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C'est dans la salle d'attente de son psychiatre qu'Elsa croise pour la première fois Vincent. Elle était en retard pour ce rendez-vous hebdomadaire qui l'aide à faire le deuil de ce père qui lui manque tellement. Lui était en avance, mais le premier échange entre ces deux écorchés de la vie s'avère tout sauf amical…

Afin d'aborder deux sujets qui lui tiennent particulièrement à coeur, Virginie Grimaldi livre deux personnages qui sont un reflet d'elle-même. Il y a d'une part cette femme qui vient de perdre son père et qui permet à l'autrice de partager son chagrin et les nombreux souvenirs liés à cet être cher qu'elle vient également de perdre. Il y a d'autre part cet écrivain à succès, conscient de ne pas livrer de la haute littérature et ayant du coup beaucoup de mal à comprendre sa propre notoriété, qui permet à l'autrice de partager ses joies et ses doutes d'écrivaine, tout en nous plongeant dans le monde cruel de l'édition. En partageant ces deux facettes d'elle-même avec ses lecteurs, elle fait sans doute de ce dixième roman le plus personnel de tous.

Au fil des chapitres, le lecteur découvre donc progressivement toutes les failles de ces deux personnages qui se livrent à un psychiatre particulièrement taiseux. En se focalisant trop sur ses deux personnages, Virginie Grimaldi relègue malheureusement l'histoire au second plan, proposant une première partie de roman un peu trop décousue et non dépourvue de quelques longueurs. le lecteur a certes envie de découvrir le drame qui a frappé Vincent, mais a surtout le sentiment de tourner un peu en rond en attendant un dénouement finalement assez prévisible. Heureusement que le métier d'Elsa permet d'insuffler cette bonne dose d'humour et de légèreté qui font tout le sel des romans de Virginie Grimaldi. Sans oublier ce romancier qui ne se prend pas trop au sérieux et qui permet au lecteur de retrouver toute l'auto-dérision dont l'autrice sait faire preuve et qui ne manque jamais de faire sourire.
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Elle vient de perdre son père. Il cache sa plus grande blessure.
Elle est en retard. Il est en avance.
Elsa et Vincent se croisent chaque mercredi dans la salle d'attente de leur psychiatre.
Ces instants fragiles sont à l'origine d'une rencontre improbable qui n'était pourtant pas placée sous les meilleurs auspices :
“- Je sais que ça ne se voit pas de prime abord mais je suis souvent très con
- Détrompez-vous, ça saute aux yeux.”

Nous découvrirons les failles de ces deux personnages qui se livrent au psychiatre.

Elsa, conseillère funéraire, défend avec ferveur une littérature élitiste : “un écrivain est un orfèvre, tout est pensé, pesé”, alors que Vincent, écrivain à succès se montre désenchanté : “je trouvais grotesque toutes ces analyses de textes. On prête aux auteurs des intentions qu'ils n'ont sans doute jamais eues.”

Dans une mise en abyme, Virginie Grimaldi prête à Elsa des propos qu'elle a dû entendre : “L'engouement pour ce genre de littérature, si l'on pouvait l'appeler ainsi, la dépassait. Certains arguaient que ces histoires faciles, pleines de bons sentiments, permettaient au grand public d'entrer dans la lecture, mais, à ses yeux, il ne s'agissait ni plus ni moins que d'un nivellement de la culture par le bas.”
Elle fait tout du long des clins d'oeil au métier d'écrivain à succès, elle met dans la bouche de Vincent des mots, des saillies, des réflexions qui ont dû la ravir. Elle évoque le plaisir d'écrire, l'effet de la notoriété, le soutien des lecteurs, les critiques, l'écriture qui ressemble à un électrocardiogramme à la fin de la séance de dédicaces, l'échec et même le changement d'éditeur, sachant qu'elle vient de rejoindre Flammarion avec ce nouveau roman !
Le discours de Vincent à l'arrivée de Richard à la tête des éditions du Mascaret est édifiant : “ - et puis Richard, puisque tu m'en donnes l'occasion, je tiens à te remercier du fond du coeur pour tes mots. Nul n'ignore ta profonde sincérité, et je me réjouis d'être représenté par une personne qui considère les auteurs pour ce qu'ils sont vraiment : des artistes qui mettent leurs tripes dans leurs pages, et non des barils de lessive interchangeables. Dans ce milieu où l'euro fait loi, où les chiffres de vente cadrent les relations, il est précieux de se savoir soutenu par quelqu'un qui ne se soucie que de la qualité. Qualité des textes, qualité des rapports humains, qualité des conditions de travail de son équipe.
Richard jubile. Grâce à moi, tout le monde sait qu'il a la plus grosse. Je descends mon verre et poursuis.
- Je suis un peu long, donc je vais conclure. Richard, je déconnais, t'es qu'une merde, je quitte les éditions du Mascaret. Bonne fin de soirée à toutes et à tous ! “
Nul doute que Virginie s'est fait plaisir et a jubilé à l'écriture de cette scène de rupture.

