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EAN : 9782743662400
400 pages
Payot et Rivages (13/03/2024)
4.43/5   21 notes
Résumé :
2060 : la vie en ligne a supplanté la vie réelle. « Malgré la transparence, on vous ment » : ce slogan qui vient d’apparaitre sur les murs de Paris inquiète les forces de l’ordre. Sébastien Mille, vieux flic bénévole, et sa fille, la commissaire Holly Mille, enquêtent sur l’origine de ces graffitis. Léonard Parvel, 13 ans, fait partie des taggeurs. Persuadé que son père disparu est membres des Obscuranets, mouvement révolutionnaire qui lutte contre la prolifération ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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L'absence selon Michel.

Ce livre m'a cueilli, je ne m'y attendais pas.
D'abord parce qu'il se trouve dans un continuum parfait avec mes précédentes lectures : Vallée du Silicium et l'Hypothése K.
Ensuite parce qu'il rentre en résonance avec ce que j'appelle "La transparence selon Babelio".

Je m'absente donc régulièrement de Babelio, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Je le fais avec une certaine culpabilité et je commence, grâce au livre de Benjamin Fogel, à comprendre pourquoi.
L'Absence selon Camille est un livre à double entrée: un polar dystopique et un essai de philosophie politique.
C'est le troisième livre d'une trilogie.
Disons le tout net : si l'on n'a pas lu les deux précédents (La Transparence selon Irina et le Silence selon Manon), la trame narrative reste un peu confuse malgré les retours en arrière et les rappels implicites. Nous sommes en 2060. Les clivages politiques traditionnels ont éclaté.
Pour prendre des mesures écologiques radicales et grâce aux progrès de la technique, on a changé radicalement la donne. En Occident, l'obédience à la transparence a remplacé le capitalisme. La centralisation des données confère aux gouvernements les indicateurs nécessaires pour contenir les crises écologiques et superviser la décroissance. Grace à l'IA, aux algorithme et à la robotique, cela fonctionne. Tous les individus sont "pucés". Ils sont alors identifiés, touchent un revenu minimum universel et doivent se connecter au Réseau pour avoir accès à tout : nourriture synthétique amenée par drone, jeux, indice de popularité, communication etc. La vie se passe donc essentiellement en ligne. La vraie vie perd de son intérêt, les transports sont limités, le réchauffement climatique n'incite pas à sortir etc. On peut cependant aller faire un tour dans la vraie vie pour aller boire un coup ou aller danser. le réseau est soumis à une règle d'or : la Transparence. Toutes les données sont accessibles publiquement. Toutes ou presque, c'est là où se déroule le jeu politique.
Sur le Réseau, on utilise son vrai nom, tout le monde connait les données bancaires de son voisins etc.
Dans la Réalité, tout le monde est sous pseudo et sort masqué par des modificateurs faciaux.
Tout cela fonctionne : seuls vingt pour cent de la population travaillent, ceux qui veulent travailler plus gagnent plus, plus le travail est pénible mieux il est payé, il n'y a plus de délinquance qu'en ligne, on a fermé les frontières de l'UE (Frontex tire à vue), la végétation et la faune reprennent leurs droits.
Mais tout le monde n'est pas d'accord : il y a ceux qui veulent plus de transparence (traçage des déplacements et transparence obligatoire dans la réalité) et ceux qui en veulent moins (retour de l'anonymat en ligne).
À l'extrême gauche Russel Jim Devoto, chef des "Obscuranets" mouvement révolutionnaire et clandestin. À l'extrême droite Sebastien et Holly Mille, flics de choc.
L'intrigue, complexe, met en scène les uns contre les autres à travers une foultitude de personnages, d'histoires d'amour et de trahison, de transidentités, de secrets de famille etc.
Je vous grâce de tout ça malgré la grande cohérence du récit, aussi ramifié soit-il.

Ce qui m'a vraiment plu, c'est le contexte politique que je trouve largement plausible. À droite toute ceux qui rêvent d'une société où l'on ne pourrait rien cacher à autrui et à l'État, à gauche ceux qui valorisent une transparence modérée et ceux qui demandent une contribution consentie aux bases de données mondiales.
Je rappelle que dans cette France de 2060 sauvée de l'écocide, le Réseau constitue la seule vie qui vaille d'être vécu. Les algorithmes permettent de trouver le/la/iel partenaire idéal grâce au taux de compatibilité. le vote par valeur pondérée a remplacé l'obsolète scrutin majoritaire à deux tours. Chaque vote est rendu public. Il y a donc zéro risque de voir arriver au pouvoir un politicien détesté par 49 % de l'électorat.

