AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 978B086M52NCQ
353 pages
Evidence Editions (17/04/2020)
4/5   17 notes
Résumé :
Alors que Toulouse sombre dans un déferlement d’intempéries inexplicables, le lieutenant Éliot Bénin est confronté à la plus sordide affaire de sa carrière.
Des meurtriers aussi déterminés que sanguinaires s’inspirent des méthodes de l’Inquisition et de la mise à mort du Christ pour assassiner des hommes.

Bénin ressent immédiatement le caractère hors norme de cette enquête qui le mènera deux millénaires en arrière, au jour lointain où tout a ré... >Voir plus
Que lire après AhrimanVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
4

sur 17 notes
5
6 avis
4
8 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Pour le Prix des Auteurs Inconnus, dans la catégorie de Littérature Noire, ma lecture du mois d'octobre était « Ahriman » de Gwenn-Aël chez Evidence Editions. C'est une véritable plongée dans ce thriller bien sombre que nous offre l'auteure.

Un mélange de fantastique et d'ésotérique ne se retrouve pas souvent dans mes lectures. Pas que je fuis ces genres si particuliers je pense, mais simplement je ne m'y connais pas beaucoup en la matière. Pourtant, une fois commencé, j'ai bien été accrochée au récit. Bien entendu, il faut avoir l'esprit ouvert et ne pas chercher la rationalité mais ce n'était pas mon intention et cela m'a plu.

En plus de me faire découvrir ce genre si singulier, ce livre m'a fait m'évader dans la ville de Toulouse, cité si absente au final de mes lectures. le fait de placer le décor dans une ville qui n'est pas courante est une idée qui me plaît assez bien vu mon plaisir de m'évader par mes lectures.

Le rythme est soutenu, accompagné de plusieurs rebondissements et cela se lit facilement. le fait que des phénomènes météorologiques inexpliqués touchent la ville donne une ambiance glaçante et une atmosphère énigmatique que j'ai appréciées. Les références historiques apportent une plus-value certaine au récit.

Le titre vous sera sûrement aussi mystérieux qu'il ne l'était pour moi. Sans que je ne vous dévoile les petites surprises ou les grandes lignes du livre, il s'agit d'un personnage du nom d'une sorcière ancienne et très puissante. Rassurez-vous : cela ne gâchera pas votre plaisir si vous comptez y succomber. Mais si vous voulez en savoir plus, il ne vous reste plus qu'à vous procurer ce livre pour y découvrir toutes ses arcanes.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
Commenter  J’apprécie          370
Après Batman, Léguman, Saroumane et Super Gonzoman, Ahriman rejoint le club des Mânes.
Pour faire court, Ahriman est le Satan du zoroastrisme. Il représente le Mal, la nuit, les ténèbres, le mensonge, l'illusion et Manuel Valls. Figure récurrente de la pop culture, on le croise aussi bien dans les jeux (Prince of Persia, WH40K, Final Fantasy) que la littérature (Byron, Philip K. Dick, Henri Loevenbruck) ou la musique metal.
Ahriman est aussi connu – enfin, façon de parler – pour son grimoire, le bien nommé Grimoire d'Ahriman. Pas la peine de le commander chez ton libraire, ce bouquin n'existe pas. Enfin, si, d'une certaine façon. Tout comme le Necronomicon “existe” à travers l'oeuvre de Lovecraft, son impact dans l'imaginaire collectif et son héritage dans la pop culture. Mais il n'est pas réel pour de vrai.
Recherches faites – parce que oui, une chronique, c'est la chasse aux infos pour pas raconter des conneries –, 9 sites sur 10 te ressortent le même copier/coller de Possession, un ouvrage de Pierre Bellemare, spécialiste mondial de l'occultisme (ou pas...). Je ne dirai rien sur la paternité douteuse de l'ouvrage, la mention de deux co-auteurs (sic) parle d'elle-même. Par contre, je cherche toujours sur quelles sources s'appuient Pierrot et ses sbires...
Aucune mention du grimoire antérieure à 2007 sur le oueb francophone. Peut-être parce que Fillon n'avait pas encore inventé Internet, trop occupé à répartir l'argent de poche familial. Relative vogue du bousin depuis 2010, sans doute grâce à la méthode Coué : à force de photocopier le même extrait fantaisiste, la routourne a tourné. le web en étranger ne se montre pas davantage disert, rien en anglois ou en germain. L'ouvrage soi-disant “légendaire” – au sens célèbre – l'est dans son acception la plus littérale : il relève de la légende, du pipeau.
Déjà, l'objet serait maudit, ce qui en soi nous catapulte dans le nawak. Ensuite, une sorcière qui s'appelle Ahriman en Europe du Nord ou de l'Est au IXe siècle... À l'époque, devait y avoir environ zéro personne avec des noms perses dans la région. Enfin, le IXe siècle justement, pour trois raisons. D'une, il serait plus logique qu'un ouvrage de sorcellerie persane apparaisse en Europe à partir du XIIe siècle, quand démarre la vogue des traductions de l'arabe (Jean-Patrice Boudet, Entre science et nigromance). Je serais d'ailleurs curieux de connaître le titre original et la langue de rédaction. du latin, ça m'étonnerait pour un bouquin peut-être né en Pologne (qui n'a jamais vu la gueule d'un Romain) ou en Hongrie (où il ne reste aucune trace de romanisation dès le VIe s.). de deux, la sorcière aurait été brûlée pour sorcellerie, ça logique. Sauf que le début de la chasse aux sorcières remonte au XIIIe siècle (Colette Arnould, Histoire de la sorcellerie). de trois, vu que l'écriture gothique apparaît au XIe siècle, bonjour l'anachronisme.
Bref, dès le premier tiers du récit de Bellemare, le niveau de crédibilité atteint celui d'un programme électoral. Consternant.
On peut démonter de la même façon chaque ligne de cette arnaque d'Ahriman. Je me contenterai de sauter à la fin. John Astor qui embarque le grimoire sur le Titanic... Piètre recyclage d'une autre légende urbaine titanicienne mettant en scène le même John Astor : la momie maudite qu'il aurait trimballée dans ses bagages. Peut-être a-t-il pensé que deux objets maléfiques s'annuleraient ou peut-être que c'est juste un ramassis d'âneries...
Conclusion, y a encore du boulot pour inventer de toutes pièces un ouvrage maudit crédible, n'est pas Lovecraft qui veut...


