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3,73

sur 90 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est un livre que j'ai beaucoup vu passer sur différents groupes et sur Babelio.
J'ai remporté ce dernier à l'occasion de la dernière Masse Critique Mauvais Genre.
Je remercie donc les éditions L'oiseau Noir pour cet envoi.
Une jolie couverture entre mat et brillant, pour bien commencer.

J'ai été très prise sur la première partie.
L'auteur décrit très bien la tension et les sentiments des différents personnages. Enfin, surtout le pauvre Patrick qui se retrouve enfermé dans cet ascenseur au quarante cinquième étage.
Au départ c'est une blague de son collègue Philippe qui vient de fêter son départ à la retraite.
Mais ensuite le doute s'insinue. Est-ce une blague ? Et est-ce bien Philippe qui est aux commandes ?

Ensuite, l'intrigue se dénoue très, trop simplement et du coup, j'ai été déçue et même un peu frustrée car l'histoire perdait son attrait et puis la fin est un peu trop film à l'américaine pourtant dénoncé dans le roman.


Je préfère pouvoir me fier aux personnages lorsque je lis une histoire et là, il y a trop de zones d'ombres qui ne sont jamais éclaircies.
J'attendais de vraies révélations ou un switch final qui m'emportent plus vite qu'un ascenseur qui fait du 0 au 46éme étage.
Toutefois, je ne ferme pas la porte à l'auteur et je vais voir si je peux trouver un autre de ses romans car il a l'air apprécié par mes amies Babeliottes.
Oserez-vous monter dans cet ascenseur ?
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Aujourd'hui, Philippe part en retraite et la semaine se termine par le traditionnel pot de départ. A la fin de la petite sauterie, au moment où tout le monde est parti, Patrick revient sur son lieu de travail et se retrouve coincé dans l'ascenceur qui l'emmène au 45e étage. Ca commence comme une mauvaise blague que Philippe veut faire à son pote et ancien collègue... Mais la blague tourne vite au cauchemar.

On se retrouve ici dans un huis clos angoissant dans une tour de bureaux comme il en existe des dizaines dans la quartier de la Défense à Paris. L'auteur joue sur les peurs ancestrales des lecteurs et le blocage d'un ascenceur une veille de week-end en fait bien évidemment partie. La suite du roman mettra le lecteur face à d'autres raisons de flipper comme la peur du vide ou l'enfermement.
L'intrigue est assez classique pour le genre et ceux qui sont adeptes du genre trouveront assez vite la clé du suspense.

Il n'empêche que le ressenti de Patrick est assez bien décrit et que certains passages sont vraiment emplis d'une tension palpable. D'autres moments sont moins crédibles mais ça ne m'a pas empêchée de passer un bon moment de lecture.
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Je remercie NetGalley et les Editions L'Oiseau Noir pour leur confiance. Petite note pour l'éditeur, c'est vraiment très agréable de recevoir le roman en epub plutôt qu'en PDF, le confort de lecture en est tellement amélioré.
Étage 46 est un huis clos qui joue intelligemment sur une peur (assez répandue) de se trouver un jour prisonnier d'un ascenseur. Patrick travaille dans un bureau, au 45e étage d'une tour du quartier de la Défense à Paris. Après la petite fête d'adieu donnée en l'honneur d'un collègue qui prend sa retraite, le voici, seul, coincé dans un ascenseur. Blague? Vengeance? Mais qui et pourquoi?

J'ai absolument adoré la première partie du roman, celle où Patrick, captif de cet ascenseur, est, d'une part, angoissé par cet enfermement et, d'autre part, dans l'ignorance de ce qui a bien pu lui valoir un tel châtiment. Il est facile de s'identifier à Patrick, à ce moment-là, j'ai échafaudé de nombreuses théories (dont aucune n'était exacte). Une belle réussite de l'auteur que cette partie du roman.

Ensuite, notre malheureuse victime parviendra à sortir de l'ascenseur et aboutira à l'étage 46, étage “technique” du bâtiment. Je ne spoile rien, c'est dans le titre 🙂. Là, j'ai moins adhéré, c'est un peu trop “Piège de cristal” et Bruce Willis pour moi. Même si j'étais ferrée et que j'ai terminé le roman très rapidement, mon esprit critique était titillé. de même, la fin … je ne l'aurais vraiment pas vue ainsi.

