Tarzan, tome 1 : Seigneur de la jungle

La couverture est superbe.
L'impression de relief qui y est imprimée, donne à cette jungle née du pinceau d'Eric Bourgier une profondeur et une impression d'immensité.
De plus, la silhouette jetée au premier-plan dans l'ombre d'une vieille branche ajoute au mystère de cet homme que l'on suppose déjà sauvage.
Quelle belle affiche pour cet album avant même de l'avoir ouvert.
C'est d'ailleurs une des qualités de la maison Soleil de veiller au soin apporté aux couvertures de ses albums.
Celui-ci est l'adaptation du premier Tarzan d'Edgar Rice Burrough.
"Tarzan seigneur de la jungle".
Mais, malheureusement, je ne suis pas fan du dessin de Stevan Subic.
Certes, il imprime du mouvement au récit mais il manque selon moi de clarté dans le coup de crayon, ce qui pêche surtout dans l'expression des visages mais aussi dans certains paysages.
La colorisation et la découpe des planches sont impeccables, trés adaptées au type du récit.
Elles lui impriment de la force et accentuent les ambiances.
Mais deuxième déception, le scénario et les dialogues ne collent pas vraiment au récit d'Edgar Rice Burroughs, même s'ils lui sont fidèles dans les grandes lignes.
Une érotisation exagérée et une violence sanglante et forcenée les font s'éloigner du récit initial.
Par exemple, pourquoi avoir remplacé le passage très significatif du livre de Burroughs où Jane découvre le médaillon autour du cou de Tarzan par un bain ressemblant plus au "lagon bleu" d'Henry de Vere Stacpoole qu'à "Tarzan of the apes".
Et puis, Tarzan offrant des petits oiseaux morts à Jane !
Non, en fait.
"Soudain elle perçut un bruit étouffée derrière elle.
En poussant un petit cri, elle sauta sur ses pieds et se retourna.
Tarzan était là, les bras remplis de fruits mûrs et juteux".
C'est plus classe, non ?
Et, c'est dans le livre de Burroughs ...
On sursaute donc, parfois, au fil de cette adaptation, mais pourtant, au final, s'il n'est pas une réussite extraordinaire dans l'exploitation du mythe créé par Burroughs, l'album s'avère être un assez bon moment de lecture.
Mais qui, je crois, ne marquera malheureusement pas durablement la légende de Tarzan ...

BD HISTOIRE.
A une époque où la guerre faisait rage entre darwinistes et créationnistes Edgar Rice Burroughs explore les frontières entre l'homme et l'animal, entre la civilisation et la barbarie, entre la raison et la passion. A l'époque du triomphe de l'Occident, il met un coup de pied dans la fourmilière avec un bon sauvage aux antipodes du suprématisme, de l'impérialisme, du colonialisme, du racisme et du sexisme… Bien évidemment les ayatollahs SWJ ont lancé une fatwa contre la prétendue incarnation du patriarcat raciste et sexiste du mâle blanc hétéro cis. Et bien évidemment ils n'ont rien compris, et faute de comprendre le passé ils veulent l'effacer comme ont voulu le faire tous les révisionnistes totalitaires... Mais ici, nous sommes d'abord et avant tout en face d'une excellente adaptation en bande dessinée d'une oeuvre qui a largement contribué à la longue lutte des populares contres les optimates !
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Une adaptation du roman d Edgar Rice Burroughs que j étais curieuse de découvrir. J ai ete séduite par la couverture mais aussi par la mise en couleurs des vignettes. Au niveau des vignettes , j ai trouvé certaines vraiment petites et j ai eu du mal parfois à comprendre le dessin. Mais dans l ensemble cela reste un bel ouvrage.
Je ne m attendais pas à du Disney, mais j ai quand même été surprise par la violence de la BD. C est une histoire de goûts c est sûr mais c est un peu trop pour moi. J aurais bien soufflé un peu avec un peu plus de romance par exemple. J ai regretté qu il y ait si peu de vignettes de la rencontre de Jane et de Tarzan. Je suis restée sur ma faim.
Je remercie Babelio et les éditions Soleil pour cette découverte.

La couverture en impose, avec ce personnage vu de dos, et ce fond trouble de forêt vierge. Malheureusement, le dessin de l'histoire n'est pas à ce niveau, souvent sombre, des couleurs ternes, des effets de dégradés intempestifs, une mise en page surchargée d'effets, de destructurations, c'est assez difficile à lire, à déchiffrer. Évidemment, il y a Tarzan, le personnage emblématique, une légende. Pour donner un nouveau sens, les auteurs ont choisi un angle un peu gore avec beaucoup de sang, et érotique avec une insistance maniériste sur les corps, choix assez tapageurs et qui n'apportent rien de nouveau pour autant. de plus, le scénario insiste lourdement sur les faiblesses de la version originale, Tarzan qui apprend à lire écrire et parler anglais tout seul avec les livres, hum, hum. Alors, est-ce cette ènième adaptation se justifiait, ma réponse est clairement “NON”. Pas du tout indispensable.

Je remercie les éditions SOLEIL et Babelio pour l'envoi de cette Bande Dessinée.
Qui ne connaît pas Tarzan, le seigneur de la jungle, et son cri légendaire ?
En ce qui me concerne, je garde le souvenir du Tarzan incarné au cinéma par le nageur olympique Johnny Weissmuller et, plus tard par les dessins animés de Walt Disney regardés avec mon fils.
Ici, les auteurs ont fait le choix du Tarzan des origines celui du premier roman de 1912 de l'auteur américain Edgar Rice Burroughs,''une adaptation fidèle et sombre du roman", dixit les Editions Soleil.
Concernant cette nouvelle adaptation , c'est le visuel de la couverture qui m'a plu : un dessin clair avec des couleurs douces dans les tons bleu/vert, couverture par Eric Bourgier que je félicite au passage.
Aussi, quelle surprise à l'ouverture de la BD !!
Les dessins de Stevan Subic sont quelque peu déstabilisants, rien à redire concernant le rendu des grands singes, les gorilles, par contre les humains ont les visages ridés, creusés, exsangues, les yeux enfoncés dans les orbites, je n'adhère pas du tout.
Les vingt premières pages sont sans texte, les couleurs très sombres.
La mise en page, l'agencement des cases est résolument moderne (quelle évolution depuis les premières BD !).
Ici les auteurs ont fait le choix d'une mixité entre les cases étalées en bandes horizontales et verticales ce qui donnent des planches très réussies.
Les couleurs sont sombres et froides ,exception faite des scènes dans le village des cannibales qui sont rendues par des couleurs chaudes (jaune, orange et rouge).
Par contre, ayant personnellement lu le roman, je suis étonnée de certains changements qui , à mon sens , n'apportent rien.
Voici quelques exemples :
dans le roman les parents de Tarzan sont abandonnés sur une île après une mutinerie, ils ne font pas naufrage; le félin est une lionne Sabor et non pas une panthère ; Kala, la mère gorille de Tarzan est tuée avec un arc et des flèches empoisonnées et non par une lance; Tarzan ne parle pas et sait seulement écrire en anglais, puis le capitaine d'Arnot lui apprend à parler en français.Il ne rencontre pas son grand-père et Jane n'épouse pas Canler.
Donc l'adaptation n'est pas si fidèle que ça !
Au final, un pari à moitié réussi pour ce premier tome.