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4,09

sur 2468 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
.
Quelques jours de pluie ont suffi à me donner l'envie d'un moment de farniente sur la terrasse de la truculente Mamma Maria .
Une envie d'Italie.

Par ce roman à deux voix , celle de Sofia et celle de Maria , Serena Giuliano invite le lecteur à entrer dans une ambiance familiale et chaleureuse en apparence , jusqu'à ce qu'un événement ne vienne bouleverser la routine .

Sofia , traductrice , a quitté Paris après une déception amoureuse et revient dans son village natal du sud de l'Italie .
Elle va tenter de panser ses plaies dans le giron de Maria et de toute une galerie de personnages .
Au coeur du village , le café tenu par la mamma est une véritable scène de théâtre qui laisse souvent poindre la recherche des valeurs d'antan , le " vivre ensemble " tellement mis à mal .
Souvent , j'ai pensé au village de Don Camillo . Cette nostalgie d'une vie communautaire des années 50 , dont on ne veut garder en souvenir que le côté bon enfant ! le tout réactualisé en y incluant le problème des migrants .
Sinon , c'est bourré de bons sentiments , ça ne nuit à personne bien sûr .
Le caractère des personnages reste trop superficiel à mon goût , même s'ils sont rendus attachants par quelques facéties pour servir une intrigue trop convenue .
Il y a quand même quelques piques bien lancées contre le fascisme , la condition féminine et le matriarcat .

Mais , je me suis laissé porter en ayant décidé d'être bon public car j'ai souvent été séduite par les notes d'humour qui pigmentent le récit ici et là .
C'est le souvenir que j'en garderai .
Et , je ne peux pas passer sous silence non plus , l'ambiance typiquement italienne , un cliché peut-être , mais tant pis ... j'ai aimé ces cris , ces rires , ces pleurs , ces émotions exacerbées ! j'ai aimé les regarder boire , manger , danser , chanter ...vivre quoi !

Alors , c'est vrai , ce roman ne fait pas de mal : on dit même " feel good " , ma grand-mère aurait dit " eau de rose" !
Bon , cette immersion chez les bisounours fut une lecture agréable et légère pour oublier un temps notre monde de bruts .












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J'ai lu ce livre pendant le confinement, j'avais oublié de poster mon avis, qui est plutôt mitigé...C'est un voyage en italie et dans la cuisine italienne que propose l'autrice mais c'est un voyage qui m'a laissée sur ma faim, la faute à une plume qui ne m'a pas fait décoller. Les 2 narratrices, Sophia en hibernation depuis un chagrin d'amour et Maria, cafetière très possessive, sont des plus sympathiques et à l'écoute des autres. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et les sujets abordés très actuels, avec la question des migrants. Il m'a manqué quelque chose. C'est une lecture certes agréable mais sans grande surprise. J'en attendais plus au vu des retours très élogieux.
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Un roman sympathique et agréable à lire.
D'autant qu'il se passe en Italie.
Sofia, jeune femme revenue au pays après une déception amoureuse, et Maria, veuve propriétaire du bar du village, se relaient pour nous raconter l'histoire.
D'accord c'est truffé de bons sentiments, voire de clichés, mais les personnages sont extrêmement sympathiques.
Et puis ce bar tenu par Maria, râleuse au grand coeur, on rêve d'y aller et de boire un amalfitano.
Un spritz fait avec du limoncello à la place de l'apérol.
Que ça doit être bon, je vais tester à défaut de pouvoir me rendre en Italie pour l'instant.
Un bon moment donc au bord de cette côte amalfitaine.
Ce ne sont pas les qualités littéraires, correctes mais sans plus que je retiendrai, mais surtout l'ambiance italienne qui m'a ravie.
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Un roman doudou, voilà comment je décris ce genre de roman, facile à lire, qui fait du bien, où on ne se prend pas la tête, réjouissant. Un plaisir de lecture tout doux, tout simplement.
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J'ai choisi ce livre dans le cadre d'un challenge. Il fallait un prix Babelio alors j'ai choisi le prix littérature française, je m'attendais donc à un libre de l'ampleur de Bouiysse qui l'a obtenu l'année précédente.

