AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Commissaire Maxime Tellier tome 2 sur 4
EAN : 9782755688566
388 pages
Hugo Poche (03/06/2021)
4.1/5   181 notes
Résumé :
Brillante commissaire de police, Maxime Tellier enquête sur des morts suspectes dans un même immeuble, quand la DSC, l’équipe de profilers de la gendarmerie, la sollicite pour un cas bien particulier. Plusieurs jeunes femmes ont été assassinées dans des mises en scène soignées. Signe distinctif du tueur : il a pris soin de découper sur chaque cadavre un morceau de peau. Une signature qui rappelle à Maxime sa première affaire : s’est-elle trompée de coupable ? A-t-el... >Voir plus
Que lire après L'arlequinVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
4,1

sur 181 notes
Mes rendez - vous avec Sandrine Destombes ont , jusqu'alors , été toujours un peu complexes et je suis , une fois de plus , embarrassé d'avoir à parler d'un roman qui , s'il ne m'a pas rebuté, ne m'a pas non plus "transporté ".
Le sujet ? Je vous laisse le découvrir sur la quatrième de couverture après, bien entendu , avoir apprécié l'esthétique couverture , porteuse d'un sens à découvrir au fil des pages .
Si j'ai horreur des résumés ( qui , souvent en disent beaucoup trop ) , je vous informe que nous allons partager le quotidien de policiers lancés sur une enquête des plus complexes .Ces fins limiers , acteurs de second plan , sont " placés " sous la coupe de Max , un personnage " cabossé " comme il se doit doit dans ce type de roman . Je trouve cependant que sa vie personnelle se place dans l'excès, voire dans le caricatural .Certes , elle est peut - être attachante , courageuse , charismatique si l'on veut , je ne peux pas vraiment adhérer, la ficelle , puisque ficelle il y a , est vraiment ...juste incroyable .
On se croirait ( ce n'est pas péjoratif ) dans une série télévisée qui ne se fixe que sur l'action sauf que là , l'action est bien trop réduite et que les personnages trouvent devant eux un " espace trop grand "pour s'exprimer .En clair , les personnages ne parviennent pas à m' intégrer à leur équipe , manquent de ...plein de choses.
L'écriture est " facile " et les ( trop ) nombreux dialogues donnent un peu de rythme à un récit qui en manque sérieusement. Des rebondissements auraient été bienvenus...
J'ajouterai que l' intrigue est loin de d'être claire et , surtout , crédible . On trouvera , au début du roman une autre enquête dont on peine à comprendre l'utilité si ce n'est apporter un peu d'originalité, un moment de " détente " un peu amusant mais pas vraiment convaincant..
A me relire , je me trouve un peu sévère mais il faut bien livrer un avis sincère. D'autres avis seront certainement plus " flatteurs " que le mien et tant mieux. " Tous les goûts sont dans la nature ", personne n'ayant raison , tout le monde ayant ses raisons , d'où la richesse de nos échanges...
Voilà. Un roman " qui se tient " mais qui ne m'a pas fait vibrer.Je ne pense pas poursuivre ma découverte de cette auteure mais je lui souhaite " bonne route " .
Commenter  J’apprécie          561
Mine de rien, on s'y attache à Max...
Je viens d'en faire les frais ! Et pas qu'un peu.
Alors, je vous explique...
Max, c'est l'héroïne principale des livres de Sandrine Destombes.
Maxime Tellier, de son vrai nom, c'est une femme flic, qui a traversé déjà pas mal d'épreuves difficiles dans sa vie, avant de débuter cette nouvelle enquête de l'Arlequin.
L'arlequin, c'est le nom donné à l'assassin de plusieurs jeunes femmes, qui prend un soin macabre à mettre en scène les corps dont il a ôté la vie.
Sa signature ? Un morceau de peau découpé sur le cadavre de chacune.
Sous ses airs de thriller tout à fait classique, où suspens et tension sont au rendez vous, j'ai eu quelques jolies surprises, émotivement parlant.
Par ci, par là, quelques frissons nous parcourent, lors de la découverte de certaines scènes morbides.
Le ventre et le coeur se serrent lorsque de fracassants événements nous sont révélés.
Mais ce que je n'avais pas vu venir du tout ! C'est mon empathie pour Max.
J'pensais être bien rodée par les flics torturés, pourtant...
Sans déconner !
Tout le long de cette enquête superbement bien menée, je n'ai pu soupçonner que cette femme endurcie finirait par me faire pleurer !
Je suis naturellement très émotive, mais d'habitude, je le sens rapidement venir le trop plein d'émotions qui va me faire craquer...
Mais là ! Non...Comme envoûtée...
Juste 3 malheureuses petites pages, alors que je pensais que tout était fini, juste quelques petits mots échangés, après un dénouement à la hauteur, ont suffit à me faire plonger, à faire couler mes larmes et à me broyer mon petit coeur tout sensible qu'il est...
Elle m'a prise en traître ! Ca fait mal !!!
Alors, pour la peine, je vais lire la suite, dès que possible...
Na !
Parce que c'est pas possible, là !
Et pis, forcément, le précédent m'intrigue aussi beaucoup...
Quelques indices m'ont permis de penser que le cadre pourrait fortement m'intéresser...
Bon... Vous l'aurez compris ! Je n'en ai pas fini avec Sandrine Destombes !
Et j'espère bien qu'elle va continuer à me faire vibrer tout autant, encore longtemps.

