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Citations sur La mort n'existe pas (50)

L'intuition, c'est un peu comme les étoiles en plein jour. Elles sont là en permanence, mais demeurent invisibles à cause de la lumière du soleil qui masque leur rayonnement. La lumière subtile de notre intuition est masquée par l'éclat aveuglant du fonctionnement écrasant de notre cerveau-mental. Parvient-on à mettre notre cerveau en sommeil ou à l'éduquer qu'apparaît alors le ciel étoilé du monde de l'intuition, la dimension non locale du réel.
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- C'est l'esprit qui crée la réalité. La réalité que vous observez est la manifestation de l'âme, une projection. Elle utilise le corps, le cerveau comme un projecteur de réalité.
[...] Les individus biologiques mortels que nous sommes ne seraient que les simples projections matérielles et éphémères d'une conscience fondamentale non locale capable d'exercer, dans la situation actuelle, une influence sur la matière. Comme si nos corps, et l'ensemble de la réalité matérielle, étaient juste des images projetées sur un écran et, dans le cas présent, la conscience non locale le projecteur. Ce qui dès lors donne vie et anime les corps, comme l'ensemble de la réalité matérielle, ne se trouve pas sur l'écran - dans la matière -, mais dans le projecteur : la conscience fondamentale. C'est fou. Pourtant, il y a plus de deux millénaires déjà, Platon avait émis une idée similaire dans son allégorie de la caverne.
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Comme le dit l'un des plus grands spécialistes mondiaux du cerveau, le neurophysiologiste allemand Wolf Singer, directeur émérite de l'institut Max Planck pour la recherche sur le cerveau :"la perception n'est pas un processus aussi holistique qu'il y paraît. Nous appréhendons une scène complexe en effectuant un balayage séquentiel ; en réalité, nous reconstruisons de mémoire la plupart des éléments que nous avons l'impression de percevoir. Une multitude de facteurs, à la fois conscients et inconscients, déterminent quels sont, parmi les innombrables signaux que nous percevons, ceux qui arrivent à notre conscience."
En d'autres termes, le cerveau interprète en permanence sur la base de ses apprentissages antérieurs. A partir de quelques éléments, il fait apparaître dans notre esprit une vision d'ensemble dans une forme de processus d'imagination qui s'apparente à une "hallucination" ; littéralement, notre cerveau nous trompe.
Notre perception du monde n'est pas une transcription littérale de la réalité, mais une réinterprétation mentale.
Cela vaut pour la perception visuelle, comme pour toutes les autres perceptions cognitives. Toutes sont filtrées, analysées. Nous ne déterminons pas consciemment la façon dont le tri s'opère. Le filtrage se produit en fonction de la manière dont nos organes sensoriels se sont développés et notre cerveau s'est structuré. Ainsi, la façon dont nous percevons le monde est liée à celle dont nous avons appris à en faire l'expérience. Sur la base de cette expérience acquise, le cerveau se concentre sur les signaux sensoriels qui lui semblent essentiels et en déduit ce qu'il va s'attendre à voir.
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Aussi, que la mort surgisse au terme d'une longue existence, ou subitement lors d'un accident ou d'une maladie dans la fleur de l'âge, ce moment n'est pas le choix de la personnalité mais toujours celui de l'âme. Ram Dass s'explique : "L'âme a son agenda propre en prenant naissance en tant qu'être humain. Elle a un certain travail à faire et à terminer sur le plan terrestre. Elle utilise le corps et la personnalité pour effectuer ce travail et, lorsque le travail est terminé, elle quitte ce plan. Les êtres les plus sages que j'ai pu rencontrer m'ont tous assuré qu'une âme ne quitte le plan physique ni un instant trop tôt ni un instant trop tard. Maintenant, pour nous sur terre, qui nous identifions si fortement à notre corps et à notre personnalité, à notre identité, c'est difficile à comprendre. Parce que nous n'écoutons généralement pas assez profondément à l'intérieur de nous-mêmes, nous considérons la longévité de notre vie comme un acquis. Nous avons tendance à considérer le plan terrestre comme l'alpha et l'oméga, nous voulons donc qu'il dure le plus longtemps possible. Cependant, une fois que l'on commence à regarder la vie du point de vue de l'âme, l'image est tout à fait différente."
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Nous sommes des êtres spirituels, vivant une expérience.
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Nous courons sans comprendre vers la mort, tels des somnambules, et nous sommes surpris que cela soit angoissant. Alors nous meublons nos journées de plaisirs éphémères pour supporter cette déconnexion d'avec notre part spirituelle. Cette désunion conduit à ce que l'on éprouve avec impuissance le sentiment que quelque chose essentiel, mais d'inaccessible, manque à notre existence. Ce soleil éteint. Notre âme oubliée.
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Parce que, au fond de notre inconscient, vivent des fantômes.
C'est eux qui ont peur de la vie. De l'inconnu. De l'avenir.
Notre inconscient n'est pas une dimension passive de notre psyché. Une sorte de lieu de stockage où seraient rangés les résidus sans importance de notre existence.
Au contraire. (p. 138)
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”Mon corps : juste de la conscience qui prend forme. La mort serait dès lors uniquement le chemin inverse : la conscience qui change de forme, cessant de se projeter dans une apparence matérielle figée dans le temps. Redevenant elle-même. Cessant d' être confondu avec ce corps qu'elle abandonne, pour retrouver sa vraie nature". (p300)
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Etre vulnérable, c'est se mettre en position de pourvoir écouter ce qui murmure en nous, sans essayer de résoudre quoi que ce soit, sans s'échiner à vouloir "trouver une solution" en "réfléchissant". Parce que plus tu réfléchis à une solution, moins tu es à l'écoute.
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Je suis convaincu que le jour de ma mort je cesserai simplement d’être visible à tes yeux, mais que mon existence se poursuivra ailleurs.
La mort n’existe pas.
Lorsqu’on meurt, on ne cesse pas de vivre. On change de monde.
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