Ahriman part de cette légende. À la différence de Bellemare, Gwenn Aël nous vend de la fiction pour ce qu'elle est, donc pourquoi pas ? D'autant que le roman corrige le tir anachronique en plaçant la naissance de l'ouvrage au XVe siècle, de loin plus plausible que Charlemagne. Il en profite pour mélanger le canular d'Ahriman à une autre fumisterie, celle de l'abbé Saunière (1852-1917).
En version courte, un homme d'église doublé d'un escroc, qui se faisait des couilles en or en vendant plus de messes qu'il n'avait le temps d'en réciter. À l'époque, chacun imagine que sa richesse serait issue d'un trésor qu'il aurait découvert. de folles histoires circulent à grand renfort de conditionnel. Un bobard en entraînant un autre, Saunière aurait aussi mis la main sur d'antiques parchemins, parmi lesquels une généalogie mérovingienne avec, comme on peut s'y attendre, un héritier caché. de fil en aiguille, la geste de Saunière englobe aujourd'hui du Templier, du Graal, du cathare, du complot vatican, du visiteur de l'espace...
Parmi les nombreux trésors que Saunière découvre en son église de Notre-Dame-de-Fort-Knox figure désormais le fameux book d'Ahriman. J'aime bien l'idée d'avoir ainsi mélangé les légendes contemporaines, une bonne trouvaille. Ajoutes-y des rituels de magie noire, des sectes sataniques, du millénarisme, des crucifixions, les Quatre Cavaliers en goguette, et tu obtiens une ambiance (anté)christo-ésotérique de folie, au propre comme au figuré.
Gwenn Aël charge bien la barque, flirtant parfois par le trop-plein. Mais l'ensemble tient debout et reste digeste grâce à un réel effort de cohérence. Les éléments estampillés made in Pandemonium ne s'accumulent pas au petit bonheur en infâme gloubiboulga. Non, ils sont tous reliés les uns aux autres, se répondent, ce qui justifie la présence de chacun d'eux.
On sent derrière tout ça un gros travail de recherches. Bon, parce que je suis moi, j'ai relevé une erreur sur l'écartèlement (p.130), présenté comme une peine appliquée en cas de condamnation à mort. du tout. En France, l'écartèlement punit le crime de lèse-majesté. L'Inquisition, elle, t'envoie sur le bûcher. Note qu'à l'arrivée, le résultat est le même, le condamné meurt. Quand l'Inquisition écartèle – sur un chevalet et pas avec des chevaux –, c'est “juste” de la torture pour faire avouer ses crimes au suspect, pas une punition en soi. Si le gars claque en cours de route, pas de bol, on n'a pas attendu la police moderne pour inventer les bavures. M'enfin ce détail mis à part, dans l'ensemble, les données historiques et religieuses sont justes.
Côté références de fiction, on pense à Dracula (les pensionnaires agités de l'asile évoquent Renfield), Dexter (saison 6) ou encore Rosemary's Baby.


