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Expert roman d'amour

Cet insigne distingue tous ceux qui fondent pour ces romans qui parlent de sentiments : amour parfait, trahison, fidélité…qu'importe l'histoire tant que la romance est là.
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Les meilleurs   Dernières critiques
De ruines et de gloire

Akli Tadjer a un grand talent de conteur, aussi est-ce avec un réel plaisir que j’ai suivi sous sa plume le destin d’une famille algérienne entre 1939 et 1962.

Dans le troisième et dernier volet de cette saga, nous suivons Adam El Hachemi Aït Amar, jeune avocat de retour à Alger. Il croit à une Algérie indépendante et démocratique où les algériens de souche et les Européens vivraient en harmonie.

Akli Tadjer s’attarde, sans lasser le lecteur, sur le contexte politique : les partisans de l’OAS affrontent ceux du FLN, sous le regard de l’armée. Le 18 mars 1962, le général De Gaulle a annoncé un cessez-le-feu. En représailles, l’OAS déclenche une insurrection : le 26 mars 1962, 8 jours après les accords d'Evian, les troupes françaises ouvrent le feu sur des manifestants civils favorables à l'Algérie française, rue d'Isly à Alger, faisant 46 morts.

Dans le cabinet d’avocat où il vient d’être recruté, Adam attend l’affaire qui fera décoller sa carrière. Contre ses convictions, il va accepter d’assurer la défense d’Emilienne Postorino, une jeune femme partisane intransigeante d’une Algérie française.

J’ai aimé ce roman pour le contexte historique mais aussi pour ces personnages que l’auteur nous invite à découvrir en mettant en lumière leur quête identitaire.

Adam, brillant avocat formé en France, incarne toutes les contradictions de cette génération prise entre deux cultures. Émilienne Postorino illustre la complexité de la situation des pieds-noirs pendant la guerre d’indépendance. Accusée d’un acte violent, elle se retrouve prisonnière de ses choix et de ses convictions. À travers ce personnage ambigu, miroir des déchirements de l’époque, Akli Tadjer explore la difficulté de trouver sa place dans une Algérie en pleine mutation.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste, chacun dans son rôle fait avancer l’histoire, tantôt politique, tantôt histoire d’amour ou d’amitié.

J'ai été absolument subjuguée par ce roman, où tout fonctionne parfaitement : l’intrigue addictive, les personnages profonds, et l’écriture subtile, parfaite.



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Mes ruptures avec Laura Dean

Un vrai coup de coeur vous amène à changer totalement. Et quand on est adolescente c'est encore pires. Les choses prennent des dimensions importantes. Freddy est sous le charme de Laura Dean, le plus belle fille du lycée. Elle est très libre et n'hésite pas à transgresser les règles. Coucher avec d'autres filles ne lui pose aucun souci. Alors elles se séparent un temps, souvent au moment des vacances puis elle se remettent ensemble après. Ce fonctionnement n'est pas très sain. Frédérica alterne entre espoir, bonheur, tristesse et désespoir. Bien entendu à la fin, l'amitié triomphe sur la toxicité relationnelle.



C'est une bande dessinée très moderne aussi bien dans le fond que la forme. Le dessin est lisible, chaleureux avec des visages réalistes et expressifs. La douceur des couleurs posent un cadre rassurant et bienveillant. La sororité et la solidarité sont omniprésentes. Il n'est pas question d'âge pour la bienveillance et la discussion. En thème, on trouve le basique avec l'amitié entre filles et l'amour. Néanmoins, l'importance est d'évoquer l'homosexualité et la bisexualité. L'entourage et les personnes externes acceptent sans jugement et sans présence de troll. On se concentre sur les émotions et leur communication avec ces impacts concrets. Malgré les turpitudes, c'est globalement positif. On passe un bon moment de lecture. En plus, on nous propose 293 pages. C'est la qualité du récit dans l'aspect relationnel qui est privilégié. . Une bande dessinée qui va ravir plus d'une lectrice. La tolérance et la diversité cela s'apprend et tous les supports de représentations positives sont nécessaires. Donc à offrir aux jeunes et à mettre à disposition dans les bibliothèques scolaires et municipales.
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Minicontes Classiques : le Roi Grenouille

Vous connaissez sûrement le mythe de la grenouille qui se transforme en prince charmant quand on l'embrasse ? Et bien, voulant savoir si c'était vraiment vrai, je me suis procurée ce petit livre. Je tombe des nues, ce n'est pas qu'une légende : figurez-vous que la grenouille se transforme réellement en prince charmant !