Eh bien, pas du tout ! Il s'agit d'un roman feel good, qui n'est pas du tout mon genre de lecture...

Donc je suis plutôt déçue.

En revanche les amateurs de feel good apprécieront car tout y est : de bons sentiments guimauves, des drames dont tout le monde en sort grandit, et une fin en apothéose !
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« Il faut des pâtes, pour vivre. Il faut des lasagnes, de la friture, du gras, de l'eau de mer et du soleil. Sinon, la vie ne vaut même pas la peine d'être vécue. » Telles sont les paroles de Maria, la propriétaire du café « Mamma Maria » situé sur la côte amalfitaine, au sud de Naples, face à la Méditerranée. C'est là que Sofia, après huit années passées en France où elle avait rencontré l'amour, est revenue se ressourcer. Maria était une amie de sa regrettée grand-mère et Sofia a hérité de la maison de celle-ci. Elle y loge donc en retrouvant les habitués du café qu'elle connait depuis l'enfance : Ugo, Franco et Luciano. Elle reprend rapidement l'habitude de jouer avec ce trio d'anciens à la « scopa », histoire de se changer les idées. Elle en a bien besoin étant donné qu'elle est incapable de se concentrer sur son métier de traductrice tant ses déboires amoureux avec Jérôme, le Français qui a conquis son coeur mais pas son âme, la contrarient. Ce malotru, en effet, ne veut absolument pas venir en Italie pour découvrir le berceau de sa petite- amie, ni rencontrer les personnes qui l'ont vue grandir… Elle réfléchit donc au moyen de lui faire changer d'avis…



Ce coeur brisé va emmener le lecteur à la rencontre de ces Italiens typiques, qui parlent haut, avec les mains, se nourrissent de pâtes et de pizzas, ne boivent que du café noir serré et font des cocktails au limoncello. le but est clair : dépayser, et montrer que l'on peut encore croire dans l'être humain. Car les habitués du « Mamma Mia » vont être confrontés à un événement inédit dans le village, et si les premières réactions seront des plus hostiles, la grandeur d'âme de Sofia et de quelques autres va transformer la calamité en félicité.



Vous l'aurez deviné, ce roman est là pour vous « faire du bien ». Les personnages y sont sympathiques ; j'ai beaucoup aimé les trois vieillards ! Et bien sûr, le cadre est idyllique. Après, personnellement, j'ai regretté qu'il y ait tant de clichés, et puis une certaine « mollesse » de la plume (chercher un côté « humain » à des tagliatelles, ne pouvait-on pas creuser un peu et trouver une image plus cohérente ?).


Bref, un roman tout de même agréable à lire mais essentiellement fait pour l'été, sur la plage, quand on pose son cerveau sur un coin de la serviette en pensant que tout le monde est beau et gentil.
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Avec cette couverture de livre qui sent bon l'été j'ai eu envie de voyage et d'Italie, de retrouvé l'ambiance des pays méditerranéens en terrasse au soleil et de retrouvé la convivialité de ses habitants.

J'ai trouvé au final que les principaux sujets abordés sont bien moins légers que ce que laisse apercevoir la couverture en effet il y est question de migrants, de deuil, d'acceptation de soir, bien sûr de la famille, de la solidarité, de voyages et de l'amitié également.

Nous allons suivre au cours de ce récit plus particulièrement Sofia et Maria qui alterne leur point de vue durant les chapitres, Maria est la femme qui tient le bar du village et Sofia une jeune femme qui a décidé de retourner vivre dans sn pays natal. Leur quotidien va être chamboulé par Franco un beau jour qui va avoir besoin d'aide.

