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EAN : 9782756099200
112 pages
Delcourt (21/08/2019)
4.19/5   159 notes
Résumé :
C'est la petite histoire d'une famille de Lituanie au temps de la grande Histoire de l'URSS. C'est le récit d'un oncle envoyé au goulag pour avoir collé des affiches dans la rue, d'un grand-père apparatchik qui a accès aux magasins secrets on paie en dollars, d'une grand-mère qui trouvera quoi qu'il arrive un moyen d'acheter une bouteille de Cognac même quand on lui dit qu'il n'y en a pas, de chewing-gum qu'on mâche à tour de rôle quand on parvient à en avoir un. >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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En 1952, l'URSS parade aux JO. Tout le monde admire ses sportifs de très haut niveau. Ce merveilleux système pourrait bien faire des envieux, d'autant que toute la population se réjouissait d'habiter ce si beau pays parce que, évidemment, tout était super... Oui mais derrière cette belle image que renvoyait ce pays se cachait un tout autre visage. Il était interdit de critiquer sous peine d'être envoyé très loin, les gens se méfiaient les uns des autres, des espions surveillaient partout. GiedRé a même eu un oncle qui, après avoir collé des affiches dans la rue, s'est retrouvé emprisonné pendant 5 ans. Sa propre mère n'avait le droit de lui rendre visite qu'une fois par an. Pourtant, GiedRé ne garde pas un mauvais souvenir de ces années passées en Lituanie, trouvant dans chaque situation difficile du positif. Aujourd'hui, avec son regard d'adulte, elle entrevoit différemment les choses...

Née à Vilnius en 1985, au temps où la Lituanie faisait encore partie du bloc soviétique avant qu'elle ne retrouve sa souveraineté en 1990, GiedRé garde quelques souvenirs des quelques années passées là-bas. Groupés à ceux de sa mère, de son frère et d'un de ses oncles, elle nous raconte son enfance avec ses yeux d'adulte. Des situations cocasses à certaines parfois plus tragiques en passant par des moments agréables, certains sûrement inoubliables. Avec le recul, l'exil de la Lituanie vers la France, elle se rend compte aujourd'hui que la vie n'était pas facile là-bas, ses parents ayant pourtant été privilégiés de par le statut de son grand-père. Avec beaucoup d'humour et de dérision, elle rend très attachante la petite fille qu'elle était. Graphiquement, le trait naïf, enfantin et très coloré de Holly R sied parfaitement à cet album touchant et plein de fraîcheur.
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GiedRé [prononcer Gui-èd-ré], je la connais depuis peu, et je l'ad♥re !
Je l'ai d'abord vue dans mon feuilleton préféré du printemps 2020 : le 'Journal de confinement' de Pierre-Emmanuel Barré, génial et bien barré, justement, mélange d'humour scato, de prises de position politiques et de préoccupations de confiné (dans un environnement de rêve, même si on préfère la mer à la montagne).
GiedRé, la veinarde, était 'enfermée' avec lui et leur chien Miskine, dans une maison du sud-ouest, aussi mignonne vue de l'extérieur qu'à l'intérieur - à l'image de son occupante, d'après l'idée que j'en ai : des fleurs & plantes, de jolis tissus (à pois, fleuris, colorés, avec dentelle) pour les fringues et la déco, des pulls tricotés par une mamie (ou comme si)...

Née en 1985 à Vilnius, GiedRé est arrivée de Lituanie avec son frère et leur mère, à la fin de l'empire soviétique. Elle n'avait que sept ans en 1992, mais garde des souvenirs précis de sa vie là-bas, en ex-URSS.
Elle les relate dans cet album superbement illustré par Holly R..
Ce témoignage a le charme des souvenirs d'enfance : des faits du quotidien en Lituanie dans les années 80 (surprenants pour nous, Occidentaux, même si on connaissait les problèmes de pénurie à l'Est), des anecdotes amusantes ou tragiques, le tout raconté avec un subtil mélange de candeur touchante (sans mièvrerie) et de maturité.

Frais, mignon, sincère, cruel, cet album ressemble à GiedRé, ou en tout cas à son personnage public (qui est également audacieux et provocateur*).
J'adore, j'admire cette chanteuse/musicienne/actrice, et je dois être un peu envieuse de son environnement : quelques 'gauchiasses' futés et rigolos de France Inter, notamment (en plus de son chien, de sa maison, etc.).
C'est donc avec beaucoup d'émotion que j'ai découvert la petite fille qu'elle a été.