Merci à mon Enzo à moi d'avoir déposer ce livre sous mon sapin.
Commenter  J’apprécie          360
Découvert grâce à mon ami babeliesque Missmaglivresque78, le roman de Sandrine Destombes fut pour moi une bonne surprise.

La commissaire Maxime Tellier enquête sur la mort de jeunes femmes dont un morceau de peau a été prélevé par le tueur. Ce rituel macabre évoque à Max, une de ces premières affaires. Pourtant, un coupable avait été arrêté…

L'intrigue est joliment ficelée, le rythme est soutenu. L'auteur donne suffisamment d'épaisseur à ses personnages pour que l'on s'identifie à leurs peines et angoisses. Les petites histoires secondaires dynamisent l'ensemble du livre et une fois la dernière page tournée, l'on se dit : encore !
Bref, je rajoute sur ma liste de livres à lire, le premier tome des enquêtes de Maxime Tellier : Faiseuse d'anges.
Commenter  J’apprécie          350
Je viens de passer quelques heures à la chasse aux tueurs en série.
La commissaire Maxime Tellier se voit confier, en quelques heures, deux enquêtes. D'abord, ce sont des morts mystérieuses dans un même immeuble, puis c'est un capitaine de gendarmerie qui vient chercher son aide pour traquer "l'arlequin", un assassin qui a, à sa grande surprise, peut-être déjà croisé la policière une douzaine d'années auparavant.
Sandrine Destombes réussit le pari de nous tenir en haleine jusqu'aux dernières pages de son roman. Tissant la toile de l'intrigue patiemment.
Ma première rencontre avec cette auteure et ses personnages que j'ai hâte de retrouver dans d'autres enquêtes, tant je me suis attaché à eux.
Un bon thriller, c'est bien sûr, du suspense et de la tension autour de crimes à élucider, un mystérieux assassin qui joue au jeu du chat et de la souris et une équipe d'enquêteurs qui ne lâchent rien.
L'arlequin, c'est tout ça, avec des personnages que Sandrine Destombes prend le temps de faire vivre, ménageant ainsi quelques courtes pauses dans un récit qu'elle mène de main de maître.
Amateur du genre, je vous le dis, à découvrir sans hésiter.
Commenter  J’apprécie          300
L'Arlequin, publié une première fois en 2015 aux éditions Nouvelles Plumes, a été entièrement récrit pour la présente édition par Hugo Poche. le style de Sandrine Destombes est fluide et entraînant, enchaînant des mots et des tournures simples afin de se focaliser sur le contenu, ce qui ne signifie pas que l'auteur sombre dans la facilité, bien au contraire. Elle privilégie une langue accessible afin de permettre au lecteur de se concentrer sur l'enquête: "Max alluma son ordinateur et se massa les tempes en fixant l'écran. La journée allait être longue...Elle ouvrit un document vierge et nota les points que venait de lui exposer Paul et qu'elle estimait assez importants pour ne pas être oubliés. Cela lui permettrait également d'avoir un support quand elle se retrouverait face à la veuve de Desbeaux." (Page 68).

