Benjamen raconte : « Mon père et Anton, le père d'Oskar, étaient les meilleurs amis du monde. Depuis tout petits, comme Oskar et moi. » Les deux pères ont une passion commune pour la poésie. Les deux fils jouent au foot ensemble et s'entraidaient à l'école, et leur enfance ressemble au bonheur, jusqu'à ces changements, étranges et inquiétants, dans le comportement des adultes : certains, comme le père de Benjamen et comme celui d'Oskar, se mettent à parler à voix basse, tandis que d'autres, au contraire, haussent le ton, encouragés par « la Voix » qui vocifère des propos haineux et menaçants à la radio...
le Temps des mots à voix basse est suivi d'un autre récit,
du mal à une mouche, dont la narratrice est une vieille dame qui arrive au Paradis : un greffier lui égraine la liste alphabétique et chiffrée de toutes les créatures qu'elle a tuées durant sa vie : abeilles (177), araignées (434), bêtes à Bon Dieu (18), cafards (12)...
L'avis de Nils, 13 ans : Un livre magnifique ! Ce si beau texte nous conte une histoire sur l'amitié dans un contexte historique douloureux. Bien que ce livre soit triste, je l'ai adoré et je le recommande.
L'avis de la rédaction : Publié en 2001,
le Temps des mots à voix basse est un court roman à la fois profond et poétique, un très beau récit sur l'amitié, avec pour toile de fond la montée du nazisme et de l'antisémitisme dans l'Allemagne des années 1930. Il est suivi, dans cette réédition, d'une nouvelle pleine de fantaisie et d'humour,
du mal à une mouche.