Bon après, ici, ce n'est pas l'histoire originale. Elle a juste été adaptée du conte des frères Grimm, que je n'ai jamais lu. Si ça se trouve, ça s'est peut-être pas passé comme ça en vrai. Mais j'aime à penser qu'on ne m'a pas menti et que je pourrais bien trouver mon prince charmant à mon tour... C'est que ça coasse pas mal tous les soirs, pas loin de la maison...



En attendant, je trouve que la princesse, elle, a bien eu de la chance, d'autant qu'elle n'a pas toujours été très gentille avec le prince, du temps qu'il était un batracien... Je veux pas faire ma jalouse mais quand même, c'est pas parce que t'es la plus belle que tu peux te permettre d'être hautaine, surtout avec une jolie et mignonne petite grenouille comme ça. Il aurait mérité mieux, le prince, à mon sens. Mais bref, à ce que j'en dis moi... Tout le monde y trouve son compte à la fin, visiblement je n'ai pas mon mot à dire...



On a trouvé ce petit album jeunesse dans une boîte à livres, avec quelques autres de la même collection. C'est l'occasion de faire découvrir quelques-uns de ces contes classiques à mon petit gnome avaleur de livres en tout genre. Il a choisi celui-ci en premier, pour pouvoir le donner à sa copine ensuite (qui raffole des princesses). J'imagine que l'histoire a été pas mal raccourcie et peut-être même un peu arrangée selon les passages. C'est plutôt mignon avec un gentil message à la fin (l'importance de tenir ses promesses et ses engagements). On est en plein dans le conte de fées, avec une princesse (la plus belle de toutes) et un prince charmant (très beau lui aussi) qui tombent amoureux, se marient et sont heureux jusqu'à la fin des temps. Les dessins enchanteurs et très colorés sont mignons tout plein également.



Sur ce, vous m'excuserez, j'ai pas que ça à faire. Faut que j'aille enfiler ma robe de princesse, ma couronne et mes bottes en caoutchouc. Ce soir, j'm'en vais malencontreusement faire tomber ma balle de ping-pong (je n'ai pas de balle en or...) dans la mare (y a pas de fontaine près de mon château 4 pièces). Espérons que ça coule, une balle de ping-pong !

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Tous nos lendemains

Un roman que j'avais envie de découvrir pour plusieurs raisons : j'aime la plume de l'auteure et le résumé me paraissait vraiment sympathique…



L'histoire est celle de Chloé et Chris, qui s'adorent comme ils s'exaspèrent. Il faut dire qu'ils ont eu une relation et Chris a fini par briser le cœur de Chloé. Mais des années après, lorsque Chloé risque d'être mise à la rue, Chris s'empresse de lui proposer de l'héberger. Va alors commencer une sorte de relation, je t'aime, moi non plus autour des aventures de nos deux personnages…



Dès les premières pages, je n'ai eu aucun mal à me plonger dans cette lecture. Il faut dire que l'auteure fait tout pour nous émouvoir du début à la fin. L'histoire est sympa, les personnages touchants. Mais les thématiques abordées vont aller jusqu'à nous faire pleurer. Oui, il faut prévoir les mouchoirs pendant la lecture de ce roman.



D'ailleurs, la fin est ce qui m'a le plus ému. Je m'attendais à quelque chose de différent, mais en fait, même si j'aurais voulu que cela se finisse autrement, je trouve la fin parfaite pour ce roman.



Chloé est une femme qui a toujours voulu être indépendante, suivre ces rêves malgré les obstacles que lui impose la vie. Elle souhaite une vie professionnelle épanouie, mais aussi une vie personnelle, toute joyeuse. Elle sait que Chris lui a brisé le cœur. Néanmoins, elle ne peut s'empêcher d'espérer auprès de lui. Chloé est un personnage qui m'a beaucoup touché, même si au début, elle ne se confit pas vraiment, elle ment pour ne pas assumer certaines choses.



