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Emiliano Tanzillo (Autre)
EAN : 9782505120162
104 pages
Dargaud (06/10/2023)
3.38/5   69 notes
Résumé :
Ve siècle. Dans la Grande-Bretagne déchirée par les guerres, le roi Arthur se lève pour rassembler les peuples celtes. « Un royaume, un roi, une foi ! » proclament fièrement les Chevaliers de la Table Ronde. Cependant, cette noble quête de paix entraîne le bannissement des anciens cultes et des traditions magiques...

Loin de ces tumultes, au coeur des Terres Libres, un jeune Celte aux énigmatiques yeux vairons découvre qu'il est le fils d'une puissant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
3,38

sur 69 notes
J'ai été légèrement déçu par cette BD bien que ma lecture avait plutôt été agréable. L'ambition de l'auteur était de remettre au goût du jour l'une des histoires arthuriennes tombées dans l'oubli et dont il aurait fait des recherches pendant plus d'une décennie pour la réhabiliter auprès du grand public. C'est un objectif tout à fait louable.

Cependant, dans le fond, la trame va demeurer assez classique et va même emprunter certaines scènes à des oeuvres que nous connaissons déjà. On ne parlera pas d'Indiana Jones à la recherche du Graal mais plutôt du premier Harry Potter avec ses trois épreuves et notamment sa partie d'échec géante.

Certes, on sait bien qu'il y a des similitudes entre différents récits et je ne cherche même pas à savoir qui a copié qui. Non, tout cela m'ennuie profondément car il n'y a plus de réelles surprises. Tout est vraiment prévisible avec une construction du récit les plus classiques.

Par ailleurs, alors que la tonalité de départ était plutôt dramatique, voilà qu'on va jouer dans un registre humoristique au registre Lanfeust de Troy. Il ne manquait plus que cela ! On notera également le manque d'épaisseur des différents personnages ainsi qu'un certain manichéisme relevant des productions du siècle dernier.

Comme dit, cela partait de quelque chose d'assez ambitieux pour terminer dans la banalité d'un récit d'aventure humoristique qui finit bien. Bref, autant vous dire que pour moi, il m'en faut plus, surtout au niveau de l'héroïc fantasy, un genre que j'apprécie tout naturellement.
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Une légende qui refait surface, un nouveau chevalier. Je ne pouvais qu'être fascinée.
Nous assistons à deux quêtes du Graal :
_ celle d'un auteur Emmanuel Arioli qui pendant dix ans cherchera des pans de l'histoire concernant ce mystérieux chevalier. Une longue enquête à la recherche de vieux manuscrits, une histoire passionnante, une grande aventure.
_ de l'autre, celle de Sivar, le Chevalier au Dragon, quel récit épique que l'aventure de ce jeune homme aux origines mystérieuses, fils de Lilith, gardienne du Graal, venu à Camelot pour rencontrer Merlin et qui chemin se découvrira certains pouvoirs.
Magie, combats, quête, tout y est pour notre plus grand bonheur. le siège périlleux sera enfin occupé.
Mon attrait pour les mythes arthuriens n'a pas failli. J'en ressors enchantée, émerveillée.
J'ai aimé ce château du Graal qui se déplace et demeure invisible à certains qui fait référence à Shambhala.
Quant aux planches d'Emiliano Tanzillo, elles ont fait l'unanimité chez mes fans de bande-dessinée même si ce n'était pas tout-à-fait mon style.
Je tiens à remercier les éditions Dargaud et Babelio pour ce magnifique album que je vais conserver précieusement.
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Club N°55 : BD non sélectionnée
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Pas de connaissance du documentaire d'Arte pas plus que de l'histoire de la découverte de ce conte Arthurien.

Le Chevalier au Dragon qui mélange donc Arthur et la Table Ronde, Merlin, des sorcières élémentaires, des démons d'un univers parallèle, la quête du Graal,...

L'imagination ne manquait pas au 13eme siècle.


Pas désagréable à lire, mais l'écriture et plus particulièrement les dialogues ne sont pas folichons.

Dessins inégaux mais plutôt jolis par moment.

Bref, on est dans la moyenne " moyennante ", ni mauvais, ni vraiment captivant, ni laid, ni visuellement fascinant.

Plus un public adolescent.

Greg
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Déjà le documentaire de ARTE était cousu de fil blanc mais alors cette BD s'adresse plus à un public jeune, ou naïf... quelle déception.

Très belle couverture ceci dit.

Benoit
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La couverture est splendide mais l'histoire est alambiquée...

Pas franchement convaincu.

Gwen
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Le conte dit qu'après avoir lu Ségurant, le chevalier au dragon, publié par les Éditions Les Belles Lettres, en avoir publié sa critique, je me suis décidé à lire cette fois la BD dont le scénario est écrit par Emanuele Arioli lui-même et cet univers épique, arthurien et merveilleux prend vie grâce aux talents d'Emiliano Tanzillo qui l'a illustré avec éclat. Maintenant le conte cesse de parler pour revenir à la source merveilleuse... 

