Adèle est la maman d'un garçon de 8 ans. Dans sa vie, tout est soigneusement ordonné. Elle contrôle absolument tout. Sauf le hasard…
Le hasard qui va la faire rencontrer, à la sortie d'un cours de solfège, le nouveau professeur de son fils, Hugues Lionel. Celui-ci va être troublé et va l'appeler Marie. Mais Adèle ne le reconnait pas du tout. Et elle semble perturbée par l'insistance de cet homme.
Alors, est-ce qu'Adèle fait semblant de ne pas le connaître ou a-t-elle vraiment oublié qui il était ?
Le début du roman était prometteur d'une lecture captivante. Dès les premières pages, une tension palpable s'installe entre les personnages, et le prologue nous plonge directement dans l'intrigue principale avec un meurtre dont on connaît la victime. Cela stimule immédiatement notre imagination, nous poussant à échafauder diverses hypothèses au fur et à mesure de notre lecture.
Cependant, malgré ce départ engageant, le roman n'a pas réussi à maintenir mon intérêt. Les personnages, tous plus sombres les uns que les autres, peinent à susciter l'attachement.
Certains sujets sont introduits dans l'histoire sans explication claire, et il manque un développement approfondi. Cela crée une confusion quant à la direction que l'autrice voulait prendre, et l'intrigue perd de sa cohérence. Je n'ai pas retrouvé l'angoisse et le suspense, si présents dans "
Derrière la haine".
L'histoire manque de rebondissements, et l'intrigue avance de manière languissante et la fin, loin d'être grandiose, laisse un goût amer de déception. Je m'attendais à un dénouement spectaculaire, mais il s'est révélé décevant et peu satisfaisant.
En résumé, je suis passée à côté de ce livre, ce qui est d'autant plus regrettable que j'avais beaucoup apprécié mes deux premières lectures de l'autrice. Malheureusement, les deux derniers sont parmi mes plus grandes déceptions du mois de mai. J'ai encore trois de ses livres dans ma pile à lire, mais cette expérience m'a refroidie, et je ne suis pas pressée de les découvrir.