AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,5

sur 24 notes
5
9 avis
4
4 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
En préambule, l'auteur suggère au lecteur la bande originale adéquate pour cette lecture. Si j'imagine sans peine que les rythmes d'Enio Morricone s'accordent à merveille avec l'ambiance qu'il pose, j'ai quant à moi opté pour une compil' Aya Nakamura chante Bruel, par pur esprit de contradiction sens de la fête. C'est donc prête à me casser la voix (mais en catchana) que j'ai embarqué pour un éprouvant voyage dans les Black Hills de la fin du XIXe siècle.

Le prélude nous précipite dans le récit avec l'efficacité et l'âpreté d'un coup de poing. le narrateur, s'il est un témoin direct des événements, est d'ores et déjà installé dans les inconfortables cothurnes d'une Cassandre du Far West, spectateur impuissant comme orateur négligé. Alors, il regarde (et pas qu'un peu), mais allô allô, allô ? Il s'interroge au fil des pages, tâchant de recomposer les engrenages de l'explosion d'épouvante bestiale déjà latente ; et l'auteur parvient par là à poser le contexte économique et géopolitique de la novella, tout en évitant de pesants verbiages ou de filandreuses descriptions. Parce que faut pas écouter les bails noirs, mais faut que j'te l'dises quand même.

Le décor lui-même mettra en garde les protagonistes, empêtrés dès leur départ dans une nature hostile déterminée à les engloutir corps et âmes : « Un étrange bruit de succion accompagnait chacun de nos pas sur ce limon infect qui ralentissait notre marche. » Leurs propres natures humaines, altérées de richesses, de racisme, de vengeance, les pousseront dans des affrontements dont l'horreur ne doit rien au surnaturel : « Dans son élan meurtrier [le boulet] emportait un bras ou arrachait une jambe, et laissait dans son sillage des corps démembrés, hurlant d'agonie avant d'expirer dans la boue. » À se demander qui a le droit, qui a le droit d'faire ça, dans le game ?

Mais au-delà de la cupidité et la haine des plus banales, au-delà des embûches d'un environnement sauvage, une tension désincarnée imprègne le récit d'un narrateur à l'acuité exacerbée. Certes, il a le juice, mais comment ne pas perdre la tête, quand la menace se déguise d'abord sous des personnages croqués avec précision : « L'iris et la pupille de ses yeux se fondaient en un disque laiteux, non moins énigmatique que dérangeant » ? Puis elle s'intensifie en abjection comme en violence, à un rythme enlevé. N'en doutez pas, le point de rupture a été dépassé bien avant l'introduction; la frêle illusion d'équilibre qui vacillait dans les premières pages vole en éclats sur un crescendo d'épouvante, et on tchouffe, ça va pas mais pas, mais pas du tout.

N'attendez pas de résolution ni de soulagement dans cette novella. Une fin abrupte dissout l'espérance et la foi en l'humanité « dans les brumes insondables des Black Hills ». Dans un cadre historique à l'atrocité avérée, affûtée par une irrationalité maléfique sans nom, ce Gold Rush réussit un beau doublé dans le monstrueux, servi par une plume fluide et un tempo haletant. Mais même si on est matrixés, on s'en fout, y'aura toujours des fous.
Commenter  J’apprécie          90
Gold Rush 🏜 de Sam Cornell chez Livr'S Éditions

1876, Dakota du Sud, 11 ans après la fin de la Guerre de Sécession, les tuniques bleues du général Crook traquent les troupes des chefs sioux Crazy Horse et Sitting Bull dans les Black Hills afin de se venger du massacre de Little Big Horn. Mais leur rencontre avec une tribu lakota va les entraîner dans l'horreur...