Un bilan en demi-teinte, donc. C'est indéniablement captivant, mais il y a dans la 2e partie, un peu trop de rebondissements à mon goût.

C'est maintenant à votre tour d'entrer dans cet ascenseur, pour vous faire votre opinion.
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Un thriller qui devrait vous inciter à réfléchir avant de faire une blague aux copains !
Dans Etage 46, Patrick, le personnage principal imaginé par Christian Guillerme, est coincé dans un ascenseur un soir, veille de weekend. Particulièrement claustrophobe et évitant au maximum les ascenseurs, je ne savais pas si j'allais poursuivre ma lecture. Mais Patrick étant seul dans une vaste cabine, je me suis imaginé que j'aurais pu survivre à la même mésaventure, du moins si ce n'est pas trop long.
Quand Philippe part à la retraite il piège donc Patrick, son collègue et ami de longue date, en bloquant l'ascenseur. Patrick est le facétieux du service et, pour une fois, être le dindon de la farce est bien mérité. Mais la blague dégénère et c'est de plus en plus angoissant.
J'ai trouvé le récit un peu inégal. La première partie, dans l'ascenseur, m'a semblé juste avec la montée du stress et les réactions incontrôlées qui en résulte. Une fois sorti de la cabine, la panique rend Patrick brouillon et on a du mal à suivre ses errances destructibles dans ses anciens bureaux. le récit de la course poursuite au 46ème étage et sur le toit est très visuel, je me suis crue dans un film d'horreur. La fin, certainement très cinématographique elle aussi, est décevante pour moi.
Le personnage de Patrick m'a paru assez ambivalent. L'auteur ne l'a pas rendu assez sympathique pour que je m'y attache. Quant à Ambre, c'est une petite chose fragile que j'aurais bien eu envie de secouer. Malgré ces critiques, c'est un page-turner que je n'ai pas lâché avant la chute finale.
#Étage46 #NetGalleyFrance
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Je n'avais jamais lu cet auteur précédemment et la quatrième de couverture m'a donné envie de me confronter à une de mes phobies : l'ascenseur. Pour la petite histoire, je suis restée coincée dans un ascenseur pendant des heures quand j'étais toute jeune et je pense que le trauma doit venir de là.

A la veille d'un week-end, Patrick se retrouve coincé dans un des ascenseurs de son immeuble de travail, immeuble comptant pas moins de 46 étages. Il croit d'abord à une plaisanterie d'un collègue et puis se rend compte qu'il n'en est rien, quelqu'un cherche à jouer avec ses nerfs. Qui ? Dans quel but ?

Si j'ai vraiment adhéré à la première moitié du roman où j'ai clairement ressenti cette angoisse de l'enfermement, j'ai un peu moins accroché à la seconde moitié. J'ai trouvé que plus ça avançait dans le récit, plus les rebondissements devenaient un peu « too much », je me suis crue avec Bruce Willis dans « Piège de cristal ». J'aime bien évidemment les rebondissements dans ce genre de roman mais pour moi tout est une question de dosage et là vers la fin ça devient un peu trop.

J'attendais également beaucoup de la révélation, du pourquoi cette séquestration et tout ce qui en a suivi et là déception à nouveau, j'aurais préféré une autre tournure, une toute autre raison que celle choisie par l'auteur que j'ai trouvé un peu « fade ».

Une lecture mitigée avec une première moitié très intéressante et où mon niveau de stress a grimpé dans les sommets et malheureusement une seconde moitié plus décevante à mon goût.
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🎉Sortie aujourd'hui 🎉
Merci aux éditions L'oiseau Noir pour l'envoi de ce thriller !

« Nos actions passées finissent toujours par nous rattraper. Chacune d'elles, chaque pensée, chaque parole s'additionne à la précédente et rien ne disparaît ; c'est le karma, et le tien est mauvais. »

Patrick, designer dans une grosse société en plein coeur de la Défense à Paris, est décrit par ses collègues comme étant le bout en train de l'entreprise, celui qui fait rire à longueur de journée, toujours souriant.

Lors d'une soirée de départ en retraite d'un de ses collègues proche, Patrick va se retrouver bloqué dans l'ascenseur de l'immeuble de son travail, seul. Pensant à un simple dysfonctionnement, il va vite déchanter au bout de quelques heures en comprenant que sa présence n'est pas due au hasard, mais qu'il est retenu contre son gré.
Va alors s'en suivre une perte de repères et une incompréhension totale face à cette situation.