Ce livre est très personnel : Virginie Grimaldi est à la fois Vincent, le romancier populaire et Elsa, la femme qui vient de perdre son père.
En note de fin, l'autrice dit à propos de ce livre : “Son écriture aura été aussi éprouvante que salvatrice. Il est né dans une période chargée de chagrin…”
Ceci donne une authenticité supplémentaire aux personnages.
j'espère simplement que ce qu'elle fait dire à l'écrivain ne se réalise pas : “Mais il n'y a que dans mes romans que je sais construire une histoire sans l'abîmer.”

L'écriture associe de la légèreté et des sujets émouvants,
une façon un peu dérisoire de dire les choses sans qu'il n'y paraisse.
Lorsque la romancière dresse le portrait de ces écorchés qui ont besoin de consulter, ce sont des sourires qui éclairent leurs peines.

D'aucuns diront : “mais c'est pas un peu feel good tout ça ? Cela ne vaut pas 3T”, distinction dont se vante un auteur intellectuel :
“- Télérama a attribué 3T à mon premier roman.”
Et auquel Vincent répond :
“- Félicitations. Moi j'ai eu deux 7 dans Télé 7 jours.”
Mais, peut-être, comme moi, serez-vous en empathie avec la fragilité d'Elsa et de Vincent, au point de ne leur souhaiter que le meilleur.
Ce livre viendra alors vous réconforter en enveloppant votre lecture de pudeur, de sensibilité et d'autodérision.

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Je referme ce dixième roman de Virginie Grimaldi avec beaucoup d'émotions 🥹✨📖
Paru il y a quelques jours seulement aux éditions Flammarion, je vous recommande donc ce roman "Plus grand que le ciel " qui m'a fait rire autant que pleurer. Car je crois qu'en plus de sa capacité à toucher les gens par son écriture, ce que j'apprécie plus particulièrement chez Virginie Grimaldi c'est sans aucun doute son sens de l'humour ! Je l'aime, je l'adore 🤣🤣
Elsa et Vincent, deux écorchés de la vie, se retrouvent dans la salle d'attente de leur psy. Elsa travaille dans les pompes funèbres et Vincent est écrivain. le cadre est posé et le lecteur va, jusqu'à la dernière page, s'engouffrer dans les tourments de ces deux êtres que tout semble séparer, avec en toile de fond des situations et de la répartie à se tordre de rire, seule devant sa liseuse, au milieu de la nuit 🌃✨📖🤣
Le sujet est délicat et sensible. La perte d'un être cher. Comment faire son deuil? Comment le surmonter ? Comment réapprendre à vivre sans culpabilité ? Mais l'approche de Virginie Grimaldi vaut 10 ans de thérapie. 🪻💖✨🥹🥰🌞🌈Alors si ce n'est pas encore fait, foncez chez votre libraire, et procurez-vous ce roman 📖👍♥️❗C'est une pépite ✨
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C'est l'histoire de mouchoirs.  de ceux avec lesquels on essuie ses larmes et ceux avec lesquels on occulte les points sensibles .

C'est l'histoire de 2 âmes esseulées, Elsa et Vincent , dans une salle d'attente de psy, éprouvés et pour qui la vie n'est devenue que lourdeur . A priori , ils n'ont rien pour s'entendre, déjà en couple  avec leur souffrance. Emmurés. Et si d'autres points en commun émergeaient de ce binôme inattendu ?

Virginie Grimaldi , on va se parler franchement.