Bon je vois bien que vous ne trouvez pas cela crédible. Pourtant beaucoup de politologues, de sociologues pensent que c'est une occurrence plausible.
Benjamin Fogiel nous propose une bibliographie alléchante ( "Ma santé, mes données" de Coralie Lemke ou "Le Temps de l'ironie: Comment Internet a réinventé l'authenticité" de Alexandra Profizi par exemple).

Et puis il y a un questionnement passionnant sur la notion d'identité.
Du coup, à bien réfléchir dans cette semaine de vraie vie, je suis assez d'accord avec l'un des héroïnes de cette saga.
Elle se nomme Irina Loubovsky et a une conversation avec Camille Laville ( personnage intersexué, figure de la télé-réalité et influenceur-e XXL). En voici un passage:

-IL : J'essaye d'avoir une discussion constructive avec toi.
Merci de ne pas y glisser ta rhétorique anarchiste. J'attends mieux de toi. La transparence s'oppose à l'apparence, à la fausseté, aux obstacles qui nous écartent du vrai. La transparence, ce n'est pas mentir sur soi-même, c'est travailler sans cesse sur l'accord entre être vu et voir, c'est une lutte permanente contre les mensonges qu'on raconte aux autres et à soi-même. le Réseau qui centralise les données rend possible cet exercice de vérité, de conformité et de cohérence. Quand nous mentons, l'algorithme sait que nous nous éloignons de notre personnalité, que nos réactions et informations communiquées sont fausses. Il peut alerter notre entourage et les gens qui parcourent notre profil. le Réseau traque les fake news sur nous-mêmes que nous produisons à notre insu.
- CL : Je vois ce que tu veux dire. le Réseau ne permet pas de se connaître soi-même, mais reste une synthèse, plus proche du vrai moi que l'être bancal qui émerge après des années d'analyse sur le divan d'un psy.
- IL : Dans l'autoportrait que l'on réalise aux côtés d'un psychanalyste, on ne livre qu'une version de soi-même à l'instant t. L'autoportrait fige, constitue une version limitée.
Alors que notre moi numérique est un référentiel stable. C'est notre personnalité réelle qui est un autoportrait de notre moi numérique. Voilà pourquoi l'identité dans la vie réelle n'a pas sens, que seule compte la vie sur le Réseau.
- CL : Je ne cherche pas à te provoquer, mais n'est-ce pas notre moi sur le Réseau qui est un fantôme de notre moi réel ?
Une trace laissée en ligne dépourvue de vie, de spiritualité et de la capacité de réinvention perpétuelle qui fait la force des humains ?
IL : Ne sois pas stupide, Camille. Effacer volontairement une partie de sa personnalité, ce n'est pas faire évoluer son soi, c'est le corrompre. Là où se connecter en ligne, c'est se révéler.

Alors que faut-il penser?
La vraie vie au risque de la sixième extinction de masse ou la vie virtuelle sur Babelio et bientôt sur le Réseau, en toute transparence…
Pour ma part, j'ai choisi.
Et vous ???
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L'absence selon Camille coche toute les (bonnes) cases. A la fois anticipation singulière, polar atypique, roman noir social et politique subtil, thriller tendu, récit choral prenant. Benjamin Fogel a trouvé la recette pour combiner avec intelligence et talent tous ces ingrédients.

Le roman est le troisième pan d'un triptyque débuté par La Transparence selon Irina, poursuivi par le silence selon Manon. Que cela ne refroidisse pas les lecteurs qui prendraient le train en marche, il se lit avec tout autant d'intérêt et de délectation, j'en suis la preuve.

L'auteur pousse le curseur temporel jusqu'en 2060 pour nous présenter une société qui s'est réinventée, loin des poncifs post-apocalyptiques de nombreux romans d'anticipation.

Le capitalisme est mort, la transparence l'a remplacée. Les données personnelles de chacun, y compris celles des politiques et des industries, sont accessibles par tous. En France, le revenu universel a mis fin à la faim et a gommé nombre d'inégalités. Les dangers climatiques ont été combattus par la communauté.

Mais quid de l'intimité de chacun ? Des membres des Obscuranets, mouvement révolutionnaire qui lutte contre la prolifération du virtuel, menacent de révéler un scandale à l'échelle de l'État. « Malgré la transparence, on vous ment ».

L'auteur a imaginé son monde futur avec soin, poussant les réflexions et les idées très loin, avec subtilité et force. le lecteur friand d'anticipation et de dystopie que je suis a été emballé de la première à la dernière ligne.