J'ai aimé retrouvé la plume de Serena Giuliano cependant dans un récit aussi court, il me parait difficile de faire passer des émotions, tout finit forcément bien et il n'y pas tellement d'embûches pour nos personnages.
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Maman l'aurait qualifié de "roman à 2 sous", et c'est le qualificatif qui m'est venu en tête.*
Petit roman facile, donc, axé bluette, trop italien( selon les idées reçues chez les mangeurs d'escargots !) : bruyant, matrimonial au possible, un tantinet raciste, bonne grosse bouffe... J'en passe et des meilleures.
Il n'empêche que ce roman : est plein de bons sentiments, illustré par des "héros" au grand coeur, sain en quelque sorte. Et par les temps qui courent, ça fait du bien, un roman à 2 sous qui nous laisse encore espérer d'humanité et de simplicité.
*Dans les années 50, maman n'avait pas d'autres moyens que ces romans à 2 sous, qu'elle dévorait avec acharnement, tout en restant très circonspecte par rapport au message qu'ils véhiculaient.
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Côte Amalfitaine, en Italie. Sofia est revenue au village après une déception amoureuse. La voilà désormais dans la maison de sa nonna, cette aïeule disparue bien trop tôt à son goût. Comme souvent pour ces grand-mères si attachantes qui tiennent la place que n'ont pas su occuper les mères.

Au café de Maria, elle respire au rythme de la vie du village et de ses habitants, pour la plupart ses amis, quel que soit leur age. Car ici les amis sont des personnes, pas des jeunes ou des vieux.

Jusqu'au jour où le vieux Franco n'est pas au café pour son rendez vous matinal. Tous s'inquiètent, Sofia va vite découvrir la raison de sa disparition volontaire. Une jeune femme enceinte et son fils, migrants rescapés mais échappés du centre de rétention, se sont cachés chez lui. Comment et qui peut les aider, voilà bien ce que devra résoudre Sofia dans le plus grand secret, enfin très relatif ce secret, nous sommes en Italie tout de même, dans ce pays où la parole et les gestes font partie de la vie.

À partir de là, les bons sentiments mais aussi les tensions vont s'exercer pour le pire mais surtout pour le meilleur. Alors bien sûr quelques personnages sont un peu trop caricaturaux, comme Maria si méchante avec sa belle fille, et Sofia trop naïve parfois. Et ce groupe de petits vieux qui n'ont rien à envier à la troupe des vieux fourneaux. On retrouve aussi quelques poncifs un peu trop stéréotypés et des bons sentiments à la pelle. Mais avouons que ce genre de roman fait du bien. Comme une respiration de vacances qui fleure bon la mozzarella di buffala, les pasta al forno, le Limoncello et le basilic frais

chronique complète en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/08/13/mamma-maria-serena-giuliano/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Deuxième roman de Serena Giuliano.
Me voilà partie pour l'Italie, un pays que j'aimerais un jour visiter. A moi les pizzas, pastas et limoncelo. Si vous lisez ce roman soit il vous donne envide de passer à table, soit il vous colle une indigestion rien qu'en lisant le nom des plats !
Serena Giuliano décrit ces petits villages d'Italie qui lui tiennent tant à coeur.

On s'installe volontiers à la terrasse du café de Maria, face à la mer, avec le soleil pour compagnon de route.
Maria est décrite comme la femme forte, qui ne craint rien, qui mène sont monde à la baguette. Celle que l'on vient voir pour boire un verre ou pour se réchauffer le coeur. ❤
Il y a aussi Sophia, qui rentre de France car son pays lui manque trop et que son amoureux ne l'a pas compris. Sophia qui pleure toujours sa nonna et dont les parents ne se préoccupent pas. Sophia, choyée par Maria et sa bande d'amis va apprendre à s'en remettre.
Elles vont à leur tour tendre la main à des personnes qui n'ont plus rien.

Bizarrement, je n'ai pas accroché au personnage de Maria, peut-être parce que j'ai déjà ma Mamma. La mienne n'est pas Italienne mais elle la vaut bien.

Serena Giuliano met de l'amour, de l'amitié (j'adore sa relation avec Benoit), de la chaleur dans ses romans. Un peu moins lorsqu'elle décrit les Français qui aiment la pluie et osent se servir des pâtes en accompagnement. Sacrilège !
Mais elle ose aussi dire que son pays n'est pas parfait non plus.
Je vous laisse le découvrir par vous-même en lisant son livre.
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