Si le versant ésotérique m'a plu, la partie thriller m'a laissé plus mitigé. Quelques défauts m'ont empêché d'accrocher à fond. Les personnages, surtout. Eliot Bénin manque de background, donc pour s'attacher, tintin. Julia et le substitut du procureur sont si transparents qu'on devine assez vite leur rôle dans l'histoire.
La richesse contextuelle pèse parfois sur la narration. Comme je disais plus haut, Gwenn Aël utilise beaucoup d'éléments historiques, ésotériques et religieux. Soit une somme pharaonique d'infos que Bénin rassemble en un temps record. En fait, c'est la masse de tout qui fait que ça coince. Il y a beaucoup de personnages, avec beaucoup de changement de lieux et de point de vue (un coup Eliot, un coup l'asile, un coup le prêtre, un coup l'Élue, un coup le tueur), beaucoup d'informations, beaucoup de meurtres... Ça me rappelle... je ne sais plus si c'est La Momie ou le Retour de la Momie de Stephen Sommers. Toujours est-il que j'avais eu l'impression que les scénaristes avaient mis TOUTES les idées qui leur étaient passées par la tête sans opérer le moindre tri. Un truc à donner le tournis. Ahriman, c'est un peu ça avec beaucoup de beaucoup.
L'ensemble reste lisible, mais il aurait fallu élaguer. Par exemple se concentrer sur deux points de vue seulement, Eliot et son antagoniste, puisqu'on voit surtout à travers eux.
Sur le style, je passerai vite, vu que cette catégorie de roman ne repose pas dessus (et c'est bien dommage). Il est fonctionnel, donc pas celui que je préfère. Pas indigne, pas renversant, il fait le taf mais sans étincelles. Correct, quoi, “qui se laisse lire”, comme on dit.
Après, je crois qu'il s'agit de défauts inhérents au genre, les auteurs se concentrant trop sur l'ésotérique et pas assez sur le thriller, sur les révélations fracassantes et pas assez sur la forme.
Pour m'être enfilé les daubes de Dan Brown, Ahriman reste très correct en comparaison. J'avais pleuré du sang sur Anges et Démons, perdu toutes mes dents sur Inferno et failli me noyer dans mon caca avec Da Vinci Code...


Ahriman m'a laissé en un seul morceau et sans l'impression d'avoir perdu mon temps à le lire. Sans m'emporter, il m'aura proposé une lecture intéressante dans sa façon de revisiter légendes urbaines, histoire de l'Église, prophéties bibliques. Un bouquin honnête qui devrait trouver son public parmi les fans de thrillers ésotériques. Si vous en êtes, ça devrait vous plaire, il se situe dans la moyenne haute du genre.
Lien : https://unkapart.fr/ahriman-..
Commenter  J’apprécie          40
😊 A la découverte de 😊
Ahriman de Gwenn-Aël
Evidence Editions

Merci à Évidences Éditions pour leur confiance.
Une maison d'édition qui propose un catalogue riche et varié, de belles découvertes déjà 🤗

Julius est un jeune garçon malmené par Nathan et son groupe de caïds en herbe. Mais la plaisanterie va aller un peu trop loin et Julius va se noyer par la faute de Nathan et la non assistance du reste du groupe.
Onze plus tard à Toulouse, un pacte est scellé avec le diable grâce au grimoire Ahriman. Une tempête sans précédent se déclenche sur la ville traînant derrière elle une pluie écarlate.
Eliot, policier toulousain, est appelé à la Cathédrale St-Etienne car un corps y a été crucifié. La victime a été torturée dans un simulacre des derniers moments du Christ. Seul l'ami du défunt, le père Cosema, semble savoir de quoi il s'agit, mais les tortionnaires ne vont pas tarder à le retrouver à son tour.
Eliot va devoir chercher quels événements datant de 1999 pourraient être à l'origine de ces faits sanglants, mais aussi beaucoup plus loin dans le passé pour pouvoir comprendre ce qui est en train de se passer sur Toulouse.

Le livre alterne entre l'enquête menée par Eliot et les pensées de celui qui a entrainé tout cela avec son étrange rituel. On n'a que peu d'informations sur ce personnage tourmenté et qui est à l'origine de toutes ces horreurs. Folie, satanisme, fantastique, on ne sait pas quelle piste suivre!