Tout est réuni pour passer un formidable moment de lecture, original, palpitant, fascinant, enrichissant. le rythme ne faiblit pas, porté par une écriture dynamique, les idées fusent, à la pelle, parfaitement intégrées dans le récit.

Un des romans les plus riches et puissants que j'ai pu lire ces dernières années, dans le genre.

On pourrait faire un parallèle avec un long épisode de la série Black Mirror, poussé dans ses retranchements, pensé dans ses moindres détails, construit pour surprendre et pousser aux questionnements. Avec des thématiques puissantes, sans jamais oublier l'aspect ludique.

La construction du roman est également pour beaucoup dans sa réussite, l'alternance des points de vue renforce les idées développées, poussant à l'interroger. Chacun portant sa voix, selon ses choix et son passé, qu'on va suivre au plus près grâce à la choralité.

Car rien n'est si simple dans la Transparence. le partage total de ses données, de sa vie, ne risque-t-il pas de pousser à un nouveau mode de totalitarisme ? Pourtant, ce monde semble s'être sauvé par ce choix sociétal. J'ai été subjugué par le travail considérable et l'acuité de l'auteur pour construire ce futur, sans perdre le fil de son intrigue à la fois subtile et perturbante.

Benjamin Fogel porte une voix forte à travers L'absence selon Camille et propose une vision frappante de notre futur. Un roman noir d'anticipation véritablement bluffant.
Lien : https://gruznamur.com/2024/0..
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L'histoire
2060 : la vie en ligne a supplanté la vie réelle. « Malgré la transparence, on vous ment » : ce slogan qui vient d'apparaitre sur les murs de Paris inquiète les forces de l'ordre. Sébastien Mille, vieux flic bénévole, et sa fille, la commissaire Holly Mille, enquêtent sur l'origine de ces graffitis. Léonard Parvel, 13 ans, fait partie des taggeurs. Persuadé que son père disparu est membres des Obscuranets, mouvement révolutionnaire qui lutte contre la prolifération du virtuel, il participe à des actions insurrectionnelles dans l'espoir de retrouver sa trace.

Mon avis
Un polar dans un monde futuriste où la transparence à remplacé le capitalisme, où des solutions fonctionnent pour sauver la planète et l'humanité occidentale. Cette société se veut protectrice (revenu universel, logement pour tous...) et garanti à tous les citoyens un espace de liberté. Mais quelques personnes contestent cette vision. Et essayent d'ouvrir le débat en alertant l'opinion publique par des révélations chocs.
Les flics sont à leur trousse.
Ce roman mêle polar atypique et essai de prospective. C'est intelligent. Des pistes pour un futur plausible, probable et desirable sont explorées. Les doutes sont étudiés à travers les personnages parfaitement croqués.
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Nous sommes en 2060, la vie virtuelle prédomine sur la vie réelle : les gens sont pucés et toute leur vie privée ou professionnelle est étalée sur le Net. Ils passent leur temps à surveiller leur cote de popularité… Un groupe résiste de par le monde : les Obscuranets qui revendiquent le droit à vivre sans être connecté ! En France, les élections présidentielles approchent et la commissaire Holly Mille avec l'aide de son père, vaillant retraité de 85 ans, est chargée d'empêcher leurs actions terroristes.
Ce roman original est à la fois thriller d'anticipation et enquête policière. Nous suivons un personnage par chapitre, parfois du côté des forces de l'ordre et des pouvoirs publics, parfois du côté des rebelles. La société future imaginée par l'auteur est intéressante, avec des personnages attachants et une traque qui nous tient en haleine. Cette fiction met en avant la dérive de l'hyperconnectivité et l'exploitation qui peut en être faite par les pouvoirs publics ou des organisations en tout genre ayant une ligne de conduite pas toujours intègre.
Seul bémol : les chapitres du début comportent de longues (trop longues à mon goût) descriptions des idées politiques et sociétales des uns et des autres. le style de ces passages me fait penser à un recueil politique de revendications actuelles – ce qui me gêne quand je souhaite m'évader du quotidien avec un bon thriller.
Ce roman est le 3ᵉ opus d'une trilogie consacrée à la « transparence » comme système politique. Je n'ai pas lu les deux premiers, cela ne m'a pas gêné, il n'y a aucun personnage récurrent.
Ce livre m'a donné envie de relire mes classiques : 1984, le meilleur des mondes et Ravage…
Livre lu dans le cadre de Masse Critique. Je remercie Babelio et Rivages/Noir de m'avoir permis de passer un bon moment et découvrir un auteur français contemporain.
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Deux mots : Génialement effrayant 😱

En préambule il faut souligner qu il s agit du dernier d une trilogie. MAIS il peut totalement se lire indépendamment des autres (ce qui est mon cas) et on peut tout autant l apprécier.