Chris, quant à lui, a su me charmer par son côté un peu sauveur en venant en aide à Chloé. Mais ce que j'ai préféré chez lui, c'est le soutien qu'il peut apporter aux personnes proches de lui, dont Chloé. Certes, ses relations familiales ne sont pas au beau fixe. Cependant, il va trouver dans l'amitié et dans l'amour toutes les choses qui lui manquent. Ce Chris est un vrai charmeur et il a eu mon cœur dans ce roman-ci.



S'agissant du style de l'auteure, j'ai adoré sa plume, un peu poétique et surtout émouvante. Elle sait nous passer les émotions des personnages et je crois que c'est ce que je préfère dans les romans de Lylyblabla.



Un roman émouvant abordant des thèmes compliqués autour d'une romance qui a fait chavirer mon cœur.



PS : attention, les triggers warnings se trouvent à la fin…
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Plein-Ciel

Si je me suis intéressée à Plein-Ciel, c'est avant tout grâce à la superbe édition proposée par Big Bang. Difficile de ne pas se sentir intriguée et de craquer. J'apprécie vraiment de plus en plus le soin apporté aux romans. Mais ça ne fait pas tout, bien évidemment. Je ne vais pas vous mentir, j'ai mis un peu de temps à me familiariser avec l'univers, une bonne centaine de pages, et puis ensuite, impossible de le lâcher (fort heureusement).



L'univers est somme toute très original. Avec des codes particuliers, des termes spécifiques, c'est tout un monde qui s'offre à nous et que l'on a besoin de dompter. Mais encore une fois, lorsque l'on y parvient, c'est un petit délice. On y découvre une société aussi fantastique qu'horrifique où le merveilleux côtoie la tyrannie. Un aspect d'ailleurs qui est traité de façon très juste et dont le travail psychologique était très intéressant car de très nombreuses facettes sont explorées. Des nuances à foison autant dans les actes que dans la réflexion. Les apparences sont aussi souvent trompeuses, pour le meilleur comme pour le pire. Et c'est dans ce nid de vipères que notre petite Ivoire doit naviguer avec mille précautions.



Ivoire, personnage qui a beaucoup vécu malgré son jeune âge, pourtant toujours naïve sur certains points, courageuse et intelligente mais n'ayant pas toutes les armes à sa disposition pour survivre à l'Opéra. De par sa condition, elle se ferme aux autres et pense devoir subir des maltraitances sans broncher, car après tout, elle est une peau-de-lune. Contradictoire pourtant aussi, et on la voit évoluer au fil des pages devenant une tout autre personne, modelant celle qu'elle était pour survivre mais aussi permettre à ceux à qui elle s'attache d'échapper à la tyrannie de Plein-Ciel. Elle est attachante malgré parfois cette envie irrésistible de la secouer un peu. C'est un sacré petit bout de femme que j'ai adoré suivre.



Et elle n'est pas toute seule dans cette grande aventure. Une multitude de personnages haut en couleurs l'entourent. Certains bons, d'autres mauvais jusqu'à la moëlle. C'est vraiment un panel que j'ai trouvé parfait pour coller à l'univers de l'Opéra. J'y ai retrouvé la même ambiance que dans les premiers tomes de La Passe-miroir et j'ai adoré ce capharnaüm et toutes ces personnalités bien trempées. Une famille étrange et attendrissante avec des relations tout aussi complexe. C'est étourdissant et en même temps joyeux et solaire. A contrario par contre, il y a aussi beaucoup de violence. Verbal mais surtout physique. Deux poids, deux mesures où les "méchants" se montrent d'une cruauté sinistre et souvent gratuite. Opprimés et oppresseurs se côtoyant et exacerbant ainsi une envie de révolte.