Quel est ton petit secret pour réussir ce défi improbable dans un même livre à  me, nous faire sourire,  rire,  pleurer en alternance ? Es-tu adepte de sor**llerie?! Tes mots, mon coeur les sni*fe. Ils nous ensorcèlent car sont ton terrain de jeu. Blague à  part , si tu es aujourd'hui la 2ème écrivaine la plus lue en France, et que ce livre se place actuellement numéro 1 des ventes,  ceci n'est ni dû à un hasard ni à un coup arrangé avec le destin . La vérité,  c'est que tu parles aux coeurs,  tu manies et joues avec les mots telle une magicienne, leur octroyant une profondeur et une évidence vues nulle part ailleurs , tu mets en phrases avec dérision et gravité tout à  la fois le moindre de nos ressentis et pensées même les plus fugaces,  tu navigues sur les émotions comme personne.

Ce livre, c'est à  mon sens le meilleur cru car le plus intimiste .

C'est un merveilleux hommage à toutes les personnes VIP de ta vie, notamment ton papa, tes enfants, ton mari, ton éditrice,  elles qui font aussi ce que tu es.

Clairement roman autofictif à  bien des égards,  Elsa-Virginie la maman , la fille , l'amie,  a montré à  Vincent -Virginie que quels que soient nos rôles,  quelle que soit notre renommée parfois vertigineuse, quand on va mal,  on va mal.

Ces 2 miroirs entités,  Vincent et Elsa , qui vont petit à  petit s'apprivoiser et fusionner pour s'apporter un souffle de légèreté et guérir ensemble , leurs rires ricochant sur les larmes et les amoindrissant.

Ce livre, au-delà de beaucoup d'humanité comme tu as l'art d'en distiller,  c'est la valse de la vie avec une vérité universelle : la vie appelle la mort. La mort, appelle la perte, le vide , le manque, la douleur,  la souffrance.  Ces protagonistes qui ne sont que l'entrecroisé de ton reflet , en tant que mère,  fille , autrice , et qui nous racontent tes émotions,  tes joies , tes difficultés dans ces rôles,  nous montrent cette facette si humble que tu as . Tu as déversé ton coeur pour nous abreuver de magnifiques morales : Profitons de nos aimés,  même avec leurs manies agaçantes avant de le regretter , autorisons-nous à aller mal et à  se faire aider . Et puis ....L'amour sous toutes ses formes guérit, plus grand que la vie, plus grand que la mort,  il est ce Tout . 

Merci Virginie pour cette thérapie qui , si elle a été aussi éprouvante que " cathartique", nous fait aimer la femme derrière l'autrice .

Bref, foncez vous délecter de cette beauté de nouveauté!

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ÉMOUVANT
Elsa et Vincent se croisent chaque mercredi dans la salle d'attente de leur psychiatre. Elle est écorchée et mordante. Il est rêveur et intranquille. Elle est conseillère funéraire. Il est romancier. Elle vient de perdre son père. Il cache sa plus grande blessure. Elle est en retard. Il est en avance. Ils ont pourtant rendez-vous.

Entre deux éclats de rire, Virginie Grimaldi capte ces instants fragiles où l'empreinte des souvenirs se mêle aux promesses d'une rencontre.

Jamais un roman de Virginie Grimaldi n'a été aussi intime que celui-ci. Elle a écrit cette fiction en le dédiant à son père, elle a posé des mots au pouvoir consolateur. Certains m'ont faire rire, d'autres m'ont transpercé...

J'ai adoré suivre les récits d'Elsa et Vincent réunis par le destin dans la salle d'attente de leur psychiatre, deux personnages si attachants !

Virginie Grimaldi a vraiment le don (rare) de nous faire rire, pleurer...en abordant les évènements de vie que l'on traversera tous un jour ou l'autre. Par ces mots, elle nourrit l'espoir que l'amour et l'amitié peuvent nous aider à traverser ces moments intimes.

L'autrice nous offre à nouveau une magnifique histoire, une belle leçon de vie !
Un énorme coup de coeur, plus grand que le ciel!
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Je pourrais développer une liste personnelle et non exhaustive des raisons qui me font aimer les romans de Virginie Grimaldi. Des échanges en 2016, à notre rencontre en 2017. Puis les années de fidélité que mon père a soutenues en me faisant le cadeau de son roman chaque année.
Jusqu'à il y a deux ans.
Deux ans que je me les offre. Celui-ci je l'ai acheté le 6 mai, la date "anniversaire" du décès de mon père. J'ai mis du temps avant de l'ouvrir et finalement 9 jours plus tard je l'avais entre les mains et le 16 mai, la date qui marque son ultime voyage, je l'ai terminé le coeur débordant d'amour.