Que dire ! C est un roman qui m'a bousculé.

L'auteur a fait le choix d'une dystopie. Il faut dire que ce genre littéraire a vraiment le vent en poupe. Dur donc de s y faire une place et de se démarquer du déjà lu. Et ben mes amis je vous dis de suite que Benjamin FOGEL réussit totalement ce pari difficile 🤩🤩🤩. Sa grande force est de prendre une dystopie très proche de nous, que ce soit dans la temporalité ; dans les objets quotidiens ; dans les concepts.
Du coup on se projette totalement dans ce monde en quête d absolue transparence et on se demande si ce n est pas l avenir qui nous attend !!

Les idées sont géniales et je dois avouer que la Prison de verre est pour moi la plus glaçante de toute. Mais elle illustre parfaitement les derives de la transparence totale, qu aborde ce roman. Les luttes politiques et Rebelle mises en avant est faite avec suffisamment de finesse pour nous rappeler certaines situations actuelles.

Mais ce roman parle aussi des personnes qui doivent porter leur lourd héritage tout en essayant de défendre leur avenir. Et je trouve que le duo d enquêteurs Holly et Sébastien est très touchant. Tout comme Léonard en quête de ce père disparu.

Et que dire de Zax !!! Gourou, visionnaire ou donneur d alerte ? On a du mal à le qualifier. Il me fait inévitablement penser par certains aspects au Colonel Kurtz. Et c est la ou Fogel est fort c est que les lignes des bons et des mechants sont très floues. Et j adore ça.

Le tout avec une intrigue solide qui vous capte et vous maintient en haleine jusqu'à ce final à vous couper le souffle.

Et si tout ca etait notre avenir très proche 🤔

Vous l aurez compris. J ai adoré car il nous fait poser les bonnes questions au vu de l évolution de notre société et des technologies.

Comme je vous le disais en intro

GENIALEMENT EFFRAYANT
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critiques presse (2)
Actualitte
20 mars 2024
Entre scandale d’État et mouvement clandestin, L’absence selon Camille explore les tensions d’une nation où la sécurité collective prime. Un univers ultra-cohérent, où l’on a atteint un niveau élevé de numérisation, d’automatisation et d’optimisation des comportements humains… Le tout porté par des personnages rudement bien construits.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Liberation
15 mars 2024
Avec «l’Absence selon Camille», troisième tome d’une trilogie noire autour du cyberharcèlement et des libertés individuelles, l’auteur entremêle romanesque et réflexion politique et sociale.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Qu'est-ce que tu foutais avec cette raclure de Rachel ?
- J'aime l'espace, et il y en avait pas mal autour d'elle.
- "Autour de lui", tu veux dire. Tu as bien conscience que ce n'est pas une vraie femme, hein ? Il ment sur son histoire, refuse de donner son vrai nom. C'est un putain de pervers, qui s'est autoproclamé femme d'un claquement de doigts, pour être enfermé ici et non dans la Prison de verre.
Marchalle est bien la connasse que j'imaginais. Personne ne s'inflige le parcours épineux d'une transition sans y être contraint par une dysphorie de genre.
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Mille ralentit et, une fois arrivé à son niveau, braque à 90 degrés. Face à lui, un adolescent terrorisé, les doigts rougis. Il sort du véhicule, tend son mobile et lui ordonne de s'authentifier. Le garçon présente son bras, son réseau veineux est scanné, sa puce, analysée. Le profil du dénommé Léonard Parvel s'affiche - son nom de famille lui rappelle quelque chose. «Que fais-tu seul dans la rue à cette heure avancée de la nuit, les doigts pleins de peinture ? » lui demande-t-il.
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Le système de la transparence traquait la peur et niait les rêves.
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En trente ans de carrière, elle n'a jamais versé dans la politique, s'est accrochée au métier de flic, pestant contre les budgets racornis tout en satisfaisant des contraintes, de cette nécessité de faire avec les moyens du bord, comme s'il s'agissait d'un cadre à même de limiter l'ampleur du jeu et d'éviter de se retrouver face à un terrain vierge où l'on peut tout faire, sans savoir quoi faire.
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"La transparence, c'est la surveillance, clamait-il. Nous avons basculé du capitalisme (l'enrichissement de tous) à la surveillance (le contrôle de tous)."
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Vidéo de Benjamin Fogel
A l'occasion du Quai du Polar 2021, Benjamin Fogel vous présente son ouvrage "Le silence selon Manon" aux éditions Rivages.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2505120/benjamin-fogel-le-silence-selon-manon
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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