Et c'est là tout le centre de l'histoire. Un ras le bol rugissant qui finit par prendre forme et bousculer l'ordre établi. Il ne se fait pas sans heurts, cela va de soi, et la complexité de Plein-Ciel joue avec les faux-semblants et les révélations croustillantes, tout en jouant sur le côté grandiose de l'Opéra. C'est tout une histoire. Et on n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer pour mon plus grand plaisir. Quand en plus, une romance improbable se met en place, j'étais perdue (dans le bon sens du terme, bien évidemment). L'intrigue ne joue pas forcément sur les facilités qui plus est. Je m'attendais à certains événements "classiques" mais que nenni. L'auteure joue encore sur l'originalité. Même si parfois, on sent tout de même le "trop de trop" si cher à Demesure.



Trois points m'ont par contre un peu chagrinée. Le premier : la mise en place de l'univers de Plein-ciel. Il est riche et complexe, et il m'a bien fallu une centaine de pages avant de me sentir vraiment à l'aise. Les doubles pages explicatives qui entrecoupent les chapitres étaient des excellentes aides même si certaines arrivaient un peu tard. Il est toujours compliqué de mettre en place un monde imaginaire, surtout quand il est si original. Je pense par contre que cela peut engendrer des abandons de lecture. Pour ma part, je me suis accrochée, et je ne l'ai pas regretté !



Deuxième point : le nombre incalculable de morts. J'entends que cela appuie la tyrannie mise en place par les entités qui gouvernent ce monde, mais comme le dirait si bien Ivoire au bout d'un moment, il y a cette impression de trop de trop. Franchement, préparez-vous. Personne n'est à l'abri. Et même si je comprends l'idée, pour moi, beaucoup d'entre elles auraient pu être évitées, dans le sens où l'auteure n'avait pas besoin de tuer des personnages pour appuyer son propos. Il y avait d'autres moyens (j'ai encore l'impression de citer des personnages du roman...). La dernière m'a d'ailleurs laissé de marbre. Trop théâtrale et égoïste à mon goût. Elle concerne un personnage avec lequel j'ai eu du mal à m'attacher, il faut dire également, mais j'étais arrivée à un point où je m'attendais vraiment à ce que tout le monde y passe. C'est pour dire.



Dernier point et pas le moindre... Sujet délicat... Je ne pense pas que c'était le message que l'auteure voulait faire passer, mais il y a une impression de "racisme anti-blanc" qui est malaisant. Je m'explique. Notre héroïne, Ivoire, est albinos dans un monde où il semble qu'il n'y ait que des personnes de couleur. Elle est considérée comme une aberration et sa couleur de peau est limite une hérésie. Elle est donc traitée de façon peu amène, pour rester polie. Il y a aussi très régulièrement des réflexions sur la couleur de peau des personnages. Plus la peau est foncée, plus la personne est considérée comme respectable et faisant partie des aristocrates qui n'ont pas vraiment le beau rôle... Et donc, j'ai pour ma part eu le ressenti de l'oppressé devenant oppresseur. C'est très maladroit. Surtout qu’encore une fois pour appuyer le rejet vis-à-vis d'Ivoire, un monde avec une palette de couleurs variées, n'aurait rien changé. Les albinos ont très longtemps été rejetés et cela dans tout le règne animal. Donc j'avoue que même si je suis arrivée à passer outre, cela m'agaçait un peu et je peux aisément comprendre que cela puisse choquer des lecteurs. Je n'arrive pas à comprendre comme la maison d'édition n'a pas fait une alerte concernant ce point.



Plein-Ciel est un roman original à souhait qui joue parfaitement bien avec son lieu de prédilection. J'ai adoré ses personnages charmants à souhait, et détester ceux beaucoup moins plaisants. Des émotions, des messages forts, de la résilience, un travail sur la nature humaine fort plaisant. Une découverte surprenante et décalée.
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Poursuite

Ce livre m'a laissé un sentiment mitigée car j'avais beaucoup d'attentes (du résumé et de Joyce Carol Oates). Après avoir été renversée par un bus, Abby revit de vieux cauchemars qui l'empêchent de vivre normalement et de profiter de son mariage avec Willem. Son enfance a été très difficile, son père très violent faisait peser une lourde ambiance sur leur demeure. Un peu trop de longueurs dans ces souvenirs... un peu de suspens et d'émotions par moments mais j'en suis ressortie un peu déçue. Dommage, j'aime beaucoup cette auteure.
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Urushi