Thèmes: prostitution, trafic d'êtres humains, tueur en série.

La petite touche de l'auteur: humour: outre le caractère difficile et la personnalité attachante du commissaire Maxime Tellier, l'auteur distille des pointes d'un humour parfois désopilant, parfois grinçant, souvent issues des pensées de son personnage: "Tout le monde l'accueillait chaleureusement, un verre à la main. Max n'y comprenait rien. Elle ne fêtait que ses cinq ans de poste. Ils feraient quoi pour ses dix ans? Un feu d'artifice au Champ-de-Mars? Quant à son pot de départ à la retraite, elle ne préférait même pas y penser!"..."Max lui serra la main en retour, incapable de dire quoi que ce soit. -Une prochaine fois, peut-être, dit-il avant de saluer Alex et José, et de s'éloigner. -Oui, peut-être, répondit Max dans un filet de voix. Oui, peut-être....Wouah! c'est sûr qu'avec autant de répartie, le mec ne va pas pouvoir tenir une seconde sans vouloir te revoir!" (Page 60)..."-Tu peux m'expliquer pourquoi il se passe toujours plus d'une heure entre le moment où une fille te dit qu'elle arrive et le moment où c'est vraiment le cas? Vous vivez en perpétuelle ellipse temporelle ou quoi? Max posa son sac dans un coin et lui répondit avant même de lui faire face: -Et toi, tu peux m'expliquer pourquoi les mecs ne peuvent pas s'empêcher de nous comparer aux autres filles alors qu'ils savent pertinemment qu'ils signent leur arrêt de mort en le faisant?" (Page 244).

L'intrigue:

Mi-décembre. Trois morts suspectes dans le même immeuble du 16e arrondissement de Paris. Albert Desbeaux, pharmacien, a vraisemblablement été poussé sous un bus. Serait-ce un meurtre commandité par son épouse aristocrate à cause de ses moeurs douteuses? En rapport avec le fait qu'il se trouvait dans le collimateur des Stups pour trafic d'amphétamines? Ou Max et son équipe ont-ils affaire à un serial killer?

C'est alors qu'une ancienne affaire resurgit, une enquête remontant aux débuts de Max, quand elle travaillait sous les ordres de son mentor, Enzo Bertolone: en moins de trois semaines, deux victimes "sauvagement agressées, cause de la mort identique, tout comme la mise en scène des corps...Exactement le même mode opératoire que pour Irina Povlona dont le crime avait été attribué au proxénète Sergueï Coscas. de terribles doutes gangrènent peu à peu l'esprit de Max: serait-il possible qu' Enzo se soit trompé de meurtrier? Comment envisager une telle option? Et si c'était le cas, cela signifiait que le véritable assassin de la jeune femme courait toujours et était responsable des deux meurtres de L'Isle-sur-la-Sorgue? Comment endosser une telle responsabilité?

Max, se replongeant dans ses souvenirs, est contrainte d'admettre que, douze ans plus tôt, l'enquête a peut-être été classée un peu trop vite...Et de coopérer avec le capitaine Brémont...Et surtout, d'en parler avec Enzo...

De nombreuses qualités pour cette ré-écriture d'un roman initialement publié en 2015.

