Bienvenue au Mordret's Pub, tome 1 : La petite serveuse

Nous allons laissé de côté le fait que la couverture m'a forcément attirée… Je suis faible… et passer au résumé qui était plus que tentant ! J'ai été tout de suite intriguée, surtout qu'on sentait que l'héroïne était du genre à ne pas se laisser faire. Ce qui équivaut souvent pour moi, des bons moments en perspective.

On entre dans un monde où la magie est monnaie courante pour un certain groupe de la population. Les sorciers sont bien connus des êtres non magiques (ils ont même fait la guerre entre eux) et des créatures surnaturelles assez dangereuses comme les vampires ou les loups-garous se baladent aussi parmi eux. Mais l'ennemi c'est l'Ordre. Un groupe dirigé par un sorcier avide de pouvoir et de contrôle, et aux agissements peu recommandable. J'ai trouvé l'ensemble, dès le départ, intéressant bien que pour un tome d'introduction, il manque un peu d'approfondissement à ce niveau-là. Je me dis cependant que cela pourrait être développé dans les prochains tomes, notamment si Ordre prend plus de place dans la vie de Naola. J'ai beaucoup d'attentes avec cet univers qui donne déjà beaucoup de promesses !

Car l'univers créé par Cloé et Tatania Duc est riche et plein de nuances, et c'est quelque chose que j'affectionne énormément. Il y a bien entendu les « gentils » et les « méchants » mais les personnages entre deux ne sont pas tout blanc ou tout noir. Tout comme la société dans laquelle Naola a grandi. Et on ne le voit d'ailleurs à travers ses yeux. Si au début, elle a de nombreux préjugés, dus à son éducation, elle ouvre peu à peu son esprit à ce qui l'entoure et parvient à passer au-délà des apparences où de ce qu'on lui a dit. Et c'est toujours quelque chose de positif à lire.

Naola grandit rapidement et trouve son indépendance à la suite de sa fugue. Elle est volontaire, n'abandonne pas facilement et elle a de la ressource. Pour une adolescente de quinze ans, c'est plus que bien, surtout quand on pense qu'elle a eu une vie plutôt aisée et choyée jusqu'à présent. La jeune femme est dégourdie mais elle est aussi douée, ce qui aide pas mal, et elle apprend de ses erreurs également. Comme je l'ai dit, il y a beaucoup de nuances, même avec notre héroïne.

Cela se voit aussi dans les personnages secondaires qui l'entourent. Jérôme avec son air charmeur et gentil mais qui cache une activité plus que louche. Il est un allié mais il peut aussi emmener Naola sur des pentes glissantes. Mordret (le fameux) est un vampire intrigant. On voit tout de suite qu'il a des activités louches mais en même temps, il y a un lien qui se crée avec notre héroïne qui fait qu'on ne peut pas le détester. Franchement, les voir tous les deux interagir est un pur bonheur ! Harlem est aussi un personnage recherché entre cet homme affable et le symbole qu'il représente pour une certaine catégorie de la population. Il y a toujours deux facettes, voire plus, dans chaque protagoniste.

Je termine avec deux points qui m'ont chagriné… le premier : la grossièreté… Elle est beaucoup trop présente et cela en devient lassant. Je veux bien que de temps à autre, une insulte soit lancée mais j'avais l'impression qu'à chaque fois que Naola ouvrait la bouche, elle jurait. Et cela va de paire avec ses sautes d'humeur… Elle est constamment en colère et sur la défensive. C'est épuisant. Et pourtant, je l'adore vraiment parce qu'elle a de l'humour et du répondant, mais son caractère manque un peu de tempérance. Je sais, elle a quinze ans me direz-vous, mais tout de même… Elle est tellement plus que cela.

Ce premier tome suit donc surtout la prise d'indépendance de Naola et sa découverte du monde « caché » de la société où elle a grandi. On sent cependant et cela encore plus vers la fin du tome qu'un plus grand dessein se prépare. Les bases sont posées et Naola devra prendre des décisions qui pourront tout changer. Et j'ai hâte de découvrir tout cela !

Je remercie les éditions HLAB pour l'envoi, via net galley de Bienvenue au Mordret's Pub, tome 1 : La petite serveuse de Cloé Duc et Tatiana Duc.
La première chose qui m'a attiré c'est la couverture, que je trouve superbe.
Bienvenue dans un monde où la magie est chose courante, on trouve des sorciers, des vampires..
Naola est une jeune sorcière qui prend très mal une chose faite par ses parents, une trahison selon elle. Alors, même si elle n'est qu'une adolescente elle fugue et se retrouve aux Halles Basses, le quartier le plus mal famé de Stuttgart, la capitale de la fédération des Enchanteurs. Elle se rend rapidement compte qu'elle détonne dans ce quartier remplit de mercenaires et de vampires. Elle va devoir travailler pour survivre... et pourquoi pas pousser la porte du Mordret's Pub...
La petite serveuse est un premier tome très intéressant, qui pose bien les bases de cette série.
Le monde imaginé par les auteurs est très bien conçu, très riche. C'est cohérent de la première à la dernière page.
J'adore les vampires et j'ai beaucoup aimé le personnage très intrigant de Mordret. Il surprend, je me suis posé pas mal de questions sur lui.
Naola est une jeune fille intelligente, débrouillarde même si jusqu'à là elle a été plutôt choyée et gâtée. C'est un personnage riche et très intéressant là aussi. Elle n'imagine pas vraiment où elle met les pieds en arrivant dans ce quartier et en quittant les siens..
J'ai également apprécié les personnages secondaires, à commencer par Jérome, ami de Naola.
L'histoire est très bien ficelée et j'ai vraiment passé un bon moment de lecture avec tout ce petit monde.
Ma note : 4 étoiles