Il va devoir trouver une solution des plus rapides pour sortir de ce guet-apens, puisque ses nerfs vont être mis à rude épreuve tout au long de l'intrigue.

Le lecteur plonge dans ce huis clos suffoquant dès les premières pages, où les pièces du puzzle vont s'emboîter au fur et à mesure de la lecture. Par moments, le rythme est un peu plus lent, ce qui permet au lecteur de relâcher un peu la pression pratiquement omniprésente.

J'ai vraiment apprécié le travail déployé sur l'aspect psychologique des personnages, cependant, certaines scènes ne m'ont pas toujours pleinement convaincue, bien que l'ambiance de ce thriller soit constamment angoissante.

Le lecteur partage le stress et la peur des personnages qui interviennent tout au long du récit, et participe à ce jeu malsain et anxiogène qui se joue devant eux, et qui rend finalement, cette lecture si addictive.

Se retrouver coincé dans un ascenseur ? Rêve ou cauchemar ? Tout dépend avec qui on s'y trouve 😉

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Mon retour en demi-teinte sur le dernier thriller de cet auteur que je suis depuis « La corde de mi ». J'imagine que ça dépend des goûts, mais pour moi trop de détails, trop d'explications me perdent, m'ennuient et donc brident mon imagination, casse le rythme de ma lecture et comme pour cet ascenseur, on monte quelques étages puis on redescend trop vite dans les sous-sols. L'intrigue est trop souvent interrompue par des descriptions qui n'apportent rien à ce qui se passe, c'est mon avis. Ce thriller cochait pourtant plusieurs cases au départ et il aurait pu être même excellent, mais cette accumulation de « décompression » m'a vraiment posé problème. Ce que j'attends d'un thriller, c'est qu'il n'y ait pas de temps mort, que ça percute dès le début, que ça grimpe crescendo sans interruption, comme dans son premier thriller. L'idée était super, un psychopathe aux commandes d'une tour de 46 étages. Il maîtrise tout, les lumières, les portes de secours et surtout les ascenseurs. de quoi réveiller chez certains leur claustrophobie. L'action est présente, il y a du suspense, une atmosphère angoissante, des rebondissements, une montée en puissance de violence, mais trop souvent entrecoupé par des anecdotes qui arrivent au pire moment et c'est là que j'ai eu du mal, beaucoup de mal. Je suis déçu, mais pas vaincu, car j'apprécie cet auteur, tant dans ses récits que dans sa relation avec ses lecteurs. Ce livre n'était peut-être pas pour moi, peut-être pas au bon moment. Néanmoins, je vous souhaite une bonne lecture et à juger de vous-même.
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Il ne faut ni avoir le vertige ni être claustrophobe pour lire ce livre. Une mauvaise blague qui vire au cauchemar, c'est ce que va vivre Patrick le temps d'un week-end. Après l'avoir lu vous réfléchirez à deux fois avant de faire des plaisanteries à vos collègues. Une lecture fluide et rapide
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Oserez-vous prendre un ascenseur après cette lecture ? Pas sûr…

Le printemps arrive, si on veut avoir un summer body à peu près potable pour cet été, va falloir s'y mettre. J'ai trouvé une idée de génie pour vous faire délaisser les ascenseurs au profit des escaliers : lire « Étage 46 » ! Ne me remerciez pas !

Nous sommes dans une entreprise du quartier de la Défense à Paris. En ce vendredi, c'est le pot de départ à la retraite de Philippe, le collègue et ami de Patrick, designer à la direction marketing. En soirée, Patrick revient au bureau et se retrouve coincé dans l'ascenseur. Quelle n'est pas sa surprise d'entendre dans le micro de la machine son ami, Philippe. Ce qu'il prend pour une mauvaise blague va vite dégénérer. Philippe a l'air bien remonté contre son « ami » et déterminé à lui donner une bonne leçon.

Mais est-on bien sûr que Philippe est aux commandes de ce jeu malsain ? Patrick va-t-il rester coincé dans cet ascenseur durant tout le week end ? Et pourquoi ? Patrick ne se connaît pas d'ennemi, c'est un collègue affable, agréable, discret.