J'ai ouvert ce livre une première fois à la fin de ma lecture de Les pionniers. Je l'ai vite refermé, trouvant le texte des premières pages très fade.J'ai décidé d'attendre un peu et d'intercaler d'autres lectures entretemps

J'ai voulu donner ainsi toutes ses chance à ce livre, d'abord parce que c'est une MC privilégiée pour laquelle je remercie Babelio et les éditions Actes Sud, ensuite parce qu'il y a longtemps que je désirais découvrir cette autrice dont je lis souvent des critiques enthousiastes.



Le deuxième essai a été plus satisfaisant même si je suis restée sur ma faim. Bien sûr, c'est le cinquième tome d'une série, mais je ne pense pas que ce soit un problème, d'après tout ce que j'ai pu lire sur cette autrice. J'ai trouvé que le livre restait un peu trop à la surface des choses, que le style était trop simple.



L'histoire en quelques mots : quelques mois de la vie d'une jeune adolescente, amoureuse de son frère adoptif, cousin par les liens du sang, qui l'ignore. Ces quelques mois vont la voir grandir, aidée par un oiseau qu'elle a recueilli et par l'art japonais du kintsugi. Elle y apprendra la patience.



Un roman qui est vite lu , de par sa taille et son sujet, la simplicité de son écriture. J'ai été séduite cependant par la douceur qui s'en dégage, mais je pense que je l'oublierai vite. Un roman qui rend serein, à lire avant de se coucher pour une nuit calme.



Cela dit, au vu des notes Babelio, il est parmi les moins bons de l'autrice. Je referai peut-être une autre tentative.
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Une terre d'ombre

C'est beau mais c'est triste... c'est la première phrase qui me vient après la lecture de cette histoire poignante lu par Julien Allouf. J'ai choisi la version audio qui se prête bien à l'atmosphère du roman de Ron Rash dont le titre "Une terre d'ombre" est particulièrement bien trouvé.



A l'image de son titre, il y a dans les Appalaches de Caroline du Sud, un vallon maudit où vont se rencontrer deux êtres solitaires.

Elle se nomme Laurel Shelton et vit dans une ferme isolée avec Hank son frère revenue de la Première Guerre mondiale amputé d'une main. Ils se débrouillent comme ils peuvent. Alors qu'elle est rejetée par les hommes parce qu'elle a une tâche de naissance sur le visage, Laurel espère le mariage de son frère pour avoir une amie.

Lui se nomme Walter Smith, c'est un vagabond muet qui joue merveilleusement bien de la flûte. On sait peu de chose de lui puisqu'il ne parle pas.

Ces deux-là vont s'aimer et vivre un moment ensemble à la ferme où Walter aide Hank en attendant la fin de la guerre pour quitter le vallon. Les passages sur la construction du puit sont époustouflants d'autant plus que l'on sait dès le prologue qu'un crâne humain a été retrouvé au fond.



Cette belle histoire d'amour tragique est racontée alors que la guerre n'est pas encore terminée et le décor assombrit encore plus la situation des reclus. J'ai compris assez vite le contexte, ce que j'ai préféré c'est la volonté de Laurel qui prend des risques parce qu'elle ne veut pas "mourir vivante" comme les années précédentes au fond de ce vallon perdu, une terre d'ombre qui lui promet la lumière grâce à Walter. Et puis la fin reste surprenante. Une belle plume à découvrir sans hésiter.