Que vous dire ? , l'auteur le médiéviste Emanuele Arioli, s'est fait paléantographe ou codicologue pendant près de 10 ans.
Tout démarre en 2010, à la Bibliothèque de l'arsenal de Paris. Dans un ancien manuscrit des Prophéties de Merlin, il découvre le fragment d'un récit inconnu. Il s'agit des aventures d'un chevalier de la cour du roi Arthur nommé Ségurant, condamné par la fée Morgane à poursuivre un dragon imaginaire.
Tel un detective, Emanuele Arioli, remonte le temps et les lieux pour recomposer ce roman oublié qui dévoile un pan inconnu de la légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde. Retrouver aujourd'hui un nouveau roman du Moyen Âge, un roman arthurien inconnu, est exceptionnel. […] Reconstituer l'ensemble du roman est un prodige d'érudition, d'intelligence et de sensibilité.

Alors prendre le pari d'en faire une BD peut paraître audacieux. Car avec un materiau de départ de 28 manuscrits qui constitue ce que l'auteur nomme version cardinale et d'autres versions plus tardives qualifiées de complémentaires ou alternatives.
Autant dire que là, passer du texte arthurien à sa traduction visuelle, cela devient un pari audacieux. le faire évoluer de son enfance, au chevalier de la Table Ronde, c'était loin d'être gagné. Et que dire de cette quête obsessionnelle du dragon que seul lui voit...

Avant tout dans cette version Ségurant devient Sivar.
Emanuele Arioli s'en explique dans la préface : "Le Chevalier au Dragon s'appelle Ségurant (parfois Sigurant) dans les manuscrits français que j'ai retrouvés, mais j'ai préféré ici le nom de Sivar. En effet, Ségurant est en partie inspiré du héros germanique Siegfried et de son équivalent nordique Sigurd, connu aussi comme Sivar dans des ballades scandinaves. Au Moyen Âge, les légendes circulaient bien plus qu'on ne pourrait le croire ! J'ai donc volontairement combiné les inspirations les plus variées, assumant les éventuels anachronismes et le recours à l'imagination. En plus de textes français, latins et italiens du Moyen Age, j'ai puisé dans des sources islandaises, irlandaises, danoises, germaniques, galloises, anglaises, et même dans des chants des îles Féroé que les passionnés de légendes se plairont peut-être à déceler."

Alors l'auteur se plaît à prendre des libertés avec le texte originel y intégrant même des références à la mythologie grecque, avec cet épisode sous formes d'échanges entre le héros et ses acolytes :

"Si au moins on disposait d'un troupeau de moutons...
Pour quoi faire ?
Pour fuir en nous accrochant sous leur ventre !
Mais c'est quoi cette idée ?!"

Voilà qui n'est pas sans rappeler la ruse d'Ulysse pour fuir avec ses compagnons l'antre du Cyclope Polyphème....

Autre reference à la mythologie grecque, celle de l'énigme du Sphinx à Oedipe, cette fois version arthurienne :
" Si vous êtes capables de résoudre l'énigme suivante, nous vous croirons peut-être.
Mais prenez garde : si vous vous trompez, nous vous mangerons....
Nous sommes au-dessus de la terre, nous enveloppons lacs et forêts et nous nous querellons avec le soleil.... Qui sommes-nous ?
Les brumes.... Vous parlez des brumes du château du Graal."

Au fur et à mesure, que les aventures du chevalier avancent le dessin se fait différent, prend des teintes plus contrastées avec des choix presque oniriques. du rose pour ce qui touche à la magie et au merveilleux, le verts pour les personnages plus "fantastiques", des camaïeux de rouge bien entendu lorsqu'il s'agit de la fameuse chasse au dragon, que seul Ségurant peut voir....
Le résultat est d'un dynamisme indéniable, et s'avère un magnifique complément graphique au livre initial...

L'illustrateur le dit lui-même : "C'était merveilleux de pouvoir me mesurer à des personnages aussi iconiques. L'objectif du scénariste et de l'éditeur était explicitement de ne pas "se reposer" sur l'aspect traditionnel de personnages comme Merlin, le roi Arthur et Morgane. L'espoir est d'avoir réussi à leur donner une nouvelle apparence tout en conservant leur charisme."

Allez un dernière énigme pour finir ce billet :
" Pour nous prouver que vous êtes capables de passer avec succès les épreuves qui vous attendent, répondez à cette quadruple énigme, chacun une réponse.
Qui a toujours faim ?
Qui ne fléchit jamais ?
Qui vit toujours ?
Qui ne se tait jamais ? "