Les interrogations & inquiétudes maternelles, en fin d'album, sont intéressantes... Je vous laisse découvrir cet aspect. ♥

-------

* https://www.youtube.com/watch?v=avtsdYnVUbo ♪♫
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Biographie de la chanteuse GiedRé qui y raconte son enfance, sa famille en Lituanie. Il en ressort beaucoup d'hypocrisie avec ces habitants qui doivent afficher qu'ils sont heureux, que tout va bien alors que c'est la galère pour trouver de la nourriture. Mais bon, on n'y voit pas comme en France des gens qui vivent dans l'abondance et qui passent indifférents devant un SDF. C'est montré comme une constatation au travers de l'autrice, qui me semble en écoutant ses chansons, aura toujours son âme d'enfant. Les dessins colorés correspondent bien à son état d'esprit. C'est frais, tendre, intéressant, joyeux et triste. Un pur bonheur, façon l'Arabe du futur.
Lu grâce à la critique de Ziliz que je remercie.
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GiedRé est plus connue pour ses « chansons rigolotes sur des trucs pas très rigolos », qu'elle chante avec sa guitare et ses jolies robes enfantines et colorées. Elle vient ajouter une corde à son arc d'artiste avec cette bande-dessinée à l'image de son art, qui raconte avec un faux ton naïf des anecdotes, pour certaines assez sinistres, de sa jeunesse en Lituanie.

Quand GiedRé naît en 1985, la Lituanie est encore un satellite de l'URSS, soit un endroit où « si on vous demandait, il fallait répondre que tout était super et qu'on était très contents… parce que l'endroit où on envoyait les gens qui disaient que c'était pas super était encore moins super », à l'instar de cet oncle envoyé au goulag plusieurs années pour avoir collé des affiches anti-URSS. Outre l'absence de liberté de parole, cette bande dessinée raconte la vie difficile et paradoxale dans une République soviétique, faite de rationnements (anecdote douce-amère de ces queues se formant par opportunité – s'il y a des gens qui attendent, c'est forcément pour quelque chose de bien – pour au final repartir avec un bien inutile), de privations sur tout, la nourriture, les meubles (il fallait demander une autorisation à son patron pour avoir le droit d'obtenir un ticket d'achat de meubles ! qu'on obtenait plusieurs années après) sauf pour les apparatchiks et les personnes avec du réseau qui avaient accès à des biens de luxe (les fameux petits pois formant le titre de la bande dessinée).

Et pourtant, ces anecdotes rudes sont adoucies par le regard de cette petite fille pas comme les autres qui voit, de sa hauteur d'enfant, des choses normales là où elles nous paraissent extraordinaires, et sait en tirer le bon côté, à l'instar de cette gomme ou de ces chewings-gums rapportés de l'étranger par des amis, qui s'empressaient de tout partager entre copains, cette générosité de ceux qui n'ont rien qu'elle ne retrouvera pas à son arrivée en France… Mention spéciale au travail de Holly R., qui avec ses crayons de couleurs, retranscrit à la perfection ce ton doux-amer en noyant le sinistre sous des couleurs acidulées. Un album à découvrir !
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GiedRé est une auteure-compositrice-interprète née à Vilnius en 1985. Elle a confié son histoire personnelle aux crayons de Holly R et il en naît l'album La boîte de petits pois.▪️
Pour nous raconter l'histoire de sa famille à commencer par l'enfance de sa mère en Lituanie dans les années 50, GiedRé a décidé d'adopter le point de vue d'une petite fille (celle qu'elle sera des années plus tard). Cela lui permet de dire certaines choses avec fausse naïveté et humour. ▪️

Sous ce vernis enfantin (créé par la voix qui raconte comme par les illustrations), les auteurs montrent le sort des opposants politiques, le climat d'espionnage généralisé et la paranoïa qui en résulte.


La boîte de petits pois aborde aussi les privilèges des gens du parti communiste (les fameux apparatchiks), l'interdiction de vendre et d'acheter quoique ce soit, ce qui donne lieu à des situations ubuesques, l'absence de chômage (mais pas le droit de choisir son travail), l'absence de sans abri (mais pas le droit de choisir l'endroit où l'on vit).GiedRè a les mêmes joies et les mêmes peurs que les enfants de l'Ouest mais est peut être moins "blasée" qu'eux, n'ayant pas tout ce qu'elle veut. Quand un produit rare est rapporté de l'étranger, elle souligne le sens du partage ancré dans les mentalités.