Passion du Christ, Inquisition, les meurtres de ce livre nous ramènent aux heures sombres de l'humanité qui a toujours su se montrer très créative en matière de torture. Je me rappelle avoir visité le musée de la torture et de l'Inquisition de la Cité de Carcassonne, ça laisse songeur!
J'ai beaucoup aimé les raccords au passé du livre. L'auteur sait habilement utiliser les légendes et les faits anciens pour construire son énigme. le mythe de l'église de Rennes-Le-Château et de l'abbé Saunière est là aussi mis au goût du jour avec de possibles nouvelles théories.
Du coup j'ai farfouillé aussi concernant le grimoire Ahriman et il ne s'agit pas d'une invention de l'auteur. On trouve en effet pas mal d'histoires sur ce livre qui serait fabriqué à partir de la peau d'une sorcière condamnée au bûcher. Certains l'accusent d'avoir été transporté dans les valises d'un homme voyageant sur le Titanic, et donc d'être à l'origine du naufrage de ce dernier.
J'avoue que ce livre m'a poussé à faire pas mal de recherches complémentaires pour démêler le fictif du réel. J'ai été très étonnée de découvrir que beaucoup de faits sont authentiques. J'ai ainsi découvert l'existence des vierges consacrées qui sont des femmes qui s'engagent à vivre dans le célibat et la chasteté par amour pour Dieu mais sans pour autant prononcer leurs voeux.
J'aime beaucoup ces livres qui m'apprennent des choses et qui me poussent à aller chercher des informations complémentaires. C'est passionnant.

J'avoue que cette histoire est passionnante ! Elle mêle à la fois le polar classique aux légendes et histoires satanistes. Mêlant les faits historiques aux récits plus ésotériques ou basés sur des histoires et légendes, l'auteur construit un récit riche et complexe.
J'ai été prise dans cette enquête menée par un policier plutôt cartésien face à des faits qui flirtent allègrement avec le surnaturel.
Le thème de la lutte du bien contre le mal a déjà été beaucoup traité par la littérature mais quand c'est bien fait, comme c'est le cas ici, cela donne une roman plein d'aventure, de rebondissements et énormément de plaisir dans la lecture.
Ce qui est d'ailleurs intéressant c'est que les deux parties ont des comportements criminels. Forts de leurs croyances, chaque camp va poursuivre sa macabre épopée. J'aime beaucoup quand tout n'est pas tout noir ou tout blanc, mais qu'au contraire les personnages et les comportements sont ambivalents et complexes.

On a un livre clairement fantastique mais tellement ancré dans le réel, où justement les touches fantastiques sont disséminées voire suggérées tout le long que cela reste parfaitement intéressant même pour les non amateurs du genre.

Le livre ne nous livrera ses derniers secrets qu'à la toute fin du livre, pas facile de deviner par soi-même tant l'intrigue est complexe.
Cependant on identifie assez facilement quelques personnages impliqués dans ces quêtes spirituelles.

Une lecture que j'ai vraiment beaucoup aimée. Je suis toujours étonnée de voir que les auteurs arrivent encore à nous surprendre avec des histoires impliquant le bien, le mal, les complots de l'église... C'est le cas avec ce livre dont l'intrigue est vraiment intéressante, bien menée et nous tient en haleine jusqu'à la toute fin.
Commenter  J’apprécie          00
Quand la ville de Toulouse devient l'épicentre de la lutte du Bien contre le Mal…
Un dérèglement climatique aussi brutal qu'inexpliqué plonge la ville rose dans une alternance de canicule et de refroidissement , de tempêtes de pluie, de vent et de neige. C'est dans ce contexte que le lieutenant de police Eliot Benin est appelé à enquêter sur des crimes particulièrement abjects, évoquant des meurtres rituels particulièrement sanglants. Sur place, la présence aussi incongrue qu'inexplicable de traces de sabots de cheval..
Ahriman, qu'est-ce que cela, me direz-vous ? En quelques mots, il s'agit d'une déité personnifiant le mal dans la religion zoroastrique (Zarathoustra…) Assez habilement, l'auteure en fait un personnage de première importance dans son roman, et plus particulièrement, un livre qui est censé le personnifier et qui est en quelque sorte l'évangile du Diable. Toute sa genèse est ainsi dévoilée, ses apparitions et disparitions au nez et à la barbe de l'église catholique, l'auteure allant jusqu'à le citer comme faisant partie du supposé trésor de l'Abbé Saunière.
La construction du roman, alternant les points de vue, celui, central du lieutenant Bénin, et celui des autres intervenants, rend l'ensemble dynamique et sans temps morts. Les passages italiques qui concerne un mystérieux individu dont il faudra attendre la fin pour découvrir l'identité, m'ont rappelé de par leur construction la mécanique des ouvrages de Dan Brown. le dosage entre fantastique et polar plus classique est plutôt bien réussi, j'avais déjà pu apprécier la facilité avec laquelle Gwenn-Aël se fondait dans son histoire lors de la lecture de son précédent roman, les Mutilés, également paru chez Evidence. J'avoue juste avoir regretté un peu le développement de certains personnages: le lieutenant Eliot Bénin est de facture assez classique des romans policiers (divorcé, en conflit avec son ex-femme, ne voit pas sa fille et croule sous le travail), il n'en demeure pas moins attachant. La légiste Nathalie aurait mérité un peu plus de « présence », comme  l'adjointe Julie. L'antagonisme entre Bénin et le procureur Montier fait un peu caricatural. Quelques petites répétitions de ci, de là, auraient pu être supprimées pour alléger l'ensemble, mais ne nuisent pas à la lecture du roman, qui, sans en dévoiler la totalité de l'intrigue, se conclut sur une fin que j'ai particulièrement appréciée, loin cette fois des standards de ce genre de livre. Pour moi, elle rend la trame de l'histoire encore plus intéressante, et plus forte. Si vous êtes amateur de roman fantastique à l'ambiance ésotérique, n'hésitez pas, je pense que vous serez d'accord avec moi en refermant le livre.
Je remercie les éditions Evidence pour leur confiance.
Commenter  J’apprécie          00

