Cet ouvrage est un petit bijou ! Empreint de douceur, de calme et de vérités. Des vérités partagées par tous les êtres humains.
C'est un voyage philosophique à travers la vie, la mienne, la vôtre, qui met en mot des choses que, d'une certaine façon l'on sait déjà, mais qu'il est bon de lire, de décortiquer et de savoir partagé.
C'est l'histoire de notre commune humanité à l'échelle individuelle. Et c'est splendide autant qu'agréable.
J'ai moins aimé les illustrations, pas très utiles ni très parlantes à mon sens.
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acheté avant tout pour le lien entre le texte philosophique et les illustrations, j'ai rapidement laissé de coté les illustrations, trop classiques, trop lisses, à mon avis, pas ce que j'attendais, pour lire et relire au fil du temps quelques passages de cette "vie humaine"...
j'y ai même inséré des post it qui suppléent ma mémoire défaillante et me permettent de retrouver les mots
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Il m'éclaire sur ce qu'est un adulte. C'est quelqu'un qui a renoncé au bonheur, en tout cas à celui qu'il espérait à seize ans, qui n'y croit plus, du moins pour lui ou les gens de sa génération, mais qui ne peut s'empêcher, s'il a des enfants, de le rêver pour eux, de l'espérer pour eux, follement, anxieusement, désespérément... Cette inconséquence est belle. C'est notre part de folie. C'est notre part de passion. C'est notre part d'enfance, là encore, mais projetée, à cœur perdu, dans une autre...
Une jeune femme et une jeune fille, un homme jeune et un adolescent, ce n'est pas la même chose. Ceux-là ont commencé à vieillir. Ceux-ci n'ont pas tout à fait fini de grandir. Ceux-là sont dans le monde des adultes. Ceux-ci se préparent à y entrer, lentement, difficilement, sans y croire tout à fait.
Une mère adoptive est une mère. Une mère biologique n'en est vraiment une que par les soins donnés, que par l'attention, l'éducation, l'amour.
Il y a "un général devoir d'humanité", souligne Montaigne, qui nous attache "non aux bêtes seulement, qui ont vie et sentiment, mais aux arbres mêmes et aux plantes".
Toute vie est reçue. Il ne reste qu'à la vivre. Engendrée et non pas créée. Il ne reste qu'à l'inventer.
Peut-on être matérialiste et défendre une conception stricte de la morale ou de la vertu ? Oui, selon le philosophe André Comte-Sponville. Ce dernier s'appuie notamment sur son expérience d'ancien croyant devenu athée pour affirmer qu'on peut se passer de Dieu pour connaître le bien : "Il n'y a pas de lien entre la morale et la métaphysique."
André Comte-Sponville s'est confié sur le sujet lors de la masterclass qu'il a donnée pour Philosophie magazine, en décembre 2023. Pour revoir cette "Fabrique des idées" dans son intégralité, rendez-vous ici :
https://www.philomag.com/articles/replay-revivez-la-masterclass-dandre-comte-sponville-pour-philosophie-magazine
Et pour assister à la prochaine masterclass, avec le philosophe allemand Heinz Wismann, le 28 mai prochain à 18h30, c'est par ici !
https://mailchi.mp/philomag/20240528masterclass-peter-sloterdijk
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