En arrière plan de cette histoire de famille, se dessine la Grande Histoire, celle de l'émancipation des pays baltes. J'ai appris ainsi que le 23 août 1989, les peuples des pays baltes ont formé une grande chaîne humaine en Estonie, Lettonie et Lituanie pour marquer les esprits.

La dernière partie du roman se passe en France où la mère de GiedRé s'installe avec ses enfants. Ce qui était produit de luxe ne l'est plus, ici on a accès à tout (mais ses petits camarades ne partagent pas)."et il y avait des gens qui avaient plein plein de trucs.

Et d'autres, qui n'avaient presque aucun truc, même pas de maison." La boîte de petits pois est un roman graphique que je vous invite vraiment à ouvrir pour mettre fin, au moins, au mystère des petits pois !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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critiques presse (6)
Bedeo
19 novembre 2019
Le tandem a donc donné vie à une belle tranche de vie malgré un contexte oppressif et étouffant. Le happy end qui le ponctue, puisque la chanteuse habite la France, ne doit pas faire oublier le message : être heureux pour une boîte de petits pois, tout en sachant que certains pourront l’avoir trop injustement et facilement.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Ricochet
12 novembre 2019
Le ton est simple, et l'auteure insiste à raison sur l'anecdote marquante. Charge au lecteur de creuser la grande Histoire. Au final, son récit en « je » donne une bande dessinée dense, sorte de petit roman en images.
Lire la critique sur le site : Ricochet
ActuaBD
28 octobre 2019
Le trait aux couleurs vives de Holly R habille avec finesse les scènes d’enfance, mais il adoucit également des épisodes plus dramatiques. [...] En évitant des références géographiques ou politiques trop précises, l’album élargit son propos à toute la mémoire de l’ex-URSS. Et vient nous rappeler, 30 ans après la chute du mur de Berlin, que ce monde gris béton a bien existé.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
20 septembre 2019
Le ton décalé de ce récit en épisodes est très joliment porté par le dessin de Holly R, dont les pinceaux et les crayons de couleur se mêlent avec minutie, donnant à ce récit illustré une connotation à la fois joyeuse et surannée. De l’ensemble s’échappe une forme de nostalgie lucide, à laquelle on ne peut qu’être sensible.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
19 septembre 2019
Nous sommes réellement happés par l'émotion fraîche et pleine de recul qui se dégage de ces planches. C'est tendre, bourré d'un humour plein de finesse, assez décalé parfois, mais toujours très touchant !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
17 septembre 2019
Album dépaysant, intelligent et goûteux à plusieurs égards, La boîte de petits pois mérite de s'y attarder.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Aujourd’hui je fais de la musique. Et il y a quelques années, j’ai été programmée à la Fête de l’Huma. J’étais contente, parce que tous mes copains qui y avaient joué m’ont qu’il y avait une super ambiance. Ma mère habitait à Paris, et comme c’était pas loin elle a voulu venir me voir en concert. Quand je suis arrivée sur place, je me suis demandé si c’était vraiment une bonne idée. J’ai préféré la prévenir mais elle avait l’air plutôt décidée. Je dois admettre que pendant le concert, j’espérais un peu que personne de ma famille en Lituanie ne verrait d’images de cette journée. Après le concert, j’ai cherché ma mère dans la foule. Elle semblait un peu perdue. Mais plutôt décidée à reprendre les choses en main : Je vais leur raconter, moi, comment c’était. Je l’ai ensuite mise dans un taxi avant qu’elle ne commence à faire le tour des stands, en me disant que, bon, la pauvre, un peu quand même. Pour écrire cette BD, j’ai beaucoup fait appel à elle pour qu’elle me raconte. À l’écouter parler, tout était horrible et affreux. Et parfois, moi, je trouvais qu’il y avait des trucs qui n’étaient pas que affreux : Mais alors tout le monde avait un logement, personne n’était à la rue quoi ? Ça se terminait toujours pareil : T’es communiste, c’est ça ?? Elle va sûrement penser que ce que j’ai écrit ne semble pas suffisamment horrible et affreux. Et de son point de vue, ce sera sans doute vrai. Mais moi, ça ne m’a jamais rendue triste de partager mon chewing-gum. Même si aujourd’hui je suis contente qu’il y ait du papier toilette.
