Belfond [corriger]

J‘achève la trilogie de Haruki Murakami avec cet ultime tome qui n’est finalement pas mon préféré. C’est un tome assez lent qui fait intervenir un nouveau personnage dans l’alternance des chapitres et qui, de ce fait, ressemble plus à une enquête.



Ce tome nous apporte des réponses mais laisse aussi des questions en suspens. Il se termine de manière assez étrange comme si un dernier tome était possible.



Si je fais le point sur cette saga, j’ai globalement aimé ma lecture. Murakami est un fin psychologue de la nature humaine. Certes, son action est lente et se concentre dans les gestes et les faits du quotidien. L’auteur dissèque l’âme humaine. Il mêle à son récit réaliste une sorte de merveilleux qui surgit dans le quotidien des personnages. Finalement Aomamé et Tengo ont-ils basculé dans un autre espace temps? Une autre dimension? Ou inventent-ils tous ce qu’ils perçoivent? Il faut composer avec cette part de mystère et se laisser porter par cette intrigue inclassable, pleine de poésie.



Je suis très heureuse d’avoir découvert cette saga et de m’être plongée dans cet univers étrange aux côtés de deux personnages attachants et marquants.
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Les livres d’Harlan COBEN sont toujours un régal pour moi: d’une situation atypique en ressort toujours du suspense, des rebondissements et une fin explosive.



C’est de nouveau le cas pour ce dernier roman. David, le personnage principal de cette histoire, est accusé du meurtre de son fils de 3 ans, Matthew. Alors que toutes les preuves sont contre lui et après 5 années de prison, la sœur de son ex femme vient lui rendre visite. Journaliste de métier, elle lui apporte une photo qui remet tout en cause, une photo récente de Matthew. Est ce vraiment lui? Pourquoi cela ne ressort que maintenant ? David va tout mettre en œuvre pour éclaircir cette affaire.



Une histoire que vous connaissez déjà me direz-vous, et pourtant, Harlan COBEN nous ballade comme il sait le faire, entre interrogations, fausses pistes et révélations.



Abordant des sujets comme la paternité, la parentalité mais aussi la corruption, les pages défilent jusqu’au final époustouflant.

Je connais dans les grandes lignes, l'affaire Ranucci et j'étais curieuse de découvrir ce roman de Patricia Delahaie qui le revisite à sa manière.



L'autrice nous emporte en cassant les codes du true crime et du roman. La frontière est mince et il est parfois difficile de démêler le vrai du faux. Je me rends compte que je la connais finalement tres peu. J'ai été bouleversée, bousculée par ce roman. On ne peut rester indifférent face à cette histoire. Erreur judiciaire ou véritable coupable trouvé ?



Les prénoms ont été changés, des informations ajoutées ou modifiées (plus de femmes par exemple), le pull over rouge fevient goyrmettz, l'histoire reste pourtant la même. En entrant dans la tête de Loïc et en nous dévoilant cette relation fusionnelle mère-fils, nous découvrons un autre visage à cette histoire.



Nous sommes ici sur l'un des derniers condamnés à mort de France. Présentée comme une erreur judiciaire, l'affaire du pull over rouge aurait été résolue plus facilement à l'heure actuelle avec les analyses ADN.



Je vais regarder différents reportages pour distinguer le vrai du romancé, mais dans chaque histoire où il n'y a pas de certitude, les arguments des uns balayent les arguments des autres. Je n'emettrai aucun avis sur l'affaire. Elle a été jugée il y a bien longtemps et la fin est irrémédiable.



Si cette affaire vous intéresse, que vous la connaissiez ou non, n'hésitez pas à vous plonger dans ce livre, extrêmement bien documenté.