels sont les détails du plan de Scorpia, comment Alex va les faire échouer ? Bref, ça lance la machine du pageturner et ça fonctionne bien (sur moi du moins).

Nous retrouvons de vieux ennemis. Outre Scorpia, un adversaire qui me fait froid dans le dos refait surface. Ceux ayant lu “Pointe blanche” ainsi que les sériephiles le reconnaîtront. Pour ceux qui l'ignorent, le début de la saga a été adapté en série (OCS). Bon, pas dans l'ordre et, pour le moment, pas toutes les missions. Toutefois, la série s'en sort pas trop mal. Personnellement, je préfère la version livre. Plus complète, plus poignante.

Un tome très intense. On sent le piège se resserrer sur Alex même si on ne voit pas encore ce que peut être le dénouement final. Les rebondissements s'enchaînent. Les révélations cohabitent parfaitement avec l'action sans longueur. Je ne cesse de retenir mon souffle. Je suis totalement plongée dans l'aventure, je voyage de Londres au Caire avec eux.

Une fois encore, le récit est documenté. On a des références précises, il y a même des actualités utilisées pour nourrir l'histoire. C'est captivant. Les romans jeunesse que je lis sont généralement du registre SFFF, quelques romances à l'occasion. La particularité de celui-ci est que c'est un roman d'espionnage contemporain. Ce qui signifie que, contrairement à la fantasy avec ses monstres et sa magie, il doit être réaliste. le gamin de 15 ans ne peut pas venir à bout d'un militaire surentrainé. C'est toujours par la ruse ou un coup de chance qu'il s'en sort. Même si le concept en lui-même reste un peu gros pour des adultes (un ado seul - les gadgets ne comptent pas - qui déjouent plusieurs complots internationaux), cela reste plausible. C'en est d'autant plus captivant. Les adultes n'ayant pas perdu leur âme d'enfant aventurier devraient trouver leur compte dans cette saga.
Lien : https://chrislecture.wixsite..
Commenter  J’apprécie          10
Un dernier roman qui est très très loin d'être mon préféré.

Je lui ai trouvé un côté trop sombre plus encore que les précédents. Globalement je crois que passé le tome 4 j'ai commencé à mois apprécier la série mais celui-ci me semble une bien triste conclusion pour un début si prometteur

Est-ce une brutalité plus marquée en particulier avec ou un souffle qui semblait se perdre avec Scorpia je ne sais pas, mais j'ai été déçue.
Commenter  J’apprécie          40
9e aventure d'Alex Rider et encore, il s'agit d'un roman en 2 temps. J'ai eu de la difficulté à finir ce livre malgré les moments intenses qui se présentent dans les 60 dernières pages. Pour moi, Horowitz cherche un peu trop à décrire pendant que l'action se passe. Mieux que Les larmes de crocodiles mais encore loin des premiers tomes de la série, qui peine à s'achever.
Commenter  J’apprécie          00
Dès les premières pages, je me suis douté du dénouement même si je pensais qu'il serait bien plus accidentel. En effet, il illustre la malveillance des deux adversaires d'Alex. Même si j'ai lu le tome 2 il y a quinze ans et que je ne m'en souviens plus, j'ai apprécié le retour d'un « ancien ». Ce tome marque une vraie transition : pour Alex, pour le MI6… À suivre.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
L’homme en manteau de cachemire noir descendit l’échelle de son avion privé, un Learjet 40 à six places, et s’arrêta un instant sur le tarmac. Son souffle blanchissait dans l’air vif du matin. Il jeta un coup d’œil sur la piste où passait un camion-citerne. Hormis deux hommes en blouson fluo qui bavardaient au loin devant un hangar, il était seul. Welcome to London City Airport1 s’affichait sur le fronton du petit terminal. Dessous, une porte ouverte invitait les voyageurs à se diriger vers le contrôle de l’immigration.

Âgé d’une cinquantaine d’années, chauve, l’homme avait un visage inexpressif. Il tendit son passeport à l’agent d’immigration, soutint son regard inquisiteur sans ciller, reprit son passeport et poursuivit son chemin. Il n’avait pas de bagages. Une limousine noire l’attendait dehors, un chauffeur en livrée grise au volant. Le voyageur prit place sur le siège arrière sans un mot et la voiture démarra. Ils suivirent la courbe de la Tamise vers Canning Town, en direction du centre de Londres. Les deux hommes n’échangèrent pas une parole de tout le trajet.