J'ai rencontré l'auteur il y a 2 semaines à Trolls & Légendes. J'avais vu passer ce livre sur les réseaux depuis plusieurs mois, et patatras, j'ai glissé chef ! (Et j'ai eu une jolie dédicace 🥰 )
Avec sa magnifique couverture (The Oracle, sculpture de John Coleman) qui attire l'oeil, ce (trop) court récit entre nouvelle et novella, nous plonge dans le midwest américain après la Guerre de Sécession.
Nous suivons un métis enrôlé pour servir d'interprète entre les militaires et les indiens.
Le récit comporte de nombreux rappels historiques nous permettant de nous plonger sans problème dans le contexte (ce qui pour ma part était vraiment utile, ma connaissance de la période se limitant à quelques albums de Lucky Luke 😅 ).
Petit à petit nous nous trouvons plongés dans une horreur lovecraftienne...
Ça se lit tout seul, c'est plaisant, c'est parfois violent, c'est immersif, c'est instructif... Et c'est malheureusement beaucoup trop court à mon goût! 😁

Et encore merci à la Maison d'édition pour ce QRcode à Trigger Warning bien utile 🤩
Commenter  J’apprécie          51
Et puisqu'il fallait plonger, j'ai plongé dans Gold Rush… En préambule l'auteur conseille de mettre en fond sonore The Ecstasy of Gold, d'Ennio Morricone (BO du film The good, the Bad and the Ugly)… Je n'ai pas pu le faire durant ma lecture, mais je le fais ici pendant la rédaction de cette chronique.

Le récit à la première personne commence fort, et on est très vite dans le bain et intrigué quant aux évènements que nous livre le narrateur. Quelque chose s'est visiblement mal passé pour ce soldat, métis indien, qui accompagnait les troupes du Général Crook.

La première partie de cette novella mène le lecteur a redécouvrir l'histoire tragique de cette Ruée vers l'or de 1876 dans les Black Hills. On y sera horrifié, surpris, révolté. le récit m'a assez vite rappelé le film Little Big Man (d'Arthur Penn), une façon de raconter l'histoire, oscillant entre les souvenirs récents et d'autres plus anciens, plaçant le contexte. Contexte historique, glaçant et horrible…

Mais de l'horreur bien réelle des Guerres Sioux, petit à petit on arrive à d'autres choses bien plus horribles encore, et cette fois ce n'est pas pour rien que l'on vous annonce quelque chose de lovecraftien. Inutile de vous en dire plus, à vous lecteur d'aller le découvrir.

Pour revenir à mon avis personnel, autant sur le fond que sur la forme, j'ai passé un très bon moment à lire Gold Rush !

C'est bien écrit, et le rythme qu'impose l'auteur, Sam Cornell, dans le récit est d'une efficacité redoutable. le plus incroyable, c'est que tout à la lecture de ce conte émaillé de suspense, on apprend des choses sur cette période de l'Histoire américaine, et c'est ni pompeux ni ennuyeux. Et il n'en reste pas moins qu'il y a à la fois de l'action et du frisson.

Si j'avais juste quelques petits trucs à reprocher, ce serait que le narrateur s'exprime trop bien (mais c'est vrai qu'il y a une explication et une bonne raison à cela), et que Gold Rush se dévore trop vite…

Avec Gold Rush, Sam Cornell vient ajouter une sacrée belle perle dans la collection des histoires d'inspirations lovecraftienne. Une fois qu'on a lu, il est difficile de l'oublier, j'ai bien l'impression qu'on tient là un futur grand classique.
Lien : https://scriiipt.com/2023/05..
Commenter  J’apprécie          50
Ayant apprécié La collision des mondes, j'ai de suite été attirée par la nouvelle production de Sam Cornell. Je remercie Livr'S Éditions pour ce cadeau et l'auteur de m'avoir contactée. L'intérêt porté à mon humble blog me touche énormément. Dans les instants de doute, je me souviens de votre présence et de vos paroles. Ça me boost. Bon, je laisse de côté le moment marshmallow pour vous présenter ce petit lingot qui m'a transporté le temps de quelques pages dans des contrées lointaines.