Tout ça je ne vous le décrirais pas en détails mais je vous parlerais des pages que j'ai parcourues avec plaisir, le sourire aux lèvres souvent, le coeur bercé de tendresse et de connexion. Je me suis souvent félicitée de ne pas pleurer, je me trouvais forte et puis vers la fin, alors que je mangeais les pages pour découvrir la fin, j'ai découvert le prénom du père d'Elsa et j'ai fondu en larmes. Il s'appelle Michel, comme mon père. Et là j'y ai vu un signe et je me suis sentie forte aussi, car je suis forte de l'amour qu'il a semé dans ma vie.

Ce dixième roman est si particulier pour moi.
Les possibles” l'avait déjà été car il me mettait face à une réalité que je traverse aujourd'hui.
Mais dans ce roman, Elsa c'est moi. La fille qui a perdu son papa.
Vincent, c'est moi. L'autrice (sans le succès pour le moment 😉) mais l'élan créateur commun.

Alors quand mon mari m'a dit hier en rentrant : “Tu l'as commencé, tu vas vite le finir !”, il n'étais pas surpris de me voir pleurer ce matin en partant au boulot. Il m'a tendu un mouchoir et m'a dit “ Bon, tu l'as aimé quoi !” Et je lui ai répondu “Ben, c'est un Grimaldi ! ”

Parce que oui, Virginie, vous n'avez pas de genre qui correspond à vos romans. Grimaldi, c'est votre signature ! Parce que dans vos romans vous parlez de vous, de plus en plus à chaque roman comme vous nous le confiez et vous nous parlez de nous aussi. Vous êtes reliées à l'âme du monde et vous faites battre nos coeurs d'une manière différente selon là où on se trouve dans notre vie.
Alors, merci. Tout simplement MERCI, de dessiner sur le cadran des montagnes russes de nos existences, un électrocardiogramme vivant et serein à chacun de vos romans.
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Virginie Grimaldi est une autrice que j'apprecie beaucoup pour sa plume tendre, sensible, authentique, vraie. Et drôle, tellement drôle.
Je prends toujours beaucoup de plaisir à me plonger dans ses histoires.

Dans ce roman, son dixième, elle organise la rencontre de deux âmes cabossées dans la salle d'attente d'un psychiatre. L'une, Elsa, travaille dans les pompes funèbres, ce qui ne l'a pas pour autant préparée à perdre son père, elle est inconsolable. L'autre, Vincent, est un auteur à succès auquel le petit monde littéraire reproche sa plume facile. Chez le psy, caché derrière son humour, il fuit le vrai sujet, celui qui lui fait fuir tout sentiment...

Virginie Grimaldi a mis beaucoup d'elle-même dans ce livre. A la fois dans le personnage d'Elsa et dans celui de Vincent. Les lecteurs qui la suivent reconnaîtront aisément certaines anecdotes tirées de la réalité.
Et c'est peut-être ça qui m'a gênée : j'ai perdu la fiction dans les tranches de vie réelles de l'autrice. Cela a probablement été un frein à mon attachement aux personnages car tous deux sont un peu Virginie.

Pour autant, j'ai ri, j'ai ri !! L'émotion a été moins présente que dans ses précédents romans mais le rire, lui, était là et franchement là. Et rien que pour ça, j'en redemande, car peu de livres me font marrer à ce point.
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"Plus grand que le ciel", c'est la rencontre entre Elsa et Vincent, chez le psychiatre. Une rencontre qui n'aurait pas dû avoir lieu, car Vincent est arrivé en avance à son rendez-vous alors qu'Elsa attendait son rendez-vous.

Elsa est conseillère funéraire, elle traîne sa tristesse depuis le décès de son père et elle n'arrive pas à s'en défaire malgré le temps qui passe. Vincent est un romancier à succès, ce qui ne l'empêche pas de douter de tout et surtout de sa personne. Il est totalement déprimé, il cache sa plus grande blessure à travers l'humour. Les chemins d'Elsa et de Vincent se croisent pour le pire comme pour le meilleur.