Le passager s’appelait Zeljan Kurst. Il était recherché par les polices de dix-sept pays. Directeur général de l’organisation criminelle internationale connue sous le nom de Scorpia, jamais encore sa présence n’avait été signalée à Londres. Cependant, le MI6 avait été prévenu de son arrivée. Les agents du service de renseignement l’attendaient à l’atterrissage. L’employé de l’immigration était l’un d’eux. À présent, ils le filaient.

« Il roule vers l’ouest sur l’A13 vers Whitechapel. Voiture Trois, prenez le relais au prochain carrefour…

– Voiture Trois se met en position…

– OK. On décroche… »

Les voix désincarnées ricochaient sur les ondes d’un canal tellement secret que quiconque cherchant à le capter sans les filtres nécessaires n’aurait entendu qu’un sifflement de parasites. Arrêter Kurst à l’aéroport aurait été bien plus facile. Il suffisait de cinq secondes pour s’emparer de lui, le fourrer dans une caisse et l’escamoter. Mais, en haut lieu, on avait décidé de le prendre en filature pour découvrir où il allait. Car la présence du grand patron de Scorpia en Angleterre était un événement. Et le fait qu’il se déplace seul, pour rencontrer quelqu’un, était encore plus extraordinaire.

Zeljan Kurst n’avait pas conscience d’être suivi. Il ignorait qu’un de ses hommes avait divulgué son plan de vol en contrepartie d’un changement d’identité et d’une nouvelle vie à Panama. Pourtant il ne se sentait pas à l’aise. Jamais il n’aurait dû se trouver ici. Quand l’invitation était arrivée sur son bureau, relayée par une série d’intermédiaires depuis l’autre bout du monde, sa première réaction avait été de refuser. Il n’était pas garçon de courses. On ne le sifflait pas comme un vulgaire domestique. Puis il s’était ravisé.

Lorsque l’homme qui possède la quatrième plus grande fortune du monde vous demande de venir le voir et vous paie un million d’euros pour votre déplacement, autant aller écouter ce qu’il a à dire.

« Nous sommes sur High Holborn. Voiture Quatre en approche pour interception.

– Une minute ! Attendez une minute. Il tourne… »

La limousine venait de s’engager dans une rue étroite bordée de boutiques démodées et de cafés. Le changement de direction prit les agents du MI6 au dépourvu et sema un instant la panique parmi eux. Deux de leurs véhicules virèrent brutalement au milieu de la circulation, déclenchant un concert de klaxons, juste à temps pour voir la limousine s’arrêter et Zeljan Kurst en descendre.

« Voiture Quatre, où êtes-vous ? questionna la voix pressante. Où est la cible ? »

La réponse lui parvint après un silence : « Il entre dans le British Museum. »

En effet, Kurst avait franchi les grilles du musée et traversait l’esplanade devant le célèbre édifice à la haute façade ornée de colonnes. Sa canne en ébène scandait ses pas sur le ciment. Les agents du MI6 jaillirent de leurs véhicules, mais trop tard. Ils virent Kurst disparaître dans le bâtiment et comprirent qu’ils risquaient de le perdre pour de bon s’ils n’agissaient pas rapidement. Le musée possédait plusieurs sorties. Il était peu probable que le chef de Scorpia eût fait ce long voyage jusqu’en Angleterre juste pour visiter une exposition. Et il y avait de fortes chances qu’il eût délibérément choisi cet endroit dans l’unique but de les semer.

« Il est dans le musée. Voitures Un, Deux et Trois, encerclez le bâtiment. Surveillez toutes les issues. Confirmez immédiatement. »

Quelqu’un avait pris la direction des opérations. Mais sa voix était haut perchée, mal posée. Il était onze heures du matin par cette claire journée de février. Une foule de touristes et d’étudiants grouillait déjà dans le musée. C’était l’endroit le plus mal choisi pour interpeller Zeljan Kurst.
Commenter  J’apprécie          10
Le bateau-mouche était amarré au quai, à l’ouest de la ville, mais les gens qui montèrent à bord, en cette lumineuse après-midi de juin, n’étaient pas vraiment des touristes.