Challenge Entre-deux 2024

Challenge Solidaire 2024

Challenge Coeur d'artichaut 2024

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La saga de Grimr

Encore une fois, Jérémie Moreau nous prouve qu'il était fait pour être conteur en images. Il possède un sens de la mise en récit très particulière. A travers une histoire d'amitié et d'homme, un enfant est obligé de grandir plus vite que prévu. La vie sur une île volcanique est plus difficile qu'ailleurs. La rudesse du milieu fait écho à la rudesse des habitants. Grimr grâce à sa volonté et sa détermination va s'en sortir de bien des situations difficiles. Par contre, face à l'hypocrisie de l'humain et son narcissisme, il ne pourra rien. Et cela va créer sa perte. Peu de gens verront le gamin extraordinaire et déterminé qu'il est vraiment. Grâce à un auteur de saga, sa mémoire ne se perdra jamais. La bravoure ne compte pas le nombre d'argent hérité de son père ou détourné. Grâce à la tradition de l'écrit, celui qui n'avait pas de nom, a pu acquérir un statut d'homme en sauvant un village d'une mort certaine.



Niveau graphisme, on est loin du classicisme. On garde des cases et le reste c'est de la couleur. On y admire ces paysages sauvages, dures et rudes. Les teintes sont foncées, alliant marron et vert. Un travail combinant un crayonné numérique avec de l'aquarelle. Il souligne à merveille les conditions périlleuses dans lesquelles évoluent le personne principal. D'autant plus que l'on voit des traces de crayons. On sait que le bédéaste pourrait faire quelque chose de très précis et net.
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Seasons, tome 3 : Un printemps pour te succ..

Ce troisième tome de la série nous permet de découvrir une nouvelle héroïne de la bande de copine. Mère célibataire, elle cherche à tout prix à mettre à distance son ex malsain et dangereux. Elle rencontre par hasard un jeune, beau, riche entrepreneure à la réputation sulfureuse (car travaillant autour de la prostitution) qui cherche à redorer son image.

Un mariage arrangé est décidé mais bien sûr, les tourtereaux finiront par s'aimer...

La romance est assez classique et offre quelques scènes pimentées pour rester dans les canons du genre. Le côté vraiment intéressant du livre vient pour moi des sujets abordés que l'on ne rencontre pas tous les jours. L'ex, pervers narcissique, abusif psychologiquement, est perturbant de réalisme. Et je suis curieuse de savoir si les informations autour de la prostitution délivrée dans le roman sont vraies.

Une lecture qui se déroule toute seule et qui donne envie de découvrir le dernier tome.
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Heartstopper, tome 5

Cela fait un moment que j'ai lu le début de ce comics (mais j'ai regardé la série tv entre-temps pour me remettre dans l'univers). J'ai été très heureuse de retrouver les personnages d'Alice Oseman et cette belle luminosité qui se dégage du récit.

Ce tome aborde le côté sexuel d'une relation amoureuse, le tout avec bienveillance et acceptation, mais également l'équilibre fragile entre l'individualité et le couple... Faut-il faire passer l'autre avant soi ? Comment envisager d'être séparé ? Quel avenir pour une relation à distance ?

Autant de sujets importants dans la construction de soi à l'adolescence que ce soit dans la communauté LGBTQIA+ ou autres...

Maintenant j'attends avec impatience la suite de la série afin de savoir ce que l'avenir réserve à Nick et Charlie.

Une série doudou, qui fait du bien par le regard qu'elle porte sur la société.
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En vérité, Alice

Un livre que j'ai eu du mal à terminer.

Ma culture religieuse étant pour ainsi dire nulle je me suis perdue dans cette fameuse procédure et j'ai trouvé les passages assez longs.

Par contre le thème de la femme "fascinée" par son mari m'a beaucoup intéressée.

C'est à mes yeux inexplicable mais noius savons que cela existe.



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Dernier week-end de janvier

C'est un ami qui est aussi mon metteur en scène dans la pièce de théâtre pour laquelle je joue qui m'a prêté cet ouvrage et je l'en remercie vivement car sans lui, je serai probablement passé à côté de ce magnifique livre.