Alors que les tuniques bleues traquent Crazy Horse et Sitting Bull, un événement terrible se produit dans les Black Hills. Quelque chose d'horrible, d'innommable et d'incroyable.

Gold Rush nous plonge en pleine guerre de territoire, en 1876. À la suite à la crise économique, de nombreux Américains brisent le traité de Fort Laramie et les Amérindiens ripostent face à l'envahisseur qui souille leurs terres sacrées pour une poignée de pépites. le récit débute par l'interrogatoire de notre narrateur, un métis, qui suivait les troupes américaines en tant que traducteur. Personne ne croira ce dont il a été témoin. Après un commencement lent qui dépeint le contexte (bienvenue pour les incultes du Far West comme moi), l'histoire nous happe tels les marécages dans lesquels les chevaux s'embourbent. Bon, la métaphore liée au décor de la novella n'est pas top, mais vous voyez le sentiment : c'est prenant au point de ne pas savoir sortir la tête de l'intrigue.

La troupe rencontre un village de Lakotas sur son chemin. Affamés, éreintés par le temps peu clément des collines, le capitaine Mills et le traducteur le rejoignent afin de demander sans possibilité de refus, des vivres pour les hommes. On ressent la tension des échanges avec le chef sioux qui leur met sous le nez les injustices des dirigeants blancs.

Sam Cornell n'élabore pas un simple récit d'horreur sur fond historique. Il se sert de la trame pour porter des messages forts et dénonce les actes terribles perpétrés par les Américains pour une question de territoire. Comme si ce continent n'était pas assez vaste pour accueillir tout le monde.

Le racisme a sa part belle, comme la déshumanisation des Amérindiens par les Blancs. Rappelons que les Américains parquaient comme des boeufs des êtres humains dans des réserves naturelles. Non seulement ils leur enlevaient des droits, mais également la liberté et la dignité. On y retrouve aussi les exactions des hommes, dits civilisés, qui violaient les femmes. Des horreurs qui me répugnent bien plus que les monstres ancestraux que l'auteur fait surgir.

Des monstres tapis dans l'ombre des Black Hills et qu'on ne devrait jamais réveiller. Un monstre qui s'éloigne des créatures classiques, légendaires pour revêtir les visions de l'angoisse. Bien que je n'aie pas tremblé devant elle, j'ai adoré cette incarnation de la peur, la manière dont elle se déploie et rampe vers les esprits pour les capturer.

Beaucoup le désignent comme lovecraftien. J'ose avouer que je n'ai lu qu'un seul ouvrage de ce romancier, et je ne l'ai pas apprécié, contrairement aux oeuvres de Sam Cornell. Donnez-lui sa chance, si vous êtes comme moi.