Ce bureau flottant à Paris était une idée de Max Grendel, le plus âgé des membres de Scorpia. Cette décision avait d’ailleurs été sa dernière, car il était mort quelques mois après sur une gondole à Venise. Le bateau-mouche ressemblait à toutes les autres péniches touristiques qui naviguent sur la Seine. Long, étroit, avec un fond plat et une verrière immense permettant aux passagers de tout voir, comme s’ils avaient des yeux de mouche. Mais l’aménagement intérieur le différenciait des autres. Au lieu des rangées de deux ou trois cents sièges, il y avait une table de conférence entourée de douze fauteuils. Une paroi insonorisée séparait cette salle de la cabine de pilotage où officiaient le capitaine et son second. Le reste de l’équipage – quatre hommes entre vingt et trente ans – était sur le pont. Ils n’étaient pas autorisés à regarder dans la cabine. Ils restaient figés comme les statues de pierre qui ornaient les ponts de la Seine, le regard fixé sur les deux berges du fleuve, à l’affût du moindre mouvement pouvant être interprété comme hostile.
Commenter  J’apprécie          10
C’est ainsi que Razim fut envoyé vivre auprès d’une riche famille apparentée au président, établie à Téhéran. Razim leur déplut au premier coup d’œil, mais ils étaient trop prudents pour poser des questions. Dès ce jour, Razim commença à s’épanouir. Il continua d’exceller à l’école et, à dix-sept ans, il devint le plus jeune élève admis à l’Institut supérieur d’ingénieurs de l’université Amir Adaad de Téhéran. Il avait changé d’avis sur son avenir. Il utiliserait ses talents scientifiques pour inventer des armes. On savait que Saddam Hussein développait un armement chimique et biologique. Razim lui-même avait peu d’intérêt pour les petites armes. Lors de son premier trimestre universitaire, il reçut des éloges pour son essai de vingt-deux pages sur le Zastava M70, un fusil d’assaut yougoslave qui, lui avait-on dit, avait été utilisé pour tuer ses parents. Il rêvait de concevoir un jour une arme qui porterait son nom.
Commenter  J’apprécie          10
Il dépassa la statue d’une déesse nue accroupie. Juste devant, assise sur un tabouret, une vieille femme coiffée d’une casquette à la Sherlock Holmes et armée de pinceaux peignait une mauvaise copie de la statue sur une grande toile blanche. Face à Kurst, se dressaient deux animaux en pierre – des lions à la forme bizarre – et, sur le côté, un temple entier, vieux de plus de deux mille ans, rapporté de Turquie et remonté pierre par pierre. C’est à peine s’il leur accorda un regard. Il n’aimait pas les musées, bien que sa maison fût remplie d’objets volés dans plusieurs d’entre eux. Toute la question était là. Pourquoi laisser moisir un objet d’un prix inestimable dans une salle sombre, devant un public d’abrutis qui n’avaient aucune idée de sa valeur ? Kurst avait une règle de vie très simple : pour profiter d’une chose, il fallait la posséder. Et si l’on ne pouvait pas l’acheter, alors il fallait la voler.
Commenter  J’apprécie          10

L’homme en manteau de cachemire noir descendit l’échelle de son avion privé, un Learjet 40 à six places, et s’arrêta un instant sur le tarmac. Son souffle blanchissait dans l’air vif du matin. Il jeta un coup d’œil sur la piste où passait un camion-citerne. Hormis deux hommes en blouson fluo qui bavardaient au loin devant un hangar, il était seul. Welcome to London City Airport1 s’affichait sur le fronton du petit terminal. Dessous, une porte ouverte invitait les voyageurs à se diriger vers le contrôle de l’immigration.
Âgé d’une cinquantaine d’années, chauve, l’homme avait un visage inexpressif. Il tendit son passeport à l’agent d’immigration, soutint son regard inquisiteur sans ciller, reprit son passeport et poursuivit son chemin. Il n’avait pas de bagages. Une limousine noire l’attendait dehors, un chauffeur en livrée grise au volant. Le voyageur prit place sur le siège arrière sans un mot et la voiture démarra. Ils suivirent la courbe de la Tamise vers Canning Town, en direction du centre de Londres. Les deux hommes n’échangèrent pas une parole de tout le trajet.
Le passager s’appelait Zeljan Kurst. Il était recherché par les polices de dix-sept pays. Directeur général de l’organisation criminelle internationale connue sous le nom de Scorpia, jamais encore sa présence n’avait été signalée à Londres. Cependant, le MI6 avait été prévenu de son arrivée. Les agents du service de renseignement l’attendaient à l’atterrissage. L’employé de l’immigration était l’un d’eux. À présent, ils le filaient.
« Il roule vers l’ouest sur l’A13 vers Whitechapel. Voiture Trois, prenez le relais au prochain carrefour…
– Voiture Trois se met en position…
– OK. On décroche… »
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Anthony Horowitz (40) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anthony Horowitz
Alex Rider (OCS) - Bande-annonce
autres livres classés : espionnageVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (350) Voir plus



Quiz Voir plus

L'île du crâne

Qui est le personnage principal ?

David Eliot
Jeffrey
Wilams Rufus
Roger Bacon

4 questions
307 lecteurs ont répondu
Thème : David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne de Anthony HorowitzCréer un quiz sur ce livre

{* *}