Ici, le lecteur se voit plongé dans l'euphorie du festival d'Angoulême, l'un de mes rêves, à savoir participer en tant que visiteuse bien sûr à ce prestigieux festival de la bande-dessinée, moi qui me remets à peine du dernier festival du Livre organisé dans ma ville pour la deuxième année consécutive. Pour les auteurs, cela doit être fatiguant certes mais aussi exhalant de rencontrer ses fans qui vous disent sans arrêt qu'ils adorent ce que vous faîtes. Mais il y a aussi la rencontre avec les autres auteurs qui font partie du même milieu que vous donc avec lesquels forcément vous avez des affinités mais il y aussi la rencontre avec le public, pas nécessairement des fans d'ailleurs. C'est ce qui arrive à notre protagoniste, Denis, scénariste venue dédicacer sa dernière BD sur Hitler. C'est à cette occasion qu'il va faire la rencontre de Vanessa,, une belle ORL qui est venue avec son mari à Angoulême. C'est plutôt lui d'ailleurs qui est fan de la bande-dessinée mais entre Denis et Vanessa va naître une sorte d'alchimie au cours de ces quelques jours - bien qu'il soit plus vieux qu'elle et que sa femme et ses deux grands fils l'attendent à Paris - une sorte de coup de foudre qui ne s'explique pas et qui, ils le savent parfaitement tous les deux, ne pourra durer que le temps de ce festival, un temps hors du temps mais une rencontre dont on se souviendra longtemps...



Un roman graphique inspiré de faits réels pour ce qui est des auteurs mais dont tout le reste est tout droit sorti de l'imagination de l'auteur (quoique), tout en noir et blanc avec parfis juste une esquisse des personnages, notamment lorsqu'ils sont dans les fêtes (le off du festival), ce qui m'a littéralement bluffé car cela m'a étrangement plongé dans l'ambiance d'un seul coup, moi qui ai encore de grandes lacunes en ce qui concerne mes connaissances sur le 9ème art ! Une lecture que je ne peux que vous recommander en vous assurant que, fans de BD ou pas, vous ne serez pas déçus !
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The True Love Experiment

Après The Soulmate Equation, j'étais vraiment curieuse de découvrir l'histoire de la meilleure amie de Jess, Felicity alias Fizzy. Autrice de romances, Fizzy n'est jamais tombée amoureuse et cela commence à peser pour elle. Surtout quand elle n'arrive plus à écrire une seule ligne. Et si cette émission de télé-réalité que lui propose Connor, un père célibataire bien trop sexy pouvait lui permettre de trouver l'inspiration mais aussi l'amour ?



Même si vous comprendrez surement grâce aux petits rappels, je vous conseille fortement de lire The soulmate equation avant de lire The True Love Experiment. Puisque les deux histoires sont liées, par le concept de River mais aussi parce que les deux héroines sont meilleures amies. Ainsi, pour apprécier pleinement les deux histoires, mieux vaut les lire dans l'ordre.



Vous l'aurez compris, cette romance tourne principalement autour de cette fameuse émission que doit produire Connor. Lui qui est habitué aux documentaires sur la faune et la flore n'a pas le choix que de proposer une télé-réalité style Bachelor avec une femme. Une mission que s'annonce complexe d'autant que Fizzy, celle qu'il a recruté pour cela émet de nombreuses conditions et compte bien le faire tourner en bourrique. D'autant qu'à côté de ça, une amitié s'installe et une tension est palpable dès le début de leur relation. Trouver l'amour à Fizzy sous les caméras et ne pas craquer pour elle sont les deux missions de Connor et comme on l'imagine aisément, l'un n'ira pas sans l'autre.



Une attirance immédiate, une Fizzy qui n'a pas froid aux yeux et un Connor qui tente de prendre du recul. Je dois dire que j'ai bien aimé ma lecture. J'avais quelques doutes avant de commencer parce que j'ai toujours plus d'attentes en commençant une histoire d'autrices que je connais. Mais ça se lit super bien ! C'est drôle, très visuel dans le sens où on s'imagine totalement les situations que vivent nos personnages, et mignon à la fois. Bon, c'est vrai que ça démarre assez vite, cette attraction entre eux, et que j'aurais voulu que justement, ça prenne plus son temps. Mais l'essentiel de l'intrigue amoureuse réside dans le fait que Fizzy va devoir avoir des rendez-vous avec ses prétendants sous les yeux de Connor.