En bref, Gold Rush expose les horreurs humaines sur fond de ruée vers l'or. Une confrontation entre deux civilisations, l'une qui se bat par avidité, l'autre pour conserver sa liberté. le tout mené dans un récit court, prenant et convaincant qui ne laisse personne indemne.
Lien : https://uneloupiotedanslanui..
Commenter  J’apprécie          40
En quelques pages Sam parvient à poser un contexte historique, une atmosphère et une intrigue claire et concise. Malgré un thème que l'on retrouve à travers de nombreuses oeuvres cinématographiques sur les odieuses actions perpétrées sur les populations amérindiennes on s'indigne encore avec force de l'horreur de la colonisation américaine. Je ne divulgacherai pas l'intrigue ici mais les dernières pages du livre rendent d'autant plus odieuses les exactions des « êtres civilisés ». J'ai lu cette nouvelle d'une traite. C'est une excellente lecture même si je trouve que les formats de 666 pages soient plus adaptés à la densité d'écriture de Sam et sa capacité à faire de sa fiction un étrange et troublant dévoilement de la vérité historique.
Commenter  J’apprécie          30
Le commentaire de Martine :
Un petit roman très intéressant et captivant qui mélange cinq genres littéraires, le fantastique, l'historique, la nouvelle, l'horreur et l'aventure. Vous allez peut-être me dire, ce n'est pas trop pour une nouvelle de moins de cent pages, je vous répondrai que non, c'est cela qui fait sa richesse.
Sam Cornell souligne tous les moments historiques lorsque des attaques et des massacres exécutés par les Américains envers les Amérindiens, en ajoutant quelques éléments fantastiques qui sont influencés par l'univers de Lovecraft. On se retrouve en 1876, dans des guerres de territoire, des Américains ont brisé le traité de Fort Laramie, ce qui n'a pas aidé la relation des Amérindiens puisqu'ils ont riposté pour défendre leurs terres sacrées, face à cet envahisseur. le narrateur de ce récit est un métis qui servait de traducteur aux Américains. L'histoire est alimentée par les souvenirs récents et ceux anciens, dans un contexte déplorable et ignoble, surtout révoltant et terrifiant des conflits violents avec les Sioux.
Sam Cornell a réussi, il a toujours de la finesse et de la délicatesse qui me plaît. C'est ce qui rend ces récits intelligents. Il a créé une ambiance sombre, qui tient le lecteur en haleine, j'aime qu'un auteur puisse imprégner le lecteur dans son histoire. Ils osent soulever des thèmes qui ne s'affrontent pas facilement, le racisme, l'ostracisation des Amérindiens par les Américains, le fait d'enlever aux peuples indigènes leurs droits, leur dignité jusqu'à leur liberté, en commettant des violences immondes envers eux, les Américains étaient des monstres.
Ce roman retrace les atrocités et les horreurs que des êtres humains ont été capables de perpétrer, une énorme querelle entre deux civilisations. Je vous conseille de vous laisser tenter par un écrit de cet auteur et je pense que vous allez aimer, c'est un écrivain marquant, s'exprimant avec tact et subtilité.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
Commenter  J’apprécie          20
Sam Cornell aime les contradictions. La preuve, il est normand et vit en Bretagne, ce qui pousse d'ailleurs le sens de la contradiction au rang de bravoure. Et de la bravoure, il y en a dans sa dernière novella, parue comme son roman, La Collision des Mondes, chez Livr'Editions. de la bravoure... et de la peur aussi, cette dernière étant l'inévitable porte à affronter lorsque l'on affronte l'inconnu.

L'auteur nous plonge dans les Black Hills, en 1876, soit onze ans après la fin de la Guerre de Sécession, en pleine guerre semi-ouverte contre les nations indiennes. Je dis bien "semi-ouverte", car comme Sam Cornell nous le rappelle au travers de notes en bas de page, l'histoire confrontant les américains aux amérindiens est faite de traités brisés, de moins en moins vastes réserves que l'on "offre" et de monceaux de ressources et d'or que l'on convoite, sans oublier ce peuple que l'on cherche à annihiler en l'assimilant dès que possible.

Le format choisi est donc la nouvelle, et c'est ainsi fort naturellement que l'on entre avec brutalité dans le vif du sujet, aux côtés de ce métis, fruit d'un viol, éclaireur dans le corps d'armée du général Crook. Ce dernier est un militaire aveuglé par la soif de sang, cherchant à venger le massacre de Little Big Horn, où les hommes du 7ème de cavalerie, menés par l'arrogant Custer, furent défaits par une coalition de cheyennes et de sioux dirigés par les légendaires Crazy Horse et Sitting Bull. Et l'on comprend très vite que les tuniques bleues ont visiblement encore connu un épouvantable sort dans l'automne rigoureux qui traverse le territoire lakota, et en tournant les pages, nous allons découvrir l'horreur qui se cache dans les sombres collines, au fond de ce ravin bien caché du reste du monde, et probablement pour de saines raisons.