L'année dernière, j'avais découvert Virginie Grimaldi avec "Une belle vie" et j'en étais ressorti plutôt mitigé. Mais tout le monde a le droit à une seconde chance. "Plus grand que le ciel" est un roman d'amour entre rire et larmes, mais c'est surtout un roman sur la perte d'un être cher et le deuil à faire. Il faut dire que je me suis retrouvé il y a pas si longtemps dans la même position qu'Elsa (et de Virginie). Dernière les mots choisis par Virginie, tout sonnent vrai : sincérité, douceur, pudeur, humour, émotion.. Un roman où j'ai pu me retrouver, ce qui fait de ce roman, un coup de coeur !

Un roman personnel comme universel. Mais personnel car Elsa et Vincent sont Virginie, d'un côté le deuil et de l'autre la romancière, en abordant le thème de l'écriture, de l'inspiration, des relations avec les éditions, et on aime les quelques piques lancées ici et là sur le monde littéraire !

Virginie écrit comme pour figer le temps et les souvenirs avec un soupçon d'espoir qui transporte, qui bouleverse. Alors en déplaise à beaucoup, oui, j'ai aimé le dernier roman de Virginie Grimaldi car ses mots sont d'une sincérité rares. Merci Virginie !
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Elsa et Vincent se croise chaque semaine dans le cabinet de leur psychiatre.
Elsa travaille dans les pompes funèbres et a récemment perdu son père, elle n'arrive pas à faire son deuil. Chaque jour elle se réveille avec une douleur qu'elle n'arrive pas à supporter, ce sont ces quelques secondes au moment du réveil qu'elle réussit à respirer avant que le souvenir de ce qu'elle a perdu la percute de plein fouet.
Vincent est un auteur à succès qui a parfois du mal à comprendre pourquoi tant de personnes aiment ses livres. Il garde en lui une douleur profondément enfouie. Il avance dans la vie en marchant sur des oeufs, ne sachant pas trop où aller ni quoi faire de cette vie qui s'amorce devant lui.
Ils n'ont rien en commun et leur première rencontre est plutôt froide mais ces deux âmes brisées vont au fil des rendez-vous nouer un lien particulier. Leurs douleurs et leur solitude vont s'accorder pour laisser entrevoir l'espoir d'un lendemain lumineux.
*****
Chaque année, j'attends avec impatience de lire le nouveau roman de #virginiegrimaldi et c'est toujours une joie de découvrir ses histoires pleines de tendresse et de bienveillance réhaussé d'un soupçon d'humour.
Cette année, le nouveau roman de Virginie Grimaldi est aussi le plus intime qu'elle ait écrit car il parle de deux sujets qui la touche particulièrement : le deuil et l'écriture.
Cette histoire, aussi belle, bouleversante et émouvante soit elle, ne m'a pas autant emporté que les précédents romans de l'auteure. Je ne sais pas vraiment l'expliquer et je suis même déçue de ne pas avoir réussi à l'aimer autant qu'il le mérite, car oui ce roman est merveilleux et il mérite d'être lu et aimé !
Je vous conseille de découvrir cette très belle histoire et de faire la connaissance d'Elsa et Vincent.

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Un condensé d emotions

Ouvrir un roman de @virginiegrimaldi , c est comme ouvrir son coeur aux autres et recevoir toute la bonté, la joie, l amour et les larmes de tout l univers d un seul coup.
C est avoir la sensation que votre coeur va déborder d amour.

Virginie trouve toujours les mots justes, beaux et poétiques qu il nous est pas toujours facile de mettre sur nos peurs, nos douleurs et nos émotions.
Et avec ces mots justes, elle arrive a chaque fois a nous conter l histoire de nos vies, pas celle que l on voit a la tele, non la vraie vie, celle qui fait mal mais aussi, celle qui sourit.

Avec son écriture douce, fragile et sincère, elle nous conte ici, l histoire de Vincent et d Elsa qui tous les deux, tout comme nous, ont des peines de coeur.
L une a perdu son père, l autre a perdu l amour de sa vie et meme si la vie continue, il y a certaines douleurs qui prennent plus de temps a pleurer que d autres.
Mais la vie est également faite de rencontres inopinées, de rencontres qui nous mettent du baume au coeur et qui nous redonnent l envie d avancer et de sourire.

Une histoire touchante, drôle et emouvante qui ne peut que resonner en chacun d entre nous.
Une histoire que l on referme le sourire aux levres et le coeur rempli d espoir.
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