Un chef d'oeuvre de l'horreur psychologique, où les informations et preuves objectives de la menace ne sont distillées qu'au compte-goutte, par le dosage savant de la narration. L'horreur de ce qui est montré et de ce qui est caché se complètent parfaitement, au point que même les battements d'ailes d'un papillon de nuit au milieu de pins enneigés peuvent contribuer à faire monter l'angoisse.
Algernon Blackwood fournit une vive évocation des paysages du Canada, où il entremêle les légendes indiennes et son mysticisme personnel, célébrant l'immensité intimidante des forêts de conifères primordiales face aux silhouettes humaines (mais le sont-elles encore ?) perdues dans la nuit polaire.
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