AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Phébus [corriger]

Les Éditions Phébus, créées en 1976 et spécialisées dans le roman, favorisent les récits de voyage et proposent également une collection de poche, Libretto.

Livres populaires voir plus


Dernières parutions


Collections de Phébus



Dernières critiques
Pur sang

Pur sang est un voyage entre le Montana et la France. On y rencontre Elias, élevé par un couple d’Indiens à Eden Creek, qui après leur mort va essayer de retrouver le mystère de ces origines.



Connaissant la plume de l’auteur grâce à deux autres livres lus précédemment, j’avais très envie de me replonger dans une de ces histoires et Pur sang m’a paru un bon choix.

Et effectivement j’ai ressenti beaucoup de plaisir à lire ce livre et à retrouver la plume de l’auteur que j’aime beaucoup.

Dans cette histoire, l’auteur nous fait voyager entre deux endroits mais surtout à un endroit que j’aimerais un jour beaucoup découvrir, le Montana et sa nature.

J’ai également eu directement un attachement pour ces personnages, j’ai adoré la sagesse des parents adoptif d’origine indienne d’Elias et celle qu’ils ont transmis à ce fils qu’ils ont élevé comme leur propre fils.

Et on sent également une forte présence pour la nature et la terre dans ce livre. Un beau clin d’œil et en toute subtilité pour nous faire comprendre que sans la terre nous ne serions finalement rien !



Voilà pour moi, Pur sang est un livre qui vous entraine dans une histoire pleine de sagesse avec des personnages attachants, il me tarde de lire la suite !
Commenter  J’apprécie          252
Quand les femmes étaient des oiseaux

Un peu avant la mort de sa mère de maladie, Terry Tempest Williams récupère ses carnets, dans lesquels, selon la tradition des femmes mormones, celle-ci aurait dû raconter sa vie, ses ressentis... Mais, à l'ouverture de chacun, elle découvre qu'ils sont tous emplis de pages blanches. L'autrice décide alors d'en emplir sa propre existence, tant pour rendre hommage à sa mère que pour remettre de l'ordre dans son esprit depuis la perte de celle-ci.



Souvenirs d'enfance et d'adolescence, liés à sa mère et à sa grand-mère, surtout, qui montrent l'attrait immédiat pour la nature ; réflexions sur sa condition de femme à la famille mormone - alors qu'elle s'en détache de plus en plus elle-même -, et sur la condition des femmes en général ; interrogations en lien avec l'évolution du monde dans les années 1980, alors que les premières alertes sur un mode de vie humain trop gourmand en énergie, trop polluant, trop irrespectueux de la nature... commencent à se faire entendre ; interrogations la menant à devenir professeure de biologie, activiste écologiste, et lui permettant de faire des rencontres déterminantes, comme par exemple celle de Wangari Maathai... voici tout ce que contient, en substance, Quand les femmes étaient des oiseaux.



C'est hétéroclite, la pensée coulant au fil de la plume et des souvenirs ou réflexions remontant à la surface, mais c'est très intéressant, et agréable à lire, du moins en traduction.



Je remercie les éditions Phébus et NetGalley de m'en avoir permis la découverte.
Commenter  J’apprécie          210
Le nouveau

Je n’ai ni vu ni lu Othello de Shakespeare donc il m’est difficile de comparer les deux. Cela m’a permis de profiter librement de ce roman et d’en apprécier la montée en puissance du drame. Je vois que les initiales des personnages et leur rôle ont été respectés : O. pour Osei (Othello), Dee pour Daniela (Desdemone), Ian (Iago), Mimi (Emilia), Casper (Cassio), Blanca (Bianca) et Rod (Roderigo) ; les enseignants étant M. Richard Brabant (le sénateur Brabantio) et Diane Lode (Lodoviso, le cousin de Desdemone?).

Le récit se déroule dans une école de quartier à Washington en 1974, sur une journée, découpé en cinq moments.

O. est le nouveau qui arrive le matin, et qui se retrouve à être le seul enfant noir, et le premier, dans cette école. Alors que Dee est tout de suite attirée par lui, Ian voit là un danger pour l’équilibre de puissances de la cour de récré. Un drame et pas un mini drame dans une micro société, un miroir de la société adulte où se retrouvent les préjugés et les travers des adultes que les enfants se sont déjà appropriés. Les enseignants ne font rien pour désamorcer les tensions, au contraire.

Dans cette histoire se côtoie racisme ordinaire, préjugés de classe (un noir est forcément pauvre et sans manières), harcèlement et sexisme. Est abordé également le changement de vision pédagogique qui émerge tout doucement en classe.

C’est bien écrit, on se laisse emporter par l’histoire, se demandant comment tout cela va finir. Mal en fait, comme dans la pièce, je ne pense pas spoiler en écrivant cela. Cela n’empêche pas le drame de servir le message ni d’offrir un très beau texte où les mots, bien choisis, s’effacent devant les événements et les personnages.
Commenter  J’apprécie          10

{* *}