Del Busso [corriger]

Ce n’est que vers ses dernières pages, alors que l’auteur met en œuvre une prose plus libre, que le sens de Taureau Taureau se révèle. Le talent littéraire de Jean-Christophe Réhel est éminent, mais ne semble pas atteindre son potentiel dans les formes succinctes.
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Malgré le plaisir anticipé par la revue de presse et le thème abordé, il arrive que certaines lectures ne me plaisent pas, il y a, comme celui-là, des livres qui résistent à mes efforts pour trouver le goût de continuer à en tourner les pages. Je ne persiste pas, j'arrête, sans me sentir coupable, sachant que, quelque part, ce même livre saura réjouir d'autres lecteurs.

La poésie de Jean-Christophe Réhel est une éruption de mots en ébullition, un magma d'images incongrues et de collisions d'idées. Je dois dire que je préfère habituellement les poèmes un peu plus préhensibles, dont le sens est moins volatile. Cependant, mes résistances mentales ont vite cédé. J'ai laissé ma raison derrière et je me suis laissé emporter par cette coulée poétique surprenante, fascinante, presque hypnotique.



Même si tout n'y est pas léger – il est notamment question de la maladie chronique de l'auteur –, le champ lexical estival et coloré évoque vaguement le soleil et les vacances. Ce recueil est comme un palmier qui aurait poussé entre les craques du trottoir!