Faites vos jeux ou plongez-vous dans la BD pour y trouver le réponse.....
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Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée le Chevalier au dragon.
Ve siècle.
Dans la Grande-Bretagne déchirée par les guerres, le roi Arthur se lève pour rassembler les peuples celtes.
« Un royaume, un roi, une foi ! » proclament fièrement les Chevaliers de la Table Ronde.
Cependant, cette noble quête de paix entraîne le bannissement des anciens cultes et des traditions magiques..
Loin de ces tumultes, au coeur des Terres Libres, un jeune Celte aux énigmatiques yeux vairons découvre qu'il est le fils d'une puissante magicienne.
Aura-t-il l'audace d'accepter son destin et de partir vers l'inconnu ?
S'embarquera t-il dans une quête hors du commun.. à la recherche du Graal ?
Le Chevalier au Dragon est une bande dessinée basée sur la découverte historique réalisée par Emanuele Arioli.
Au bout de dix ans de recherches dans toute l'Europe, il a réussi à reconstituer un texte perdu depuis près de sept cents ans relatant la légende du roi Arthur. Il s'est allié aux talents d'Emiliano Tanzillo qui l'a illustré avec éclat. J'ai tout de suite accroché avec les dessins et j'ai plongé avec plaisir dans cette nouvelle aventure, moi qui apprécie beaucoup ses légendes :)
L'ensemble donne un épisode de la Légende Arthurienne réussi, autant au niveaux des textes que des illustrations ou de la colorisation.
Même si un peu trop linéaire à mon goût. Il aurait été intéressant de creuser un peu plus la psychologie des personnages. Je reste sur un petit sentiment de pas assez, d'inachevé.
J'ai aimé découvrir Sivar, sa quête de la vérité, toutefois il m'a manqué un petit quelque chose pour être totalement captivée et convaincue par ma lecture.
Le chevalier au dragon est une bonne bande dessinée et chapeau à Emanuele Arioli pour tout les recherches qui ont permis d'aboutir à ce résultat, à la reconstitution d'un manuscrit égaré.
Je vous le conseille si vous aimez les légendes arthuriennes et le note quatre étoiles:)
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critiques presse (3)
ActuaBD
02 janvier 2024
L’album joue efficacement avec les codes du genre. Le découpage extrêmement rythmé et les couleurs très vives d’Emilano Tanzilo permettent également de rendre très actuelle cette épopée du XIIIe siècle, dans lequel on retrouve tous les ingrédients des grands récits médiévaux !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LigneClaire
12 octobre 2023
Une saga très mouvementée, colorée, bien construite qui va raccrocher les wagons avec Arthur revisité. [...] Du charme et de l’action, un dragon qui interroge, une adaptation très réussie. Un dessin qui marque.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
LaTribuneDeGeneve
11 octobre 2023
Au dessinateur Emiliano Tanzillo, Arioli fournit un scénario très détaillé, avec des cases décrites précisément. À travers un découpage très dynamique, le premier nommé livre des planches spectaculaires.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Un royaume, un roi, une foi !
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Britannia, Ve siècle

L'ère de l'Empire Romain touchait à sa fin, une nouvelle période commençait : le Moyen Âge.
Les Romains s'étaient retirés de la Grande-Bretagne - la province de Britannia, comme ils l'appelaient - sous la pression des Pictes, des Saxons et d'autres peuples venant du Nord ou de la mer.
Les peuples Celtes de la Grande-Bretagne étaient en conflit entre eux : les plus " romanisés" s'opposaient à ceux qui perpétuaient leurs traditions dans des régions périphériques qu'ils appelaient les terres libres.
Un chef de guerre pacifia alors plusieurs peuples avec le rêve de reconstruire une nouvelle Britannia unifiée.
- Que le sang celte et le sang romain mêlés dans nos veines viennent irriguer un coeur unique : celui du Royaume de Logres !
- Longue vie au Roi Arthur !
Camelot le Château du Roi Arthur
- Un royaume, Un roi, Une foi !
Le Roi Arthur s'entoura des meilleurs chevaliers de l'époque : les Chevaliers de la Table Ronde.
- Que Dieu notre Seigneur guide notre roi !
Mais cette paix retrouvée avait un prix : l'écrasement des anciennes traditions par celles que les Romains avaient amenées avec eux.
L'art magique du Seidr et les anciens cultes furent bannis du royaume de Logres.
Certains préférèrent la voie de l'exil et rejoignirent les terres libres : la Cornouaille, le Pays de Galles, le Nord et les Îles.

(INCIPIT)
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Si je comprends bien, les croix indiquent les lieux où le chateau du Graal a été aperçu par le passé, et Stonehenge en fait partie.

Stone quoi ?

PFFF... Il faut tout t'expliquer. C'est le cimetière que Merlin a construit en faisant voler ces pierres. Uther Pendragon, le père du roi Arthur, est enseveli ici.

Ouah ! On dirait plutôt que ce sont des géants qui ont fait ça !
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... sur l'île Non-Sachante, au large de la Grande-Bretagne, vivait un garçon nommé Sivar. Il avait des yeux vairons comme sa mère Lilith dont il n'avait jamais rien su.

Avec les yeux qu'il a c'est forcément le fils d'un esprit malfaisant.

Et sa mère ? C 'est vrai que c'était une sorcière ?
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Nous sommes suspendues au-dessus de la terre, nous enveloppons lacs et forêts, et nous nous querellons avec le soleil...

Qui sommes-nous ?
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