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Au bout d’un moment, le meilleur des systèmes de la plus grande nation du monde a commencé à sentir un peu le roussi. Les gens commençaient à s’en rendre compte et ils en avaient un peu marre à la fin, alors ils se sont dit qu’il fallait essayer de faire quelque chose pour le faire savoir. En août 1989 (le 23 très précisément), ils ont décidé de faire une grande chaîne humaine qui rallierait les trois pays baltes. Tout le monde est sorti de chez soi. Et nous aussi. On s’est groupés sur une colline. Et on a donné la main aux gens qui étaient là. Et tout le monde (enfin, pas ceux qui trouvaient que c’était très bien comme c’était j’imagine) a fait ça. Dans les trois pays. Et ça a donné un truc qui fiche un peu la chair de poule. Même la presse occidentale en a parlé un peu. Quelques mois plus tard un peu plus loin, se disant que sans doute bon ça suffisait, des gens ont cassé le mur de Berlin (Pas sûr qu’ils aient prévu que David Hasselhof était derrière mais bon…). Disons que dans le meilleur système qui puisse exister au monde, ça commençait à sentir le moisi. Et le 11 mars 1990, la Lituanie proclame son indépendance. Ça a dû plaire moyen aux super chefs. Mais les gens étaient contents. Bon moi je comprenais pas trop je crois.
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Parfois, un oncle ou un parent d’un des enfants revenait de voyage et apportait des trucs dingues… comme des chewing-gums ! Alors l’enfant en question appelait tous les voisins. Pour partager. Le procédé était simple : il fallait s’assoir en cercle. Et on avait tous le droit de mâcher le chewing-gum pendant une minute, chacun son tour. C’était vraiment trop bon. Sauf quand on était le dernier, où c’était un peu moins bon, mais bon quand même… En général, les chewing-gums étaient des Donald ou des Turbo. On avait mis au point des techniques pour rendre l’événement encore plus cool. Comme mélanger une mine de crayon de couleur au chewing-gum pour le rendre bleu. C’était trop bien. Les seules fois où on pouvait manger des chewing-gums, c’était soit quand quelqu’un connaissait quelqu’un qui en rapportait. Soit à l’occasion d’événements importants comme les baptêmes où la famille se débrouillait pour en trouver. Quand j’ai compris ça, j’ai mis en œuvre un plan diablement ingénieux.
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Parfois à la télévision, on voyait des images de comment c’était ailleurs… et ça faisait méga-peur. C’était important que les gens se rendent compte de la chance qu’ils avaient d’être ici et soient contents. Parce qu’au moins ici, il n’y avait pas de chômage. Bon, on ne choisissait pas forcément son travail. Mais au moins on en avait un. Et il n’y avait pas non plus de sans-abri. Bon, on ne choisissait pas toujours où on allait vivre. Mais au moins on vivait quelque part. en général, quand il y avait un mariage dans la famille, le jeune couple s’installait dans une chambre chez les parents, en attendant qu’un appartement soit affecté. Du coup, ma grand-mère a laissé une chambre pour ma mère et mon père dans sa maison. Ils ont vécu là, jusqu’à ce que mon frère ait quatre ans. Et quand je suis née ça commençait à être une galère. Alors mon père a mis son ego et ses principes de côté pour demander un coup de main à son père. Comme tous les apparatchiks, mon grand-père avait une résidence secondaire à côté de Vilnius. C’était un endroit très sécurisé dont l’accès était réservé aux membres du Parti.
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De toute façon, tout était différent ici, déjà on pouvait avoir des bananes quand on voulait. Et il y avait tellement de chewing-gums qu’ils étaient vendus par sac. Et il y a avait des gens qui avaient plein de trucs. Et d’autres qui n’avaient presque aucun truc, même pas de maison. Et quand quelqu’un avait quelque chose, c’était sa chose à lui et il partageait pas trop. Dans les magasins, il y avait plein de trucs partout. Mais pas tout le monde pouvait en avoir. Et tout cas, une chose était sûre : ici, il y avait plein de petits pois.
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Vidéo de  Giedré
Il y a un an sortait ma BD "La Boîte de Petits Pois" - c'est l'occasion rêvée de partager mon premier Live à la Radio (comme quoi déjà à l'époque je ne pouvais pas m'empêcher de faire l'intéressante en poussant la chansonnette) (mais heureusement que je me trompe un peu moins dans les paroles aujourd'hui).
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