Son originalité: un crime ancien, en apparence résolu, qui trouve ses ramifications dans le présent...Ou une enquête actuelle dont les racines remontent à une affaire vieille de douze ans...C'est selon. En tout cas, les fils d'une intrigue qui se mêlent tout en abordant des thèmes aussi douloureux que le trafic d'êtres humains, la prostitution. Et oblige Max à comprendre l'essence même de son métier: ne jamais, JAMAIS, se fier aux apparences. Aller au fond des choses et ne négliger aucun fait, si minime soit-il. Sa confiance en son mentor, alors qu'elle n'était qu'une bleue, l'a égarée sur une fausse piste. Bien entendu, elle ne lui jette pas la pierre. Comme on dit, l'erreur est humaine. Sauf que certains se payent au prix fort...

Les réflexions in-petto de Max en italique souvent drôles, la commissaire étant une adepte de l'auto-dérision, principe rafraîchissant, l'empêchant de tomber dans la neurasthénie, et permettant au lecteur de lever un peu le pied avant de se replonger dans les horreurs que les humains sont capables d'infliger aux autres.

Le +: les tueurs en série vus d'un point de vue scientifique avec l'intervention du capitaine Brémont, joignant la réalité à la fiction d'une manière vivante: "Tout ça pour dire, reprit le capitaine Brémont, que je serai ravi de collaborer avec vous sur cette affaire. Vous vous êtes déjà retrouvée face à un tueur en série, vous savez que le timing est quelque chose qu'on ne peut pas prendre à la légère, et enfin, je sais d'expérience qu'il ne faut jamais rien refuser à une femme déterminée." (Page 95).

Vous l'aurez compris, je suis une fan inconditionnelle de Sandrine Destombes. J'apprécie particulièrement son style énergique mais également son empathie. Certes, elle raconte des histoires dérangeantes, sanglantes et glauques parfois, mais elle le fait sans voyeurisme, sans se complaire dans la violence gratuite. Certaines choses, notamment la prostitution, la maltraitance, doivent être dénoncées, et elle le fait avec brio, toujours en tenant compte de la psychologie de ses personnages enquêteurs, tellement humains, eux aussi en proie à des émotions pas toujours faciles à contrôler.
Lien : https://legereimaginarepereg..
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Tu peux m'expliquer pourquoi lorsqu'une fille te dit qu'elle arrive, il se passe plus d'une heure avant que ce soit le cas ? Vous vivez en perpétuelle ellipse temporelle ou quoi ?
Commenter  J’apprécie          170
Je trouve juste dommage que les jeunes ne soient pas un peu plus respectueux avec notre langue. A croire qu’ils ont tous suivi les cours de français au centre de formation de Clairefontaine.
Commenter  J’apprécie          60
Comme si on devenait une personne responsable à partir du moment où on a quelqu'un dans sa vie.
Commenter  J’apprécie          130
Elle essaya de jauger sa sincérité. Cet homme la déstabilisait. Max se vantait d'être en mesure de déceler au premier rendez-vous ce qui mettrait un point final à une éventuelle relation. Un sixième sens qui la mettait instinctivement en alerte et qu'elle vivait comme une malédiction. Ce pouvait être un comportement trop suffisant, ou à l'inverse trop mièvre. Un passé trop chargé, une attitude arrogante...Il y avait toujours un détail qui l'empêchait de s'emballer. Enzo disait que c'était une manière puérile de se protéger.
Commenter  J’apprécie          10
Max eut d'un cou la nausée.Elle venait de s'apercevoir qu'elle n'avait même pas cherché à savoir le nom de la jeune femme qui se trouvait juste à côté d'elle,sans vie.Etait-il possible que la traque la rende à ce point inhumaine?Elle en aurait pleuré de rage et de honte.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Sandrine Destombes (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sandrine Destombes
LES DISPARUS DE LA DURANCE - SANDRINE DESTOMBES
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (455) Voir plus



Quiz Voir plus

Les jumeaux de Piolenc

Quels sont les prénoms des jumeaux disparus ?

Zélie et Gabriel
Solène et Raphaël
Caroline et Victor
Justine et Jean

10 questions
33 lecteurs ont répondu
Thème : Les Jumeaux de Piolenc de Sandrine DestombesCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..