J'ai d'abord été attiré par la couverture de ce livre puis le résumé m'a paru bien alléchant. Mais je me suis dit "attention, grosse attente, grosse déception". Mais en fait, pas du tout.
J'ai adoré suivre Naola dans ses errances dans Stuttgart, suite à la "trahison" de ses parents. La description haute en couleurs des bas-fonds de la ville nous donne envie de la suivre dans ses péripéties. Les personnages qu'elle croisent sont plus vrais que nature et forment une jolie galerie de gueules cassées.
Les auteurs place leur histoire dans un univers très construit, sans pour autant nous abreuver de description longues et ennuyeuses. L'intrigue qu'elle déroule est cohérente et se base plus sur l'histoire de Naola, sans pour autant nous assommer de détails magiques qui ne ferait pas avance l'histoire. C'est la magie qui est au service de l'histoire et non l'inverse.
Le duo Noala - Mordret fonctionne parfairement et nous laisse entrevoir de jolies situations pour la suite. Suite, qui j'attends avec impatience, bien évidemment.
Merci à Netgalley et HLAB pour ce très chouette roman.

Je me suis lancée dans cette lecture comme l'héroïne s'est élancée hors de chez elle. Sur une envie subite mais pour ma part due à de la curiosité et non de la colère et du dégout.
Naola est une jeune fille de quinze ans, avec des convictions, un peu de rébellion aussi mais rien de spécifique. Comme chaque jeune, elle rêve devant un cadre mnémotique de changer le monde, de lutter contre les injustices … Alors quand cet homme se dresse à sa porte, blessé, elle sent en elle surgir une fibre héroïque. Que les événements vont vite transformer en film d'horreur.
Ne pouvant plus supporter de vivre chez ses parents après cela, elle va fuguer emplie de dégout,de colère et de honte. Elle ne veut plus jamais avoir affaire à eux, faire sa vie seule et trouver un emploi pour lui permettre de reprendre l'école à la rentrée en toute indépendance.
Mais la vraie vie ne ressemble en rien au feuilleton de ces cadres. Pour éviter d'être repérée par l'utilisation de sa magie, elle va se déplacer par elle-même, marcher et marcher encore jusqu'à atteindre les quartiers des Halles Basses. Et c'est là que la jeune femme bourrée de ses préjugés de petite fille choyée va devoir faire face pour la première fois à des individus que tout lui oppose. C'est ainsi le début d'une aventure pas toujours rose, loin de son monde un peu édulcoré de jeune fille de bonne famille mais qui au final s'avérera plus lui correspondre.
Dans ce monde post-apocalyptique, empli de magie et de créatures surnaturelles, mi-humaines ou mi-méca nous allons assister à l'éducation à la dure de notre héroïne.
Les auteures ont créé un monde particulier dont on en apprend peu encore dans ce tome mais suffisamment pour comprendre ou croire comprendre les tenants et aboutissants : la Fédération d'un côté celui de la justice et l'Ordre de l'autre celui de la tyrannie.
Hélas les apparences sont parfois trompeuses et Naola expérimentera à nouveau la trahison, la souffrance et le désespoir. Pourtant elle s'en tire tout de même plutôt bien cette ado de 15 ans quittant une vie plutôt protégée pour un quartier malfamé. Bien entendu elle va passer par des hauts et des bas mais cela va l'endurcir et la porter petit à petit vers le monde des adultes.
Ce roman tout en étant parfois sombre et trouble n'en est pas pour autant dépourvu de lumière et d'espoir. Nao, jeune femme forte et fragile à la fois a un coeur pur dans ce monde sordide. Après quelques déboires, elle va devoir se créer sa carapace à la force du poignet mais aussi de l'ambition.
Je me suis laissé emporter malgré moi dans ses aventures. Je l'ai suivie, soutenue. J'ai, tout comme elle, été désabusée de ma naïveté. Et en colère de mes oeillères. Mais j'ai aussi été émerveillée par cette ville et ses décors. Les descriptions de ce coucher de soleil sur les toits, ces sensations en hexoplan, la découverte de ses ruelles et de ses habitants, tout cela a été un moment de lecture magique qui m'a fait le dévorer en quelques heures.