Le style est direct, sec, et le court récit se dévore sans que vienne jamais l'envie de faire une pause tant le besoin de tourner la page est pressant. L'auteur ne s'est jamais caché d'écrire une histoire lovecraftienne, mais n'attendez pas pour autant de voir apparaître les noms de Cthulhu ou du Necronomicon. C'est en cela que la filiation est parfaitement réussie, comme avait su le faire, dans un style certes très différent, Fred Chappell avec son superbe Dagon. Tout est suggéré, monte en degrés, et s'impose quand l'horreur survient, forcément indicible tant elle dépasse l'entendement et prend soin de garder ses secrets, se nourrissant de l'ombre du récit comme de celle des décors choisis. le côté historique a été étudié avec soin, et la véracité du contexte - le massacre de Little Big Horn et le besoin de vengeance qui suivit, culminant en 1890 à Wounded Knee - aident à s'immerger dans le récit, passant de ce qui pourrait passer pour un témoignage véridique au western pur et dur avant de culminer dans l'horreur la plus pure.

En avançant dans la partie western, lorsque les tuniques bleues se rapprochent d'un campement lakota menés par un chaman empli de sagesse et maniant habilement l'ironie, alors que son colosse de fils s'impose comme une force de la nature que l'on a hâte de voir entrer en action, on se prend à regretter de n'être que les brefs passagers d'une nouvelle, passant à côté du développement des personnages et de la tension qui mériteraient, en plus du contexte historique, le format d'un roman. Et puis on entre dans le pur fantastique, alors que l'horreur des combats propres à l'humain a déjà marqué dans le sang la rétine du lecteur, et l'on se dit finalement que ce format court est finalement bien pensé, car il permet au récit de conserver sa part de mystère là où le roman aurait fort logiquement apporté son flot de détails nuisant finalement à l'intrigue et à l'imaginaire. C'est ainsi qu'il appartient au lecteur de combler les creux et de nourrir l'histoire.

Une bien belle réussite en fin de compte, et puis pour les lovecraftiens qui voudraient une vengeance d'indien étalée sur un voire plusieurs romans, revenez ou découvrez les aventures de Misquamacus, le terrifiant Manitou de Graham Masterton !

Vous pouvez retrouver cet article sur mon blog, consacré pour partie à la musique metal et pour l'autre versant à mes lectures lovecraftiennes (je vais augmenter ce côteau ombragé, y ajoutant au fil de l'eau ma vaste Lovecraftothèque personnelle).
Lien : https://beyondthewallofsleep..
Commenter  J’apprécie          20
Une très belle découverte!
J'ai adoré la plume riche et précise de l'auteur et son incroyable capacité à nous faire vivre son récit.
Certes, le format est court mais l'histoire est incroyablement intense!
Entre un prologue puissant, un développement narratif aussi instructif que passionnant et un final explosif comme on n'en voit que trop rarement, Gold Rush est un livre que tout amateur de fantastique se doit de posséder!
Merci pour cet excellent moment de lecture!
Commenter  J’apprécie          00
GOLD RUSH

de Sam Cornell

80 pages
Novella / mai 2023
Livr's Édition

Une découverte pour moi de cet auteur avec cette novella sombre et abrupte.

Un décor planté dans les Black Hills, le long de la rivière Bighorn en 1876 lors d'une des batailles les plus notoires des Etats Unis.

Situé à la frontière entre la fiction et la réalité, ce récit a la particularité de s'appuyer sur un cadre historique sur lequel s'est indéniablement documenté l'auteur.

Une période agitée, extrêmement violente, où la haine et la vengeance règnent.

Des destins taillés à coup de hache et de baîllonnette.

Le fiel innonde les hommes qui vont accumuler les initiatives désastreuses et déclancher un véritable bain de sang.

Un style narratif entièrement maitrisé.
Beaucoup de profondeur dans le récit.
Un roman mémorable qui pulvérise la frontière entre le bien et le mal.
Un univers fouillé au millimètre prés, qui nous immerge dans une expérience unique.

Une novella intense, un énorme coup de coeur en ce qui me concerne.
Un auteur que je vais continuer de suivre de très près.

Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (65) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
973 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

{* *}