Les éléments se déchaînent sur la ville de Toulouse et en même temps qu'eux des meurtres atroces sont commis. C'est le lieutenant Eliot Bénin de la Crim' qui est chargé de l'enquête. Pour trouver les réponses, le rationalisme n'a pas sa place.

J'ai lu ce roman dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2020 pour la catégorie littérature noire.

C'est un thriller avec des touches de fantastique et d'ésotérisme. Tout ce que j'aime donc !

Bien que la fin est prévisible grâce aux indices laissés tout au long du récit, ce n'en est pas moins une histoire bien écrite et incroyable.

Il a fallu beaucoup de travail à l'autrice pour écrire ce roman notamment pour qu'il soit totalement cohérent.

On est face à l'horreur des meurtres. Meurtres qui sont le signe de quelque chose de plus grand. le surnaturel vient se mêler à l'enquête.
Le lieutenant Bénin devra mettre de côté ses préjugés et son rationalisme. Ils n'ont pas leur place dans cette enquête, car rien n'est normal, rien n'est rationnel dans cette enquête.

Il y a une alternance de point de vue qui nous permet d'obtenir des indices, mais aussi savoir ce qui se passe globalement, dans la totalité de l'histoire.
Bien que l'écriture soit fluide et que je n'ai pas relevé de fautes d'orthographe ou de coquille, je dois dire que parfois, il faut s'accrocher pour ne pas se perdre à travers tous les éléments de cette histoire.

Mon conseil pour vous, lecteurs, est de vous accrocher, mais aussi de faire attention à la moindre minuscule information que vous rencontrez lors de votre lecture car chaque détail compte.

J'ai adoré ce roman. L'histoire nous prend totalement, l'ambiance... l'atmosphère pesante, pressante se fait ressentir au fil des pages. C'est ​tout une histoire bien ficelée et entraînante.

Vous pouvez retrouver le Prix des Auteurs Inconnus et toutes les nouvelles liés au prix ici:
Site du PAI : https://www.prixdesauteursinconnus.com/
Page Facebook : https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/
Compte Twitter : https://twitter.com/prixdesai
Compte Instagram: https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/

#Prixdesauteursinconnus2020
#PAI
#PAI2020

Lien: https://lamedesmots.weebly.com/thriller---suspense/ahriman-gwenn-ael
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Une violente tempête s'est abattue cette nuit sur la ville de Toulouse, une tempête qui n'avait pas été prévue par Météo France et qui a plongé la ville rose dans une confusion totale. En l'espace de quelques minutes seulement, des dommages considérables ont été recensés partout en ville, des dizaines de véhicules ont été balayés sur plusieurs mètres, des toitures arrachées... Ces rafales ont ciblés uniquement la ville rose, privant des centaines d'habitations d'électricité.
Commenter  J’apprécie          00
Il lui avait fallu quelques minutes pour traverser la ville désertée par ses habitants. Il n'avait croisé aucun véhicule. C'était très impressionnant, surréaliste. Toulouse ressemblait à une ville fantôme. Il ne restait des pluies diluviennes que de grosses traînées de boue séchée ici et là.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : antéchristVoir plus


Lecteurs (20) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2894 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..