La suite nous promet un sacré paquet d'échanges prometteurs, de bagarres peut être ou de complots. L'oie blanche ne l'est plus. de même, Mordret m'a rendue curieuse, méfiante ou même interrogative. Ce vampire sombre cache beaucoup et j'ai hâte de creuser cela aussi. le jeu des faux-semblants va pouvoir prendre tout son essor. le duo Nao-Mordret est délicieux comme un paquet de chips au vinaigre. On plisse la bouche à son côté piquant mais on en redemande. Je me frotte les mains d'avance de lire cela.

La voici la voilà ! La chronique de mon tout premier livre numérique !

Je l'avoue, j'ai mis du temps à céder aux sirènes de ce « nouveau » (comme je fais toujours tout avec 12 trains de retard) mode de lecture, mais… c'était sans compter la découverte de NetGalley ! Je soupçonne cette plateforme d'être un traquenard à lui tout seul ! Moi qui avait juré mordicus qu'on ne me prendrait pas en flagrant délit de lecture numérique, j'avais déjà repéré une dizaine de titres en moins de 30 minutes. Grosse, grosse, grosse volonté donc.

Pour cette première tentative, mon choix s'est porté sur Bienvenue au Mordret's Pub de Cloé et Tatiana Duc, que les éditions HLAB ont accepté de me faire découvrir !

Nous voilà propulsés plusieurs centaines d'années dans le futur, à Stuttgart, qui est devenue la capitale de la Fédération des Enchanteurs. Naola Dagda, 15 ans, coule des jours heureux avec sa mère, Hyzerfrid, et son père, Britton. Tous les trois, comme bon nombre de leurs concitoyens, sont des sorciers.
Un soir, un événement tragique a lieu au domicile de la famille. Naola, choquée par la manière dont ses parents ont géré la situation, s'enfuit dès le lendemain. Bien décidée à ne pas être retrouvée, elle échoue aux Halles Basses, le quartier le plus mal famé de la ville.
Là bas, en tentant de se faire oublier, elle va vite devenir l'attraction phare. Hé oui, une jeune sorcière doublée d'une ado rebelle, ça se remarque dans un repère de mercenaires, vampires et autres mécamages… Surtout quand la dite ado cherche du boulot ! Parce qu'évidemment, Naola va devoir subvenir à ses besoins si elle veut que sa fugue dure. C'est ainsi qu'au cours de sa recherche d'emploi, la jeune sorcière va faire des rencontres de personnages hauts en couleurs. Des gens qui la feront grandir, évoluer, rire…mais certains aussi dont elle devra se méfier.

De fil en aiguilles, de courses en petits boulots, Naola va finir par se présenter au Mordret's Pub. Elle a entendu dire qu'on y cherchait une serveuse. C'est un endroit sombre, mystérieux, effrayant même… un peu comme le patron finalement, Mordret, un vampire. Très vite embauchée, la jeune sorcière s'installe donc au pub où elle est témoin des étranges magouilles de son employeur…

Pour être tout à fait honnête, j'ai eu un peu de mal, au départ, à être vraiment prise par l'histoire, et je ne dois cette réserve qu'à un seul élément : la vulgarité un peu trop poussée à mon goût du langage de Naola. J'ai trouvé un peu dommage qu'on veuille à ce point souligner son côté « ado en crise ». C'est d'autant plus dommage que j'ai été agréablement surprise par le personnage dans son ensemble : une jeune fille indépendante, courageuse, téméraire, qui n'a pas besoin d'un garçon pour se sentir exister ! Bref, je ne pense pas qu'il était utile de vouloir lui donner plus de consistance en lui faisant scander des insultes et des grossièretés régulièrement, ça a même eu l'effet inverse sur moi à plusieurs reprises.

Au delà de ça, j'ai trouvé ce premier tome très prometteur ! L'histoire se met bien en place, j'ai pris plaisir à m'imaginer dans les rues de ce Stuttgart d'un nouveau millénaire, dans un monde où les simples humains se terrent et où les sorciers sont au pouvoir. Les relations entre les personnages, notamment entre Naola et Mordret, sont intéressantes et j'ai vraiment envie de savoir ce que nous concoctent Cloé et Tatiana Duc pour la suite ! Pour revenir sur le point que j'évoquais plus haut, je n'oublie pas pour autant que Naola, étant une ado, c'est un personnage susceptible de beaucoup évoluer et je me plais à penser que toutes ses qualités seront très vite plus développées dans la suite de ses aventures.

Une bonne surprise pour ce premier essai de lecture numérique, en sachant que je suis dans un rejet total depuis l'émergence des e-pub, il y a quelques années. C'est vrai, je suis très attachée à mes livres, les vrais, ceux qui trônent en maîtres dans chaque pièce (ou presque) de mon appartement. Mais comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis (paraît-il), je me suis dis qu'à presque 30 ans, il était sans doute temps de (peut-être) réviser mon jugement. C'est un pari réussi puisque j'ai d'ores et déjà d'autres lectures en attente, même si, pour être honnête, l'objet livre restera pour moi au dessus de toutes les autres alternatives de lecture !

Bref, je n'ai qu'une chose à dire : Mesdames Duc, j'attends le prochain tome !

Bonne lecture 🙂

Le Joli
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