Connor que j'ai beaucoup aimé. J'avoue avoir apprécié le fait qu'il soit plus sur le retrait avec Fizzy. Il se retient, il tente de rester pro et en même temps, on sent qu'il est sous le charme, et pas que par le biais de son point de vue. Mais surtout, c'est un père célibataire très sérieux. J'ai adoré la relation père/fille et aussi aimé le fait que l'ex ne soit pas l'ennemie numéro 1. Ils sont en bons termes et ça change. Côté Fizzy, j'ai aimé son côté pétillant mais je n'ai pas pu m'identifier à elle, notamment sur toute la première moitié. Des caractères opposés, son côté sans attache et très rentre-dedans ne m'a pas permis de me retrouver en elle. Toutefois, je me suis attachée sur les derniers chapitres. Des chapitres qui d'ailleurs ont ravie mon coeur de romantique. J'avoue que j'aurais aimé avoir plus de moments qui sont relatés sur les dernières lignes. J'ai trouvé qu'on avait pas assez ces moments de complicités en dehors de quelques moments surtout sur le début avec Stevie notamment.



En conclusion, un bon moment de lecture. Connor et Fizzy se complètent bien et j'ai apprécié avoir leur histoire. Une petite préférence pour The soulmate equation tout de même, notamment niveau dosage de spicy et le fait que je m'étais davantage attachée à Jess mais c'était une bonne lecture que je vous conseille.
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Recettes cubaines pour guérir un coeur brisé

Après avoir adoré Better than the movies, j'avais plus que hâte de découvrir le nouveau titre de Comet. On reste dans la romance Young Adult douce et mignonne mais cette fois avec un peu plus de mélancolie et comme thème principal la cuisine. A noter que cette lecture vous donnera grandement envie de manger. Un très bon moment de lecture avec des personnages attachants et de beaux messages.



Lila avait tout prévu. Reprendre la boulangerie familiale avec sa sœur sous les bons conseils de sa grand-mère, emménager avec sa meilleure amie, le tout aux côtés de son petit ami. Mais voilà que le destin vient tout contrecarrer. Sa grand-mère décède, sa meilleure amie part au Ghana et son petit-ami la quitte. Elle sombre petit à petit et ses parents décident de l'envoyer les trois mois d'été en Angleterre, chez sa tante. Entre grisaille, découverte des thés, nouvelles rencontres et espoirs pour l'avenir, Lila pourrait bien être charmée par Winchester, les tricots et Orion...



Une bien jolie découverte avec Recettes cubaines pour guérir un cœur brisé. Un roman qui nous plonge dans les rues d'Angleterre grandement facilité par Orion, qui joue les guides touristiques. J'ai beaucoup aimé me laisser embarquer à bord de Millie et découvrir le petit train-train quotidien de nos personnages en voyant petit à petit Lila sourire de nouveau et croire à un avenir possible suite aux trois événements qui se sont produit. De beaux messages derrière cette histoire, mettant en avant l'amitié, la famille, la cuisine et l'amour.



Lila est une héroine qui souffre. Le deuil, et les ruptures avec sa meilleure amie et son petit-ami l'ont profondément touché. Elle a terriblement du mal à se remettre de tout ça. Ce qui fait que son arrivée à Winchester est maussade, à l'image de la grisaille. Et c'est doucement mais surement, qu'elle va accepter de profiter du moment présent, des personnes qu'elle rencontre et des nouvelles expériences.



La romance arrive assez rapidement et en même temps avec beaucoup de douceur. Orion est un rayon de soleil à lui tout seul. Malgré ce qu'il traverse avec sa famille, il se montre toujours présent, enthousiaste et enjoué. Une bouffée d'air frais. J'ai adoré son personnage, très à l'écoute, adorable et un soutien pour Lila dans son deuil. J'ai aimé cette romance et n'aurait pas dit non à plus de développement de celle-ci. Enfin, la cuisine et l'amitié viennent en bonus, comme une cerise sur le gâteau. Beaucoup de gourmandise, de découvertes culinaires et des amitiés qui se nouent avec facilité et formeront un groupe bien soudé.



J'ai beaucoup aimé la fin, et n'avais pas envie de quitter les personnages si vite. Un joli happy-end pour cette histoire que je vous recommande si vous aimez les romances young adult, douce et mignonne.
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