« Étage 46 » joue avec nos peurs, quiconque est déjà resté coincé dans un ascenseur comprend ce que ressent Patrick. L'angoisse, la peur, la claustrophobie qui pointe son nez. Quelques scènes m'ont donné la chair de poule. Les émotions de Patrick sont très bien décrites, la tension est palpable. le lecteur s'imagine à sa place et n'en mène pas large, il faut bien l'avouer. Une fois l'effet de surprise passé, Patrick va s'interroger sur le pourquoi de cette situation. Et surtout, tenter de sortir de cet ascenseur. Aucune fuite possible, il va devoir négocier avec Philippe pour qu'il commande l'ouverture des portes. Au fil de la conversation, il s'adapte, change de stratégie, évitant le rapport de force.

Le roman ne se passe pas exclusivement dans la petite cabine sympa, non, Patrick en sort. Pourtant, le huis clos ne s'achève pas pour autant. Une prison en cache une autre, plus vaste, mais plus dangereuse et encore plus anxiogène.

« Un bref instant, il repensa à un roman lu quelques mois auparavant, une chasse à l'homme dans un sanatorium désaffecté du côté de Dreux. »

Un petit clin d'oeil au roman de Christian, « Urbex Sed Lex » . Un peu de légèreté, ça fait du bien !

La plume de Christian est vive, immersive, cinématographique, les chapitres courts, le rythme intense. La construction s'avère classique, linéaire. le récit, même s'il est bien mené, s'est révélé un peu trop prévisible pour moi. L'angoisse était au rendez-vous, certes, mais j'aurai aimé être surprise, par le déroulé de l'histoire ou par la fin. Je me suis doutée assez vite des tenants et aboutissants. Certains points n'étaient pas hyper cohérents ni plausible. Je suis restée sceptique sur deux ou trois explications qui m'ont fait tiquer.

Néanmoins je me suis régalée sur tout le volet psychologique sous-jacent. A la fois effrayant et intéressant. On plonge dans la psyché humaine, le point de vue de l'auteur est assez captivant et pousse à la réflexion. Quel est notre « point zéro » à nous ?

Un mot de la couverture qui colle parfaitement au récit, qui annonce la couleur. Les finitions sont travaillées, avec du pelliculage mat et du vernis sélectif. Une vraie affiche de cinéma !

Je vous conseille ce roman pour son côté anxiogène, perturbant et pour l'atmosphère qui s'en dégage. Oserez-vous relever le défi de Christian et prendre cet ascenseur ?

« Il n'y a pas de hasard, cela n'existe pas. Derrière chaque évènement se trouve toujours un élément déclencheur, c'est ça la vraie définition du destin, sans l'édulcorant de la foi ou de la religion. »

Je remercie la Masse Critique de Babélio et les Éditions L'Oiseau Noir pour cette lecture.

#Étage46 #ChristianGuillerme #LOiseauNoir
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Dans "Etage 46" de Christian Guillerme, le lecteur est catapulté dans un huis clos d'une intensité anxiogène inégalée. L'auteur nous entraîne dans les méandres d'une histoire dont l'origine semble aussi mystérieuse que troublante. Dès les premières pages, aucune concession n'est faite au lecteur : les peurs les plus profondes, les phobies les plus obsédantes semblent prendre vie sous nos yeux.

L'expérience de lecture est intense, parfois même oppressante. On oscille entre le désir irrépressible de poser le livre, submergé par l'intensité du récit, et l'incapacité de le lâcher, happé par une narration d'une puissance inouïe. La plume acérée de Guillerme n'épargne personne, plongeant le lecteur dans un tourbillon de traumatismes et de sensations brutes.

Ce qui frappe dans "Etage 46", c'est la dualité permanente qui anime le récit. Parfois, la lenteur contraste avec la rapidité avec laquelle l'action se déroule. Les contraires s'opposent et se complètent, créant une tension permanente qui maintient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page.

Mais au fait, qu'est-ce donc que ce livre ? Monter à bord de l'ascenseur avec Christian Guillerme, c'est accepter de se confronter à ses propres peurs, de plonger tête la première dans l'inconnu. "Etage 46" est bien plus qu'un simple roman, c'est une expérience sensorielle à part entière, une exploration des recoins les plus sombres de l'esprit humain.

En conclusion, "Etage 46" est un tour de force littéraire qui ne laisse personne indemne. Avec une maîtrise narrative impressionnante, Christian Guillerme nous offre un voyage au coeur de l'angoisse et de la folie, un véritable roller-coaster émotionnel dont on ressort bouleversé et ébloui. Une lecture à réserver aux âmes courageuses, prêtes à affronter le pire pour découvrir l'inattendu.
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